Un tout petit billet pour faire la réclame de cette vidéo de Stéphane Edouard, basée sur le livre d'Alessandro Baricco.
Les nouveaux barbares se caractérisent par :
1) Le refus de l'approfondissement, ils veulent rester à la surface des choses. L'exemple des « nouveaux » vins est excellent.
2) Ils recherchent l'accumulation frénétique de sensations, d' « expériences » (remarquez le nombre de sites qui vous demandent si vous avez apprécié « votre expérience chez nous »). D'où le succès des pots-pourris : hamburgers, SUV, qui sont plusieurs choses à la fois, qui multiplient « les expériences ».
Pourquoi est-ce barbare ? Parce que c'est le divertissement pascalien jusqu'à la folie furieuse, avec toujours la même objection fondamentale : l'homme est mortel, s'il passe son temps fini à se fuir, il aura perdu sa courte vie. Mieux vaut avoir été Mozart que d'avoir écouté un best of de toutes les musiques sur son Iphone.
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RépondreSupprimerLa critique du progrès, de la modernité, de la culture de masse, du divertissement a été exprimé par nombres de penseurs: Charles Péguy, Christopher Lasch ( La culture du narcissisme), Walter Benjamin , Ortéga y Gasset( la révolte des masses), Allan Bloom ( L'Âme désarmée). Laurent Ottavi a écrit un livre sur Christopher Lasch (Christopher Lasch face au progrès). Sinon on peut toujours prétendre que l' on est tous le barbare de quelqu' un.
RépondreSupprimerSuite: La société du spectacle de Guy Debord, l'uniformisation du monde de Stefan ZWEIG.
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