D'abord un petit préambule, je me place dans la perspective de Hayek, qui oppose l'ordre spontané à l'ordre construit :
> l'ordre construit : quelqu'un, un organisme, un gouvernement, sait ce qu'il faut faire pour que la société se porte mieux sur tel ou tel sujet et l'impose «d'en haut».
> l'ordre spontané : des principes fondamentaux sont établis qui permettent les interactions entre individus. L'ensemble de ces interactions crée un ordre spontané imprévisible.
Hayek explique la supériorité de l'ordre spontané sur l'ordre construit par le fait que chaque individu essaie d'utiliser au mieux les informations à sa disposition tandis que, dans l'ordre construit, la synthèse des informations vers le décideur entraine une énorme perte d'informations.
Le constructivisme a, par ses échecs, tant dans ses modalités socialistes que keynésiennes, largement conforté la thèse hayekienne. Il n'empêche que le constructivisme ne s'éteindra jamais car ils donnent à quelques individus la possibilité de se sentir suppérieurs.
L'écologisme est à mon avis le dernier avatar du constructivisme.
Si l'on prend cinq minutes de recul, qu'on souffle un peu (par exemple un verre de champagne à la main dans un transat, attitude propice à la réflexion), on s'aperçoit que la prétention des écologistes de savoir ce qui est bon pour la planète (1) et de savoir ce qu'il faudrait faire est tout simplement ridicule : la terre et la nature sont le siège d'interactions si multiples et si complexes que quiconque se dit capable de prévoir les conséquences de telle ou telle action humaine à l'échelle planétaire est un charlatan.
Deux exemples :
> le réchauffisme : vous trouvez à ce lien tout ce que j'ai écrit sur le réchauffisme, inutile d'y revenir.
> le trou de la couche d'ozone. On en vient désormais à penser que les fluctuations du trou de la couche d'ozone sont d'origine naturelle. Bien évidemment, de cela, on parle moins que lorsque les groupes chimiques américains avaient des substituts aux CFCs à vendre et qu'on nous bassinait avec le fameux trou.
La seule action écologique de quelque utilité est au niveau local : dans une aire circonscrite, on arrive à peu près à se diriger dans une direction. Encore faut-il y travailler durement, humblement, sans dogmatisme, et se remettre sans cesse en question : Michael Crichton décrit la catastrophe des différentes politiques de préservation du parc de Yellowstone parce qu'on a voulu lui faire retrouver son état «naturel», sans se rendre compte que son état prétendument «naturel» d'origine venait de ce que les Indiens y exterminaient les élans.
Là je m'inquiète : humblement et sans dogmatisme, ce n'est pas trop dans les comportements habituels des écolos (voir l'exemple du tramway à Paris, qui a augmenté la pollution, mais qui est «écolo» !)
De toute façon, les écolos ne sont pas tant intéressés que cela par le local, ils ont de plus grandes ambitions : sauver la rivière Machin, c'est bien ; mais sauver la planète, c'est tellement plus jouissif.
Et l'on retombe dans les errements du contructivisme : on fait comme si l'on savait, mais en réalité on ne sait rien. Prenons l'exemple des éoliennes : voilà de l'énergie non polluante vous diront les écolos. Bravo, cependant me vient une question : combien faut-il d'énergie (polluante) pour construire et entretenir une éolienne ? Je ne suis pas sûr que le bilan écologique d'une éolienne soit très bon, idem pour un panneau solaire. Et ainsi du reste.
Alors comment faire ? Retourner à la solution hayekienne : l'ordre spontané, laisser les individus interagir. Les déchets, c'est de la matière perdue, ça coûte, la pollution idem, le gaspillage d'énergie, idem.
Laisser les individus agir pour augmenter leurs profits, et globalement, l'écologie s'en portera mieux, même si localement quelques individus auront un intérêt passager à polluer. C'est bien ce qui s'est passé au cours des derniers siècles de révolution industrielle : notre confort a augmenté en même temps que la pollution diminuait (il reste encore quelques trains à vapeur en état de marche, allez en faire un tour, c'est très agréable, et vous n'aurez aucun mal à imaginer que la pollution a diminué depuis qu'ils ont été retiré du service). Mais ce n'est pas à cause de lois écologiques qui n'existait pas, c'est tout simplement parce qu'on fait plus de profits en employant moins de matière et moins d'énergie pour arriver au même résultat. Et aussi parce qu'une image de pollueur n'aide pas à vendre.
D'ailleurs, du point de vue écologique, le match entre constructivisme et ordre sponatné est tranché depuis longtemps : c'est dans les pays communistes qu'ont eu lieu les plus grandes catastrophes écologiques, sans commune mesure avec ce qui a pu arriver en occident.
Bien sûr, mon discours «Laissez faire l'économie libre, elle résoudra les problèmes écologiques bien mieux que toutes vos lois particulières» est totalement inaudible aux écologistes, il leur enlève leur raison d'être. Mais est-ce ma faute à moi si ils font fausse route ?
(1) : il faut déjà avoir une idée précise de ce que veut dire «être bon pour la planète». Ce n'est pas gagné.
Bon, puisque je suis votre "toutou", Franck, je m'en vais en remttre une couche, rien que pour ennuyer les bien-pensants ;))
RépondreSupprimerJe trouve une fois de plus votre texte très clair et précis, un parfait condensé d'une vraie réflexion de fond - et je ne fais aucune obséquiosité!
Donc merci pour tant de clarté même si cela va à contre-courant de la pensée (mais s'agit-il encore vraiment de pensée?) unique qui règne en maître absolu ces temps-ci et tente de lutter contre l'obscurantisme qui opère un retour en force que je trouve particulièrement préoccupant!
ouaf, ouaf!
Autant je vous suis sur le bilan net d'une éolienne en terme de coût
RépondreSupprimer(et encore, P Stack propose l'éolienne translucide et individuelle qui mènera peut être à un cout marginal acceptable... de plus laissons l'industrialisation faire son œuvre)
autant sur les panneaux solaires je reste plus sceptique*.
Tout ces discours écolos pour gogos-bobos modifient les mentalités des plus crédules mais permettent aussi de créer des emplois pérennes ou faire naitre des filières professionnelles inexistantes auparavant.
L'impact économique est encore mineur mais d'ici quelque années ?
Ce qui me semble paradoxal et inquiétant, à l'heure où je dois agrandir et rénover ma maison c'est que l'état soit devenu indirectement le premier "subventionneur" des poseurs de fenêtre via ses crédits d'impôts et autres avantages de la sorte.
* Imaginez la tête du décideur qui aura cherché (à l'époque) à mesurer l'impact de recherches sur les faisceaux de lumières cohérentes ? Depuis tout a changé grâce à 5 lettres L.A.S.E.R.
La technologie permet de vraies ruptures et l'on ne peut pas prévoir d'où va naitre l'innovation ?
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RépondreSupprimerLa recherche fondamentale a besoin de capitaux publics. Mais quand un produit censé être innovant a besoin de subventions, on peut se poser des questions.
RépondreSupprimerJe connais bien l'histoire de l'aviation : il est clair que les militaires y ont aidé, mais parce qu'ils en avaient l'utilité.
Cependant, les applications grand public qui ont réussi sont celles qui ont su se passer de subventions, ou pour lesquelles les subventions n'étaient qu'un appoint.
Une des raisons du retard technique de l'aviation française des années 30 est qu'elle a été maintenue sous perfusions de capitaux publics, pérennisant ainsi de couteuses impasses.
La politique américaine de la même époque, qui ressemble à la politique actuelle, était beaucoup plus intelligente :
> une recherche publique par la NACA (ancêtre de la NASA), qui mettait gratuitement à disposition des constructeurs le fruit de ses travaux. Rien de tel en France à la même époque malgré des sommes considérables dépensées dans l'aéronautique.
> l'armée qui passait des commandes suivant ses besoins.
> des constructeurs privés plutôt laissés à eux-mêmes.
Avec un tel système, on conserve la souplesse du secteurs privé, avec l'élimination impitoyable des canards boiteux, tout en ayant la pérennité des connaissances.
Pour en revenir aux produits «verts», la logique devrait être identique à mon avis (elle est d'ailleurs identique aux USA : on ne change pas une logique qui gagne. C'est pourquoi nous serons probablement surpris, sauf mes lecteurs évidemment, de voir dans une petite décennie les Américains émerger comme les leaders du «green business»).
C'est une erreur de subventionner les éoliennes. Mieux vaudrait subventionner la recherche et seulement la recherche et laisser le marché faire le tri sans états d'âme entre les bonnes et les mauvaises idées.
Pour reprendre l'histoire de l'aviation, la nécessité de trouver des clients pour ne pas mourir a follement stimulé la créativité des pionniers. Blériot a traversé la Manche perclus de dettes, c'était ça ou mettre la clé sous la porte.
Ca me fait penser que les Etats feraient surement une dépense plus judicieuse en remettant à la mode les concours (l'avion solaire qui va le plus loin, le plus vite, avec une vache à bord, etc ...) qu'en subventionnant.
Mais seulement voilà, les subventions sont peut-être la dépense publique la plus inefficace mais elle a un attrait irrésistible pour le politicien, le technocrate, le fonctionnaire : elle donne du pouvoir.
J'ajoute un mot : les nombreux concours qui ont permis le développement de l'aviation venaient de mécènes privés (le prix Archdeacon, la coupe Deutsch de la Meurthe, le prix du Daily Mail,etc ...)
RépondreSupprimerIl y avait une vie en dehors de l'Etat et de l'assistanat.
"(voir l'exemple du tramway à Paris, qui a augmenté la pollution, mais qui est «écolo» !)"
RépondreSupprimerVous auriez des sources ? Ca m'intéresse.
Sinon, bravo pour votre article clair et argumenté.
Justement à propos des éoliennes, M. Gérondeau démontre preuve à l'appui que c'est tout sauf une bonne solution ; d'ailleurs le Danemark qui est en pointe dans ce domaine a stopé net son projet grandiose car il ne répond pas à la demande et est particulièrement polluant au final! Comme ces superbes hélices ne peuvent fonctionner au mieux qu'un tiers du temps, le reste du temps ce sont les centrales thermiques (gaz, charbon,etc) qui prennent le relais ce qui fait augmenter fortement la production de CO2... génial non?! Idem pour le solaire!
RépondreSupprimerJe renvoie une fois encore au livre cité...
Par ailleurs, EDF s'y est mis également pour plaire au lobby écolo ce qui provoque un renchérissement du prix de l'électricité car il faut bien financer la danseuse! Et comme d'habitude qui paie? Je vous le donne en mille : le consommateur/contribuable!
Alors vive les bonnes idées à 2 balles sans oublier qu'au final, le résultat produit au niveau de la limite de rejet de CO2 est tellement faible qu'elle ne peut jouer aucun rôle!
«Vous auriez des sources ? Ca m'intéresse.»
RépondreSupprimerLe Cri du Contribuable n°43 du 23 février 2008 - Jeanne Pavard
« Un tramway nommé désir ». C’est le titre de l’enquête choc, menée par trois universitaires spécialistes des transports, qui démontre l’échec de l’installation d’un tramway boulevard des Maréchaux, selon un choix qui s’avère purement politique.
Rémy Prud’homme, professeur d’économie à l’Institut d’urbanisme de Paris et consultant en finances publiques et transports, Pierre Kopp, professeur d’économie à la Sorbonne, et Martin Koenig, chercheur en transports urbains, ont effectué leurs recherches sur la ligne de tramway des Maréchaux, ouverte il y a un an entre Ivry et Garigliano. Les conclusions du rapport sont accablantes… en particulier pour le contribuable !
La construction de ce tramway, décidée sous Jean Tiberi, a été réalisée par Bertrand Delanoë qui annonçait, à grand renfort de communication, un progrès pour l’environnement et une diminution du trafic routier.
Or c’est bien l’inverse qui s’est passé.
L’installation de ce tramway n’a engendré aucun report de la voiture vers les transports publics (seulement 2,6 % des usagers du tram étaient préalablement des usagers de la voiture), mais a congestionné les voies alentours et le périphérique.
Le préjudice écologique est important : le ralentissement et l’allongement du parcours provoqué représentent une augmentation de CO2 d’un peu plus de 3 000 tonnes par an.
Les chercheurs ont comparé le coût des gains de temps, de confort et de décongestion du métro dont ont bénéficié les usagers des transports publics à ceux des pertes de temps engendrées pour les automobilistes :
le solde s’élève à - 28 millions d’euros par an. Les travaux ayant coûté 315 millions d’euros (financés par les contribuables), l’investissement initial ne sera jamais couvert.
Et Le Perroquet libéré, site d’information parisien sur lequel le rapport est accessible, de conclure : « Les principaux bénéficiaires sont les usagers du tramway, des Parisiens, c’est-à-dire des électeurs.
Les coûts sont pour les automobilistes, qui sont principalement des banlieusards, et qui ne votent pas à Paris. Cette opposition entre l’intérêt de la partie (Paris) et du tout (l’agglomération) éclaire les débats actuels sur l’utilité d’un “Grand Paris”. » CQFD.
Les panneaux solaires ne sont pas non plus une solution globale car un problème demeure entier : le stockage! Tant qu'aucune solution n'aura été trouvée, l'intérêt de ceci restera marginal. Pour un particulier qui souhaite chauffer son eau, pourquoi pas... sinon ce n'est pas viable... pour l'instant!
RépondreSupprimerOn en revient donc à la seule solution qui nous reste mis à part les barrages (mais nous avons construit tous ceux qui pouvaient l'être, du moins en France), c'est le nucléaire, quoi qu'en pensent nombre d'écolo!
D'ailleurs, je me risque à faire un pari : l'Allemagne, dès que l'occasion se présentera, reprendra le développement de celui-ci... sauf à vouloir produire d'énormes quantités de CO2 et d'autres polluants... mais alors Kyoto ==>> poubelle!
C'est là que je ne vous suis plus, Franck. Je ne vois pas pourquoi, ni comment, l'état choisirait mieux les domaines à subventionner ou les concours à organiser que ne le ferait le secteur privé. L'état n'a jamais rien à perdre, si ce n'est l'argent des autres.
RépondreSupprimerRegardez le CNRS : Quelques bons éléments, souvent âgés, cernés pas une multitude de vieux croûtons, de jeunes ambitieux à la poursuite de la subvention, des programmes mal choisis, mal traités, mal suivis... Et mal payés. Et pendant ce temps, nos jeunes quittent le pays pour... Les Etats Unis, afin de décrocher, chez IBM, Xerox, Monsanto, ou autres organismes privés, le financement de leurs projets de recherches. C'est exactement de cette manière qu'IBM, par exemple, a pu s'offrir Benoît Mandelbrott.
Vous mettez le doigt sur un problème :
RépondreSupprimer> effectivement, mon système suppose un secteur privé fort capable de prendre le relais de l'Etat précocement pour en orienter les choix. Ceci c'est les USA, pas la France.
En France, les entreprises sont abruties d'impots et ne peuvent qu'ouvrir le bec en attendant que les subventions tombent.
Mais quoi ? Nous savons que le système débile où l'Etat étrangle les contribuables puis saupoudre des subventions pour soulager la douleur fiscale (seul gain : plus de pouvoir pour les hommes de l'Etat) mourra un jour de ses propres contradictions.
La suppression des niches fiscales est un symptôme de cette mort prochaine : le parasite étatique étrangle encore un plus l'économie libre dont il vit.
Si l'Etat pouvait mourir seul, ça serait l'idéal, mais il ne manquera pas d'entrainer la france avec lui.
Franck, oserais-je aussi ajouter le rôle moteur des conflits! pour le développement aéronautique je pense que cela est patent.
RépondreSupprimerDans une autre vie j'ai posé l'hypothèse d'un parallèle entre la réussite et le renouveau des méthodes de management du XXième siècle et l'envolé industrielle des armées du 3ième reich (avec au début, et malheureusement, le succès que l'on sait) je la maintiens, la guerre est un creuset pour les ruptures technologiques.
La guerre est un creuset pour certaines ruptures technologiques. Aux dépends des autres.
RépondreSupprimerTout l'argent dépensé à faire de la recherche sur des armes et ce qui tourne autour, à détruire des maisons, des usines, des villes, puis à tout reconstruire aurait immanquablement été utilisé de façon plus fructueuse en temps de paix.
L'aviation, par exemple, a vu le jour sans l'aide des militaires, qui n'y voyaient aucun intérêt. Et nul ne peut dire ce qu'il en serait advenu sans la seconde guerre mondiale.
En revanche, bon nombre de technologies ayant vu le jour dans les décennies suivantes auraient probablement pu être développées avant, sans tout ce gâchi de vies et de temps. Je pense entre autres à la génétique ou à l'informatique.
Certains pensent que le pic de développement de l'aéronautique est dans les années 50, mais d'une part, c'est la suite de la 2nde GM, d'autre part, il y avait la guerre froide.
RépondreSupprimerInternet est aussi le rejeton indirect de la guerre froide.
Vous pouvez lire ailleurs sur ce blog «Hitler a gagné», tapez Ellul dans le moteur de recherche.
C'est assez facile à comprendre : rien n'est plus difficile que d'essayer de tuer d'autres hommes.
Je ne sais pas si une guerre stimulerait les techniques vertes, mais ce n'est pas impossible.
Je n'ai pas dit le contraire. Je dis simplement que les efforts de recherche en temps de guerre, étant tous orientés dans une direction, les résultats sont bien voyants. Mais il y a ce qu'on voit... Et ce qu'on ne voit pas. Combien de projets n'ont pas été menés à terme, combien de découvertes n'ont pu être réalisées, et, bien sûr, combien d'inventeurs et de scientifiques, avérés ou à venir, sont morts à cause des guerres ?
RépondreSupprimerSans compter toutes les inventions qui ne servent que pour tuer et détruire et sont donc inutiles au civil.
Le résultat net d'une guerre ne peut être positif. On ne crée pas des ressources ex nihilo.
FB,
RépondreSupprimerTue un bonne fois pour toutes tes vaches sacrées.
N'en reste pas là dans un no man's land semi politique, semi correct.
Pourquoi la recherche fondamentale a-t-elle besoin de capitaux publics?
Un des penchants de l'État est s'accaparer ce qui marche et de la corrompre, sur la durée, après l'avoir accéléré dans une direction ou sur quelques sujets donnés.
Tu as cité les mécènes privés de l'aviation.
écologisme comme constructivisme.
RépondreSupprimerok
et aussi comme substitut à la religion
Michael Crichton que tu aimes bien a écrit un texte intéressant sur ce thème.
«Michael Crichton que tu aimes bien a écrit un texte intéressant sur ce thème.»
RépondreSupprimerMoi aussi :-)
Laisser les individus agir pour augmenter leurs profits, et globalement, l'écologie s'en portera mieux,
RépondreSupprimerC'est vrai,on peut le vérifier tous les jours et partout ! Quel humour Mr Franck !