mardi, juin 25, 2024

Rome, Naples et Florence (Stendhal)

Je n'aime pas Stendhal.

Je suis une brute : pour moi, égotisme rime trop facilement avec nombrilisme et cela m'ennuie terriblement, à m'en décrocher la mâchoire à force de bâillements. J'apprécie les natures plus vigoureuses. J'ai bien du mal à comprendre comment un homme aussi énergique que Jean Prévost a pu s'éprendre de ce mollasson de Stendhal.

J'ai pourtant lu sans déplaisir la Chartreuse, pourtant je ne suis pas allé au bout (Stendhal non plus, d'ailleurs).

Mais (banalité) quel styliste !

« Le 15 mai 1796, le général Bonaparte fit son entrée dans Milan à la tête de cette jeune armée qui venait de passer le pont de Lodi, et d’apprendre au monde qu’après tant de siècles César et Alexandre avaient un successeur. »

J'ai attaqué Rome, Naples et Florence en me disant que nous avions au moins l'Italie en commun. Raté ! L'ouvrage m'est tombé des mains.

Bref, Stendhal, c'était mon dernier essai.

1 commentaire:

  1. Salutations Franck. Toujours absent de X où il était rafraîchissant de vous suivre? Il semblerait que le castorisme vit ses derniers jours et que les Français au bord de l'abyme renversent enfin la table. A suivre

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