"Il faut limer et frotter sa cervelle à celle d'autrui" (Montaigne)
lundi, novembre 09, 2020
La covidémence est-elle un coup monté ?
Je réponds au site Covidémence, qui a eu l'amabilité de me citer.
Commençons par un avertissement sémantique : j'emploie l'expression « coup monté » parce que le mot « complot » a été piégé par la CIA, connoté négativement (« complotisme », « complotiste »), pour dissimuler ses propres complots (les renversements de Mossadegh et d'Allende, par exemple. Les révolutions « de couleur » plus récemment).
L'auteur du site Covidémence (que j'appellerai désormais Gaston, puisqu'il veut rester anonyme) et moi sommes d'accord sur l'essentiel : depuis fin 2019 (mais avec des racines bien plus anciennes), le monde (au moins l'Occident et l'Asie) est en proie à une tentative (pour l'instant couronnée de succès) d'établir un monde « huxleyen », où ceux d'en haut règnent sans partage et sans possibilité d'être renversés.
Ma divergence porte sur les modalités : je ne crois pas au complot de A à Z, du virus fabriqué jusqu'au vaccin obligatoire, en passant par la défaite de Trump.
Je crois à un terrain préparé dans lequel le virus est tombé comme une graine.
Le terrain
1) un peuple d'abrutis (les 4 hébétudes de Renaud Camus), lâches, terrifiés par la mort (1). Un peuple divisé de courage (j'aime bien cette vieille expression de Ronsard).
2) des élites intrinsèquement perverses, au sens psychiatrique, qui aspirent à la domination sadique et jouisseuse. Elles sont habituées depuis 20 ans à utiliser le principe de précaution comme arme de soumission des peuples.
Elles connaissent aussi sur le bout des doigts les techniques de manipulation des masses (comme je dis toujours : si vous croyez que les centaines de milliards de francs, d'euros, de dollars, de ce que vous voulez, dépensés par les publicitaires et par les propagandistes d'Etat depuis 150 ans pour manipuler les peuples l'ont été en vain, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil jusqu'au trou du cul).
Bill Gates n'est pas le moins pervers de la bande.
3) un climat anxiogène vis-à-vis d'une épidémie à venir alimenté par des films et par des séries.
5) la Chine aux aguets, assoiffée de puissance, mise en alerte sur ces sujets par les comédies du H1N1 et du SRAS.
La graine
1) Le COVID, artificiel ? Naturel ? Un accident ? Une arme ? Je n'en sais rien. Par exemple, Raoult (lié à la Chine) a dit que ses équipes n'avaient pas trouvé de trace de manipulation humaine dans le génome du virus, d'autres sont moins affirmatifs.
Il faut comprendre qu'au fond, ça n'a aucune importance : des virus chinois, il y en a tous les hivers (grippe aviaire, peste porcine, etc). L'important, c'est que fin 2019, à cause de la réélection de Trump (les Chinois savent lire un calendrier), le pouvoir chinois était prêt à saisir l'occasion qui se présenterait.
3) les lâches gouvernants occidentaux ont été la proie de cette panique orchestrée par les Noiches, il y a eu une contagion de l'imbécilité (faut tout de même pas prendre Macron et Véran pour des flèches).
4) la perversité intrinsèque de nos dirigeants est revenue au galop. En avril, Macron a du éprouver des orgasmes multiples de tout ce qu'il arrivait à nous foutre sur la gueule.
Le point de basculement de l'improvisation affolée vers la perversité réfléchie est très clair : quand on a compté « les cas » au lieu des morts, quand on a rendu obligatoire les masques totalement inutiles et quand on a parlé de deuxième confinement si nous n'étions pas obéissants. A ce moment, nous sommes au printemps 2020. L'épidémie est finie, mais, au lieu de la déclarer telle, les gouvernements entretiennent la psychose.
Voilà la covidémence est installée, souveraine, idéologisée, détachée de toute entrave dans le réel. Avec sa cohorte de covidéments totalement verrouillés, indécrottables, prêts à dégainer les mots qui blessent (« égoïste, irresponsable, tueur de vieux ») et, pourquoi pas, à passer aux violences physiques.
La suite
Elle est évidente : la martingale du pouvoir absolu est trop jouissive pour les pervers qui nous dirigent. Après la tyrannie sanitaire, nous allons passer à la tyrannie tout court. Des habitudes sont prises, des précédents créés.
Bien sûr, on relâchera de temps en temps la pression, pour pouvoir la remettre un cran plus fort au tour d'après.
Et, puis, au besoin, pour réactiver le traumatisme, tout le bestiaire y passera : après la grippe du pangolin, la grippe du vison, la grippe du raton-laveur, la grippe du fox-terrier à poils durs, la grippe de l'antilope mongole, la grippe du mammouth à rétropédalage intégré ... Ce ne sont pas les idées qui vont manquer.
Que faire ?
1) ETEINDRE LA TELE ET LA RADIO.
Si vous n'éteignez pas la télé et la radio, tous les excellents (et modestes) conseils que je vous donne sont inutiles. Je ne suis pas plus fort que la télé et la radio. Vous n'êtes pas plus fort que la télé et la radio.
2) Vous avez un toit, à manger, à boire, éventuellement une famille et des amis ? Travailler à ce que tout cela dépende le moins possible de l'Etat, travailler votre autonomie.
3) Vous avez une pile de bouquins ? Bonne lecture. N'oubliez pas d'aller vous promener. Et n'oubliez pas que, de toute façon, vous allez mourir, cette pensée vous libère.
4) Quand on a peur du jugement de Dieu, on a nettement moins peur des virus et du gouvernement.
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(1) :
(2) Ingénierie sociale, la fabrique du consentement (vous remarquerez que cette video n'est pas exempte de procédés de propagande : musique dramatique, ton complotiste, etc. C'est quand même une excellente video) :
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