Selon Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, qui apparaît au début de la séquence filmée, « les éléments qui ont pu être décortiqués [au sein de la vidéo] amènent à penser qu’il s’agit d’une équipe d’une chaîne de télévision nationale ».Ce que nous ont confirmé deux représentants syndicaux de la rédaction nationale de France 3, agitée depuis plusieurs jours par cette affaire : des « faits convergents » pointent un journaliste de la chaîne, éditorialiste en charge de la justice.
A FR 3, les syndicats sont chargés de fliquer les journalistes, pour qu'ils ne dévient pas de la ligne Degauche. C'est la fameuse indépendance des journalistes.
Contacté par Libération, l’intéressé nie : « Il y a une rumeur stupide et malveillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire. » « Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté. » Et plusieurs éléments le confondent.
Les journalistes du sévice public s'organisent en police politique pour dénoncer leurs confrères qui ne pensent pas dans les clous, et les soumettent à des interrogatoires serrés.
Je suppose qu'ils ont lieu dans le local syndical, en dessous du "mur des cons" de la rédaction. La déontologie des journalistes de FR 3, c'est deconfondre leurs confrères pas assez à gauche.
Rapidement alertée par des syndicats, la direction de France 3 décide alors de retirer le sujet de l’antenne.
Les syndicats exercent une censure politique de gauche et la direction est à leur botte.
« Le JRI a l’impression d’avoir été complètement manipulé », raconte encore un confrère. Pour un autre, la manœuvre est claire : « C’est une manipulation politique », de la part d’un journaliste « engagé à droite de manière assez affichée. »
Quand on sort un sujet gênant pour la gauche, c'est de la manipulation politique. Quand on sort un sujet gênant pour la droite, c'est de l'information.
L’éditorialiste en question est déjà « déontologiquement problématique » au sein de la rédaction, décrit-on. Il est notamment controversé pour avoir « mené la campagne contre Charles Enderlin », correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il accuse d’avoir truqué les images d’un sujet sur la mort d’un enfant palestinien en 2000.
Déontologiquement problématique = pas de gauche.
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