Patrick Leigh-Fermor est un Anglais comme je les aime, à la Lawrence d'Arabie, à la Peter Fleming.
Né en 1915, il parcourt l'Europe et les Balkans à pied dans les années 30. C'est connu que le moyen le plus pratique de rejoindre Istanbul, c'est de prendre son baluchon et « hue, cocotte ».
Bien entendu, il parle couramment plusieurs langues.
Pendant la guerre, il passe son temps à emmerder, façon Gregory Peck dans Les canons de Navarone, les Teutons qui ont eu la malencontreuse idée de s'installer chez ses amis crétois sans y être invités.
Quelques massacres d'habitants plus tard (une tradition germanique), il enlève le général commandant la garnison occupante. C'est de nul effet sur le plan militaire (les généraux allemands sont presque aussi nombreux que les voitures allemandes) mais question propagande, chapeau.
Evidemment, re-massacres d'habitants (c'est compulsif chez les Allemands, ils apprennent ça tout petits, comme chez nous les fables de La Fontaine. Quand ils s'ennuient -ça arrive souvent à une force d'occupation, hop, un Oradour-sur-Glane ou deux, ça distrait).
Après la guerre, Leigh-Fermor s'installe en Crète (il y a pire comme domicile).
Il a aussi écrit un livre sur la vie dans les monastères.
Il décède en 2011, le lendemain de son retour en Grande-Bretagne.
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