Je vous invite à réfléchir sur cet article de Guy Sorman :
Le modèle suédois, suite et fin
Je crois qu'il faudra bien en France finir par ouvrir les yeux : les idées libérales sont cohérentes et particulièrement adaptées à un monde en évolution rapide. Il n'y a pas de "troisième voie".
La statopathie (1) française est arrivée à un point où elle en devient étrange : non seulement la France a eu de grands penseurs libéraux, mais elle a aussi une tradition d'individualisme (et non de liberté, il est vrai) qui fait par exemple que les Français se mettent facilement à leur compte pour devenir leurs propres patrons.
Il ne devrait pas être si difficile de leur faire voir les bons cotés (hé oui, il y en a, même plus que de mauvais) du libéralisme.
Mais voilà, nous sommes dirigés par des étatistes qui le sont quasi depuis le berceau et qui ne sont même pas capables d'envisager qu'ils puissent y avoir autre chose que l'Etat, l'Etat, l'Etat ...
Et si, juste un peu, l'Etat s'immobilisait, nous lachait la grappe, arrêtait d'agir ou, plus exactement, de s'agiter, de s'immiscer ?
(1) : statopathie : syndrome fusionnel qui pousse les individus qui en sont atteints à croire que, hors de l'Etat, ils sont nus et que, sans l'Etat, ils ne peuvent rien et à voir toute leur vie à travers le prisme de leur relation avec l'Etat.
Celui-ci qui souffre de la "statopathie" ne vit que par l'Etat, et ne peut résoudre ses problèmes qu'en s'en prenant à l'Etat, cause de son malheur.
Il ne s'en prend ni à lui-même, ni à sa profession, ni à sa famille : il rend l'Etat responsable de sa vie, de son échec, de sa détresse.
Sa responsabilité personnelle ne souffre aucune remise en cause : il est un rouage du Système, la faute n'est pas sienne, elle appartient à un défaut du Sytème, lequel est censé incarner la Morale et la Justice.
L'archétype du statopathe est Richard Durn, qui fusilla le conseil municipal de Nanterre. Mais, hélas, on en trouve d'autres dans l'actualité, qui prouvent bien que la statopathie n'est pas un mal imaginaire.
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