La carrière de Jean Gabin est divisée en deux parties : avant et après la guerre.
La seconde partie, où il est devenu le patriarche du cinéma français, est beaucoup plus connue de nos contemporains. Pourtant, elle est moins riche en chefs d'oeuvre que la première. Même s'il fit d'excellents films, rien n'atteint la perfection de La bête humaine, Quai des brumes, La grande illusion, Le jour se lève.
Cette comptabilité n'a pas forcément grand sens, pourtant Alain Delon, qui a moins tourné, a fait plus, à mon goût, de chefs d'oeuvre.
J'ai un faible pour ce film raté, un des rares bides de Gabin des années 60, Sous le signe du taureau. Gabin en clone de René Leduc, industriel innovant lâché par ses banquiers :
Vous remarquerez aussi qu'un président de la république française avait dit qu'il irait chercher la croissance avec les dents.
J'aime bien Des gens sans importance :
Jean Gabin - Des Gens Sans Importance par daaal01
Et En cas de malheur :
Et pour ceux qui douteraient que nous sommes décadents, un point de comparaison :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire