Sarkozy aime-t-il les gens ?
Soyons clairs : la conclusion de Maxime Tandonnet est idiote. Il écrit pour nous expliquer, très bien, que le fait que Nicolas Sarkozy aime ou non les gens n'est pas pertinent. Et il conclut par un «moi, je le sais, Sarkozy aime les gens». Son article aurait été parfait s'il s'était abstenu du dernier paragraphe.
Manuel Valls m'effraie : ce mélange d'arrogance, d'autisme et de certitude fait les bons tchekistes.
Mais je suis sans illusion. Il n'est pas une exception de notre monde politique mais le représentant.
Le sentimentalisme est terrifiant car il est irrationnel, déraisonnable, on ne peut pas discuter avec lui, et, en même temps, d'une force prodigieuse. Il est une arme pour les manipulateurs les plus vicieux, dont Valls, Hollande et leur camarilla.
Il est de plus en plus difficile, même dans des conversations privées, de rationaliser les excès de sentimentalisme, que cela soit à propos du décès de Lady Diana ou de l'immigration (pour prendre un large spectre).
Cet envahissement par le sentimentalisme signe assez puissamment notre déclin intellectuel et moral pour qu'il ne soit pas nécessaire d'insister.
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