Nous approchons du premier anniversaire des attentats du Bataclan et ce qu'on peut en dire n'est pas folichon :
1) Concernant les événements, encore beaucoup de points obscurs : défaillance des services de renseignements ? Y-avait-il une troisième voiture ? Pourquoi l'intervention policière a-t-elle tant tardé (à part la courageuse initiative de l'inspecteur de la BAC et de son adjoint) ? etc.
Des témoignages des uns et des autres, y compris devant la commission parlementaire, on comprend que les fautes, les erreurs et les défaillances ont atteint ce soir là un niveau préoccupant. Ceux qui savent semblent s'être attaché à jeter un voile pudique sur tout cela, mais on devine beaucoup dans les non-dits et les silences gênés. Autant qu'on sache, il n'y a pas eu de sanction, ni même réellement de remise en cause, et surtout pas au sommet de l'Etat.
2) Aucune des multiples causes menant aux attenttas du Bataclan n'a été traitée : ni l'organisation (ou plutôt, la désorganisation) des services, ni la politique migratoire, ni la politique pénale, ni la politique vis-à-vis de l'islam, etc.
Autrement dit, nous Français, nous n'avons tiré aucune leçon collective de ces effroyables attentats. Ce n'est pas brillant. C'est surtout le symptôme d'une société de plus en plus dysfonctionnelle.
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