A l'occasion de la chute de popularité d'Emmanuel Macron, les journalistes font mine de découvrir les défauts du personnage. Ils nous ont fait le même coup avec François Hollande. Mais n'était-ce pas avant l'élection qu'il fallait faire ce travail de lucidité ? Leur petite pugnacité sans risque d'aujourd'hui dénonce leur servilité d'hier et flétrit le peu de réputation qui pouvait leur rester. Ils n'ont même pas le reste d'honneur qui consisterait à la constance dans la servilité.
Réciproquement, les macronistes prétendent découvrir les méfaits d'une trop grande proximité avec les journalistes alors que c'est elle qui a fait l'élection.
Les journalistes et les macronistes nous prennent pour des cons. Mais quand leur avons nous montré qu'ils avaient tort ?
Les journalistes et les macronistes méritent le plus grand mépris, et même le dégoût. Mais quand leur avons nous manifesté cet équitable jugement ?
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