Emmanuel Macron est un homme seul.
Certes, il a des commanditaires, pour ne pas dire des marionnettistes, mais cela ne fait pas une équipe.
Ce ne sont pas les guignols inexpérimentés de la REM qui peuvent l'aider (la palme revient à Aurore Bergé, qui a lu à l'AN un papier qui avait déjà été lu par un de ses collègues en son absence. Effet comique garanti. Quand on le lui a fait remarquer, elle est partie bouder). On est loin des grognards issus de la Résistance de De Gaulle ou même des socialistes de Mitterrrand.
Quant aux militants, il en a fort peu et fort peu utiles : de jeunes cons qui ont encore du lait qui coule du nez ou des vieux seconds couteaux socialistes recyclés. Pas vraiment des gens sur qui compter.
Et les électeurs sont à peine plus nombreux (18 % des votants au premier tour) et comment bâtir quoi que ce soit de solide sur la bourgeoisie apeurée ?
Bref, élu sur un coup d'Etat judiciaire, sans débat politique, donc sans légitimité ni adhésion, le petit Chef se retrouve isolé à la première tempête.
Et il l'a bien cherché.
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