Pour éviter le Grexit, on a détruit l'idéal européen
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Nos puissants leaders ont montré qu'ils ne voulaient vraiment pas de Grexit, les
Grecs non plus. Mais on ne voit pas comment la Grèce pourra tenir ses
engagements, et donc une nouvelle crise aura lieu, dans six mois, dans un an…
Cette nuit, l'Europe a changé de nature. Elle est devenue perverse. On a imposé à
un petit pays membre des conditions que l'on exigeait auparavant par les armes.
C'est un petit progrès par rapport à l'histoire, mais c'est la destruction de l'idéal
européen.
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Bien sûr, ma divergence avec Wyplosz est simple : cette nuit, «l'Europe» n'a pas changé de nature. Elle a révélé sa vraie nature.
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