A force d'importer des populations africaines, l'occident se retrouve avec les problèmes tribaux propres à l'Afrique. Quel progrès !
Les démocraties à l'occidentale (pléonasme) reposent sur un présupposé tellement fort et tellement profond qu'il finit par être oublié : l'existence d'un peuple, par opposition à une juxtaposition de populations.
«Un homme, une voix» ne fonctionne que si le vote ne peut pas se faire sur des bases ethniques, tout simplement parce que nous sommes tous de la même ethnie. La démocratie fonctionne si je vote pour Untel ou Telautre en fonction de ses idées, de ce que j'estime meilleur pour le pays.
Si je vote pour Untel parce qu'il appartient à la même ethnie que moi (ce qui suppose l'existence de plusieurs ethnies dans le pays), la démocratie est finie, puisque chacun prend en charge l'intérêt de sa propre ethnie et plus personne ne se préoccupe de l'intérêt général.
C'est bien ce qui se passe en Afrique : le principe «un homme, une voix» entérine les rapports de force démographiques entre ethnies et l'intérêt général n'est pas pris en charge. Donnez moi l'ethnie de tous les candidats et les effectifs d'électeurs de toutes les ethnies et je vous prévois les résultats de n'importe quelle élection en Afrique (aux fraudes près).
Le vote tribal, c'est la mort de la démocratie.
Or, en important massivement des Africains avec leurs cultures et leurs traditions, nous avons importé le vote tribal. A partir du moment où une population aux effectifs conséquents pratique le vote tribal, les autres populations, pour se défendre, sont obligées de faire de même.
C'est bien ce qu'on a vu lors des dernières élections, tant en France qu'aux USA.
S'en suit un raisonnement transitif simple : le multiculturalisme provoque le vote tribal, le vote tribal c'est la mort de la démocratie, donc le multiculturalisme c'est la mort de la démocratie.
Tribal America
C'est humain, c'est imparable. Et c'est désespérant car, vous savez quoi ?, je préfère mon pays à l'Afrique (et inversement, je comprends que les Africains préfèrent leurs pays au mien, mais alors, pourquoi viennent-ils chez moi ?).
Je suis persuadé que l'importation du tribalisme n'est pas un malheureux hasard, mais le fruit d'une politique consciente (jamais débattue sereinement), menée depuis les années 70, de remplacement des populations occidentales, avec leurs déplorables habitudes révolutionnaires et maillotinières, par un prolétariat coloré beaucoup plus docile politiquement.
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