Certains traitent les partisans du «mariage homosexuel» de débiles. Si c'était si simple, cela serait un moindre mal.
Hélas, ils ont au contraire une vison du monde très articulée, très cohérente (et complètement folle : les fous sont souvent cohérents dans leur folie).
Leur idéal est l'abolition des frontières sous toutes les formes : frontières entre nationaux et étrangers, entre humains et animaux, entre hommes et femmes, entre la vie et la mort etc.
Quel est le fond de leur pensée ?
Il est que la condition humaine, du fait des progrès scientifiques, a évolué et que, en conséquence, les vieilles traditions, les héritages, liés à une condition humaine désormais disparue, doivent faire place à de nouvelles pratiques, cohérentes avec la nouvelle condition humaine.
Effectivement, avec la contraception facile et abondante, les machines dociles et la vie prolongée, on peut croire que la condition humaine a changé. Ce n'est pourtant qu'une illusion.
Les fondements de la condition humaine n'ont pas véritablement évolué : il faut toujours un homme et une femme pour faire un enfant, cet enfant doit être élevé, devenir adulte, gagner sa vie, il doit vivre en société, éventuellement se reproduire, il est menacé par la maladie et l'accident et finira de toute façon par mourir.
C'est pourquoi le projet faustien de faire comme si la condition humaine avait changé est voué à un échec dramatique : on ne manipule pas des lois si fondamentales sans en être punis un jour ou l'autre.
Hélas encore, ce ne sont pas toujours les coupables les plus actifs qui sont punis le plus sévèrement.
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