Commençons par un commentaire de notre ami Bob Marchenoir :
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Cette déclaration d'Arno Klarsfeld [sur l'interdiction de Dieudonné par tous les moyens] intervient au même moment où Manuel Valls annonce sur Europe 1, tout seul comme un grand, que ce que dit Dieudonné ne relève ni de la liberté d'expression ni de la démocratie, que c'est "compliqué" d'interdire ses spectacles, mais qu'il faut le faire et qu'on trouvera bien un moyen.
Voilà, c'est officiel, nous somme en dictature : la liberté d'expression ne consiste pas à exprimer son opinion, elle consiste à dire ce que l'Etat autorise. Les seuls spectacles permis sont ceux qui "seraient de la démocratie", sachant bien entendu que seul l'Etat est habilité à décider de cette mystérieuse qualité démocratique qu'un spectacle serait dans l'obligation de produire.
Enfin, la loi, même injuste, est un détail sur lequel s'assoit le ministre de l'Intérieur en personne : les citoyens ne sont pas condamnables si les tribunaux jugent qu'ils ont enfreint la loi, ils sont condamnables parce qu'un ministre a décidé qu'ils ont enfreint la "démocratie" -- puis le ministre donne l'ordre à ses esclaves fonctionnaires de trouver un habillage juridique pour justifier que Sa volonté soit faite.
Le plus inquiétant, naturellement, est que tout cela est fait ouvertement et expliqué en détail par les intéressés eux-mêmes.
L'Etat de droit n'existe plus en France (rappelons qu'un Etat de droit, c'est un Etat qui se soumet lui-même à la loi, comme n'importe quel citoyen).
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Le problème n'est pas nouveau. Les royalistes ont coutume de dire que la démocratie est ce système où les démocrates (autoproclamés) décident qui a le droit d'être élu. Grâce à Manuel Valls et et à ses saltimbanques, on peut désormais ajouter «et la liberté d'expression est ce système où les démocrates (autoproclamés) décident qui a le droit de s'exprimer».
Plus précisément, la dérive anti-démocratique dont nous voyons sous nos yeux horrifiés l'accomplissement trouve sa source dans quatre faits :
1) La loi Pleven, qui instaure le délit d'opinion et légitime l'obsession shoahtique, donnant directement naissance à un nouveau type de blasphème. Cela met à mal une condition fondamentale de la démocratie : la libre confrontation des opinions. Pas de liberté d'expression, pas de démocratie.
2) L'élargissement de la CEE, qui porte en elle la destruction des nations, lieu unique et nécessaire de l'exercice de la démocratie. Pas de nation, pas de démocratie.
3) Le regroupement familial. Il conduit au Grand Remplacement et à la destruction du peuple français en tant qu'entité politique. Aujourd'hui, il n'y a plus en France un peuple mais des populations. Pas de peuple, pas de démocratie.
4) La politique d'achats de voix, le social-clientélisme, financée par le déficit public. Cette politique sape la démocratie en distribuant des avantages «gratuits» payés par des citoyens qui n'existent pas encore, les générations futures. Cette séparation de la jouissance et du paiement provoque une déresponsabilisation des électeurs qui est mortelle pour la démocratie. Pas responsabilité, pas de démocratie.
Par un mystère que je ne m'explique pas mais dont il est douteux qu'il soit totalement du au hasard, toutes ces damnables nouvelletés, en apparence déconnectées, ont été introduites dans un laps de temps assez court, au début des années 70.
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