Le Monde :
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Ariane Mnouchkine revient sur sa décision
La créatrice du Théâtre du Soleil a accepté, vendredi 27 juillet, sa nomination comme professeure [barbarisme] associée au Collège de France, bien que, la veille, elle refusait avec véhémence cet honneur (Le Monde du 27 juillet) après avoir lu le titre d'une information sur le site Internet liberation.fr qui la donnait "nommée par Nicolas Sarkozy". "L'information fait de moi une collaboratrice du régime de Nicolas Sarkozy [le régime de Nicolas Sarkozy ! On emploie ce vocabulaire pour une dictature, c'est ridicule], déclarait-elle alors au Monde. Je me sens piégée, instrumentalisée par la présidence de la République (...), et je ne l'accepte pas." Elle revient sur sa décision [on peut être une grande artiste et une imbécile qui change d'avis] : "Je ne vais pas faire de caprice auprès de gens que j'admire et que j'aime."
Depuis les années 1830, le chef de l'Etat a toujours entériné le choix de l'assemblée des professeurs du Collège de France, qui nomment librement leurs collègues. Le président de la République se contente d'entériner ce choix en signant le décret.
Article paru dans l'édition du 28.07.07.
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Pour être plus sérieux : un sociologue (méfions nous tout de même) expliquait pendant la campagne électorale que l'anti-sarkozysme excessif, irrationel, de certains milieux, notamment artistiques et intellectuels (le cinéma, les profs), devait se comprendre non pas vers l'extérieur, vers la société, parce que l'outrances des propos leur enlevait toute crédibilité vis-à vis du grand public, que comme un signe de reconnaissance, d'appartenance, de milieux qui doutent, de leur avenir, de leur mission. Pour faire court, ce sont des arguments sectaires.
Or, ce sont ces arguments de nature sectaire qui dominent à gauche, tout simplement parce que la gauche s'est repliée sur elle-même, elle est devenue le camp des fonctionnaires et des assistés d'Etat. Cela représente une forte clientèle, mais l'empêche de représenter l'intérêt général.
Cette forte base clientéliste rend impossible à la fois le naufrage et le renouvellement. Ceci explique à mon sens l'état de grâce du de N. Sarkozy : face à une une opposition aussi médiocre, n'importe quel politicien prend des allures de César ou de Napoléon.
Pourtant, une critique raisonnable et forte du nouveau gouvernement me semble possible et même souhaitable. Mais il ne faut pas compter sur la gauche pour la faire, elle a décidé une fois pour toutes d'être bête plutôt que de prendre le risque de la réflexion.
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Pour être plus sérieux : un sociologue (méfions nous tout de même) expliquait pendant la campagne électorale que l'anti-sarkozysme excessif, irrationel, de certains milieux, notamment artistiques et intellectuels (le cinéma, les profs), devait se comprendre non pas vers l'extérieur, vers la société, parce que l'outrances des propos leur enlevait toute crédibilité vis-à vis du grand public, que comme un signe de reconnaissance, d'appartenance, de milieux qui doutent, de leur avenir, de leur mission. Pour faire court, ce sont des arguments sectaires.
Or, ce sont ces arguments de nature sectaire qui dominent à gauche, tout simplement parce que la gauche s'est repliée sur elle-même, elle est devenue le camp des fonctionnaires et des assistés d'Etat. Cela représente une forte clientèle, mais l'empêche de représenter l'intérêt général.
Cette forte base clientéliste rend impossible à la fois le naufrage et le renouvellement. Ceci explique à mon sens l'état de grâce du de N. Sarkozy : face à une une opposition aussi médiocre, n'importe quel politicien prend des allures de César ou de Napoléon.
Pourtant, une critique raisonnable et forte du nouveau gouvernement me semble possible et même souhaitable. Mais il ne faut pas compter sur la gauche pour la faire, elle a décidé une fois pour toutes d'être bête plutôt que de prendre le risque de la réflexion.
jamais moyen de poster un commentaire?
RépondreSupprimerAh ben si désolé...tellement longtemps que j'espérais!Comprends toujours pas
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