Je n’en ai pas grand'chose à faire du mouvement de grève actuel, car, en même temps, c’est :
♘ un truc qui emmerde Macron et ça c’est toujours bon à prendre (mis à part que, si ça s'éternise, il pourra peut-être récupérer le mouvement à son profit).
♘ un grand classique du théâtre social français et qui n'a aucun potentiel révolutionnaire (rappelez moi combien il y a eu de précédents dont pas un n'a freiné la dérive étatiste, mondialiste, immigrationniste, de la France). Les syndicats continuent à être les alliés du Système.
En fait, tout cela s'inscrit dans l'admirable (sur le plan technique) et méprisable (sur le plan moral) récupération des Gilets jaunes par le Système avec la complicité des gauchistes.
La colère des Gilets Jaunes originels a été avalée et amortie. Et cette comédie classique sur les retraites sert à remettre cette histoire dérangeante de Gilets Jaunes dans des chemins de contestation connus et et maitrisés beaucoup moins dérangeants.
Le révolutionnarisme des syndicats et des gauchistes, tous bons bourgeois, est de pacotille, et sert, grâce à une opposition en carton-pâte, à entretenir l'illusion du Système vaguement démocratique.
Souvenez vous que les syndicats méprisaient les Gilets Jaunes originels et les traitaient de fascistes parce qu'ils avaient peur de leur revendication authentiquement révolutionnaire « Arrêtez d'emmerder les Français ».
Et aussi à cause de leurs commentaires bien sentis sur l'immigration.
En revanche, débattre de la manière dont l'Etat-nounou va continuer à s'immiscer dans nos vies n'a rien de révolutionnaire, bien au contraire.
Les syndicats n'ont pas changé. En même temps, ils ont réussi à changer les Gilets Jaunes.
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