Je caractérise notre époque comme le règne du mensonge généralisé. On ment sur tout, la vie, la mort, le bonheur, la politique, la culture, etc.
Il est bien compréhensible que le grand mensonge se décline en plein de petits mensonges.
A l’UNESCO, on a voté une résolution niant que le Mont du Temple et le Mur des Lamentations à Jérusalem aient un rapport avec les juifs et leur histoire. Même le judéophobe le plus rabique éclate de rire à une telle déclaration, pour peu qu’il ait encore un minimum d’honnêteté intellectuelle et de sens de l’histoire.
Voici la liste des pays qui ont voté contre cette résolution absurde : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, les Pays-Bas, l'Estonie et la Lituanie. Hé oui, il n’y a pas la France, qui s’est courageusement abstenu.
Vous me direz, il n’y a guère lieu de s’étonner que le pays des lois Pleven, Gayssot et Taubira ne proteste pas contre une falsification de l’histoire par décret.
C’est là que s’enclenche le deuxième mensonge, plus subtil : où sont passés les belles âmes, les cœurs purs, tous ces donneurs de leçons germanopratins qui nous harcèlent « des heures les plus sombres de notre histoire » et en profitent pour nous reprocher le moindre ongle incarné d’un clandestin tchetchène ? Plus personne, désert, nada. Toute cette indignation habituelle, c’est aussi un mensonge.
Quand il faut vraiment s’indigner, il n'y a plus personne.
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