Crise économique et mariage homosexuel, même combat ?

Et si le mariage pour tous ne faisait que refléter les mêmes valeurs qui ont mené au chômage pour tous

Cet article contient une idée intéressante. Hélas, il est écrit avec les pieds.

J'essaie de synthétiser ce que j'en ai compris.

La crise économique est due à l'abandon de l'essentiel, inscrit dans le temps, au profit des satisfactions immédiates. On a oublié que le profit n'était que la résultante d'une bonne gestion, d'une stratégie intelligente et de la satisfaction du client. Et tout cela demande du temps. Au contraire, on a fait du profit immédiat, pour l'année en cours, un but en soi.

On peut tenir le même raisonnement pour les dettes étatiques, qui n'ont plus pour seul horizon que la prochaine échéance électorale.

Dans les deux cas, on oublie le temps et les devoirs vis-à-vis de la communauté.

L'idée de «mariage homosexuel» tient des mêmes maux. Pour la satisfaction d'un plaisir hédoniste d'adulte qui veut jouer à la poupée, on néglige le temps, en amont et en aval, que porte la filiation. Et on se contrebalance des effets sur la société. Moi, moi, moi, tout, tout de suite, il n'y a que cela qui compte.

L'idée me paraît à creuser. De toute façon, on tourne toujours autour du nihilisme : rien ne vaut, tout se vaut, aucun devoir, que des droits.

Comme je l'explique dans le billet précèdent, je désapprouve le monde qui vient, je le trouve dégradant, grossier, vulgaire, mais il a sa cohérence.

Le monde qui vient : la parenthèse chrétienne


Le monde qui vient n'est pas un mystère philosophique.

Il repose sur une philosophie d'avant le christianisme et qui a toujours cours dans de lointaines (ou pas si lointaines) contrées. Une philosophie que nous connaissons bien, celle d'avant l'invention de la dignité de la personne humaine par les chrétiens. Les modalités en sont différentes mais le fond est le même que par le passé :

> confusion du politique et du religieux, voire religion de la politique (l'écologisme et le progressisme sont des religions qui s'ignorent).

>  l'homme, d'une manière générale, est un objet soumis au désir des autres hommes ou aux impératifs de la société. L'enfant est un objet pour ses parents, puis pour sa famille, puis pour le groupe. Les Romains tuaient sans remords les premier-nés filles. Cela se fait toujours en Inde et en Chine par exemple. Demain, on choisira la couleur des yeux de son enfant comme on choisit la couleur de sa voiture. Le "mariage homosexuel" avec adoption et mère-porteuse tombe pile-poil dans cette philosophie de l'enfant objet de consommation. Le vieux aussi est un objet, à jeter après la date de péremption : l'euthanasie est aussi banale que l'infanticide.

> les hommes sont soumis au groupe. L'attitude de notre gouvernement socialiste est très intéressante sur le sujet : il encourage une licence des moeurs qui est dégradante (l'homme est grand par ses devoirs, pas par ses droits), mais la rebellion est interdite (voir l'affaire Depardieu) : non seulement on doit se soumettre au groupe, mais, en plus, avec le sourire et en disant merci.

Le monde qui vient n'est pas invivable pour tous, puisque des hommes vivent ou ont vécu sous une philosophie proche.

En revanche, il peut être invivable pour les "vieux Occidentaux", c'est-à-dire pour des occidentaux ayant gardé la culture et les valeurs de naguère.

Enfin, la culture occidentale, et elle seule, a permis depuis le quatorzième siècle, avec une accélération au dix-huitième, des découvertes scientifiques et techniques sans équivalent depuis le néolithique, et dont profite aujourd'hui l'humanité. Tout ce que vous utilisez aujourd'hui a été inventé en Occident par des Occidentaux. Les exceptions sont rarissimes. Si la parenthèse chrétienne se referme, il se pourrait que le progrès technique connaissent un ralentissement. Est-ce grave ? Je ne sais pas.

En tout cas, cette évolution est nihiliste, puisqu'elle repose sur le postulat que toute institution critiquable doit être détruite et, comme toutes les institutions, qui se trouvent être héritées de près ou de loin du christinanisme, sont critiquables, toutes doivent être détruites.

Bien sûr, les hommes ne peuvent vivre sans institutions, ils s'en créent donc de nouvelles, mais très dangereuses car reposant sur des idées folles et n'ayant reçu aucune validation empirique.

La philosophie est ancienne, mais les institutions sont neuves et nous ne savons pas où elles mènent. Nous retournons vers la philosophie antique, mais sans les institutions antiques. Je ne suis pas très enthousiasmé par le monde qui vient.

lundi, janvier 28, 2013

France Orange mécanique : le grand mérite

Le grand mérite du livre de Laurent Obertone France Orange mécanique est de remettre les statistiques de délinquance et de criminalité en perspective.

Je croyais que la criminalité partait de haut vers 1900, baissait jusqu'à 1960 puis repartait ensuite jusqu'à la catastrophe d'aujourd'hui.

En réalité, la criminalité de 1900 était proche de celle des années 50 et beaucoup plus basse qu'aujourd'hui. Tous les discours des amis du désastre "c'était pire avant" sont invalidés.

La solution est simple : arrêter la tribalisation de la France, construire des prisons et réprimer à tour de bras.

dimanche, janvier 27, 2013

«La parentalité», qu'ils disent

Parmi mes raisons d'être opposé aux gauchistes, il y en a d'intellectuelles. Mais il y en a aussi des viscérales, de celles qui me donnent envie de frapper d'abord et de ne pas discuter ensuite.

Ces dernières sont le manque d'humour des progressistes, leur insupportable sérieux, leur arrogance de médiocres et l'ignoble torture qu'ils font subir à la langue française en toute occasion.

Chez eux, la langue, au lieu de servir sa noble mission d'éclaircir les choses, est utilisée pour les brouiller. Ils nous avaient déjà inventé le «mariage pour tous» afin de masquer la parodie de mariage entre personnes de même sexe.

Voilà que l'infâme Bébert Delanoë nous cause de «parentalité».

Parentalité ? Connais pas ! Qu'est-ce que c'est que cet engin ?

Comme on ne peut pas tout savoir, j'ai ouvert le Littré. Parentalité ? Inconnu au bataillon.

En revanche, le Littré connaît parentèle, parentage. Je suis même assez rapidement tombé sur filiation, amour filial, dévotion filiale.

Probablement rien à voir avec «parentalité», sinon ce mot n'aurait pas été inventé, on se serait contenté des mots existants.

Bref, «parentalité», mystère et boules de gomme.

Honni soit qui Mali pense

Le titre n'est pas original ...

Je m'aperçois que je ne vous ai pas donné mon opinion sur cette affaire, la guerre française au Mali, et comme je tiens un blog pour épancher mes opinions, dont vous contrefoutez ...

Le gouvernement français a bien raison de vouloir casser de l'islamiste. Mais pourquoi aller au Mali pour cela ? Si on doit pourchasser tous les barbus de la planète, on n'est pas sorti de l'auberge.

C'est d'autant plus incompréhensible que messieurs les islamistes ont eu la délicate attention de s'approcher pour nous faciliter le travail.

Un bombardement du Bourget et autres lieux circonvoisins (ciblées, les frappes, hein) ferait tout aussi bien l'affaire et couterait beaucoup moins cher en kérosène. En ces temps de disette d'argent public, il n'y a pas de petites économies.

samedi, janvier 26, 2013

Ras-le-bol de la condescendance des européistes

Je ne suis pas un fervent démocrate, et pourtant la condescendance que montrent les européistes vis-à-vis des peuples finit par franchement me taper sur les nerfs.

Les sourires en coin des parlementaires européens quand Nigel Farage évoque les souffrances des peuples grec et espagnol mériteraient un bon coup de fusil à travers la gueule. En pensant à ce qu'est le chômage dans un pays en crise, on a vraiment envie d'effacer à la chevrotine ces sourires indécents de parasites qui vivent somptueusement aux frais des contribuables.

Je ne crois pas beaucoup à une révolution violente en Europe. Mais si elle arrive, les européistes auront tout fait pour cela et, bien que n'ayant pas la tripe sanguinaire, j'espère que quelques uns seront pendus à la lanterne.

Rocard : un socialiste bon teint et la peuple souverain

Dans un entretien pour le Figaro Magazine : "Dans sa sagesse, la constitution allemande interdit le référendum."

Bin voyons. Rappelons que la constitution allemande a été imposée par un occupant à la suite d'une défaite militaire dévastatrice.

Renaissance française : la lumière au bout du tunnel ?

Je crois beaucoup au passage des générations dans le renouvellement des idées et donc des politiques.

La génération qui arrive à maturité est celle qui a subi de plein fouet les conséquences de l'égoïsme hédoniste des progressistes et de leurs théories absurdes : familles décomposées, violences et crimes en hausse, naufrage de l'école, confrontation avec les colons musulmans, chômage de masse et sans issue, dette abyssale, abrutissement du matérialisme consumériste etc.

Elle est bien placée pour s'y opposer.

Laurent Obertone, qui publie La France Orange Mécanique, n'a pas la trentaine.

Bien sûr, les progressistes et ceux qu'ils ont conditionnés n'ont jamais autant monopolisé la parole publique. Mais je me demande si ce n'est pas leur chant du cygne. Rémi Brague analyse finement l'évolution du vocabulaire, le remplacement de «progrès» par «avancée» comme un recul.

Les salauds, les nihilistes, les socialistes, continueront à se battre, ils ne sont pas encore vaincus, ils sont encore les plus forts, ceux qui disposent de plus d'instruments de pouvoir. Mais le combat est en train de changer d'âme.

vendredi, janvier 25, 2013

La fin d'Apple ?

Depuis un certain temps, je m'intéresse à l'innovation et aux organisations qui l'encouragent ou la découragent.

Apple me paraît mal barré : l'innovation dérange toujours, elle bouscule, elle génère de l'incertitude. Steve Jobs était celui qui, par son exemple, légitimait l'innovation contre le réflexe naturel du management de remettre le couvercle.

Steve Jobs décédé, il va falloir qu'Apple trouve un moyen de légitimer l'innovation et c'est dur quand on est plein aux as.

Vers un escamotage du centenaire de la guerre de 14 ?

Mon sixième sens, mon intuition masculine, me dit que le gouvernement va escamoter le centenaire de la guerre de 14, genre Chirac et Austerlitz en 2005.

Comme c'est un peu plus gros, on fera le service minimum, façon Tardi : les pauvres pioupious victimes. Même pas du devoir, mais d'affreux généraux sanguinaires.

A cette indigne infantilisation des Poilus que je sens venir, on opposera le lieutenant Genevoix, le Normalien si fier d'être un officier de troupe, expliquant que dans sa section il y avait un français vivant en Californie, quinquagénaire, donc tout à fait à l'abri de la guerre, qui avait rejoint dès les premières rumeurs de guerre.

A l'origine du mauvais traitement que nous faisons subir à la mémoire des combattants de  14-18 ? Notre lacheté. Lâcheté à reconnaitre que nos aïeux n'étaient peut-être pas de gentils pacifistes mais des bellicistes, lâcheté à comparer notre patriotisme et notre sens du devoir aux leurs.




Hommage à Jacques Heers

Jacques Heers est décédé à 89 ans le 10 janvier. Aucun media n'en a parlé, ce qui prouve, les valeurs de ceux-ci étant ce qu'elles sont, que c'était un grand historien.

J'ai envie d'écrire qu'il était iconoclaste ou anti-politiquement correct, mais c'est faux. Il était simplement attaché à la vérité et à l'honnêteté. Ses spécialités, le moyen-âge (une imposture !), la naissance du capitalisme, la chute de Constantinople, les négriers en terre d'Islam ne le prédisposaient à la bienveillance vis-à-vis de la dictature du Bien.

Jacques Heers a eu la chance de faire carrière à une époque où l'université historique française ne s'était pas encore totalement transformée en dictature stalinienne(voir les mésaventures de Reynald Secher par exemple).

Je ne sais quel ouvrage vous conseiller. J'ai beaucoup apprécié sa biographie de Christophe Colomb, mais il a écrit tant d'autres choses.

J'ai une question : il fait allusion, je ne sais plus où, à sa vision très critique d'Henri IV, roi aujourd'hui populaire. En sauriez vous plus ? Je connais quelques raisons de critiquer ce roi mais j'aurais aimé connaitre celles de Heers.

jeudi, janvier 24, 2013

«Mariage homosexuel» : pourquoi je suis opposé par principe à un référendum

Accepter un référendum sur le «mariage homosexuel», c'est verser dans le relativisme, c'est admettre que la vérité n'existe pas, que tout peut se discuter, que le réel est entièrement soumis à la loi de la majorité. On tombe à fois dans la dictature majoritaire et dans l'hubris juridique, croyant que le droit peut décider de tout. C'est donner raison à ce juge américain qui a décidé que π valait 3, tout comme le dictateur de 1984 décidait que 2+2=5.

Le mariage unit depuis la nuit des temps un homme et une femme, il ne peut en être autrement, sinon ce n'est plus un mariage, donc pas de référendum.

Réclamer un référendum peut être considéré comme de bonne tactique, mais c'est une mauvaise stratégie, car elle valide les valeurs relativistes de l'ennemi.

C'est pourquoi mon opinion sur cette proposition de loi nihiliste est simple : le retrait, rien de plus, rien de moins.


A propos de Florence Cassez

Florence Cassez n'a pas été innocentée comme elle le déclare mais libérée pour vice de forme, ce qui est très différent (voir Atlantico).

Le destin de Florence Cassez m'est complètement indifférent (quand tout est dit, c'était, au minimum, la compagne d'un truand) et je n'ai aucune opinion sur son éventuelle innocence.

En revanche, ce qui m'intéresse, c'est la capacité de notre classe jacassante à s'enthousiasmer pour des causes douteuses. Mais bon, nous savons ce qu'il en est de la jugeote, du standard intellectuel et de la hauteur morale de ces gens.

Notre classe jacassante est une boussole qui indique infailliblement le sud.

Nota : François Hollande recevra les opposants au «mariage homosexuel» juste avant Florence Cassez et le «vingt heures». Belle manoeuvre d'étouffement médiatique. Mais, à la longue, son esprit de finasserie et ses petites habiletés de conseiller général de bas étage le font tomber dans la mesquinerie. Il en oublie la politique, la vraie, celle qu'on fait quand on est en charge d'un pays.

Nota 2 : la classe jacassante se serait-elle autant emballée pour un homme ou une femme laide ? Je crois bien que non.

mardi, janvier 22, 2013

Les Etats peuvent-ils gagner leur guerre fiscale contre les géants du net ?


Je n'ai aucun doute : localement et temporairement, les Etats peuvent en foutre plein la gueule aux géants du net. Je fais confiance aux allumés de Bercy pour bien continuer l'euthanasie de l'économie française en taxant à mort Google et Amazon.

Mais, sur le moyen terme et mondialement, certainement pas : il y aura toujours des pays plus intelligents que les autres, plus intelligents que nous, qui n'oublieront pas qu'on gagne plus à être un paradis fiscal qu'un enfer fiscal. Et les géants mondialisés se déplaceront.

Bien sûr, les événements ne seront pas si clairs, les amis du désastre  pourront continuer à nous enfumer : les géants feront quelques concessions, les Etats, avec l'appui américain, crieront temporairement victoire. Mais qu'est-ce qui empêche Google de s'installer en Australie, au Luxembourg, à Singapour ?

Les Etats-mamma-mammouth sont condamnés par la mondialisation. Deux réactions possibles :

> se jeter dans le bain de la nouvelle économie, individualisée, souple, réactive. Cela signifie diminuer les dépenses publiques et privatiser, privatiser, privatiser.

> refuser la nouvelle donne. Se replier sur le protectionnisme pour sauver l'Etat-mamma. C'est le choix du déclin, à la manière de l'Espagne du XVIIIème siècle.

Aujourd'hui, la France semble faire ce choix du déclin. J'y insiste : c'est bien un choix, nous pouvons décider autrement.

Il ne faut jamais désespérer de son pays. Mais la France est-elle encore la France quand un quart de ses habitants ne sont pas vraiment des Français et quand on a tout fait pour que les trois-quarts de vrais Français considèrent le patriotisme comme une saloperie ? De ce fait, la France n'a-t-elle pas perdu les capacités de sursaut de jadis, puisque le sursaut s'est toujours fait au nom du salut commun et du patriotisme ?

lundi, janvier 21, 2013

Méchanceté de Hollande : Ivan Rioufol devrait lire la Lime ...

Ivan Rioufol découvre la lune :

Question sur la brutalité de François Hollande

Je vous avais prévenus (il y a un an déjà : Tu pleureras l'heure où tu pleures / Qui passera trop vitement / Comme passent toutes les heures) :

pourquoi j'ai peur de François Hollande.

François Hollande est méchant.

Le cynisme, la froideur, la cruauté, ce sont des défauts de chefs, de gens qui se pensent au-dessus du commun.

La méchanceté, c'est autre chose. C'est le défaut du minable qui, propulsé par les circonstances à une place inespérée, se revanche de toutes les couleuvres qu'il a avalées, se venge de tous les affronts qu'il a essuyés sans broncher, se paye du mépris de meilleurs que lui qui ne sont pourtant pas montés si haut. La méchanceté permet au petit gros abonné aux harpies sèches et grossières d'oublier les madones douces et fines qu'il n'a jamais eu.

La méchanceté, c'est le faible qui ne connait pas la magnanimité.

Les parigots, la neige et le travail

J'habite en proche banlieue parisienne et je suis allé travailler ce matin. J'ai l'impression d'être un phénomène : trafic inhabituellement bas sur les routes ce matin. Ce soir, en rentrant, je me suis garé à la même place que ce matin, entouré des mêmes voitures.

J'ai donc observé les traces dans la neige, et j'ai constaté que, sur une dizaine de voitures, deux seulement, dont la mienne, avaient bougé.

Les parisens n'ont-ils pas besoin de travailler pour vivre ?

J'envisage sérieusement de traiter les parisiens de feignasses. A cela, deux objections : mes collègues étaient tous présents et mes voisins ont  peut-être pris les transports en commun.

Mais cette situation m'intrigue.

dimanche, janvier 20, 2013

Y'en a qui s'en sortent

François, Jean-Marc, Arnaud, Pascal, vous aussi, vous pouvez vous en sortir.

Republikflucht à la française

En lisant un commentaire sur un blog, je ne peux m'empêcher de vous faire une traduction.

Republikflucht était le terme désignant la fuite des Allemands de l'est vers l'ouest. Voici comment ce problème était abordé en 1955 dans un document interne du parti communiste est-allemand (j'ai fait quelques modifications anodines) :

Du point de vue morale comme du point de vue des intérêts de la nation, quitter la France est un signe d'arriération moral et de déparavation.

Ceux qui se laissent recruter servent objectivement la Réaction Belge et son militarisme, qu'ils en aient conscience ou non.

N'est-ce pas méprisable que, pour quelques avantages fiscaux ou de fausses promesses de liberté, on quitte un pays dans lequel sont semées les graines d'un avenir radieux, qui montre déjà ses premiers fruits, pour un pays qui favorise la guerre et la destruction ?

N'est-ce pas un acte de dépravation politique quand des citoyens, jeunes, travailleurs, ou membres de l'intelligentsia, quittent et trahissent ce que notre peuple a créé à travers le travail commun dans notre république, pour se donner aux Américains, aux Britanniques, ou travailler pour les usines belges et pour les militaristes ?

Quitter le pays du progrès social pour le marécage d'un ordre social historiquement dépassé ne révèle-t-il pas l'arriération politique et la cécité ?

Les travailleurs de toute la France vont exiger la punition de ceux qui quittent aujourd'hui la France pour servir les ennemis du peuple français, les impérialistes et les militaristes.

C'est beau comme du Hollande, comme du Ayrault, comme du Cahuzac, comme du Montebourg ...

Fromage Plus et la parité

Notre ami Fromage Plus a des idées arrêtées sur la parité :

L’armée française envoie des hommes au Mali. Silence radio chez les inquisiteurs de la parité.

Evidemment. Tous les vivants (les non-zombies politiquement corrects) ont compris depuis longtemps que la "parité" visait à mettre les hommes de pouvoir au placardet non pas à partager équitablement les tâches.

samedi, janvier 19, 2013

Sur les innovations de rupture

Sur les innovations de rupture

Excellent blog.

Par exemple, la faillite de Kodak. Ce n'est pas que la direction de Kodak n'a pas vu venir l'appareil photo numérique (explication simpliste).

Kodak a bien vu le mouvement, il détient même des brevets pour appareils numériques qui font la valeur résiduelle de l'entreprise en faillite.

Mais la direction a été incapable de lâcher son métier traditionnel qui, étant mature, lui rapportait d'excellentes marges, pour investir massivement en hommes, en capital et en image de marque dans le numérique (donc laisser tomber le métier traditionnel au moment où ses marges étaient les plus importantes).

C'est le dilemme du naufragé qui doit lâcher sa bouée pour agripper le rebord du canot de sauvetage.

Au contraire, Kodak a mis tous ces profits à essayer de maintenir un métier qu'il savait pourtant condamné. Et plus Kodak était efficace dans son métier et plus il reculait le moment de se remettre en cause. Alors que cette efficacité était elle-même un signe alarmant : cela montrait que le métier ne réservait plus aucune surprise, donc plus aucune  voie d'innovation incrémentale.


Hommage à Yves Debay

Yves Debay avait le malheur d'être de droite et d'aimer les militaires, contrairement aux connards Ghesquière et Taponier dont on a beaucoup trop parlé. C'est pourquoi les journalopes n'ont pour une fois pas versé les larmes de crocodiles habituelles.

Mais nous savons où sont les vrais héros.

Yves Debai, reporter de guerre

Laurent Louis sur l'intervention française au Mali


Je n'approuve pas la totalité des propos qui suivent, mais le député belge Laurent Louis dit tout de même quelques vérités qui font du bien à entendre et je suis plutôt en accord, avec quelques nuances dans l'application, sur l'analyse globale de la situation.



Merci à Koltchak

vendredi, janvier 18, 2013

La bachelotisation de la droite

Pour ceux qui l'ignorent, Roselyne Bachelot est cette pouffiasse qui se dit de droite mais défend des politiques de gauche, voire d'extrême-gauche.

Rama Yade, qui vient de regretter son "sarkozysme excessif", est du même genre.

Sans oublier Nathalie Kosciu-jesaispasquoi.

Toutes ces pouffes ont une caractéristique commune : chercher frénétiquement à plaire aux médiacrates, elles putassent à fond l'animateur de matinale radio, le "grand éditorialiste" minable, le présentateur du 20h.

Inversement, elles méprisent le peuple, croyant savoir que ce n'est pas là où réside le pouvoir.

Le drame, c'est que, cyniquement, je ne peux leur donner tort : la gauche est faiblement majoritaire ou minoritaire dans le pays, et pourtant, grâce à une hégémonie médiatique qui a permis de diviser et de décourager ses adversaires, elle cumule tous les pouvoirs.

Donc, tailler des pipes aux journalistes peut s'avérer un bon investissement pour une carrière politique.

Bien sûr, ce cynisme est mortel pour la droite car il assure qu'elle sera toujours divisée entre cyniques courtisant la presse donc la gauche (les journalistes sont à 90 % de gauche) et convaincus véritablement de droite.

C'est pourquoi le premier devoir est de combattre l'hégémonie gauchiste dans la presse. Mais, pour l'instant, seul Henri Guaino (que par ailleurs je déteste) a eu le courage de s'opposer. C'est dommage car la presse est atteinte d'un tel discrédit (mais elle garde ce pouvoir immense de choisir et d'orienter les sujets) que celui qui relèverait le gant avec quelque humour serait assurer du succès.

Addendum : j'ai été excessif en écrivant que je déteste Henri Guaino. Ce sont ses conceptions économiques que je déteste. Mais par bien des aspects, il me plait.


mercredi, janvier 16, 2013

Prise d'otages massive en Algérie

À la guerre, il arrive souvent que l'ennemi, ce tordu vicieux, ne fasse pas ce qu'on a prévu.

Ce manque de savoir-vivre typique de l'ennemi a déjà joué des tours à la France en 1914, 1940, 1954 et j'en passe.

Bref, quand on commence une guerre, on ne sait jamais comment ça va tourner. C'est idiot, j'ai quelquefois l'impression que cette sagesse élémentaire échappe à nos gouvernants.

Cela ne signifie pas qu'il ne faut jamais faire la guerre, mais qu'il faut être sévèrement burné pour en assumer les mauvaises surprises. Et vu que ce gouvernement, comme ces prédécesseurs récents, n'a qu'une demi-couille rabougrie et flasque à partager entre eux tous, j'augure mal de l'avenir.

En attendant, on ne peut que penser aux otages et aux soldats et espérer qu'ils s'en sortent.

mardi, janvier 15, 2013

Et hop, une bonne remise à leur place des pacifistes

Légion d'honneur : le revers du refus de la médaille

Je hais les pacifistes car le pacifisme est une pires formes de lâcheté et d'irresponsabilité : non seulement, il épargne à soi-même les risques, mais il les fait courir aux autres, au pays entier.

J'aime Brassens, malgré son pacifisme, mais je n'ai que mépris pour Tardi : à mes yeux, son traitement de la première guerre mondiale est une saloperie, une insulte aux combattants par la désinformation qu'il propage (j'ai traité le sujet de la motivation des soldats dans Verdun, le Coq hardi, les Eparges).

L'auteur de l'article a tout à fait raison de rappeler Simon Epstein à notre bon souvenir.

Enfin, le parallèle Brassens / de La Poype est impitoyable.



Manif pour tous : première manif communautariste française de souche


Il y a quelques jours, je me posais la question, mais je me doutais déjà de la réponse.

En effet, cette manifestation avait un motif abstrait et altruiste : l'institution du mariage. Aucun des participants ne pouvait espérer retirer un avantage personnel en cas de succès et, si la loi passe, l'effet ne sera pas immédiat.

La question posée est : dans quelle société voulons nous vivre ? Dans quel pays ? Avec quelles valeurs ?

Or, ces questions ne préoccupent vraiment que les Français de souche et les très bien assimilés, ceux qui ont mis leur coeur en France.

Les autres, même s'ils ont des papiers qui font d'eux des Français administratifs, ils s'en foutent comme de l'an quarante. Quand on est capable dire que «je ne suis pas fière d'être française, je suis fière d'être algérienne», on s'en tamponne des institutions de la France, de leur avenir, de leur évolution. Ces gens-là ne manifestent que pour des avantages personnels ou lorsqu'ils se sentent directement menacés. La France n'est pour eux qu'un territoire, pas leur pays, et ils défendent leur portion de ce territoire et c'est normal. Les criminels sont les fous qui en font des pseudos-Français.

En revanche, bien entendu que les vrais Français sont motivés par l'avenir de la société française et de ses institutions.

C'est ce que Marine Le Pen n'a pas compris.

Et pourtant, le succès de cette manifestion m'inquiète, car elle est aussi le signe que les Français de souche sont en train de devenir une communauté parmi d'autres sur le territoire français et cette communauté souffre d'un handicap politique que n'ont pas les autres communautés : elle n'a pas de lobby pour la représenter. Elle est celle aux dÈpens de laquelle vivent tous les autres lobbies.


La vision de la France de Christian Saint-Etienne

«Christian Saint-Etienne n'a pas de mots assez durs pour caractériser les élites politiques. Les élites politiques, intellectuelles ou managériales font un "contresens d'analyse magistral" pour comprendre notre situation. Et Hollande est loin d'être le seul responsable : "Hollande c'est la cerise idéologique sur 15 ans de mauvais choix politiques" ajoute l'économiste. Même le rapport Gallois ne prononce pas les mots de 3e révolution industrielle.

Le bilan de nos politiques est désastreux : -30% part de l'industrie dans la valeur ajoutée et -40% de la part des exportations françaises entre 1999 et 2012. On n'en voit cependant pas la réalité car la France continue à faire des chèques sans provision pour soutenir la consommation.»

La vision de la France de Christian Saint-Etienne

dimanche, janvier 13, 2013

The sock Fairy

Comme d'habitude, un délice.

The Sock Fairy

by Theodore Dalrymple (January 2013)

I don’t believe in ghosts, spirits, djinns, demons, witches or fairies, with one notable exception: the Sock Fairy. The Sock Fairy inhabits, or hovers around, every washing machine in which my wife or I ever put my socks. He, she or it manages somehow to turn what were six perfectly matching pairs of socks when put into the machine into (say) three pairs plus three odd socks. How this transformation is achieved, I do not know, but it is achieved with the greatest regularity and efficiency. Likewise, I do not know what benefit or pleasure the Sock Fairy derives from this; I suspect it is a malign or cynical pleasure from witnessing my exasperation and impatience as I try to rematch my socks once they are removed from the machine. The Sock Fairy, by the way, follows me wherever I go, with as much persistence as the crying baby that never seems to grow up and that has been within a row or two of my seat on every flight that I have taken in the last forty years.
The Sock Fairy has been responsible for the wastage of many hours of my life and a great deal of misery and frustration. It is extremely difficult to match socks once the Fairy has been at them; for example, it cannot be done in artificial light, but only in bright natural light. This is because many socks are very similar, in pattern and colour, but not absolutely identical. Once you have made a mistake in matching them, there is a knock-on effect: the mistake is amplified, and it becomes more and more difficult to pair the socks. In the end, I am left with a number of orphan socks that I put in a separate bag (which grows ever more stuffed with socks) in the vain hope that one day I shall be able to turn them into pairs.
While not physically heavy work, matching socks once the Sock Fairy has had his, her or its way with them is emotionally trying and even exhausting. One very soon feels wrung out by it. One’s despair is almost of existential proportions as one struggles with recalcitrant socks; what is life that such a trivial pursuit should take so much time and effort? When pairing my socks, I am reminded of the man that Logan Pearsall Smith once described, who considered suicide because he could no longer face the tedium of having to tie his shoe-laces every day. Half an hour of sock-pairing leaves me not only tired, but without the sense of satisfaction that successful accomplishment gives one. After all, they are only socks, the humblest of parts of a man’s attire. (If they were anything other than humble, surely one would see more advertisements for them? Armani never advertises socks, even if it sells them.) 
The process of pairing my socks dents my self-confidence. I think I have found a pair of identical socks but when I look more closely I discover, or think that I discover, slight differences between them, either in colour or in pattern or in texture. I am no longer sure that I can believe my own eyes; perhaps the faint difference in colour (for example) is not intrinsic to the socks, but is the result of different experience in the washing machine – in biological or human terms, the difference between them is not genetic but environmental. Then again, I assume that the two socks of a pair are identical when bought, an assumption that may not be justified and in truth I have never bothered to check when buying a pair.
The Sock Fairy is a subtle demon, as subtle as the serpent in the Garden of Eden: for he, she or its produces dissension between me and my wife. I start off with the full intention of pairing the socks exactly, but after a short time I lose my determination and think that any pairing, provided only that it is not too grossly discordant, will do. After all, if on close examination I cannot be sure that the socks are not a pair, surely no one is going to notice that they are not (if they are not) when I wear them. Nobody examines the socks of his interlocutor that closely.
When it comes to the pairing of socks, however, my wife is deontological rather than utilitarian. Good enough is not good enough. Once you accept to wear different socks, however similar they may appear on casual inspection to be, you are on the slippery slope that leads to scruffiness, to wearing ties with soup stains, to looking like a tramp. And we are fast approaching the age at which it would be very easy to let ourselves go. We might even become smelly.
A solution to the problem might be to buy a very large number of pairs of socks of exactly the same colour and design, or at least of perhaps two or three colours (one cannot wear brown socks with grey clothes, or black socks with green or beige clothes). The problem here is that stores rarely carry a sufficient number of identical socks of the right size and colour to carry one through a week or two – assuming one changes one’s socks every day. One could, of course, make do with two pairs if one were prepared to wash one’s socks daily instead of accumulating them for a week, but this is a counsel of perfection that is not in accordance with human psychology.
Sock manufacturing companies (which are practically all in China these days) are clearly in league with the Sock Fairy, if not actually in his, her or its pay, because, while they produce pairs of socks that are very similar to one another, they constantly change the design by just a little, sufficient to make exact pairing very difficult or near impossible. If were Heraclitus alive today, he would not remark that you cannot step into the same river twice, but that you cannot buy the same pattern of socks twice. Whether this has quite the same metaphysical significance I am not sure.  
It is many years since I first became aware of the problem created by the Sock Fairy, and so far have found no solution to it. But there is an interesting lesson about human psychology here, and it is this: how quickly one assumes that an irritation in life or an apparent problem is the result of ill will on the part of an animate being with some kind of grudge against one. Of course, when socks appear to have gone missing in the washing machine, I am perfectly aware that the appearance is unlikely to be the reality: that the rule is ten socks in, tens socks out, and so forth. It is much more likely that I mistook the number of socks that I put in the machine than that any of them disappeared in the wash. And if any of them did disappear there would be a perfectly rational, that is to say materialist, explanation of their disappearance,
But although I think this with what I might call the official part of my mind, that is to say that part of my mind that I am willing to acknowledge as being fully mine, yet (if I am honest) I cannot entirely rid myself of the suspicion that there is an animate force somewhere nearby that has worked against me when socks appear to have gone missing or become dis-paired. Naturally, the suspicion is not sufficiently strong for me to do anything about it, by (for example) trying to propitiate the Sock Fairy with some kind of sacrifice. What, apart from socks, would the Sock Fairy want or be satisfied with? It is probable that socks are not an end in themselves for this nasty being: as flies to wanton boys are we to the Sock Fairy.
Our propensity to see malign forces at work against us is quite strong, and no doubt Darwinists would attribute survival potential to it (after all, we have survived with such a propensity, haven’t we?).
Here is another small and trivial example of our inherent tendency to paranoia: when I drive I quite often make small mistakes, and when I make them other drivers assume not that I have made a genuine mistake, but that I have tried to obtain an advantage for myself by my conduct at the wheel. Often when I drive in a town that I have never visited before, I find myself in the wrong lane to get to my destination, and have to change it. In the meantime I might have overtaken a long line of cars in the lane that I now belatedly want to join, and it will occur to no one that I have overtaken in that lane that I am simply unfamiliar with the town. To judge from the expressions on each of the driver’s faces, he interprets my action not as mistaken but as unjust, unfair, psychopathic, an underhand attempt to save myself a bit of time at his expense. The true explanation, that I am a stranger in this town who does not know his way, occurs to no one, not even for a fraction of a second, as a possibility, as part of what doctors call a differential diagnosis. And indeed, many drivers in this mental state are prepared to act upon their supposition, seeking to exact their revenge if they are able a few hundred yards up the road. One of my friends extends his paranoid interpretation of behaviour on the road to those who seek to overtake him, which he takes as a personal affront or insult.
We are never very far from paranoia. If you go to a foreign country whose language you do not speak and whose culture you do not understand, you will be inclined to think, if you hear a group of people laughing among themselves, that they might be laughing at you. You are afraid that you appear ridiculous in their eyes, especially if you are conspicuously different from them in appearance. The more delicate or fragile your ego, the more readily you will become paranoid; but no doubt almost everyone has a threshold for becoming paranoid.
The number of pathological conditions that result in or are accompanied by paranoia is very large; one might almost say that paranoia is the most common psychological consequence of physiological disturbance (that and depressed mood). I think, then, that I am justified in saying that paranoia is never very far below the surface of human mentation.
There is another aspect of our psychological propensity to attribute bad motives to others: it is highly enjoyable. Which of us does not actively enjoy speaking ill of people? And we should rather be the object of malice than the victims of chance, for at least malice directed at us reassures us that we of some significance to someone, that we are worth harming. Very occasionally I had patients whom I would not have wished to deprive of their paranoid delusions, even if I had been able to do so. Their delusions, though uncomfortable in some ways, explained to them their situation in life in a way that flattered them; they suffered because they were at the centre of an immense conspiracy organised by the most powerful forces in the world. Therefore they were not as insignificant in their own eyes as they were in those of the world, far from it. To have deprived them of their delusions upon which they had irreparably wasted their lives, to have made them face their true situation, would have been cruel, even if at times they suffered because of them.
I wonder how many of us can do entirely without our illusions, how many of us can face reality, especially about ourselves, exactly as it is? Humankind cannot bear very much reality, said T S Eliot, and I suspect he was right. On the other hand, humankind cannot survive too much illusion either. It is a difficult balance to strike, especially for oneself.
Theodore Dalrymple's latest book is Farewell Fear.

La catastrophe Bleu Marine

En refusant de défiler contre le "mariage homosexuel", Marine Le Pen rejoint une fois de plus l'oligarchie de la France d'en haut, de la classe jacassante.

Déjà, sur les sujets économiques et sociaux, elle était aussi, sinon plus, socialiste que l'UMPS.

Il ne lui reste plus pour se distinguer que l'immigration et l'Europe. C'est important mais insuffisant puisque cela ne s'intègre pas dans une philosophie politique cohérente et qu'en réalité, elle légitime les valeurs de ses adversaires.

Ce faisant, elle est assurée de la bienveillance des médias et d'une présence dans la lucarne à conneries, mais elle obtient également l'assurance que son parti, montrant qu'il n'est pas une véritable alternative à l'oligarchie, restera à tout jamais marginal.

Il sera dit que les Français n'ont vraiment rien à attendre des politiciens, de quelque bord qu'ils soient, et qu'ils ne devront trouver de ressources qu'en eux-mêmes. Au moins, la situation est claire

Le bordel dans les têtes

En ce moment, se déroule la manifestation contre le "mariage homosexuel" (à laquelle je ne participe pas pour raison de santé, mais j'accompagne les manifestants par la pensée).

Relisant ce qu'écrivait, en une période très agitée, Montaigne sur le mariage, j'en viens à plaindre les nombreux partisans du projet de loi gouvernemental : ils sont si creux, si superficiels, si coupés de la chaîne du temps.

Ils ne vivent que pour eux, et ce n'est pas grand´chose.

Bien sûr, ils ne sentent pas leur manque, ils n'en éprouvent aucune douleur. Mais ils ont bien légers.


samedi, janvier 12, 2013

Quand les commentateurs de la Lime font des découvertes (2)

Curmudgeon

Ce n'est pas tout. Le 1er janvier 2012, François Bayrou fait un discours à Clermont-Ferrand, et il y dit : "Eh bien, excusez-moi de le dire, nous avons fait la Révolution, nous avons inventé la République et la démocratie, pour une raison toute simple, c'est que nous ne voulons plus que l'on nous dicte nos choix !"

Robespierre lui-même affirmait que la France était animée par "cette ambition généreuse de fonder sur la terre la première République du monde" (discours du 8 thermidor an II, 26 juillet 1794). Parmi les auteurs qui citent le passage dont j'extrais cette phrase (passage qu'on trouvera facilement, il est typique de la sentimentalité de Robespierre), figure l'écrivain communiste André Stil, chez qui on la trouve dans un livre intitulé sobrement Quand Robespierre et Danton inventaient la France (Grasset, 1988).

On rencontre facilement ici et là un complexe vague d'idées selon lequel la France est véritablement apparue sous sa forme plénière et lumineuse à la fin du XVIIIe siècle. Elle est vue comme le résultat d'une création, d'une invention, d'une construction. Ainsi le journaliste Michel Faure, alors grand reporter à L'Express (au cours de sa carrière, il a travaillé à l'AFP, à Libération, au Monde, etc.), écrit en 1993 : "Comment, alors, recoudre le tissu social, retrouver des repères? Comment y voir clair? En allumant nos lumières, peut-être, comme lors du siècle du même nom, lorsque les hommes, libérés des interdits et des peurs d'un long Moyen Age, ont inventé la France et trouvé les chemins de la modernité." Cette idée est d'autant plus frappante que Michel Faure est, avec François Clauss, l'auteur du livre "Georges Duby, An 1000, an 2000, sur les traces de nos peurs" (1999).

Un petit glissement de plus, et "la France" est assimilée à un bouquet d'institutions politiques et administratives, d'où cet ouvrage : "Quand Napoléon inventait la France, Dictionnaire des institutions politiques, administratives et de cour du Consulat et de l'Empire" (2008). Je sais que c'est une formule, un titre qui claque, mais n'empêche, c'est un peu gros.

Il est vrai que les Français ont été dûment chapitrés : c'est l'Etat qui a fait la France. Pour ceux qui ont une vision de l'histoire légèrement plus profonde temporellement que François Hollande, ça commence avec les rois. Mais, de toute façon, ça justifie l'adulation dont l'Etat (c'est-à-dire, de fait, ceux qui l'occupent) doit faire l'objet. Un seul exemple, dans un grand discours à Tours de Sarkozy (et, je suppose, Henri Guaino), en 2007 : "Servir la France, servir la République, c'est d'abord servir l'État. Parce que c'est l'État qui a fait la France. C'est l'État qui a forgé la nation et qui en a maintenu l'unité. L'effondrement de l'État a toujours coïncidé en France avec l'effondrement de la nation."

J'aimerais assez connaître qui a forgé cette théorie de l'Etat qui a fait la France, aux implications nettement autoritaires, et historiographiquement discutable. D'ailleurs on peut tout aussi facilement dire, dans cette perspective, que c'est l'Etat qui a fait l'Italie, c'est l'Etat qui a fait l'Allemagne, et même que c'est l'Etat qui a fait l'Angleterre, parce que quand Æthelstan, roi du Wessex, a conquis le royaume Viking de York en 927, il est devenu le premier "roi des Anglais".

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Ce commentaire de Curmu est important car 90 % des Français et 100 % de la classe jacassante sont persuadés de cette légende : c'est l'Etat qui a fait la France et servir la France, c'est servir l'Etat c'est-à-dire servir les hommes de l'Etat (Guaino est un connard de compétition : c'est l'exemple-type de l'homme de l'Etat qui pense que cette qualité suffit à lui le donner le droit d'exiger que les Français soient à ses pieds).

C'est ce que leur répètent l'école «républicaine», c'est-à-dire gauchiste et étatiste, depuis un siècle et, avec une unanimité touchante, toute la classe jacassante (c'est une scie du discours zemmourien). Cette théorie était soutenue par un certain Charles De Gaulle dans tous ses écrits. Heureusement, il s'est empressé de ne pas la mettre en application le 17 juin 1940 (notons bien qu'à cette date le gouvernement français est encore parfaitement légal et que, si la France c'est l'Etat, et vice-versa, il aurait du rester à Bordeaux).

En réalité, ce sont les Français qui ont fait la France et l'Etat a suivi. Quand il a mis la France bien dans la merde, Louis XIV n'a pas lancé un appel dans toutes les administrations pour que les fonctionnaires se mobilisent, il a fait lire une lettre dans toutes les paroisses et c'est aux Français qu'il a fait appel. La France n'a jamais été si prospère et si enviée que les rares fois où l'Etat lui a lâché la grappe.

On peut même écrire l'histoire de France comme celle des efforts des Français pour réparer les conneries des hommes de l'Etat.

Les Anglais, qui adorent se moquer de nous, l'ont compris, eux, puisqu'ils disent souvent : «Les Français sont très forts : ils arrivent à survivre à leur Etat».

J'ajoute du Bruno Bertez :


Bruno Bertez : Sur le fascisme…et ses variantes
Le blog à Lupus, Bruno Bertez, 10/01/2013 (en Français texte en français )
→ lien

Je définis le fascisme comme la tentative d’arrêter l’histoire, de nier les contradictions et les antagonismes entre les groupes sociaux en imposant la parole du maitre censé détenir la vérité et ainsi se poser comme légitime à employer tous les moyens, y compris la violence pour gouverner.

Le fascisme dans son essence, c’est la parole du maitre, que ce maitre gouverne au nom de la droite, de la gauche et surtout du centre. C’est la négation des oppositions et des contradictions, le refus des différences qui définit le fascisme, parole ou pouvoir unificateur, réducteur, constructiviste.

Le Monti et sa position sont dans la grande lignée fascisante italienne du soi-disant pouvoir qui ne serait pas politique, mais serait de celui qui sait, au-dessus des partis.

Contrairement à ce que pensent les idiots MSM, on est plus près du fascisme avec Monti qu’avec Berlusconi.

Le centrisme et l’union nationale, c’est la racine du fascisme. Ce mariage de la carpe et du lapin est produit par une mystification, un tour de passepasse au nom d’un soi-disant intérêt national qui n’est en l’occurrence que l’intérêt de l’Internationale noire kleptocratique.

L’enjeu de la crise, c’est la reproduction ou non de l’ordre social des trente dernières années, c’est: qui va payer, qui va être laminé, qui va sortir vainqueur ?

Et les gouvernements gris, mi carpes mi lapins, centristes, recentrés, ou tout ce que l’on veut, sont là, pour gérer les mystifications, la propagande, qui permettent de faire en sorte que les peuples soient perdants, les classes moyennes abaissées et que l’élite klepto avec ses laquais politiques et administratifs restent en place. En place pour faire leur besogne de containment.

C’est tout l’enjeu du combat pour les classes moyennes, ce combat doit faire en sorte qu’elles ne tombent pas du côté des ultras riches et de la finance klepto, qu’elles prennent conscience du fait qu’elles sont en train de se voir imposer la régression pour sauver les ultras riches.

Le recentrage, maintenant manifeste de Hollande, porte donc le nom de
social-libéralisme, ce qui est exactement le positionnement du journal Libération, défenseur de Cahuzac, qui appartient à Rothschild. Le journal appartient à Rothschild, pas Cahuzac…

Le social libéralisme, c’est l’ordre klepto avec la liberté des mœurs, la mise en valeur de la marginalité, dans le cadre d’une alliance sociale antidémocratique des gens qui ne produisent rien et jouissent de la répartition.

Il y a peu de CGTISTES qui lisent Libé. Le Libé qui était auparavant financé par les vieilles familles Schlumberger.

Sitôt qu’un complément est accolé au mot socialiste, il y a danger. Si vous ne m’avez pas compris, je précise. Le socialisme tout seul, cela a un sens ; le socialisme fabien, c’est déjà louche; le socialisme libéral, c’est encore pire; le social blairiste, cela craint et le national-socialisme, je ne vous fais pas un dessin.

Ou le socialisme ose être ce qu’il est, une première gauche, ou il mystifie pour conquérir le pouvoir avec le masque de la deuxième gauche et, dans ce cas, il est prisonnier des intérêts qui lui ont facilité l’accès.

Mélenchon porte une responsabilité énorme dans la situation en cours de dérive que nous connaissons, sa formation d’ex-philosophe qui a cessé de penser le coupe des réalités, il glose, et passe à côté de tout. Son analyse éructative de la politique des Cahuzac et consorts est pitoyable. Aucune structure, articulation, aucun ancrage. Des mots creux et sans portée comme ceux de socio libéraux.

Le progrès, ce n’est pas l’arrêt de l’histoire et le règne de la parole du maitre Monti, Hollande ou d’un Cahuzac. Le progrès ne vient pas d’en haut, il vient de l’interaction des individus qui composent la société, interaction efficace malgré les intérêts égoïstes, pour faire surgir un système plus satisfaisant car plus adapté. Le progrès ne se définit pas, ne se détermine pas, il résulte des adaptations successives des citoyens libres, préoccupés de leurs intérêts, de ceux de leurs proches et de ceux de leur communauté. Le progrès est, voilà le grand mot, une résultante qui échappe à ceux qui prétendent le conduire.

Le progrès de l’internet, de Google, de Facebook ne doit rien à Obama. Ce que l’on doit à Obama, à ses prédécesseurs et aux pouvoirs politiques en général, c’est le désastre des carburants bio, le désastre du solaire, le désastre de la voiture électrique Tesla, le sauvetage des banques, tous consommateurs de richesses transformées en gaspillage. Ce que l’on doit à ces gens, ce sont les guerres, le mal être généralisé, la vie pourrie et l’exploitation par le biais de la finance klepto.

Le relativisme en une phrase

« Si toutes les valeurs sont d'égales valeurs, alors le cannibalisme n’est qu’une affaire de goût. »

Leo Strauss

Tentative de libération d'otage en Somalie

L'armée française a tenté de libérer un otage en Somalie. Les informations disponibles sont claires : c'est un échec.

Avant que les stratèges et les tacticiens en chambre déversent leurs analyses, rappelons que la libération d'otages est toujours très difficile.

L'analyse pourra se porter sur deux plans :

> technique. Les renseignements étaient-ils de qualité ? Les modes d'action choisis judicieux ? Les moyens suffisants ?

> politique : la décision d'intervenir de vive force était-elle la meilleure ? Toutes les alternatives ont elles été examinées ? Etc.

L'aspect qui m'intéresse le plus est le comportement de François Hollande. Lui qu'on soupçonne d'être inapte aux décisions et aux engagements, comment a-t-il décidé d'envoyer des soldats risquer leur vie (il est vrai qu'il s'agit de gens qu'il méprise, cela facilite sans doute les choses) ?

Premières indications : la com' semble assurée par le premier ministre et par le ministre de la défense. Le chef des armées aux abonnés absents. Courage, fuyons.

En attendant, des soldats français sont morts (et un pilote d'hélicoptère au Mali). Hommage à eux.

Quand les commentateurs de la Lime font des découvertes



Robert Marchenoir  Curmudgeon  il y a 17 heures


Il se trouve que c’est nous, la France, qui avons inventé la République. (Prétentieux Ier)
Hum ! Voyons voir...
Première république française : 1789.
Déclaration d'Indépendance : 1776.
République des Pays-Bas : 1581.
Naissance de la Confédération helvétique : 1291.
Magna Carta : 1215.
République de Venise : 7e siècle.
République romaine : 509 av. J.-C.
Démocratie athénienne : 508 av. J.-C.
Et j'en passe...
Prétentieux, ignorant et arrogant. La gauche, quoi...


Curmudgeon  Robert Marchenoir  il y a une heure

Ça, c'est une sacrée perle ! Pour arracher cette splendeur chatoyante aux abysses de l'Histoire, deux intrépides plongeurs ont conjugué leurs efforts. Le discours du Bourget a été composé avec l'aide d'Aquilino Morelle (docteur en médecine, Sciences Po, ENA), "plume" de François Hollande (licencié en droit, Sciences Po, HEC, ENA [rang de sortie : 7ème], Cour des comptes, maître de conférences d'économie à Sciences Po). Une telle accumulation de "culture", une fois recouverte du voile épais du préjugé, aboutit à un obscurcissement total de la république américaine, pour ne parler que d'elle.
Le contexte est intéressant : "Chers amis, j’ai parlé du Rêve français. Oui, le beau rêve, le rêve que tout au long des siècles, depuis la Révolution française, les citoyens ont caressé, ont porté. Ce rêve de vivre mieux, ce rêve de laisser un monde meilleur, ce rêve du progrès, ce rêve de pouvoir franchir à chaque fois les étapes de l’humanité, ce rêve ne nous appartient pas qu’en propre, mais il se trouve que c’est nous, la France, qui avons inventé la République. C’est nous qui avons porté cet idéal qu’une société, si elle s’organisait, si elle se donnait les moyens, si elle faisait de l’égalité, de la liberté et de la fraternité son mode de vie, pouvait être l’émancipation pour chacun. C’est ce rêve-là que j’ai voulu de nouveau ré-enchanter – et aussitôt, la Droite s’est gaussée."
Il se confirme que le "Rêve français", que cet "idéal", est apparu à la Révolution, comme l'"âme" de la France. Depuis, "tout au long des siècles" ("tout au long des" = à peu près 2, ce qui étire une profondeur temporelle vertigineuse), les citoyens le caressent. Hollande reconnaît que le rêve en question "ne nous appartient pas en propre", mais il se trouve que c'est nous qui l'avons conçu. Ce Rêve du "progrès", de l'"émancipation pour chacun", peut se réaliser si nous avons comme "mode de vie" l'égalité, la liberté et la fraternité. On observera toutefois que cette triade du Rêve se trouve réduite à la seule égalité dans la définition de l'"âme de la France". Le Rêve est donc plus ample que l'Ame, mais on ne sait pas pourquoi. J'arrête là l'exégèse : le texte est trop dense.

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Mon commentaire :

C'est la gauche dans toute sa splendeur.

On se prend pour le parti des intellectuels et des savants. On n'est que le parti des demi-intellectuels et les savants viennent de Marseille (mais ils sont de renommée mondiale, les savants de Marseille).

On remarquera que les mêmes qui nous en ont fait des tonnes sur la prétendue inculture de Nicolas Sarkozy et qui ne laissaient rien passer montrent ici une indulgence qui confine à la complaisance et ils sont d'une discrétion de rosières à propos de la culture de François Hollande qui navigue pourtant, à ce qu'on m'a dit et à ce que je devine, dans les mêmes marécages que celle de son prédécesseur.

La France a intérêt à ce que la Grande-Bretagne quitte l'UERSS

Le départ de la Grande-Bretagne renforcera les tendances dirigistes, c'est-à-dire suicidaires, de l'UERSS.

Comme l'éclatement de l'UERSS est dans l'intérêt de la France (mais pas des politichiens français, qui se rêvent toujours en empereurs européens), j'en conclus que ce divorce des Grands-Bretons est une excellente chose pour nous (et encore plus pour eux).

Seul problème : l'éclatement de l'UERSS après le départ des Britanniques ne viendra pas d'un sursaut de lucidité de nos politiciens, ils sont trop cons, trop corrompus, trop incompétents, trop vendus à l'oligarchie européiste, il viendra d'une révolte populaire. Donc, il va falloir que cette révolte murisse. Nous en avons encore pour de longues années de descente dans la misère.

Merci Jacques Delors. Merci François Mitterrand. Merci Jacques Chirac. Merci Nicolas Sarkozy. Merci François Hollande.

vendredi, janvier 11, 2013

Taxer les CDD : super génial !

M. Dugland, patron de Duglan-Plomberie a peur d'embaucher en CDI, parce que zut, merde, crotte, si on embauche en CDI, après, on peut plus virer les feignasses et on se traine les boulets jusqu'à la retraite. Alors M. Duglan, il embauche des CDD, comme ça, il peut lourder les bons-à-rien.

Les saints-diktats de ponctionnaires (tous les saints-diktats de zouvriers sont en réalité des syndicats de ponctionnaires), ils sont pas concernés par la question et ils y connaissent que dalle. Ca les empêche pas de trouver ça moyen : on a pas besoin d'être concerné et d'y connnaitre kekchose pour avoir un avis (quel est l'abruti qui leur a demandé leur avis ? Ah l'inénarrable M. Trierweiler). Alors, y zont une idée super géniale que ça casse des briques comme un karatéka sous amphète : taxer les CDD. Créer une nouvelle taxe ? Personne y avait jamais pensé en France. Ca vraiment, ça déchire l'originalité de ta race.

Et les saints-diktats prétendus patronaux, les gros avec des cigares qui font des partouzes tous les weekends avec les hauts-ponctionnaires, applaudissent, ces cons !

Qu'est-ce qu'i' va faire, M. Duglan ? Bin c'est simple, il va plus embaucher du tout, ni CDD ni CDI, même pas un cire-pompes, pour pas avoir d'emmerdes. Avec les gars qu'il a, il va payer les heures sup au noir et quand vraiment il sera charrette, si par miracle ça arrive, il annoncera au micheton des délais à perpète.

Bravo les saint-diktats patronaux ! Pouviez pas dire «merde», purement, simplement, naturellement ?

La France : le pays où même les syndicats patronaux sont socialistes.

Addendum : Les Experts 13/01/2013



jeudi, janvier 10, 2013

François Hollande et le mariage

Que François Hollande, qui n'a même pas été capable de se marier, veuille détruire le mariage, rien de plus naturel une fois qu'on a compris à quel point il est mesquin et aigri.

Mais il y a une question plus grave : comment peut-on faire confiance pour diriger à un type qui n' a pas pu s'engager vis-à-vis de la mère de ses enfants ?

Deux mamans, c'est pas toujours si terrible que cela

Deux mamans, c'est pas toujours si terrible que cela

Je publie cet article parce qu'il va à contre-courant de la hideuse propagande médiatique.

Mais l'accumulation de cas individuels me semble un piège des nihilistes. En effet, la question n'est pas de savoir si Lulu est heureux avec deux mamans. Réduire le débat au désir et à la satisfaction individuels, même des enfants, c'est céder aux idées des nihilistes.

Il faut élever le débat à son vrai niveau, qui est collectif et historique : quelle société voulons nous ? Voulons nous qu'elle dure ? Quel est le rôle de la famille dans cette construction et cette transmission ? D'où découle : qu'est-ce qu'une famille ?

Bien entendu, le collectif et l'historique sont farouchement combattus par les nihilistes, qui ne veulent voir que l'individuel et l'instantané.

Nota : parmi les malhonnêtetés des socialauds, il y a le «mariage homosexuel» sans mères porteuses ni fécondation in vitro : comme ce sont des droits attachés au mariage (1), il suffira, après la légalisation du «mariage homosexuel», de porter plainte à la cour européenne de justice pour discrimination et l'Etat français sera obligé de céder.

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(1) : les mères porteuses sont théoriquement interdites en France, mais on peut aller à l'étranger puis faire légaliser si on a un bon avocat.

Liberté = bonheur

Graphique emprunté à mon ami h16.

Vous pourrez l'opposer à tout socialiste, par essence anti-libéral, qui prétend agir pour le bonheur du peuple.



Quand je vous dis que nous avons le gouvernement le plus mesquin et sectaire depuis des lustres ...

Les armes individuelles ont été temporairement "démilitarisées". Une mesure exceptionnelle et vexatoire.


Selon nos informations, des mesures exceptionnelles de sécurité ont été prises par l'autorité militaire, à l'occasion de la visite mercredi du chef de l'Etat au 12ème régiment de cuirassiers d'Olivet (Loiret), pour la cérémonie des voeux aux armées.  "Les Famas,7.62, 12.7 seront montés sans percuteur; les PA seront montés sans platine" ordonnait une note interne. Cela signifie que les armes des militaires présents sur le site ont été quasiment "démilitarisées" durant le temps de la visite. 
Qui a pris cette décision - qui a froissé de nombreux militaires, estimant que le chef des armées mettaient en doute leur loyauté ? La sécurité de la Présidence ou l'armée de terre ?
Le Groupement de sécurité du président de la République (GSPR) a, selon une source bien informée, formulé la "demande habituelle de ne pas avoir de muntions dans les chargeurs"... ce qui est le simple bon sens. Selon cette même source, l'idée de faire "sans les culasses et les percuteurs" serait une "initiative des armées".  
Une autre source indique au contraire qu'il s'agit d'une demande expresse du GSPR... 
Quoi qu'il en soit, quelqu'un semble avoir fait de l'excès de zèle - car on ose croire qu'il s'agisse d'une exigence du niveau politique. Et les militaires ont trouvé cet épisode aussi vexatoire que déplaisant...