Notre époque est désespérante. Elle est donc très marrante.
Valeurs Actuelles revient sur la rumeur qui dit que François Hollande prendrait Alain Juppé comme premier ministre en cas de dissolution et qu'il s'y voit déjà. Je préfère encore Ayrault, il provoque moins de catastrophes.
Comme dit Charles Pasqua : «Juppé ? Il porte la scoumoune».
Pour vous rappeler la profonde estime que je porte à Alain Juppé : Juppé sur La Lime.
jeudi, octobre 31, 2013
mercredi, octobre 30, 2013
La Lime fait le trottoir
Suite à la pétition de Causeur contre la loi punissant les clients de la prostitution (les michetons, en français non-énarque), une polémique creuse, dont notre époque a le secret, prend de l'ampleur.
Ca me fait rire à un point ... Au XIXème siècle, la sexualité féminine était taboue. Aujourd'hui, c'est la sexualité masculine. Nos féministes de combat se rendent-elles compte qu'elles sont aussi ridicules que les anciennes ligues de vertu, et même plus ? Je suis désolé, vous pouvez asséner vos «valeurs» tant que vous vous voulez, l'homme n'est pas une femme comme les autres.
Tous ces gens, qui se croient très intelligents, ont des cervelles de colibri : les relations complexes entre filles, maques, michetons sont fort bien décrites par Alphonse Boudard et Albert Simonin.
Par exemple, Boudard dit que le problème du maque et de la fille est à peu prés aussi simple que celui de la poule et de l'oeuf. Une fille libre sur le trottoir se trouvera d'elle-même un petit homme à gâter (ce qui, dans la version de Pierre Dac -qui n'était pas plus con que Boudard- de Phèdre donne «Tu s'ras mon p'tit homme et et j'te donnerai des sous / Pour toi, je ferai le tapin dans les rues de Trézène»). Bien entendu, c'est totalement incompréhensible pour nos féministes.
La réduction de tout problème à une question de machisme à combattre absolument est d'un simplisme risible. Evidemment, les féministes ne comprennent rien à rien, ce sont de petites bourgeoises oisives qui ont trouvé un hobby pour faire parler d'elles. Le «machisme» est l'insulte qu'elles ont trouvée pour disqualifier la différence homme-femme. Cette insulte est d'autant plus omnipotente qu'elle est vide de sens : on peut donc l'employer à tout propos.
On notera aussi qu'il y a un aspect «mépris de classe» dans cette pénalisation de la prostitution : les filles et les michetons sont rarement issus de la haute, ce sont plutôt des prolos (Boudard fait remarquer que les maques et les filles ont une motivation commune : le refus de se salir les pognes à l'usine) ; chez les copains de DSK, on fait autrement, on ne va pas à la pêche sur le trottoir. C'est dans la ligne de la prolophobie devenue habituelle à gauche.
Regardons ce qu'a fait un type pragmatique et autrement plus intelligent que Mmes Vallaud-Belkacem et Zelensky : Napoléon Bonaparte. C'est lui qui a encadré la prostitution et créé les maisons de tolérance. Un des avantages est que cela permettait de lever des taxes (déjà !) - mais pas que des taxes. La loi imposait que le gestionnaire fût une femme, d'où la naissance officielle des mères-maquerelles.
Il est vrai que Napoléon avait des ambitions assez minables par rapport à Mme Belkacem : il voulait juste régner sur l'Europe entière. Alors que Mme le ministre veut changer l'homme, rien que ça ! De la part de corniauds incapables de régner sur la Corrèze, ça se pose là.
Le plus navrant, donc le plus marrant, dans cette affaire, ce sont tous les mectons qui se précipitent, les bons toutous à leur maman, pour être plus féministes que les féministes.
Addendum :
Les 343 salauds devront se passer de ma signature
(lire aussi les commentaires du lien ci-dessus)
mardi, octobre 29, 2013
Les gros nuls, pourquoi ?
Nous avons un gouvernement de gros nuls (à droite aussi, ils sont nuls, mais cela sera le sujet d'un autre billet). Pourquoi ?
Le premier point est l'absence de ligne politique. C'était déjà le cas sous Sarkozy (libéral le lundi, socialiste le mardi, étatiste le mercredi, écolo le jeudi, etc.), mais la personnalité du président tenait tous les agités potentiels en respect.
On en vient au deuxième point : l'absence d'homme d'Etat dans toute cette équipe de bras cassés. Même Fabius a bien baissé et s'est ridiculisé plus souvent qu'à son tour. Les membres du gouvernement, président de la république compris, feraient des présidents passables du club de boules de Trifouillis-les-calbutes, et encore, pas tous (Cécile Duflot vous foutrait un boxon dans un club de boules ...).
Dans un gouvernement normal (mot qui lui est cher), François Hollande serait sous-decrétaire d'Etat aux choux farcis. Grand maximum.
Ras-le-bol général plus discrédit, voire mépris, des gouvernants. C'est le cocktail des des révolutions. Situation extrêmement dangereuse pour le gouvernement, mais le gouvernement, je m'en fous : si quelques ministres se font chahuter ou éjecter, ils l'auront bien mérité, plutôt deux fois qu'une. Par contre, c'est également dangereux pour la France.
Bien sûr, il manque un élément essentiel des révolutions : un groupe organisé et motivé capable de transformer un mécontentement diffus en action efficace. Et puis, les Français sont escouillés par quarante ans de télévision, d'assistanat socialiste et de maternalisme.
Pour le plaisir :
L'anarchie tyrannique
Je veux rappeler cette idée, de Samuel Francis, que j'ai utilisée plusieurs fois sur ce blog.
Les forces dites de l'ordre ne servent plus à maintenir l'ordre mais à protéger le pouvoir en place de toute contestation.
Dans cette perspective, il est logique qu'on soit indulgent avec les voyous, qui ne font pas de politique, (c'est l'anarchie) et impitoyable avec les opposants à la dénaturation du mariage, qui, eux, mettent en cause le pouvoir (c'est la tyrannie).
La conséquence est simple : l'anarchie progresse partout où elle ne menace pas le pouvoir, c'est-à-dire dans la France entière sauf quelques arrondissements parisiens et leurs dépendances. Et la tyrannie progresse également pour continuer à faire vivre les parasites.
Dans ces conditions, la seule constance du gouvernement actuel, l'attaque systématique, législative, fiscale et scolaire, contre la famille, est parfaitement compréhensible : de tout temps, la famille fait obstacle à la tyrannie et est un facteur d'ordre vrai.
Il y aura donc, encore plus, trois France : la France ultra-protégée des barons du régime avec leurs courtisans et affidés, la France protégée de ceux qui ont les moyens de s'acheter une protection, la France exposée de tous les autres couillons.
Je ne serais pas étonné si la conséquence à la longue de cette anarchie tyrannique était le regroupement par communautés religieuses et ethniques, car on n'a pas trouvé meilleur ciment entre humains, en période de trouble, que la religion et la couleur de peau. Belle réussite du «vivrensemble» !
lundi, octobre 28, 2013
Les gros nuls
Cette nouvelle rubrique, «Les gros nuls», m'est inspirée par une remarque d'Eric Zemmour et de Nicolas Domenach.
Dans un «micro-trottoir» pour lancer leur débat sur la fiscalité, on entend une dame, plutôt bourgeoise, commencer par «Les gros nuls du gouvernement ...» et ils font tous deux la réflexion que le mépris populaire qui frappe l'ensemble de la classe politique (à l'exception du FN, d'où son ascension) leur paraît encore plus dangereux que les raisons objectives et rationnelles de mécontentement.
Dans un «micro-trottoir» pour lancer leur débat sur la fiscalité, on entend une dame, plutôt bourgeoise, commencer par «Les gros nuls du gouvernement ...» et ils font tous deux la réflexion que le mépris populaire qui frappe l'ensemble de la classe politique (à l'exception du FN, d'où son ascension) leur paraît encore plus dangereux que les raisons objectives et rationnelles de mécontentement.
Le président sans courage
Valeurs Actuelles a fort bien défini le problème de fond de François Hollande : c'est un homme sans courage (1).
Or, comme disait Hélie de Saint-Marc, l'autorité est fille du courage sous toutes ses formes, intellectuelle, morale et physique. Le manque d'autorité de François Hollande s'explique aisément.
Mais ne nous voilons pas la face : le manque de courage, la lâcheté, pour appeler la chose par son nom, n'a pas que des inconvénients. Elle explique l'ascension du personnage. Quand on évite la confrontation, quand on ne dit jamais ce qu'on pense, quand on prend sans cesse des postures calculées, on finit par devenir le plus petit dénominateur commun, celui auquel se rallie la majorité sans idées mais avec beaucoup de haines recuites.
Je ne suis pas loin de penser que les Français ont le président qu'ils méritent : sont-ils si courageux ? Mais, en tout cas, je suis sûr que notre classe politique a le président qu'elle mérite : à part Raymond Barre, Edouard Balladur et, dans une moindre mesure, Philippe Seguin, combien de politiciens ont essayé un discours de vérité ?
Deux et demi en quarante ans, ça ne fait pas lourd.
************
(1) : d'ailleurs, ce n'est pas un homme mais une femmelette.
A la demande du public ...
Francis insiste. Alors, pour lui faire plaisir :
Nicolas Doze humilie Pierre Moscovici en face... par Stphane_Aknin
Nicolas Doze humilie Pierre Moscovici en face... par Stphane_Aknin
dimanche, octobre 27, 2013
2014, et si on faisait un peu d'histoire militaire ?
Pour des raisons que je vous ai déjà expliquées, les commémorations de la première guerre mondiale, en 2014, sont bien parties pour être, en France, une catastrophe intellectuelle et morale.
Nous aurons donc 90 % de sentimentalisme sirupeux et (surtout) menteur, 9 % d'analyses sociologiques à la con évidemment biaisées et 1 % d'histoire politique.
Et pas du tout de nouveautés en histoire militaire (ou très confidentielles). On nous ressortira du placard les habituelles âneries à la Pierre Miquel.
Or, pour comprendre une guerre, c'est pas mal de faire de l'histoire militaire, non ?
Une commémoration guerrière sans histoire militaire, c'est un peu comme un gouvernement qui prendrait sans cesse des décisions économiques sans rien comprendre à l'économie. Impensable.
Bref, nous allons être une fois de plus sauvés par les Anglo-Saxons qui, eux, ne négligent pas l'histoire militaire quand ils parlent de guerre.
Nous aurons donc 90 % de sentimentalisme sirupeux et (surtout) menteur, 9 % d'analyses sociologiques à la con évidemment biaisées et 1 % d'histoire politique.
Et pas du tout de nouveautés en histoire militaire (ou très confidentielles). On nous ressortira du placard les habituelles âneries à la Pierre Miquel.
Or, pour comprendre une guerre, c'est pas mal de faire de l'histoire militaire, non ?
Une commémoration guerrière sans histoire militaire, c'est un peu comme un gouvernement qui prendrait sans cesse des décisions économiques sans rien comprendre à l'économie. Impensable.
Bref, nous allons être une fois de plus sauvés par les Anglo-Saxons qui, eux, ne négligent pas l'histoire militaire quand ils parlent de guerre.
samedi, octobre 26, 2013
A bas le consumérisme !
Dès que j'écris "consumérisme" sur ce blog, je déclenche des tempêtes.
Par "consumérisme", j'entends "je consomme donc je suis" et le surendettement pour des choses superflues.
Aussitôt, je suis sommé de définir plus précisément ces termes et je ne peux pas. Poussé à bout, je dis que le consumérisme est la fuite dans le matérialisme par manque de valeurs spirituelles. C'est exact (je pense qu'on pourrait par exemple prouver que les gens qui ont une vie spirituelle sont moins victimes de la mode que les autres) mais guère plus précis.
En revanche, mis devant des cas concrets, je sais assez bien faire le tri entre ce qui relève, à mes yeux, du consumérisme ou de la simple consommation.
J'assume que cette manière de voir suppose de ma part un jugement sur mes contemporains. Mais cela n'implique nullement une contrainte : ce n'est pas parce que je juge un comportement idiot que je veux qu'on oblige les gens à en changer. La liberté, c'est aussi la liberté d'être con.
Les victimes du consumérisme me font de la peine. Faire la queue toute une nuit pour le dernier iPhone, c'est à pleurer.
Je suis persuadé que nous sommes là au cœur de la post-modernité : l'homme, considéré comme un être uniquement matériel, soumis à la dictature instantanée du désir.
Je pense que cette définition est gravement fautive, que chaque homme est un nœud de liens et de contraintes, dont certains sont spirituels.
Voilà pourquoi, malgré ma difficulté à donner une définition du consumérisme, je ne l'aime pas.
Par "consumérisme", j'entends "je consomme donc je suis" et le surendettement pour des choses superflues.
Aussitôt, je suis sommé de définir plus précisément ces termes et je ne peux pas. Poussé à bout, je dis que le consumérisme est la fuite dans le matérialisme par manque de valeurs spirituelles. C'est exact (je pense qu'on pourrait par exemple prouver que les gens qui ont une vie spirituelle sont moins victimes de la mode que les autres) mais guère plus précis.
En revanche, mis devant des cas concrets, je sais assez bien faire le tri entre ce qui relève, à mes yeux, du consumérisme ou de la simple consommation.
J'assume que cette manière de voir suppose de ma part un jugement sur mes contemporains. Mais cela n'implique nullement une contrainte : ce n'est pas parce que je juge un comportement idiot que je veux qu'on oblige les gens à en changer. La liberté, c'est aussi la liberté d'être con.
Les victimes du consumérisme me font de la peine. Faire la queue toute une nuit pour le dernier iPhone, c'est à pleurer.
Je suis persuadé que nous sommes là au cœur de la post-modernité : l'homme, considéré comme un être uniquement matériel, soumis à la dictature instantanée du désir.
Je pense que cette définition est gravement fautive, que chaque homme est un nœud de liens et de contraintes, dont certains sont spirituels.
Voilà pourquoi, malgré ma difficulté à donner une définition du consumérisme, je ne l'aime pas.
François Hollande, le président que personne n'a élu
A entendre ce qui se dit, François Hollande est président par la grâce du Saint Esprit : personne n'a voté pour lui.
Il fait l'unanimité contre lui mais c'est un peu facile. Qui a mis président un homme dont toute analyse posée indiquait que ce poste lui irait comme un chapeau à un chameau ?
Or, cette catastrophe est traitée comme un malheureux accident, qui tomberait du ciel, qui n'aurait aucune cause précise.
Pas de remise en question de leurs grotesques primaires par les socialistes. Pas de remise en cause de "l'ouverture" par Sarkozy. Pas de remords des petits marquis de l'UMP qui lui ont savonné la planche par ambition personnelle. Pas de regrets du cauteleux Bayrou. Continuation de la politique du pire de Marine Le Pen.
Quant à la classe jacassante, elle ne trouve toujours pas indigne l'hystérie anti-Sarkozy, qui toucha pourtant le fond de la bêtise, s'il existe.
Et les Français ne semblent pas remettre en cause les critères superficiels et publicitaires, façon Star Ac, avec lesquels ils choisissent leur président.
Quand on voit quelqu'un comme Philippe Bilger qui ne comprend toujours pas où est le problème Hollande, qu'il est fondamental, politique, on ne peut que se faire du mouron.
Les causes n'ayant pas été traitées, les mêmes erreurs se reproduiront.
D'une manière générale, l'incapacité française à poser un débat politique en termes rationnels provoque la plus vive inquiétude.
On l'a encore vu avec l'affaire Leonarda : on est dans l'émoi permanent. Or, rien n'est plus manipulable que l'émotion.
François Hollande n'est qu'une étape dans la longue série de catastrophes que nous nous préparons si nous continuons à privilégier l'émotion sur la réflexion.
Il fait l'unanimité contre lui mais c'est un peu facile. Qui a mis président un homme dont toute analyse posée indiquait que ce poste lui irait comme un chapeau à un chameau ?
Or, cette catastrophe est traitée comme un malheureux accident, qui tomberait du ciel, qui n'aurait aucune cause précise.
Pas de remise en question de leurs grotesques primaires par les socialistes. Pas de remise en cause de "l'ouverture" par Sarkozy. Pas de remords des petits marquis de l'UMP qui lui ont savonné la planche par ambition personnelle. Pas de regrets du cauteleux Bayrou. Continuation de la politique du pire de Marine Le Pen.
Quant à la classe jacassante, elle ne trouve toujours pas indigne l'hystérie anti-Sarkozy, qui toucha pourtant le fond de la bêtise, s'il existe.
Et les Français ne semblent pas remettre en cause les critères superficiels et publicitaires, façon Star Ac, avec lesquels ils choisissent leur président.
Quand on voit quelqu'un comme Philippe Bilger qui ne comprend toujours pas où est le problème Hollande, qu'il est fondamental, politique, on ne peut que se faire du mouron.
Les causes n'ayant pas été traitées, les mêmes erreurs se reproduiront.
D'une manière générale, l'incapacité française à poser un débat politique en termes rationnels provoque la plus vive inquiétude.
On l'a encore vu avec l'affaire Leonarda : on est dans l'émoi permanent. Or, rien n'est plus manipulable que l'émotion.
François Hollande n'est qu'une étape dans la longue série de catastrophes que nous nous préparons si nous continuons à privilégier l'émotion sur la réflexion.
mercredi, octobre 23, 2013
Et si je défendais Bertrand Cantat ?
A mes yeux, Bertrand Cantat est une ordure pour tout un tas de raisons, pas seulement parce qu'il a tué Marie Trintignant.
Mais je n'aime pas les attaques qu'on entend actuellement contre lui car elles ont une mauvaise origine. Il ne s'agit pas d'un parti-pris de sévérité accrue envers les meurtriers, qui recueillerait mon entière approbation, mais d'une réaction clanique du microcosme parisien : c'est la fille (complètement déjantée (1) d'une famille déjantée) d'un membre du clan qui a été attaquée. Alors là, d'après ces messieurs-dames, il faut être impitoyable comme on ne le sera jamais avec le meurtrier d'une caissière de Prisunic.
Bref, Bertrand Cantat ne mérite pas d'être défendu mais ceux qui le traînent dans la boue doivent être renvoyés à leurs contradictions : où vous ai-je vu combattre pour plus de décence, vous qui taxez Cantat d'indécence ? Quand avez vous signé des pétitions pour qu'on construise des prisons pour tous les meurtriers, et pas seulement pour ceux qui ont fait de la peine aux bobos de Canal+ ? Quand avez vous milité pour le rétablissement de la peine de mort ?
Il n'y a aucune raison que Cantat soit victime d'une justice de classe : soit il a purgé une juste peine et il faut tourner la page, n'en déplaise à la famille Trintignant et à ses amis, soit il faut militer pour une justice plus sévère pour tous et je ne crois pas que c'était jusqu'à maintenant les opinions de Trintignant & Co.
Comment dis-je, d'habitude ? Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes.
*******
(1) : quand on multiplie les mecs, les pères et les enfants, on n'est pas très équilibré et il y a de bonnes chances que les choix de vie qu'on fait ne soient pas très judicieux. On peut même en mourir. Vivre avec un comptable est sûrement moins excitant que vivre avec Cantat, mais c'est plus pérenne. Dalrymple est très soucieux de ces Anglaises des bas-fonds qui choisissent des mecs violents et s'étonnent d'être battues. Nous n'en sommes pas si loin, fric à part.
Mais je n'aime pas les attaques qu'on entend actuellement contre lui car elles ont une mauvaise origine. Il ne s'agit pas d'un parti-pris de sévérité accrue envers les meurtriers, qui recueillerait mon entière approbation, mais d'une réaction clanique du microcosme parisien : c'est la fille (complètement déjantée (1) d'une famille déjantée) d'un membre du clan qui a été attaquée. Alors là, d'après ces messieurs-dames, il faut être impitoyable comme on ne le sera jamais avec le meurtrier d'une caissière de Prisunic.
Bref, Bertrand Cantat ne mérite pas d'être défendu mais ceux qui le traînent dans la boue doivent être renvoyés à leurs contradictions : où vous ai-je vu combattre pour plus de décence, vous qui taxez Cantat d'indécence ? Quand avez vous signé des pétitions pour qu'on construise des prisons pour tous les meurtriers, et pas seulement pour ceux qui ont fait de la peine aux bobos de Canal+ ? Quand avez vous milité pour le rétablissement de la peine de mort ?
Il n'y a aucune raison que Cantat soit victime d'une justice de classe : soit il a purgé une juste peine et il faut tourner la page, n'en déplaise à la famille Trintignant et à ses amis, soit il faut militer pour une justice plus sévère pour tous et je ne crois pas que c'était jusqu'à maintenant les opinions de Trintignant & Co.
Comment dis-je, d'habitude ? Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux dont on chérit les causes.
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(1) : quand on multiplie les mecs, les pères et les enfants, on n'est pas très équilibré et il y a de bonnes chances que les choix de vie qu'on fait ne soient pas très judicieux. On peut même en mourir. Vivre avec un comptable est sûrement moins excitant que vivre avec Cantat, mais c'est plus pérenne. Dalrymple est très soucieux de ces Anglaises des bas-fonds qui choisissent des mecs violents et s'étonnent d'être battues. Nous n'en sommes pas si loin, fric à part.
Les François du Camp des Saints
François Hollande ressemble au président du Camp des Saints et le pape François ressemble au pape du Camps des Saints. Curieuse coïncidence : le prénom qui a la même racine que France et Français serait-il devenu maudit ? Fâcheux présage.
Municipales : victoire de Hollande, défaite de la France
François Hollande va, à mon avis, réussir son pari pour les élections municipales. C'est un président catastrophique mais un habile politicien (les deux marchent de pair).
Il met les attentes tellement basses que tout autre score qu'une monumentale raclée passera pour une victoire, voire un triomphe. On peut compter sur la presse (ne jamais oublier cet atout du hollandisme) pour nous en faire des tonnes sur le président visionnaire aux nerfs d'acier.
Or, ses 24% de satisfaits ne sont pas si loin de son score du premier tour de la présidentielle et il a été élu. Bref, en tenant compte du mode de scrutin et de la prime au sortant, je ne crois pas à une raclée, surtout en considérant la division de la droite.
Les municipales risquent donc de renforcer François Hollande.
Bien sûr, tout cela est anecdotique : il n'y a aucun progrès dans la résolution des problèmes de la France. Mais, franchement, parmi nos politiciens, qui s'en soucie ? L'essentiel est de continuer à s'en mettre plein la lampe aux frais de ses crétins de moutontribuables.
Il met les attentes tellement basses que tout autre score qu'une monumentale raclée passera pour une victoire, voire un triomphe. On peut compter sur la presse (ne jamais oublier cet atout du hollandisme) pour nous en faire des tonnes sur le président visionnaire aux nerfs d'acier.
Or, ses 24% de satisfaits ne sont pas si loin de son score du premier tour de la présidentielle et il a été élu. Bref, en tenant compte du mode de scrutin et de la prime au sortant, je ne crois pas à une raclée, surtout en considérant la division de la droite.
Les municipales risquent donc de renforcer François Hollande.
Bien sûr, tout cela est anecdotique : il n'y a aucun progrès dans la résolution des problèmes de la France. Mais, franchement, parmi nos politiciens, qui s'en soucie ? L'essentiel est de continuer à s'en mettre plein la lampe aux frais de ses crétins de moutontribuables.
mardi, octobre 22, 2013
Les Bretons ont fait leur propre malheur
J'entends parler des malheurs de la Bretagne. J'en suis peu ému.
Cela fait des années que les Bretons confondent catholicisme, sanscouillisme, européisme et socialisme.
Il fallait réfléchir avant de voter n'importe quoi des décennies durant (les cathos bretons ont quand même contribué à faire élire un gouvernement obsessionnellement cathophobe !).
Cette constance dans la connerie méritait bien une punition.
Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux pour les causes desquels on a voté.
Que les Bretons retrouvent l'esprit des Chouans et nous en reparlerons.
Cela fait des années que les Bretons confondent catholicisme, sanscouillisme, européisme et socialisme.
Il fallait réfléchir avant de voter n'importe quoi des décennies durant (les cathos bretons ont quand même contribué à faire élire un gouvernement obsessionnellement cathophobe !).
Cette constance dans la connerie méritait bien une punition.
Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des maux pour les causes desquels on a voté.
Que les Bretons retrouvent l'esprit des Chouans et nous en reparlerons.
lundi, octobre 21, 2013
François Hollande est une femme comme les autres
François Hollande est une femme dans une peau d'homme. Et pas une femme à la Thatcher ou à la Golda Meir, plutôt à la Dolto.
François Hollande a un problème avec la virilité et, par conséquent, avec l'autorité (les Français aussi -c'est d'ailleurs à cause de cela qu'ils l'ont élu- mais moins).
Il ne s'entend pas avec son père et adorait sa mère. Il a un faible pour les femmes castratrices et, si j'ai bien compris, il n'a pas été un père brillant par son autorité.
Il n'est donc pas étonnant qu'il se laisse marcher dessus par une grande gueule de 15 ans. Le président des bisous vient de se prendre une monumentale tarte dans la tronche.
Seulement voilà : il est Président de la République, c'est à dire qu'il a tous les défauts d'un roi de France sans en avoir aucune des qualités. Et, pour notre malheur, il représente la France.
François Hollande a un problème avec la virilité et, par conséquent, avec l'autorité (les Français aussi -c'est d'ailleurs à cause de cela qu'ils l'ont élu- mais moins).
Il ne s'entend pas avec son père et adorait sa mère. Il a un faible pour les femmes castratrices et, si j'ai bien compris, il n'a pas été un père brillant par son autorité.
Il n'est donc pas étonnant qu'il se laisse marcher dessus par une grande gueule de 15 ans. Le président des bisous vient de se prendre une monumentale tarte dans la tronche.
Seulement voilà : il est Président de la République, c'est à dire qu'il a tous les défauts d'un roi de France sans en avoir aucune des qualités. Et, pour notre malheur, il représente la France.
Planes / Turbo
Ce sont deux films d'animation, sur les avions et sur les bagnoles. Ca devrait me plaire.
Pas du tout ! J'ai trouvé ces films mauvais : plein de références américaines, convenus, sans ressort ni humour.
Pas du tout ! J'ai trouvé ces films mauvais : plein de références américaines, convenus, sans ressort ni humour.
dimanche, octobre 20, 2013
Lénonarda : le «tapis» des sansfrontiéristes
Il y a peu, Stéphane Montabert évoquait le «tapis» des réchauffistes.
Le «tapis» est cette manoeuvre du joueur de poker qui, sentant la situation lui échapper, mise tout sur un coup, espérant impressionner ses opposants et reprendre la main.
La même idée vient à l'esprit à propos de l'affaire Léonarda : les sansfrontiéristes et les sanspapiéristes sentent bien qu'ils n'ont pas le vent en poupe. Ils bénéficient encore de la complaisance des appareils politiques, de la bureaucratie bruxelloise et des journaleux, mais le peuple français fait connaitre son opposition de manière en plus en plus sonore, le temps joue contre eux.
C'est pourquoi ils tentent un «tapis».
Le «tapis» est cette manoeuvre du joueur de poker qui, sentant la situation lui échapper, mise tout sur un coup, espérant impressionner ses opposants et reprendre la main.
La même idée vient à l'esprit à propos de l'affaire Léonarda : les sansfrontiéristes et les sanspapiéristes sentent bien qu'ils n'ont pas le vent en poupe. Ils bénéficient encore de la complaisance des appareils politiques, de la bureaucratie bruxelloise et des journaleux, mais le peuple français fait connaitre son opposition de manière en plus en plus sonore, le temps joue contre eux.
C'est pourquoi ils tentent un «tapis».
Les «valeurs républicaines» : ignorance, méchanceté, sectarisme
Restaurer le sens des mots !
Mais qui êtes vous, M. Dafri ? (Il y en a marre de ces métèques qui viennent nous expliquer ce que doit être la nouvelle France, qu'ils s'intègrent d'abord pendant quelques générations, qu'ils aient quelques ancêtres inscrits sur les monuments aux morts, et on en reparlera).
Je ne comprends toujours pas, en écoutant leurs discours, quelles sont ces fameuses «valeurs» qu'invoquent à tout bout de champ les gauchistes, qui usurpent généralement le nom de républicains (je serais curieux de voir nos modernes «républicains» adopter les moeurs politiques antiques ! Si on exécutait les ministres ayant échoué, on rigolerait plus).
En revanche, en observant leurs actions, je vois tout à fait clairement : les «valeurs républicaines», ce sont l'ignorance, la méchanceté et le sectarisme.
D'ailleurs, qu'attendre d'autre de gens qui ont pour figures tutélaires Robespierre, Marat et Danton ?
Je souffre particulièrement du naufrage de la langue française. Que voulez vous ? Je préfère la langue de Boileau à celle de Duflot. Heureusement, je me console avec les livres : La Fontaine, Pascal, La Bruyère.
Mais ne croyez pas que les Français soient dupes. Il leur arrive d'être momentanément séduits par des politiciens «qui parlent comme nous», mais ils sentent bien à la longue l'abaissement de la fonction et le mépris du peuple, et du pays, que cet affaissement de notre langue représente.
Mais qui êtes vous, M. Dafri ? (Il y en a marre de ces métèques qui viennent nous expliquer ce que doit être la nouvelle France, qu'ils s'intègrent d'abord pendant quelques générations, qu'ils aient quelques ancêtres inscrits sur les monuments aux morts, et on en reparlera).
Je ne comprends toujours pas, en écoutant leurs discours, quelles sont ces fameuses «valeurs» qu'invoquent à tout bout de champ les gauchistes, qui usurpent généralement le nom de républicains (je serais curieux de voir nos modernes «républicains» adopter les moeurs politiques antiques ! Si on exécutait les ministres ayant échoué, on rigolerait plus).
En revanche, en observant leurs actions, je vois tout à fait clairement : les «valeurs républicaines», ce sont l'ignorance, la méchanceté et le sectarisme.
D'ailleurs, qu'attendre d'autre de gens qui ont pour figures tutélaires Robespierre, Marat et Danton ?
Je souffre particulièrement du naufrage de la langue française. Que voulez vous ? Je préfère la langue de Boileau à celle de Duflot. Heureusement, je me console avec les livres : La Fontaine, Pascal, La Bruyère.
Mais ne croyez pas que les Français soient dupes. Il leur arrive d'être momentanément séduits par des politiciens «qui parlent comme nous», mais ils sentent bien à la longue l'abaissement de la fonction et le mépris du peuple, et du pays, que cet affaissement de notre langue représente.
Ce «modèle social» que le monde entier nous envie ... presque
Sécu : les transfrontaliers manifestent pour leur système dérogatoire.
Sondage après sondage, les Français se disent persuadés d'avoir le meilleur système de santé du monde. Comment peuvent-ils affirmer cela, puisqu'ils ne connaissent pas les autres systèmes de santé autrement que par des racontars de journaleux ?
Justement, quand des Français connaissent vraiment un autre système des santé, comme les transfrontaliers qui travaillent en Suisse, c'est l'autre système qu'ils préfèrent.
Alors pourquoi les Français affirment-ils sans raison l'excellence de notre système ? Pour se rassurer. Tout ce qui touche à la santé est anxiogène, alors on a peu de mal à se dire qu'on va être soigné dans un système fou, kafkaïen, soviétique.
Sondage après sondage, les Français se disent persuadés d'avoir le meilleur système de santé du monde. Comment peuvent-ils affirmer cela, puisqu'ils ne connaissent pas les autres systèmes de santé autrement que par des racontars de journaleux ?
Justement, quand des Français connaissent vraiment un autre système des santé, comme les transfrontaliers qui travaillent en Suisse, c'est l'autre système qu'ils préfèrent.
Alors pourquoi les Français affirment-ils sans raison l'excellence de notre système ? Pour se rassurer. Tout ce qui touche à la santé est anxiogène, alors on a peu de mal à se dire qu'on va être soigné dans un système fou, kafkaïen, soviétique.
samedi, octobre 19, 2013
Fabrice Luchini à propos de la gauche
La citation n'est pas de La Fontaine, mais de Molière, Alceste :
Mon Dieu, des moeurs du temps mettons-nous moins en peine,
et faisons un peu grâce à la nature humaine ;
ne l' examinons point dans la grande rigueur,
et voyons ses défauts avec quelque douceur.
Il faut, parmi le monde, une vertu traitable ;
à force de sagesse, on peut être blâmable ;
la parfaite raison fuit toute extrémité,
et veut que l' on soit sage avec sobriété.
Cette grande roideur des vertus des vieux âges
heurte trop notre siècle et les communs usages ;
elle veut aux mortels trop de perfection :
il faut fléchir au temps sans obstination ;
et c' est une folie à nulle autre seconde
de vouloir se mêler de corriger le monde.
J' observe, comme vous, cent choses tous les jours,
qui pourroient mieux aller, prenant un autre cours ;
mais quoi qu' à chaque pas je puisse voir paroître,
en courroux, comme vous, on ne me voit point être ;
je prends tout doucement les hommes comme ils sont,
j' accoutume mon âme à souffrir ce qu' ils font ;
et je crois qu' à la cour, de même qu' à la ville,
mon flegme est philosophe autant que votre bile.
Vers une crise majeure ?
Vers une crise majeure ?
Je ne suis pas entièrement d'accord avec Maxime Tandonnet.
A l'évidence, la crise de nerfs ridicule du gouvernement à propos de cette affaire insignifiante témoigne d'une grande fragilité.
Mais je ne crois pas que cela soit le prélude d'une crise politique majeure : d'une part, les Français sont déshabitués de la violence politique (1), ils continueront à se comporter comme des moutons, moutons râleurs mais moutons tout de même, d'autre part, les institutions actuelles sont extrêmement solides (jusqu'au MEDEF qui fait le jeu du gouvernement en contrôlant les velléités de grève fiscale des patrons).
C'est pourquoi je ne crois pas à la thèse de la crise salvatrice.
La France continuera à glisser sur la pente de la décadence, avec, d'un coté, une France d'en haut de plus en plus isolée, dans ses gated communities, dans ses voitures blindée et avec ses gardes du corps et ses motards et, de l'autre coté, la France d'en bas de plus en plus en proie à l'anarchie, au désordre et à la misère.
***********
(1) : avant la génération 68, les Français connaissaient une guerre par génération et faisaient leur service militaire. Aujourd'hui, ils sont totalement dévirilisés par le maternalisme.
Je ne suis pas entièrement d'accord avec Maxime Tandonnet.
A l'évidence, la crise de nerfs ridicule du gouvernement à propos de cette affaire insignifiante témoigne d'une grande fragilité.
Mais je ne crois pas que cela soit le prélude d'une crise politique majeure : d'une part, les Français sont déshabitués de la violence politique (1), ils continueront à se comporter comme des moutons, moutons râleurs mais moutons tout de même, d'autre part, les institutions actuelles sont extrêmement solides (jusqu'au MEDEF qui fait le jeu du gouvernement en contrôlant les velléités de grève fiscale des patrons).
C'est pourquoi je ne crois pas à la thèse de la crise salvatrice.
La France continuera à glisser sur la pente de la décadence, avec, d'un coté, une France d'en haut de plus en plus isolée, dans ses gated communities, dans ses voitures blindée et avec ses gardes du corps et ses motards et, de l'autre coté, la France d'en bas de plus en plus en proie à l'anarchie, au désordre et à la misère.
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(1) : avant la génération 68, les Français connaissaient une guerre par génération et faisaient leur service militaire. Aujourd'hui, ils sont totalement dévirilisés par le maternalisme.
François et les lobbys
Dans l'affaire de la dénaturation du mariage, nous l'avions déjà vu. Une fois de plus, nous le constatons dans l'affaire Leonarda.
Par l'intermédiaire de François Hollande, l'Etat est mis au service de lobbys ultra-minoritaires, mais, également, ultra-subventionnés et ultra-médiatisés.
Cette tendance ne date pas d'aujourd'hui : sous la fausse droite, ces lobbys existaient déjà et étaient déjà subventionnés et médiatisés et ils avaient déjà un poids politique disproportionné.
Cependant, François Hollande régnant, ce mouvement a pris une ampleur nouvelle. C'est une catastrophe politique : nous sommes sur la voie de l'arbitraire, de la tyrannie et de l'anarchie.
Arbitraire parce que le Bien et le Mal sont décidés par des groupuscules sans légitimité, qui transforment la loi en chiffon de papier ou en tables de marbre au gré de leurs fantaisies. Tyrannie parce que ces lobbys n'hésitent pas à utiliser l'Etat jusqu'à son sommet pour faire appliquer leurs décrets. Anarchie parce que le crédit de l'autorité publique est entamé pour longtemps.
Je ne sais pas si François Hollande a conscience des risques qu'il fait prendre à l'Etat et à la France, mais je crois que, de toute façon, il s'en fout. Seules comptent sa réelection et ses manoeuvres politicardes. Ce n'est pas un homme d'Etat.
Par l'intermédiaire de François Hollande, l'Etat est mis au service de lobbys ultra-minoritaires, mais, également, ultra-subventionnés et ultra-médiatisés.
Cette tendance ne date pas d'aujourd'hui : sous la fausse droite, ces lobbys existaient déjà et étaient déjà subventionnés et médiatisés et ils avaient déjà un poids politique disproportionné.
Cependant, François Hollande régnant, ce mouvement a pris une ampleur nouvelle. C'est une catastrophe politique : nous sommes sur la voie de l'arbitraire, de la tyrannie et de l'anarchie.
Arbitraire parce que le Bien et le Mal sont décidés par des groupuscules sans légitimité, qui transforment la loi en chiffon de papier ou en tables de marbre au gré de leurs fantaisies. Tyrannie parce que ces lobbys n'hésitent pas à utiliser l'Etat jusqu'à son sommet pour faire appliquer leurs décrets. Anarchie parce que le crédit de l'autorité publique est entamé pour longtemps.
Je ne sais pas si François Hollande a conscience des risques qu'il fait prendre à l'Etat et à la France, mais je crois que, de toute façon, il s'en fout. Seules comptent sa réelection et ses manoeuvres politicardes. Ce n'est pas un homme d'Etat.
vendredi, octobre 18, 2013
Affaire Leonarda : le syndrome de la gauche folle
La réaction de Philippe Tesson
Dans le vrai monde, il n'y a pas d'affaire Leonarda : des immigrés illégaux épuisent tous les recours et, en vertu de cette loi élémentaire que tout le monde n'est pas chez soi en France, ils sont expulsés. Point barre, on passe à autre chose.
Hé bien non, pas en Hollandie.
On imagine le pire. La gauche fait encore pire, plus niais, plus stupide, plus sentencieux, plus détaché de tout réalisme. Au nom de sentiments qui laissent perplexe et de valeurs dont on se demande ce qu'elles valent, certains abdiquent toute raison et nous ordonnent de faire comme eux sous peine d'infamie.
Bien sûr, je ne méconnais pas les calculs derrière cette affaire : poisser Valls, faire courber la tète aux Français de France, faire monter le FN pour emmerder l'UMP (mauvais calcul à mon avis).
Mais cela n'explique, hélas, pas tout. Il serait rassurant de penser que la gauche prétendument morale agit par pur cynisme. Au moins, elle montrerait de l'intelligence. Cependant, j'ai peur que certains soient dupes de leur propre cinéma.
Il y a vraiment des gauchistes totalement détachés de la réalité. Réalité de ces centaines de millions d'immigrants de par le monde, réalité de notre pays qui ne peut accueillir toute cette misère et donc est obligé de choisir et d'expulser, réalité de la société française qui se désagrège déjà sous les coups de l'invasion migratoire, réalité du ras-le-bol des Français.Et tant qu'à montrer sa compassion, plutôt le faire pour des Français que pour des étrangers.
Une coupure si franche d'avec la réalité, cela s'appelle la folie. Puisque c'est cette gauche là qui dirige, nous sommes donc dirigés par des fous. Ce qui explique bien des choses.
Enfin une gâterie (Josiane Balasko, si tu nous regardes, ...) :
mercredi, octobre 16, 2013
Conne, salope
Un attaché parlementaire socialiste, Jean Bourdeau, insulte Marion Maréchal, député :
Conne, salope
J'approuve la réaction de Maxime Tandonnet.
J'ajoute trois remarques :
> le deux poids, deux mesures de la gauche est insupportable. Pas la peine que je vous décrive les cris et hurlements qui auraient accueilli de tels insultes envers une femme député de gauche. Dans un billet récent, j'expliquais que «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse» est le fondement de l'éthique et de la vie en société. La gauche confirme une fois de plus qu'elle est nihiliste et antisociale. Et aussi qu'elle souffre d'un complexe de supériorité : je peux insulter qui je veux car je suis au-dessus de vous, je connais le Bien et le Mal.
A quelque chose malheur est bon : il est maintenant de plus en plus manifeste que les gauchos ont les nerfs qui lachent. On ne peut que s'en réjouir.
> je comprends que tel ou tel adversaire politique puisse vouloir dire pis que pendre de Mlle Maréchal. Mais, dans ce cas, n'y a-t-il pas plus intelligent que des insultes de caniveau sans esprit ? L'excuse de l'humour est est lamentable : il n'y a, justement, aucun humour dans ces grossièretés.
> ces insultes sont particulièrement mal venues vis-à-vis d'une jeune femme qui montre plus de dignité et de tenue que beaucoup de femmes en politique (et d'hommes). Je l'imagine assez mal venant au conseil des ministres en jean ou en crocs roses. J'ai été agréablement surpris par son intervention à la tribune de l'assemblée à propos de la loi de dénaturation du mariage, je ne suis pas sûr qu'à vingt-trois ans j'en aurais été capable.
La galanterie et la finesse étaient des qualités françaises, voici que la goujaterie et la grossièreté socialistes les remplacent. Et cela fend le coeur.
Cependant, je pense que les Français de tous bords (je peux me tromper) jugent sévèrement cette attaque déplacée contre une jeune femme qui pourrait être leur petite amie, leur copine, leur fille ou leur petite-fille.
Il n'y a pas si longtemps, il se serait trouvé un galant homme pour provoquer en duel l'insulteur et cela aurait eu de la gueule.
Je regrette de ne pas pouvoir le faire, quoiqu'un duel au pistolet soit dans mes moyens. A y réfléchir, si Jean Bourdeau me lit, je suis à sa disposition. Je n'aurai aucune peine à trouver deux témoins, les volontaires vont se bousculer.
Mais je n'y crois guère : un gauchiste, ça ne se bat pas en duel, ça hurle avec la meute. Tout le monde n'est pas Gaston Deferre.
Conne, salope
J'approuve la réaction de Maxime Tandonnet.
J'ajoute trois remarques :
> le deux poids, deux mesures de la gauche est insupportable. Pas la peine que je vous décrive les cris et hurlements qui auraient accueilli de tels insultes envers une femme député de gauche. Dans un billet récent, j'expliquais que «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse» est le fondement de l'éthique et de la vie en société. La gauche confirme une fois de plus qu'elle est nihiliste et antisociale. Et aussi qu'elle souffre d'un complexe de supériorité : je peux insulter qui je veux car je suis au-dessus de vous, je connais le Bien et le Mal.
A quelque chose malheur est bon : il est maintenant de plus en plus manifeste que les gauchos ont les nerfs qui lachent. On ne peut que s'en réjouir.
> je comprends que tel ou tel adversaire politique puisse vouloir dire pis que pendre de Mlle Maréchal. Mais, dans ce cas, n'y a-t-il pas plus intelligent que des insultes de caniveau sans esprit ? L'excuse de l'humour est est lamentable : il n'y a, justement, aucun humour dans ces grossièretés.
> ces insultes sont particulièrement mal venues vis-à-vis d'une jeune femme qui montre plus de dignité et de tenue que beaucoup de femmes en politique (et d'hommes). Je l'imagine assez mal venant au conseil des ministres en jean ou en crocs roses. J'ai été agréablement surpris par son intervention à la tribune de l'assemblée à propos de la loi de dénaturation du mariage, je ne suis pas sûr qu'à vingt-trois ans j'en aurais été capable.
La galanterie et la finesse étaient des qualités françaises, voici que la goujaterie et la grossièreté socialistes les remplacent. Et cela fend le coeur.
Cependant, je pense que les Français de tous bords (je peux me tromper) jugent sévèrement cette attaque déplacée contre une jeune femme qui pourrait être leur petite amie, leur copine, leur fille ou leur petite-fille.
Il n'y a pas si longtemps, il se serait trouvé un galant homme pour provoquer en duel l'insulteur et cela aurait eu de la gueule.
Je regrette de ne pas pouvoir le faire, quoiqu'un duel au pistolet soit dans mes moyens. A y réfléchir, si Jean Bourdeau me lit, je suis à sa disposition. Je n'aurai aucune peine à trouver deux témoins, les volontaires vont se bousculer.
Mais je n'y crois guère : un gauchiste, ça ne se bat pas en duel, ça hurle avec la meute. Tout le monde n'est pas Gaston Deferre.
Le Leonarda comme unité de mesure de l'envie de vivre du peuple français
La jeune Kosovar Leonarda est expulsée, la gauche bobo s'insurge.
Si le peuple français veut survivre, il doit établir une frontière entre Français et étrangers, et expulser les étrangers qui franchissent cette frontière illégalement. Sinon, la France disparaît en tant que pays, elle devient un terrain vague sans peuple mais avec des occupants.
Tous les étrangers illégaux à expulser ne se présentent pas sous la forme de violeurs récidivistes. Ceux-là, il est facile d'obtenir l'assentiment général pour les expulser. Il arrive aussi que les étrangers illégaux se présentent sous la forme d'écolières, et il faut aussi les expulser. L'expulsion est une violence nécessaire.
Une fois de plus, on nage dans la plus complète confusion entre morale individuelle et morale collective.
Car une invasion de pauvres reste une invasion. Et un peuple qui veut survivre doit combattre l'invasion. C'est aussi simple que cela.
Tout ceci étant dit, je pense que cette affaire Leonarda est une manipulation médiatique de grand style. Il y a des milliers de clandestins expulsés (pas assez à mon goût), on en trouve une bien mignonne, bien gentille et on monte son cas en épingle pour foutre la honte aux Français qui voudraient se défendre contre l'invasion migratoire.
Trois avantages (du point de vue gauchiste) : on jette l'opprobre une fois de plus sur la moindre velléité d'auto-défense du peuple français, ce qui contribue à la destruction de celui-ci, but avoué et revendiqué des gauchistes universalistes. On fait monter le FN, ce qui ne peut qu'emmerder l'UMP. Et on emmerde Valls.
mardi, octobre 15, 2013
Les agriculteurs excédés par les vols à répétition
Les agriculteurs excédés par les vols à répétition
Les paysans ces damnés de la terre
Jean-François Revel disait qu'il fallait avoir fait beaucoup d'études pour ne pas comprendre les causes du chômage en France.
On peut dire exactement la même chose pour les causes de la délinquance en France.
Les solutions sont simples : arrêter l'immigration non-qualifiée (africaine, nord-africaine et romanichelle), construire des prisons et y mettre les voleurs pour longtemps (1).
Rien de très compliqué ni même de très couteux.
Mais cela ne se fera pas car l'UMPS (et peut-être le FN) ne le veut pas.
Donc nous allons suivre la pente, tout à fait prévisible et tout à fait évitable, vers l'anarchie : impunité, montée de la délinquance, ras-le-bol des honnêtes gens, auto-défense, répression de l'auto-défense, impunité, encore plus de délinquance, encore plus de ras-le bol, etc.
Et la bien-pensance prendra prétexte de tout cela pour traiter les Français de beaufs violents alors qu'elle aura tout fait pour les pousser à bout. Salauds de gauchos !
**********
(1) : la délinquance baisse très fortement après l'âge de 40 ans (question d'hormones, de fatigue). Un voleur a donc une carrière de 30 ans : de 10 ans, pour les plus précoces, à 40 ans. S'il passe 15 ans en prison, sa carrière est diminuée de moitié. Evidemment, s'il ne met jamais les pieds en prison ...
Les paysans ces damnés de la terre
Jean-François Revel disait qu'il fallait avoir fait beaucoup d'études pour ne pas comprendre les causes du chômage en France.
On peut dire exactement la même chose pour les causes de la délinquance en France.
Les solutions sont simples : arrêter l'immigration non-qualifiée (africaine, nord-africaine et romanichelle), construire des prisons et y mettre les voleurs pour longtemps (1).
Rien de très compliqué ni même de très couteux.
Mais cela ne se fera pas car l'UMPS (et peut-être le FN) ne le veut pas.
Donc nous allons suivre la pente, tout à fait prévisible et tout à fait évitable, vers l'anarchie : impunité, montée de la délinquance, ras-le-bol des honnêtes gens, auto-défense, répression de l'auto-défense, impunité, encore plus de délinquance, encore plus de ras-le bol, etc.
Et la bien-pensance prendra prétexte de tout cela pour traiter les Français de beaufs violents alors qu'elle aura tout fait pour les pousser à bout. Salauds de gauchos !
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(1) : la délinquance baisse très fortement après l'âge de 40 ans (question d'hormones, de fatigue). Un voleur a donc une carrière de 30 ans : de 10 ans, pour les plus précoces, à 40 ans. S'il passe 15 ans en prison, sa carrière est diminuée de moitié. Evidemment, s'il ne met jamais les pieds en prison ...
La religion étatiste
Beaucoup de libéraux se trompent (les conservateurs se trompent bien moins sur ce point). Ils sous-estiment la profondeur de la crise morale aux sources de l'étatisme à la française.
C'est une banalité de constater que tous les partis politique français, sans aucune exception, vouent un culte au socialisme, en général sous sa forme fiscale et étatiste.
Aucun politicien français ne dira, comme Ronald Reagan, «L'Etat n'est pas la solution c'est le problème». Mais ce n'est pas entièrement la faute des politiciens, cela serait trop facile. Les Français, dans leur majorité, voient l'Etat comme une divinité : une calamité (inondation, canicule, chomage, viande avariée, épidémie...), une seule réaction : que fait l'Etat ?
Quand on prend du recul, cette attitude est stupéfiante : l'Etat n'est qu'une administration humaine comme une autre, avec ses faiblesses et ses défauts, ses tares et ses imperfections. Il est fou d'en attendre ce qu'on ne devrait attendre que de soi-même et de Dieu.
La clé de l'énigme est donnée par l'expression «Etat-Providence» : l'Etat est le nouveau Dieu.
Nos sanguinaires révolutionnaires avaient bien compris que, pour ancrer leur prise de pouvoir, ils devaient remplacer le culte chrétien par le culte étatique. Et ils y sont parvenus, non sans mal. Il y a fallu beaucoup de massacres, de propagande scolaire, d'endoctrinement à tous les étages. Mais, ça y est, c'est fait : les églises sont presque vides et les files d'attente à la Sécu plus que pleines. La religion de l'Etat remplace la religion du Christ.
Les Français demandent désormais à l'Etat ce qu'ils demandaient naguère à Dieu dans leurs prières : les protéger du chômage et de la maladie, leur donner un toit et remplir le garde-manger.
C'est pourquoi les libéraux montrent une grande naïveté quand ils argumentent du naufrage patent du socialisme. Oui, c'est vrai, le socialisme échoue tant et plus. Et alors ? Si on leur supprime le mythe de l'Etat-Providence (peu importe la réalité), qu'est-ce qui va consoler les Français de l'angoisse de la maladie, de la vieillesse et de la mort ? La lecture des oeuvres intégrales d'Hayek ? La récitation des aphorisme de Schumpeter ?
Cela serait bien que les Français remettent les choses à leur place : l'Etat à l'administration du pays, Dieu et la Providence à l'église. Mais par quel miracle cette remise en ordre adviendrait-elle ? Nous sommes à la troisième étape de la décadence : après la décadence du caractère et la décadence de la morale, la décadence de l'intelligence.
lundi, octobre 14, 2013
Le charbon, bientôt première source d'énergie dans le monde
Le charbon, bientôt première source d'énergie dans le monde
J'écris cet article juste pour me vanter ! Grâce à de saines lectures, j'avais juste cinq ans d'avance sur le Figaro :
The bottomless well
Une réponse à Pedro à propos du pétrole
J'écris cet article juste pour me vanter ! Grâce à de saines lectures, j'avais juste cinq ans d'avance sur le Figaro :
The bottomless well
Une réponse à Pedro à propos du pétrole
Delon : la société des enfants indignes
Les aventures d'Alain Delon, fable post-soviétique
Dans toute société honorable, des enfants qui critiquent publiquement leur père sont considérés comme indignes et méritent l'opporobre. Pas dans la nôtre : critiquer son père, c'est ce qu'il faut faire pour sauver sa carrière. C'est dire comme nous sommes tombés bas.
Il y a deux ans, un autre empaffé mondain, Alexandre Jardin, avait eu le même comportement de se faire une réputation, une carrière et des revenus sur le dos d'un parent. J'avais écrit ce que j'en pensais. Inutile d'y revenir.
Dans la France d'avant la décivilisation soviétoïde, la sagesse populaire disait : «on lave son linge sale en famille». Les enfants Delon auraient pu, et auraient du, en rester là. Mais la dignité et la noblesse ne sont pas héréditaires.
A la fin de tout, Alain Delon est un immense acteur comme on n'en fait plus.
J'aime bien Denis Podalydes, mais qui le connait en dehors des six premiers arrondissements de Paris ? Et je crois que c'est significatif de notre époque aseptisée et dévirilisée qu'elle ne produise plus de grands acteurs.
Enfin, ne nous voilons pas la face : derrière la vertueuse croisade «anti-fasciste» du cinéma français, il y a une affaire de gros sous. Toutes ces nobles âmes «démocrates» et «républicaines» balisent de perdre leurs juteuses subventions dans le cas où le FN prendrait les commandes.
Comme par hasard, les deux acteurs qui dérangent, Delon et Depardieu, sont ceux qui n'ont pas besoin de subventions pour vivre. Alors que les Berling et compagnie, ce n'est pas avec le salaire que leur donne le public qu'ils vont mener grand train, ils ont besoin de généreuses piquouses de bon argent racketté aux moutontribuables par les ponctionnaires.
Allons, chassons cette mauvaise pensée : les acteurs français subventionnés ne donnent leur avis en politique que pour des motifs élevés et pour des raisons sublimes. Répétez après moi ...
Dans toute société honorable, des enfants qui critiquent publiquement leur père sont considérés comme indignes et méritent l'opporobre. Pas dans la nôtre : critiquer son père, c'est ce qu'il faut faire pour sauver sa carrière. C'est dire comme nous sommes tombés bas.
Il y a deux ans, un autre empaffé mondain, Alexandre Jardin, avait eu le même comportement de se faire une réputation, une carrière et des revenus sur le dos d'un parent. J'avais écrit ce que j'en pensais. Inutile d'y revenir.
Dans la France d'avant la décivilisation soviétoïde, la sagesse populaire disait : «on lave son linge sale en famille». Les enfants Delon auraient pu, et auraient du, en rester là. Mais la dignité et la noblesse ne sont pas héréditaires.
A la fin de tout, Alain Delon est un immense acteur comme on n'en fait plus.
J'aime bien Denis Podalydes, mais qui le connait en dehors des six premiers arrondissements de Paris ? Et je crois que c'est significatif de notre époque aseptisée et dévirilisée qu'elle ne produise plus de grands acteurs.
Enfin, ne nous voilons pas la face : derrière la vertueuse croisade «anti-fasciste» du cinéma français, il y a une affaire de gros sous. Toutes ces nobles âmes «démocrates» et «républicaines» balisent de perdre leurs juteuses subventions dans le cas où le FN prendrait les commandes.
Comme par hasard, les deux acteurs qui dérangent, Delon et Depardieu, sont ceux qui n'ont pas besoin de subventions pour vivre. Alors que les Berling et compagnie, ce n'est pas avec le salaire que leur donne le public qu'ils vont mener grand train, ils ont besoin de généreuses piquouses de bon argent racketté aux moutontribuables par les ponctionnaires.
Allons, chassons cette mauvaise pensée : les acteurs français subventionnés ne donnent leur avis en politique que pour des motifs élevés et pour des raisons sublimes. Répétez après moi ...
vendredi, octobre 11, 2013
Une femme au Panthéon ? Absurde !
Si j'en crois mes oreilles, il faudrait flanquer une femme au Panthéon pour le simple fait que c'est une femme. Si c'est pas du sexisme ... Mais le sexisme dans ce sens là, c'est permis et, même, encouragé. Marc Fumaroli, d'habitude mieux avisé, s'y met.
Bien entendu, tout cela est pitoyable. Nous vivons vraiment une époque où la connerie triomphe.
Mais elle fournit aussi des occasions de se marrer (ô mânes de Murray) : il ne semble pas si facile de trouver une femme à fourrer au Panthéon. Peut-être parce que les femmes n'étant pas identiques aux hommes, elles se mêlent moins de science, de littérature et de politique, causes de panthéonisation.
Mais bon, je me tais. En 2013, il y a des vérités qu'il est blasphématoire d'énoncer.
Bien entendu, tout cela est pitoyable. Nous vivons vraiment une époque où la connerie triomphe.
Mais elle fournit aussi des occasions de se marrer (ô mânes de Murray) : il ne semble pas si facile de trouver une femme à fourrer au Panthéon. Peut-être parce que les femmes n'étant pas identiques aux hommes, elles se mêlent moins de science, de littérature et de politique, causes de panthéonisation.
Mais bon, je me tais. En 2013, il y a des vérités qu'il est blasphématoire d'énoncer.
jeudi, octobre 10, 2013
Edmund Burke, politician, philosopher, prophet (J. Norman)
L'auteur est un parlementaire britannique. C'est toujours intéressant quand un praticien de la politique prend du recul et écrit un livre d'histoire. Il y met une expérience que n'aura jamais un historien professionnel. Je vous conseille les excellents La banqueroute de Law et La disgrâce de Turgot, d'Edgar Faure.
Burke est considéré comme le père du conservatisme.
Son ouvrage le plus célèbre est Reflections on the French Revolution, dans lequel, dès novembre 1790, il prédit la Terreur et Bonaparte. S'il peut faire ces étonnantes prédictions, c'est que les bases philosophiques qui fondent cette analyse circonstancielle sont extrêmement solides.
Burke n'a pas écrit de traité philosophique du conservatisme, mais Norman montre, à travers ses discours et ses écrits, que Burke est étonnamment cohérent et constant tout au long de ses quarante ans de carrière politique.
La pensée de Burke peut se résumer ainsi (résumé certes imparfait) :
• l'homme est un animal social. Non seulement l'homme abstrait objet de droits, les Droits de l'Homme, n'existe pas (ce dont presque tout le monde est prêt à convenir), mais modifier la société au nom des Droits de l'Homme est une mutilation de l'homme concret, par déchirement du tissu social dont il fait partie (Burke anticipe cette citation de Lévi-Strauss : «On a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes»).
• l'individu, pour être pleinement homme, doit être un noeud de liens. Liens sociaux, liens familiaux, liens historiques. L'homme ne vit pas que dans le présent, il est lié au passé et à l'avenir. L'individu atomisé, sans passé ni futur, tout entier dans le présent, égoïste, est un demi-homme, il lui manque la dimension spirituelle.
• la société est un dépôt du temps, qu'on a le devoir de léguer. La tradition a une valeur en soi, par le simple fait qu'elle a subi l'épreuve du temps. Ce n'est pas parce que nous ne comprenons pas avec notre raison raisonnante que c'est forcément idiot, il faut être modeste. Norman, pour illustrer Burke, prend l'exemple des religions : diverses études montrent qu'une pratique religieuse modérée a un effet social positif, alors que les religions ne passent pas les barrières de la rationalité positiviste.
• le changement est possible à condition qu'il soit prudent et se réfère à des principes qui ont fait leurs preuves. Ainsi, Burke soutenait une position conciliatrice vis-à-vis des Insurgents américains car leur principal argument, pas de taxation sans représentation, était un vieux principe anglais.
• tout changement utopique, abstrait, hors-sol, à la Taubira-Peillon-Vallaud Belkacem (bref, à la Hollande) est à proscrire absolument. Pour Burke, c'est un crime contre l'humanité (bien sûr, je n'entends pas cette expression au sens juridique moderne, même si il y a des relations évidentes).
• la mission du politicien est de préserver la société, de façon à permettre l'épanouissement des hommes et la transmission de cette société (les deux choses étant liées). Il doit effectuer les changements que l'évolution des circonstances impose avec modestie et prudence. Un politicien n'est pas un prophète. On remarquera que les dirigeants anglais face à notre sanglante révolution ont assez bien répondu à cette lettre de mission.
Norman insiste, à juste titre, sur le fait que la recherche moderne valide à bien des égards l'hypothèse de l'homme comme indissociable de la société.
Vous ne serez pas étonnés qu'il y ait là beaucoup d'échos à Montaigne et à Taleb.
De nos jours où l'on fait une batteuse du Front National, je pense à l'UMP : ces couillons d'UMPistes, s'ils n'étaient pas cons comme des balais, trouveraient en Burke une doctrine fort intéressante leur permettant de ne pas être éternellement en réaction face à la gauche et au FN.
Mais, bon, songer que des types de droite, en France, puissent réfléchir, autant croire au père Noël.
Burke est considéré comme le père du conservatisme.
Son ouvrage le plus célèbre est Reflections on the French Revolution, dans lequel, dès novembre 1790, il prédit la Terreur et Bonaparte. S'il peut faire ces étonnantes prédictions, c'est que les bases philosophiques qui fondent cette analyse circonstancielle sont extrêmement solides.
Burke n'a pas écrit de traité philosophique du conservatisme, mais Norman montre, à travers ses discours et ses écrits, que Burke est étonnamment cohérent et constant tout au long de ses quarante ans de carrière politique.
La pensée de Burke peut se résumer ainsi (résumé certes imparfait) :
• l'homme est un animal social. Non seulement l'homme abstrait objet de droits, les Droits de l'Homme, n'existe pas (ce dont presque tout le monde est prêt à convenir), mais modifier la société au nom des Droits de l'Homme est une mutilation de l'homme concret, par déchirement du tissu social dont il fait partie (Burke anticipe cette citation de Lévi-Strauss : «On a mis dans la tête des gens que la société relevait de la pensée abstraite alors qu'elle est faite d'habitudes, d'usages, et qu'en broyant ceux-ci sous les meules de la raison, on pulvérise des genres de vie fondés sur une longue tradition, on réduit les individus à l'état d'atomes interchangeables et anonymes»).
• l'individu, pour être pleinement homme, doit être un noeud de liens. Liens sociaux, liens familiaux, liens historiques. L'homme ne vit pas que dans le présent, il est lié au passé et à l'avenir. L'individu atomisé, sans passé ni futur, tout entier dans le présent, égoïste, est un demi-homme, il lui manque la dimension spirituelle.
• la société est un dépôt du temps, qu'on a le devoir de léguer. La tradition a une valeur en soi, par le simple fait qu'elle a subi l'épreuve du temps. Ce n'est pas parce que nous ne comprenons pas avec notre raison raisonnante que c'est forcément idiot, il faut être modeste. Norman, pour illustrer Burke, prend l'exemple des religions : diverses études montrent qu'une pratique religieuse modérée a un effet social positif, alors que les religions ne passent pas les barrières de la rationalité positiviste.
• le changement est possible à condition qu'il soit prudent et se réfère à des principes qui ont fait leurs preuves. Ainsi, Burke soutenait une position conciliatrice vis-à-vis des Insurgents américains car leur principal argument, pas de taxation sans représentation, était un vieux principe anglais.
• tout changement utopique, abstrait, hors-sol, à la Taubira-Peillon-Vallaud Belkacem (bref, à la Hollande) est à proscrire absolument. Pour Burke, c'est un crime contre l'humanité (bien sûr, je n'entends pas cette expression au sens juridique moderne, même si il y a des relations évidentes).
• la mission du politicien est de préserver la société, de façon à permettre l'épanouissement des hommes et la transmission de cette société (les deux choses étant liées). Il doit effectuer les changements que l'évolution des circonstances impose avec modestie et prudence. Un politicien n'est pas un prophète. On remarquera que les dirigeants anglais face à notre sanglante révolution ont assez bien répondu à cette lettre de mission.
Norman insiste, à juste titre, sur le fait que la recherche moderne valide à bien des égards l'hypothèse de l'homme comme indissociable de la société.
Vous ne serez pas étonnés qu'il y ait là beaucoup d'échos à Montaigne et à Taleb.
De nos jours où l'on fait une batteuse du Front National, je pense à l'UMP : ces couillons d'UMPistes, s'ils n'étaient pas cons comme des balais, trouveraient en Burke une doctrine fort intéressante leur permettant de ne pas être éternellement en réaction face à la gauche et au FN.
Mais, bon, songer que des types de droite, en France, puissent réfléchir, autant croire au père Noël.
lundi, octobre 07, 2013
Les bas du front (républicain)
A Brignoles (66 % d'abstention, 40 % pour le FN), la gauche invoque le «front républicain», espérant piéger la droite au tournant quand la question réciproque se posera.
Visiblement, ils n'ont toujours pas compris que les Français s'en foutent de ces petites habiletés de conseil général.
A force de répéter depuis trente ans les mêmes conneries, les Français, même de gauche, ont fini par comprendre (au moins sur ce point) qu'on les enfumait.
Addendum :
Après Brignoles, le bal des faux culs par rtl-fr
Visiblement, ils n'ont toujours pas compris que les Français s'en foutent de ces petites habiletés de conseil général.
A force de répéter depuis trente ans les mêmes conneries, les Français, même de gauche, ont fini par comprendre (au moins sur ce point) qu'on les enfumait.
Addendum :
Après Brignoles, le bal des faux culs par rtl-fr
dimanche, octobre 06, 2013
On parle à nouveau d'abaisser la vitesse sur route de 90 à 80 km/h
La sécurité routière, vecteur de la guerre idéologique
Pourquoi réduire de 10 km/h la vitesse limite sur les routes et autoroutes ?
Au-delà de la question fondamentale de l'équilibre entre liberté et sécurité (« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'un et l'autre et finit par perdre les deux »), remarquons tout de même que les accidents domestiques font cinq fois plus de morts que les accidents de la route. Cela relativise beaucoup la préoccupation sécuritaire du gouvernement.
Pourquoi réduire de 10 km/h la vitesse limite sur les routes et autoroutes ?
Au-delà de la question fondamentale de l'équilibre entre liberté et sécurité (« Un peuple prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'un et l'autre et finit par perdre les deux »), remarquons tout de même que les accidents domestiques font cinq fois plus de morts que les accidents de la route. Cela relativise beaucoup la préoccupation sécuritaire du gouvernement.
Le drame de Lampedusa (3) : le point de vue de Bernard Lugan
Le drame de Lampedusa : une conséquence directe du renversement du colonel Kadhafi
On notera cette conclusion qui fait directement écho à mon billet précédent :
«Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.»
On notera cette conclusion qui fait directement écho à mon billet précédent :
«Au lieu de faire savoir aux Européens qui sont les trafiquants qui lancent sur les eaux les pitoyables cargaisons d’êtres humains qui échouent sur les côtes européennes, les médias, largement aidés par l’Eglise pour laquelle plus le prochain est lointain et plus il semble devoir être aimé, ont au contraire entrepris de culpabiliser les populations qui subissent ces débarquements.»
samedi, octobre 05, 2013
A propos du drame de Lampedusa (2)
Cette citation de Renaud Camus :
«Les Européens invitent les populations de la terre entière à les envahir, et, lorsque quelque désastre en fait échouer quelques-unes au dernier moment, ils se reprochent de n’avoir pas été assez accueillants, assez ouverts, et ils se promettent, en guise de mea culpa, de l’être bien davantage désormais. C’est un peu comme si Constantinople agonisante avait proclamé un deuil national parce que certaines des échelles turques, sous les remparts de la ville, s’étaient brisées sous le poids des assaillants...»
«Les Européens invitent les populations de la terre entière à les envahir, et, lorsque quelque désastre en fait échouer quelques-unes au dernier moment, ils se reprochent de n’avoir pas été assez accueillants, assez ouverts, et ils se promettent, en guise de mea culpa, de l’être bien davantage désormais. C’est un peu comme si Constantinople agonisante avait proclamé un deuil national parce que certaines des échelles turques, sous les remparts de la ville, s’étaient brisées sous le poids des assaillants...»
vendredi, octobre 04, 2013
A propos du drame de Lampedusa
A propos du drame de Lampedusa. Bien que catholique, je m'inscris totalement en faux contre les propos du pape (tant pis, je m'en confesserai), qui, à force de misérabilisme et de sentimentalisme, brouille l'analyse de la situation au point de verser plus du coté du mensonge que de la vérité.
Je me dois donc de rappeler que :
> l'immigration n'est pas un droit, ou ne devrait pas l'être. Chaque pays est justifié, en morale, à décider d'accueillir ou de repousser, y compris par la force, tel ou tel étranger. Sans cela, c'est la notion même de pays qui perd sa raison d'être.
> l'obligation d'accueillir l'étranger comme le Christ lui-même est une obligation individuelle, pas collective. Si les immigrationnistes accueillent chacun à leurs frais et sous leur responsabilité des étrangers, je n'ai rien contre.
> l'immigration est mauvaise pour tout le monde, le pays de départ, le pays d'accueil et l'immigrant. Seuls y trouvent leur compte des profiteurs.
> les pays de départ, qui n'empêchent pas de partir, et les pays d'accueil qui n'empêchent pas d'arriver (quand ils n'encouragent pas l'immigration par des politiques sociales délirantes), sont co-responsables des drames de l'immigration.
> le seul vrai moyen d'empêcher à long terme les drames de l'immigration, c'est de repousser systématiquement les migrants, de manière à ce qu'ils préfèrent rester chez eux.
Je me dois donc de rappeler que :
> l'immigration n'est pas un droit, ou ne devrait pas l'être. Chaque pays est justifié, en morale, à décider d'accueillir ou de repousser, y compris par la force, tel ou tel étranger. Sans cela, c'est la notion même de pays qui perd sa raison d'être.
> l'obligation d'accueillir l'étranger comme le Christ lui-même est une obligation individuelle, pas collective. Si les immigrationnistes accueillent chacun à leurs frais et sous leur responsabilité des étrangers, je n'ai rien contre.
> l'immigration est mauvaise pour tout le monde, le pays de départ, le pays d'accueil et l'immigrant. Seuls y trouvent leur compte des profiteurs.
> les pays de départ, qui n'empêchent pas de partir, et les pays d'accueil qui n'empêchent pas d'arriver (quand ils n'encouragent pas l'immigration par des politiques sociales délirantes), sont co-responsables des drames de l'immigration.
> le seul vrai moyen d'empêcher à long terme les drames de l'immigration, c'est de repousser systématiquement les migrants, de manière à ce qu'ils préfèrent rester chez eux.
jeudi, octobre 03, 2013
Faut-il réhabiliter les mutins de la première guerre mondiale ?
Comme prévu, les manoeuvres pour saloper la mémoire des combattants français de la première guerre mondiale ont commencé.
A travers une réhabilitation en bloc des mutins, il s'agit tout simplement de mettre un signe d'équivalence entre les mutins et les Morts pour la France. Une belle saloperie !
Réhabiliter ? Pourquoi pas ? Mais sur une base individuelle. Et justement, les réhabilitations individuelles, cela a déjà été fait dans les années 20.
Le sujet est clos et aucune nécessité de bon aloi n'oblige à rouvrir le débat. Il n'y a que de mauvaises raisons.
C'est dans la logique d'une vie en société d'instrumentaliser d'une façon ou d'une autre les héros pour les transformer en symboles. Mais pervertir le sens de leur combat, c'est d'une bassesse insupportable, guère étonnante de la part de cette gauche française moralement corrompue.
Sur les sujets polémiques de la première guerre mondiale, je ne vois toujours pas de raison de changer une virgule de ces deux billets :
Les généraux français de la première guerre mondiale étaient-ils des idiots sanguinaires ?
Verdun, le Coq Hardi, les Eparges
Quant à Tardi, qui, comme Plantu, est de ceux qui pervertissent et instrumentalisent le combat des Poilus (combien d'albums vendus ? Combien de bénéfices ?) :
Et hop, une bonne remise à leur place des pacifistes
A travers une réhabilitation en bloc des mutins, il s'agit tout simplement de mettre un signe d'équivalence entre les mutins et les Morts pour la France. Une belle saloperie !
Réhabiliter ? Pourquoi pas ? Mais sur une base individuelle. Et justement, les réhabilitations individuelles, cela a déjà été fait dans les années 20.
Le sujet est clos et aucune nécessité de bon aloi n'oblige à rouvrir le débat. Il n'y a que de mauvaises raisons.
C'est dans la logique d'une vie en société d'instrumentaliser d'une façon ou d'une autre les héros pour les transformer en symboles. Mais pervertir le sens de leur combat, c'est d'une bassesse insupportable, guère étonnante de la part de cette gauche française moralement corrompue.
Sur les sujets polémiques de la première guerre mondiale, je ne vois toujours pas de raison de changer une virgule de ces deux billets :
Les généraux français de la première guerre mondiale étaient-ils des idiots sanguinaires ?
Verdun, le Coq Hardi, les Eparges
Quant à Tardi, qui, comme Plantu, est de ceux qui pervertissent et instrumentalisent le combat des Poilus (combien d'albums vendus ? Combien de bénéfices ?) :
Et hop, une bonne remise à leur place des pacifistes
Et il se reposa au septième jour
Comme d'habitude, excellent article de Chantal Delsol.
Bien que libéral en économie, je suis contre le travail le dimanche, car je suis aussi conservateur.
Notons que si l'économie était beaucoup plus libérale, la question du supplément de revenus du travail le dimanche se poserait moins, tant il y aurait des marges de manoeuvre ailleurs.
mardi, octobre 01, 2013
Les anges
Tout le monde appelle les enfants des anges. J'entendais récemment une mère, pardon, une maman, parler de "mes trois petits anges" par ci, "mes trois petits anges" par là. Dans l'affaire Fiona, le père et les commentateurs usent du même vocabulaire.
C'est niais à en vomir.
Mais pas seulement. Cela fait partie du mouvement hypocrite de notre société d'irrespect des enfants (hypocrite car sous couvert d'amour, alors que, justement, les enfants n'ont pas besoin que d'amour, mais, par exemple, de parents qui restent ensemble).
On fait des enfants des objets de désir, des rois, des minis-adultes, des consommateurs avertis, des anges. Tout, sauf des enfants. C'est à rapprocher du surréaliste "un enfant ne ment pas" de Ségolène Royal, qui n'a aucun rapport avec un enfant véritable.
Car, comme disait l'expression populaire à l'époque lointaine où le peuple avait du bon sens, ce ne sont pas des anges.
C'est niais à en vomir.
Mais pas seulement. Cela fait partie du mouvement hypocrite de notre société d'irrespect des enfants (hypocrite car sous couvert d'amour, alors que, justement, les enfants n'ont pas besoin que d'amour, mais, par exemple, de parents qui restent ensemble).
On fait des enfants des objets de désir, des rois, des minis-adultes, des consommateurs avertis, des anges. Tout, sauf des enfants. C'est à rapprocher du surréaliste "un enfant ne ment pas" de Ségolène Royal, qui n'a aucun rapport avec un enfant véritable.
Car, comme disait l'expression populaire à l'époque lointaine où le peuple avait du bon sens, ce ne sont pas des anges.
«Shutdown» américain : qui sont les irresponsables ?
«Shutdown» américain : qui sont les irresponsables ?
Les Républicains qui ne veulent pas d'une fuite en avant dans la dette ? Ou les Démocrates qui veulent absolument continuer à endetter l'Etat ?
Les Républicains qui ne veulent pas d'une fuite en avant dans la dette ? Ou les Démocrates qui veulent absolument continuer à endetter l'Etat ?
Fiona : drame d'une société décomposée
Les bas-fonds des sociétés ont toujours été riches en faits divers sordides.
Mais notre société est la première qui donne une justification morale à ses turpitudes.
En effet, tous les ingrédients qui ont conduit au meurtre de la petite Fiona sont soit tolérés avec mansuétude soit encouragés.
Famille décomposée, assistanat infantilisant, drogue, immigration, islamisme : ce sont des maux auxquels les Français ne s'opposent pas vraiment, voire des maux qu'on ne considère pas comme maléfiques. L'actuel gouvernement voit même dans certains des bienfaits.
Il y a eu d'autres Fiona, il y en aura d'autres. Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des malheurs dont on chérit les causes.
Mais notre société est la première qui donne une justification morale à ses turpitudes.
En effet, tous les ingrédients qui ont conduit au meurtre de la petite Fiona sont soit tolérés avec mansuétude soit encouragés.
Famille décomposée, assistanat infantilisant, drogue, immigration, islamisme : ce sont des maux auxquels les Français ne s'opposent pas vraiment, voire des maux qu'on ne considère pas comme maléfiques. L'actuel gouvernement voit même dans certains des bienfaits.
Il y a eu d'autres Fiona, il y en aura d'autres. Dieu rit des prières qu'on lui fait pour écarter des malheurs dont on chérit les causes.