Jusqu'à maintenant, j'imaginais les mercenaires suisses de Marignan un peu comme on imagine les Suisses contemporains : expérimentés, disciplinés, calmes, méthodiques.
Pas du tout ! C'était de rustres montagnards sans formation militaire mais habitués à une vie violente. Ils avaient une tactique et une seule : se ruer sur l'ennemi avant qu'il ait le temps de comprendre ce qui lui arrive. L'auteur a une image parlante : c'est le village d'Astérix à l'assaut du chevalier Bayard.
Cela leur a suffi pour vaincre à Grandson, Morat et Novare. Excusez du peu.
Mais, à Marignan, ils sont tombés sur os : au soir du premier jour, les Français avaient reculé, mais ils n'étaient pas vaincus. Le lendemain, leur élan brisé, les Suisses se sont faits tailler en pièces, avec l'aide de Venise venue in extremis au secours des Français.
L'image n'a rien à voir avec Marignan, c'est ma fantaisie.
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