Une remarque intéressante : alors que les dettes des Etats du tiers-monde sont contractées suivant une loi étrangère (suisse ou anglaise, la plupart du temps), les dettes des Etats européens sont contractées suivant les lois locales.
Les Etats européens ne seraient pas forcés de rembourser en euros leurs dettes contractés en euros. Ils suffiraient qu'ils changent leurs propres lois. Certes, ça seraient un vol des créanciers. Mais dans la question de savoir si la sortie de l'Euro est possible, c'est un point positif.
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Là, je ne vous suis pas trop, Franck : en quoi ceci pourrait être positif? Il faudrait par la suite en assumer toutes les conséquences dont certaines par nature imprévisibles (mais malgré tout négatives)!
RépondreSupprimerEt que vaudrait notre parole sans oublier que ceux à qui nous devons des sous ont de réelles capacités de nuisance sinon de rétorsion que je doute que nous en sortions gagnant... bien au contraire!
On nous serine à longueur de journaux bien-pensants que la sortie de l'Euro est impossible. Ce discours m'horripile parce je me rends bien compte que, comme sur le réchauffisme, les "sachants" (ou prétendus tels) essaient de nous entuber,, c'est une tentative malhonnête d'étouffer le débat avant qu'il ait lieu.
RépondreSupprimerJe voulais juste signaler que, quand on y réfléchit, la sortie de l'Euro n'est pas impossible. Je crois même que c'est l'issue la plus probable : les peuples rechigneront à se sacrifier pour l'Euro (ils ressentiront la situation comme telle).
Je ne sais pas si cela bénéfique ou non. Cela dépendra probablement des circonstances.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSauf qu'une bonne partie des obligations d'Etat sont placées en assurance vie et assurances tout court !
RépondreSupprimerLes premiers créanciers floués, seront les épargnants qui perdrons leurs économies, ce qui n'a rien de réjouissant.
J'entends bien vos propos, Franck, et suis du même avis que vous sur "l'omerta" que d'aucuns veulent nous imposer ; cela étant, il ne faut pas croire contes selon lesquels une sortie de l'euro résoudrait tous nos problèmes : cette monnaie n'est que le révélateur de nos pratiques irréfléchies et irresponsables depuis des lustres... Il faut être pleinement conscient de l'impact qu'aurait une telle mesure et surtout des dégâts collatéraux de celui-ci, et pour le coup, je ne suis pas du tout certain que ceux qui prônent cette solution le soient pleinement - je ne parle bien entendu pas de vous!
RépondreSupprimerC'est là que le bât blesse, il faut surtout éviter de croire au " y a qu'à / faut qu'on" : en l'état, il n'y aucune "bonne" solution... et c'est bien ce que je crains car une majorité de gens ne se rendent pas vraiment compte de ce qui est en train de se jouer ; quand ils s'apercevront que la réalité dépasse la fiction, que leur niveau de vie - le nôtre à tous - s'effondre, ils risquent de réagir vertement...
A ce propos, avez-vous lu ceci?
Le spectre du califat
j'ai cliqué trop vite, désolé!
RépondreSupprimer"il ne faut pas croire aux contes"...
Chez Calvi, Philippe Dessertine était catégorique, la sortie de l'Euro est "techniquement impossible" et aurait des conséquences catastrophiques.
RépondreSupprimerPlus loin dans le débat, on a vu que ce serait techniquement possible mais néanmoins catastrophique.
Encore plus loin tous étaient d'accord pour dire que ce serait plutôt bénéfique pour certains pays de la zône Euro.
Interrogé à ce sujet, Trichet déclare qu'une sortie de l'Euro est complètement extravagante et qu'il n'y a pas lieu d'en discuter.
Le débat est cadenassé, les souverainistes sont ridiculisés d'avance, accusés de populisme aujourd'hui ils seront soupçonnés d'antisémitisme demain.
Ces conseillers issus des milieux financiers défendront toujours l'Euro parce qu'ils défendent les créances des banques pour lesquelles ils travaillent. Si les Etats remboursent leurs dettes avec des pesetas ou des drachmes, les banques privées plongent.
Evidemment les épargnants des fonds de pension ou des assurances vie trinqueront mais quelqu'un paiera de toute manière, il faudra choisir. Les banques et le FMI ont décidé de faire payer les peuples et la plupart les gouvernements sont d'accord; il faut d'abord rembourser la dette et les intérêts de la dette, quitte à en crever sous un taux d'inflation à 1,5%.
Pour prolonger notre propos, un article qui me semble bien résumer la situation:
RépondreSupprimerde la dette