Que faire ?
> objectif : assainir les banques françaises. Moyen : par un coup de force légal, convertir les dettes des banques en capital. Obliger les banques à une structure en commandite (dirigeants responsables sur leurs biens propres).
> objectif : favoriser la croissance. Moyen : baisser massivement les impots sur l'économie vivante. Baisses d'impôts gagées sur une baisse correspondante des dépenses publiques, notamment sur les 650 milliards de social-clientélisme et sur l'éducation nationale, parce qu'en plus de porter le malheur économique, ces dépenses sont immorales.
Addendum du 9/12 : l'Islande, qui a laissé ses banques faire faillite il y a deux ans, sort de la crise et aura un budget en excédent cette année. Certes, elle a dévalué sa monnaie de 30 %.
Mais tout de même, cela invite à la réflexion : quand on dit que les Etats européenns sauvent les banques, c'est faux ; en réalité, ils sauvent les banquiers fautifs et imprudents, les protègent de leurs propres folies aux frais des contribuables.
Ceux qui nous décrivent la faillite de banques européennes comme un cataclysme ont intérêt à ce journalisme d'épouvante. Mais la faillite des banques régionales américaines montre que ce n'est pas si grave à condition que cette faillite soit ordonnée.
Si les banques françaises faisaient faillite, il y aurait moyen que les déposants (qui sont créanciers de leurs banques) ne soient pas les premiers touchés.
Malheureusement, de telles décisions supposent l'impossible : que nos dirigeants politiques s'extraient du microcosme dont ils font partie aussi bien que les banquiers. Ces décisions supposent une élévation des perspectives, de la morale et de la réflexion qui semble hors d'atteinte de nos politiciens.
On dit souvent que, si les bonnes décisions ne sont pas prises, c'est par manque de courage. Je crois qu'on néglige trop le rôle de la bêtise, de l'étroitesse d'esprit et de l'incompétence.
jeudi, décembre 09, 2010
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Pour le 2e Objectif, c'est ce qui arrivera, il serait appréciable que cela soit volontaire et non forcé.
RépondreSupprimerLe social-clientélisme est trop fort, me semble-t-il, voilà pourquoi nous devrons en passer par un Zugzwang et cela se déroulera sans doute mal car on ne peut sevrer un drogué du jour au lendemain...
RépondreSupprimerLes politiciens essaient de sauver les banquiers mais aussi les prochaines élections. Sans banques, comme acheter des clientèles électorales ?
RépondreSupprimerVos lacunes en théorie monétaire sont tout de même à combler d'urgence. Cf. le modèle de Diamond–Dybvig ici:
RépondreSupprimerhttp://en.wikipedia.org/wiki/Diamond%E2%80%93Dybvig_model
Depuis que je tiens un blog, j'ai un faible pour tous ces courageux anonymes qui viennent me faire la leçon avec morgue. Ils me font beaucoup rire.
RépondreSupprimerJ'ai toutefois remarqué que les commentateurs pertinents sont rarement, pour ne pas dire jamais, anonymes. Un hasard, sans doute.