Un film qui fait aimer le Japon et les Japonais.
Ca fait du bien de voir un film qui n'est ni un film misérabiliste subventionné, ni un film nombriliste bobo, ni un énième film LGBT, ni un film qui détaille l'alliage de la porte du four d'Auschwitz ni un film hollywoodien hyper-violent.
Trois soeurs (ravissantes) entre vingt et trente ans découvrent aux funérailles de leur père leur petite (demi-)soeur de quatorze ans et décident de la prendre sous leur aile, dans la vieille maison familiale où elles vivent ensemble.
Il y a quelque chose du Japon magique de Miyazaki C'est tendre, charmant, sans jamais tomber dans la mièvrerie.
J'éprouve aussi un regret poignant de la civilisation. En voyant ce qu'est une civilisation au quotidien, on ne peut que regretter la décivilisation française, qui fait que la France tend désormais plus vers l'Afrique du Sud que vers le Japon.
A tous les salauds qui se glorifient du métissage, on ne peut que répliquer qu'une relative homogénéité ethnique est une condition nécessaire de la civilisation, même si elle n'est pas suffisante (1).
Aucune civilisation n'est pas parfaite, pas plus la japonaise que la française, mais c'est mieux que de ne pas avoir de civilisation du tout, de tomber dans la barbarie et l'abrutissement.
Alors, un film de haute civilisation, ça fait du bien.
Notre petite Soeur - Extrait VOST par PremiereFR
Addendum :
Famille déchirée, famille recousue
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(1) : je n'écris pas cela en l'air, sur un préjugé (de toute façon, je n'ai rien contre les préjugés). Les Américains, qui adorent tout quantifier et qui sont moins lâches que nous sur les questions raciales, ont montré que, toutes choses égales par ailleurs, les relations sociales s'altéraient si une ethnie n'était pas franchement dominante dans un voisinage.
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