A props de l'accident AF 447, le BEA a «oublié» de dire dans son rapport intermédiaire que l'alarme de décrochage avait donné de fausses indications aux pilotes, alors qu'une recommandation à ce sujet figurait dans le brouillon. C'est pourtant évident (point 6 de mon scenario).
Les familles «n'ont plus confiance». Ils sont mignons ! Certains étonnements étonnent : quiconque a l'expérience des rapports du BEA sait qu'ils sont toujours acquis aux intérêts industriels autant que faire se peut.
La conclusion du BEA était écrite d'avance : c'est de la faute de ces couillons de pilotes. Comme je vous l'expliquais il y a déjà deux ans, la méthodologie du BEA est telle qu'elle présente un biais en direction de la mise en cause des pilotes, qui arrange tout le monde (sauf les pilotes).
Nous savons déjà comment tout cela se conclura : un patch logiciel Airbus. C'est ce qui coute le moins cher. Toutes les questions gênantes seront glissées sous le tapis comme il convient entre des gentlemen de mèche (BEA, DGAC et Airbus, tout ça, c'est cul et chemise).
Quant au procès, il y aura lieu dans si longtemps et les experts se contrediront tellement que tout le monde en sortira blanchi.
Nous avons déjà vécu cela dix fois.
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