Le PS déclare la guerre à l'Allemagne
Gilles Carrez explique très bien les raisons de cette guerre du PS à l'Allemagne : la recherche par les socialistes d'un bouc-émissaire à leur incompétence et à leur pusillanimité.
Ces gens n'ont pas retenu les les leçons de 1914 et 1940 : une guerre contre l'Allemagne n'est jamais fraiche et joyeuse et il arrive qu'on la perde, surtout quand l'Allemagne est mieux équipée et que sa pensée est plus adaptée aux circonstances.
Cette initiative est suicidaire : les taux français sont bas uniquement parce que M. Lémarchés pense (à tort, mais pourquoi le détromper quand cette erreur nous profite ?) que l'Allemagne est solidaire de la France.
Au lieu d'utiliser de ce dernier métro, les taux bas, pour réformer, nos socialistes, en instillant le doute sur la solidarité franco-allemande, s'apprêtent à saboter le seul atout économique qui nous reste.
Une fois le désastre enclenché, rien n'arrêtera la hausse des taux et l'issue est écrite : la sortie de l'Euro dans les pires conditions, sous la pression et dans l'improvisation.
Certes, je souhaite la sortie de l'Euro. Mais j'ai toujours dit que le résultat dépendrait de la manière et des circonstances. Nous allons, sous de futiles prétextes électoralistes, choisir la pire solution : la sortie non-anticipée et non-maitrisée.
Ah, les cons !
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Nota : ceux qui nous parlent des méfaits insupportables de l'austérité (sous-entendu, publique) sont des rigolos.
Comme l'a rappelé François Hollande lui-même, les dépenses publiques, le nombre de fonctionnaires et les salaires des fonctionnaires ont augmenté : il n'y a pas le début d'un commencement d'austérité publique. En revanche, de l'austérité privée, plus que jamais.
Le naufrage auquel nous assistons n'est pas la conséquence d'une austérité publique excessive, diagnostic faux, mais, au contraire, la suite logique d'une pression fiscale sur le privé insupportable, destinée à compenser le laisser-aller de l'Etat.
Une fois de plus, l'économie française meurt que le privé soit obligé de financer un Etat obèse et on nous raconte des crasses pour dissimuler cette vérité flagrante.
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