Jean-Paul Delevoye, « raisonnable » politicien de centre-droit macroniste, a encore sorti une énorme connerie, comme seuls les prétendus raisonnables en sont capables.
Cela s'explique très bien. La vie n'est pas raisonnable au sens où l'entendent les raisonnables auto-proclamés : absence de passions, retour à la moyenne, prolongement des courbes, primauté du calcul économique ... La vie, c'est tout le contraire : les passions, la divergence, la rupture, la surprise, la permanence des non-dits ...
Alors, évidemment, quand on est con à ce point (car même quand on a un gros cerveau, qu'on a fait de grosses études et qu'on a un gros diplôme, avoir une conception si éloignée de la réalité, c'est être con), sortir une énormité de temps à autre, c'est dans l'ordre des choses.
Le drame est que nous nous laissons gouverner par ces faux raisonnables, qui sont d'authentiques naufrageurs, des amis du désastre.
« L’impact positif de l’immigration sur le financement des retraites n’a jamais été démontré »
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Jean-Paul Delevoye a estimé vendredi 29
novembre à Créteil « qu’il faudra 50 millions » d’immigrés
supplémentaires pour équilibrer la population active en 2050, en
Europe ». Pour Yves Mamou, l’immigration a au contraire déstabilisé
les systèmes sociaux de nombreux pays européens.
Yves MAMOU.- Cela fait trente ans qu’il existe un puissant courant
d’immigration continue en France et en Europe, en provenance du
Maghreb et de l’Afrique subsaharienne. À ma connaissance, aucune
étude n’a jamais montré l’impact positif de cette vague
d’immigration sur le financement des caisses de retraite. Les
bénéfices économiques de l’immigration, c’est toujours au futur
qu’on nous les annonce.
L’idée que les migrants sont et seront de plus en plus nécessaires
pour payer les retraites des populations européennes qui ne font
plus d’enfants et vivent trop longtemps, est un mensonge qui a la
peau dure. L’époque est finie où l’industrie avait besoin de toujours
plus de main-d’oeuvre déqualifiée pour les chaînes de montage, les
ateliers textiles et les usines de jouets. Il faut aller se promener dans
les usines automobiles pour constater le grand silence généré par la
robotisation à outrance de la fabrication des voitures. L’immigration ne sert plus
aujourd’hui qu’à maintenir des salaires bas en France et en Europe dans un
certain nombre de secteurs clés pour la bourgeoisie urbaine : [voilà le vrai noeud de la l'affaire : M. Delevoye ne veut pas perdre sa bonniche malienne ni payer plus pour une blanche] la restauration, le
bâtiment et les travaux publics, les services à la personne, le nettoyage, la
sécurité, la santé et les soins aux personnes âgées. Ce sont des métiers
faiblement rémunérés et qui génèrent peu de cotisations sociales.
[…]
En
revanche, rien qu’en France, les islamistes ont tué plusieurs centaines de
personnes.
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Et puiqu'on parle des pacifiques islamistes :
Élisabeth Badinter-Zineb El Rhazoui: les insoumises
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« Les Français musulmans ont commis
une erreur politique quasiment irrattrapable : c’était de dire après Charlie : “Ce
n’est pas notre affaire, ce n’est pas nous”, ajoute Badinter. Le fait qu’ils ne
soient pas là massivement à ce moment-là a donné l’impression d’indifférence
voire d’hostilité. C’est une faute politique et morale stupéfiante. » [Contairement à Badinter, je ne suis pas surpris. Elle méconnaît la nature sectaire de l'islam].
[…]
Le diagnostic de Zineb est encore plus
sombre. « Le communautarisme mène fatalement à la guerre, assène-t-elle. Je
ne peux pas m’empêcher de comparer ce qui se passe ici sur notre sol à ce qui
s’est passé au Liban, pays qui est allé jusqu’au bout du cauchemar
communautariste. »
Et Badinter de conclure: « C’est comme si on faisait éclater
le concept d’humanité. Je le ressens comme un déni et une blessure
formidable ». [C'est tout à fait logique puisque, pour un musulman, la seule humanité qui vaille, c'est l'oumma, la communauté des musulmans. Les autres sont des sous-hommes, qui ne peuvent se rattraper qu'en se convertissant. Là encore, Badinter a une vision très courte].
[…]
Féministe de toujours, Élisabeth Badinter ne se reconnaît pas dans le
néoféminisme contemporain. Dans son essai Fausse route, publié en 2003, elle
déplorait déjà qu’«à vouloir ignorer systématiquement la violence et le pouvoir
des femmes, à les proclamer constamment opprimées, donc innocentes, on trace
en creux le portrait d’une humanité coupée en deux peu conforme à la vérité.
D’un côté, les victimes de l’oppression masculine, de l’autre, les bourreaux
tout-puissants.»
Aujourd’hui, après le mouvement #MeToo, elle constate que de
multiples féministes historiques, dont certaines fondatrices du MLF, sont
horrifiées par cette dérive mais n’osent pas parler. «Parce que sinon c’est
l’exécution publique. Quand vous n’êtes pas une féministe de l’orthodoxie
actuelle, une néoféministe, vous êtes à jeter, votre parole ne vaut rien», déplore-t-elle. Élisabeth Badinter est également choquée par la censure qui sévit
actuellement à l’université. [Elle devrait se regarder dans un miroir : cette censure qu'elle abhorre n'est que l'accomplissement de son militantisme. Son horreur de la censure est u reste de la culture qu'elle a voulu détruire].
[…]
Zineb : « C’est le
contribuable français qui paye ma protection alors je lui dois bien de continuer
à tenir ce bastion de la liberté d’expression. C’est comme ça que j’essaye de
restituer au peuple français la protection qu’il m’accorde et qui ne m’aurait pas
été accordée dans un autre pays ».
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