Il y a de nouveau un Mosquito qui vole. Le dernier s'était écrasé en 1996.
Cette merveille aéronautique (son surnom anglais : the wooden wonder) était totalement hérétique : en bois alors que la mode était au métal, désarmée alors que la mode était aux forteresses volantes.
Son secret ? Ses panneaux en bois moulé-collé étaient les précurseurs des matériaux composites modernes et présentaient des qualités similaires : légèreté, rigidité, formes aérodynamiques. C'est une fusée propulsée par deux Merlins.
Ces qualités étaient telles qu'il a été employé pendant la guerre partout et pour à peu près tout. Bien sûr, il avait des défauts, notamment une hydraulique insuffisante qui rendait train et volets délicats. Mais, quand tout est dit, il y a peu d'avions dans l'histoire de cette qualité, non seulement technique mais esthétique : le Spad, le Spitfire, le Concorde. Un signe qui ne trompe pas : il est le seul avion étranger acheté pendant la guerre par les Américains.
Un détail : cette reconstruction a été financée par le milliardaire Jerry Yagen. Seul un milliardaire peut se permettre une telle excentricité.
Mais comme, en France, on considère que les riches sont des parasites qu'il faut essorer ou chasser, ça ne risque pas de nous arriver. J'enrage ...
Une pensée émue pour Max Guedj, as français sur Mosquito, plus connu des Anglais que des Français. Pour vous dire : lors du grand anniversaire de 2005, pour les soixante ans de la fin de la guerre, le journaliste français Bernard Chabbert faisait partie de l'escadrille de tête avec son Lockheed Electra pour survoler Londres, en hommage à Max Guedj.
Max Guedj a une misérable place du coté de Montparnasse alors que Dalida ... Signe navrant de nos temps sordides. Mais le tombeau des héros est le coeur des vivants.
Maintenant, je n'ai plus qu'un souhait : le voir un jour au meeting de la Ferté-Alais. Mais ce Mosquito est basé en Nouvelle-Zélande.
Nota : lisez les Feux du ciel, de Pierre Clostermann. C'est moins connu que Le grand cirque - à lire aussi- mais tout aussi bon.
dimanche, septembre 30, 2012
La corrida disparaitra mais ne se rend pas.
Cet article correspond à peu près à mes sentiments et opinions. Nous nous dirigeons tout droit vers un monde où les zombies remplacent les hommes et où la corrida n'a plus sa place.
Hier, mon épouse et moi sommes passés en voiture rue du faubourg Saint Honoré, ce qui est assez rare un samedi après-midi. Entre les vieilles peaux botoxées et liftées, indifféremment masculines et féminines, et les jeunes hideux à force d'être les esclaves obéissants d'une mode qui se vautre dans la laideur, nous avons vite éprouvé un malaise, l'impression d'être en présence de zombies sans substance, au point de noter chacun des passants qui semblaient de vrais humains et non des marionnettes.
La corrida n’est pas morte, elle bande encore. L’expression, au féminin, peut surprendre. Mais quand on parle de taureaux l’argument est de poids.
Les partisans de la tauromachie auraient remporté une victoire récemment quand les Sages ont reconnu la constitutionnalité de l’exception culturelle qui permet à la corrida d’être pratiquée dans les terres où elle constitue une « tradition locale ininterrompue ».
Les détracteurs de la pratique ont pourtant raison quand ils affirment que le simple fait que la question ait pu être discutée par le Conseil Constitutionnel représente une avancée importante pour l’issue de leur combat. La bataille juridique a commencé, elle ne s’achèvera pas de sitôt. Le Crac, dont la dénomination pourrait évoquer un groupuscule terroriste post-maoïste, s’avère un rassemblement d’excités de l’angélisme qui ne cessera son combat que quand le sang ne coulera plus (littéralement : quand la mort aura disparu). On aurait préféré qu’ils fassent sauter des banques plutôt que de saisir les tribunaux pour les droits des animaux ; cela aurait eu plus de panache.
Le panache, et c’est hélas le problème, ce n’est pas un argument : il y a des choses pour lesquelles la beauté du geste semble déplacée. La mort en fait partie : « la mort n’est pas un spectacle » affirme Christopher Lings, le « tartuffe anti-corrida » assumé qui répond à Franz-Olivier Giesbert dans Nouvelles de France [1]. Il la préfère confinée derrière les murs des abattoirs, parce que, là, elle est utile, indispensable, on ne saurait le contredire. On peut toutefois trouver que la mort que l’on cache n’est pas plus morale que celle que l’on tente d’exorciser par la construction subtile d’un spectacle rituel. C’est à cause de tels arguments, et d’une telle conception de la mort (et donc de la vie) que, lorsque mon voisin s’éteindra et qu’on emportera son corps pour le faire incinérer, nul cortège, nul voile aux fenêtres ne m’apprendra sa disparition. Je n’en serais informé que si je croise quelques membres de sa famille occupés à vider son appartement.
La corrida n’a aucune chance de survivre à notre époque, je n’en ai pas le moindre doute. On a lu partout que 48 % des français souhaitaient son interdiction : ils ne l’obtiendront peut-être pas mais ils verront à coup sûr sa disparition. La tauromachie ne correspond plus aux attentes de notre société et véhicule des valeurs contre lesquelles elle n’a de cesse de se battre. Ce simple constat en entraîne un autre : les gens ne vont plus assister aux courses. Nous ne saurions le leur reprocher, loin de nous l’idée d’obliger qui que ce soit à assister à ce spectacle, encore moins à l’apprécier. Nous ne formulons qu’un vœu : laissez-nous nous éteindre dans la dignité. C’est à dire : ne nous euthanasiez pas !
Regardez ce qui vient de se passer à Collioure, lisez donc la conclusion du conseil municipal :
« Vu le contexte économique ; Vu l’investissement que constitue la rénovation obligatoire des arènes pour pouvoir y organiser des spectacles ; Vu que les spectacles taurins sont aujourd’hui déficitaires ; Vu que nous avons trouvé un acheteur pour la structure, ce qui compensera largement les frais de démontage ; (…) Vu que la reconnaissance de notre Ville comme « ville de tradition taurine » n’est pas remise en cause ; Je vous propose donc de voter pour le démontage des arènes, et la vente de la structure ».
Ce genre de constat va devenir monnaie courante. Nous sommes quelques-uns à trouver cela triste. D’autant que nous ne perdons pas le combat idéologique mais que c’est bien l’économie qui a raison de nous. Cette tradition de la lenteur, de la construction rituelle, de la communauté des arènes va mourir sous les coups d’épée du marché : il y a de quoi pleurer. Pour autant le statut de « ville de tradition taurine » subsiste, on l’exhibera aux prochaines Journées du Patrimoine, avant d’en oublier le sens.
La corrida n’a jamais fait l’unanimité mais, pour la première fois, il n’est plus question de la critiquer : on entend bel et bien la supprimer. Au côté de Brigitte Bardot et d’Alain Delon, parmi les anti-corridas, j’ai lu le nom de Jean-Paul Belmondo. Le souvenir de ses passes fulgurantes dans les rues de Tigreville où, son manteau en guise de muleta, il combattait les voitures de passage a brusquement resurgi. J’ai repensé à Blondin et à Haedens, et je me suis souvenu que, dans Grognard et Hussards, Bernard Frank avait déjà placé cet art du côté des écrivains réprouvés. Après avoir tenté une métaphore tauromachique, il écrivait : « N’étant ni Montherlant ni Leiris, je ne suis pas très sûr de mes termes ; du reste, les taureaux, les toreros et les livres qui en parlent m’ennuient ».
Si la corrida vous ennuie, faites donc comme lui : ne lisez pas les livres qui en parlent. Et, s’il vous plaît, éloignez-vous des arènes qui tiennent encore debout.
*Photo : Rufino Lasaosa
Hier, mon épouse et moi sommes passés en voiture rue du faubourg Saint Honoré, ce qui est assez rare un samedi après-midi. Entre les vieilles peaux botoxées et liftées, indifféremment masculines et féminines, et les jeunes hideux à force d'être les esclaves obéissants d'une mode qui se vautre dans la laideur, nous avons vite éprouvé un malaise, l'impression d'être en présence de zombies sans substance, au point de noter chacun des passants qui semblaient de vrais humains et non des marionnettes.
La corrida disparaîtra mais ne se rend pas
Tauromachie : Ne tirez pas sur l’ambulance
Mots-clés : Christopher Lings · corrida · tauromachie
Posté par Théo Torrecillas le 30 September 2012 à 9:27 Dans Société
La corrida n’est pas morte, elle bande encore. L’expression, au féminin, peut surprendre. Mais quand on parle de taureaux l’argument est de poids.
Les partisans de la tauromachie auraient remporté une victoire récemment quand les Sages ont reconnu la constitutionnalité de l’exception culturelle qui permet à la corrida d’être pratiquée dans les terres où elle constitue une « tradition locale ininterrompue ».
Les détracteurs de la pratique ont pourtant raison quand ils affirment que le simple fait que la question ait pu être discutée par le Conseil Constitutionnel représente une avancée importante pour l’issue de leur combat. La bataille juridique a commencé, elle ne s’achèvera pas de sitôt. Le Crac, dont la dénomination pourrait évoquer un groupuscule terroriste post-maoïste, s’avère un rassemblement d’excités de l’angélisme qui ne cessera son combat que quand le sang ne coulera plus (littéralement : quand la mort aura disparu). On aurait préféré qu’ils fassent sauter des banques plutôt que de saisir les tribunaux pour les droits des animaux ; cela aurait eu plus de panache.
Le panache, et c’est hélas le problème, ce n’est pas un argument : il y a des choses pour lesquelles la beauté du geste semble déplacée. La mort en fait partie : « la mort n’est pas un spectacle » affirme Christopher Lings, le « tartuffe anti-corrida » assumé qui répond à Franz-Olivier Giesbert dans Nouvelles de France [1]. Il la préfère confinée derrière les murs des abattoirs, parce que, là, elle est utile, indispensable, on ne saurait le contredire. On peut toutefois trouver que la mort que l’on cache n’est pas plus morale que celle que l’on tente d’exorciser par la construction subtile d’un spectacle rituel. C’est à cause de tels arguments, et d’une telle conception de la mort (et donc de la vie) que, lorsque mon voisin s’éteindra et qu’on emportera son corps pour le faire incinérer, nul cortège, nul voile aux fenêtres ne m’apprendra sa disparition. Je n’en serais informé que si je croise quelques membres de sa famille occupés à vider son appartement.
La corrida n’a aucune chance de survivre à notre époque, je n’en ai pas le moindre doute. On a lu partout que 48 % des français souhaitaient son interdiction : ils ne l’obtiendront peut-être pas mais ils verront à coup sûr sa disparition. La tauromachie ne correspond plus aux attentes de notre société et véhicule des valeurs contre lesquelles elle n’a de cesse de se battre. Ce simple constat en entraîne un autre : les gens ne vont plus assister aux courses. Nous ne saurions le leur reprocher, loin de nous l’idée d’obliger qui que ce soit à assister à ce spectacle, encore moins à l’apprécier. Nous ne formulons qu’un vœu : laissez-nous nous éteindre dans la dignité. C’est à dire : ne nous euthanasiez pas !
Regardez ce qui vient de se passer à Collioure, lisez donc la conclusion du conseil municipal :
« Vu le contexte économique ; Vu l’investissement que constitue la rénovation obligatoire des arènes pour pouvoir y organiser des spectacles ; Vu que les spectacles taurins sont aujourd’hui déficitaires ; Vu que nous avons trouvé un acheteur pour la structure, ce qui compensera largement les frais de démontage ; (…) Vu que la reconnaissance de notre Ville comme « ville de tradition taurine » n’est pas remise en cause ; Je vous propose donc de voter pour le démontage des arènes, et la vente de la structure ».
Ce genre de constat va devenir monnaie courante. Nous sommes quelques-uns à trouver cela triste. D’autant que nous ne perdons pas le combat idéologique mais que c’est bien l’économie qui a raison de nous. Cette tradition de la lenteur, de la construction rituelle, de la communauté des arènes va mourir sous les coups d’épée du marché : il y a de quoi pleurer. Pour autant le statut de « ville de tradition taurine » subsiste, on l’exhibera aux prochaines Journées du Patrimoine, avant d’en oublier le sens.
La corrida n’a jamais fait l’unanimité mais, pour la première fois, il n’est plus question de la critiquer : on entend bel et bien la supprimer. Au côté de Brigitte Bardot et d’Alain Delon, parmi les anti-corridas, j’ai lu le nom de Jean-Paul Belmondo. Le souvenir de ses passes fulgurantes dans les rues de Tigreville où, son manteau en guise de muleta, il combattait les voitures de passage a brusquement resurgi. J’ai repensé à Blondin et à Haedens, et je me suis souvenu que, dans Grognard et Hussards, Bernard Frank avait déjà placé cet art du côté des écrivains réprouvés. Après avoir tenté une métaphore tauromachique, il écrivait : « N’étant ni Montherlant ni Leiris, je ne suis pas très sûr de mes termes ; du reste, les taureaux, les toreros et les livres qui en parlent m’ennuient ».
Si la corrida vous ennuie, faites donc comme lui : ne lisez pas les livres qui en parlent. Et, s’il vous plaît, éloignez-vous des arènes qui tiennent encore debout.
*Photo : Rufino Lasaosa
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[1] Nouvelles de France: http://www.causeur.fr http://www.ndf.fr/identite/20-09-2012/reponse-dun-tartuffe-anti-corrida-a-franz-olivier-giesbert
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samedi, septembre 29, 2012
Pourquoi le libéralisme est LA réponse à la crise
Pourquoi le libéralisme est LA solution à la crise.
D'autres bloggueurs choisiront une approche plus théorique pour répondre à cette question.
Pour ma part, je choisis une méthode empirique.
Il est facile de faire une comparaison géographique. Par exemple, on pourrait comparer la Nouvelle-Zélande et la France, ou le Canada et la France. On ne tarderait pas à constater que les pays qui se portent le mieux sont ceux qui sont les plus proches des idéaux libéraux.
On peut toujours répondre, avec une certaine mauvaise foi, que les pays ne sont pas comparables, pour des raisons de culture et de situation. Je dis "mauvaise foi" car, si j'admets que les comparaisons entre pays ne sont jamais parfaites, cela n'empêche pas d'en tirer certaines conclusions.
Mais on peut faire une comparaison historique, dans le temps, en restant en France. Pour le coup, toutes les objections méthodologiques de la comparaison entre pays sautent.
J'emprunte ce graphique à Charles Gave :
Que voyons nous ? Que l'augmentation du chomage, et inversement la croissance, est corrélée à la part de l'économie étatisée (que Gave appelle à juste raison communiste). Et nous savons par la théorie et par des études économiques que cette corrélation est un lien de causalité. Nous avons même un chiffre : la création d'un emploi public détruit 1,5-2 emplois privés.
Or, ce mécanisme est réversible (même en France - regardez les deux graphiques) : libéralisons, le chômage diminuera et la croissance reviendra. Le libéralisme est la solution à la crise.
Deux problèmes :
> nos politiciens ne sont pas seulement lâches. Cela serait en quelque sorte trop beau. Ils sont également incompétents. Ils ne connaissent pas le libéralisme, tout juste croient-ils en un vague communisme de marché dont j'ai dit ce que je pensais.
> si, par miracle, il existait des politiciens libéraux, comment parviendraient-ils au pouvoir, sachant que plus de la moitié des Français, qui reçoivent plus de la moitié de leurs revenus de la collectivité, vivent bien, pour l'instant, la servitude socialiste ?
Le naufrage est inévitable.
Quand les bronzés chassent les Roms, on comprend
Marseille, ils ont chassé les Roms
On devine à la lecture de cet article qu'il ne devait guère y avoir de Français de souche dans ces Marseillais qui ont chassé les Romanichels qui les dérangeaient, d'où la réaction mesurée des politiciens qui n'ont pas crié aux relents fascistes et aux ligues d'extrême-droite.
Encore une fois, on s'aperçoit que les seuls qui n'ont pas le droit de se défendre en France, ce sont les Français.
On devine à la lecture de cet article qu'il ne devait guère y avoir de Français de souche dans ces Marseillais qui ont chassé les Romanichels qui les dérangeaient, d'où la réaction mesurée des politiciens qui n'ont pas crié aux relents fascistes et aux ligues d'extrême-droite.
Encore une fois, on s'aperçoit que les seuls qui n'ont pas le droit de se défendre en France, ce sont les Français.
Natacha Polony visite la banlieue
Natacha Polony visite la banlieue
J'ai posté ce commentaire :
Je me permets de suggérer que votre mésaventure révèle une certaine naïveté boboïsante : les Français ordinaires évitent s'ils le peuvent ce genre de trajets.
Mais, peut-être, n'avez vous pas pu l'éviter.
vendredi, septembre 28, 2012
J'ai rien à raconter
Je n'ai plus rien à raconter, tout se passe comme je l'avais prévu :
> Hollande, mou, indécis et hargneux : OK
> Massacre fiscal de tout ce qui bouge : OK
> Nonos aux clientèles d'assistés et de fonctionnaires : OK
> Incapacité totale à diminuer les dépenses publiques et, d'une manière générale, à entreprendre la moindre réforme d'envergure : OK
> Sacrifices au fétichisme européiste : OK
> Laxisme en faveur de la "fait-diversité" : OK
> Distraction du bon peuple par des folies "sociétales" : OK
> La France droit dans le mur en klaxonnant : OK
Bien sûr, je pourrais vous parler d'autre chose que de politique, mais je suis tellement navré de voir l'état de notre pauvre pays et ce qu'on en fait que je bloque.
> Hollande, mou, indécis et hargneux : OK
> Massacre fiscal de tout ce qui bouge : OK
> Nonos aux clientèles d'assistés et de fonctionnaires : OK
> Incapacité totale à diminuer les dépenses publiques et, d'une manière générale, à entreprendre la moindre réforme d'envergure : OK
> Sacrifices au fétichisme européiste : OK
> Laxisme en faveur de la "fait-diversité" : OK
> Distraction du bon peuple par des folies "sociétales" : OK
> La France droit dans le mur en klaxonnant : OK
Bien sûr, je pourrais vous parler d'autre chose que de politique, mais je suis tellement navré de voir l'état de notre pauvre pays et ce qu'on en fait que je bloque.
mardi, septembre 25, 2012
Communisme de marché et libéralisme
Natacha Polony s'est récemment ridiculisée face à Alain Minc en évoquant la trop fameuse loi de 1973 et la "bonne" inflation. C'est dommage : elle était bien partie en évoquant le "re-vote" du traité de Lisbonne et le mépris des peuples des européistes.
Eric Zemmour est à peu près sur le même genre de ligne, pour le moins grossière. C'est un socialiste souverainiste, mais socialiste quand même.
Les seuls journalistes un peu connus authentiquement libéraux et pensant l'économie avec quelque intelligence sont Ivan Rioufol et Yves de Kerdrel.
Ce qui manque aux Polony, Zemmour et consorts, calés en philosophie mais "café du commerce" en économie, c'est un concept leur permettant de saisir et d'interpréter le monde économique actuel, afin qu'ils dépassent la répétition des conneries à la mode.
Or, ce concept existe, c'est le communisme de marché (lire le livre du même nom). Une fois qu'on a compris ce concept, la lumière vient facilement : on comprend que ce que beaucoup appellent sans rime ni raison "ultralibéralisme" n'est en réalité que le communisme de marché.
Pour faciliter la réflexion, j'ai fait un petit tableau comparatif que mes amis commentateurs enrichiront à leur gré. Vous comprendrez aisément que le communisme de marché se trouve plus près du communisme marxiste que du libéralisme.
On voit bien que les dadas de Mme Polony, abolition de la loi de 1973 et "bonne" inflation, reviennent à étendre encore plus la place de l'Etat et à l'aider à promouvoir le le libre-échangisme, étendant encore l'empire déshumanisant du communisme de marché.
Si elle avait fréquenté ce blog avant d'interroger Alain Minc, elle l'aurait interrogé sur la contradiction qu'il y avait à promouvoir l'échange à l'extérieur et à étendre à l'intérieur l'emprise des bureaucraties bruxelloise et parisienne, là même où M. Minc et ses semblables prospèrent.
On ne saurait trop conseiller à Mme Polony la lecture de Bastiat, c'est un délice, ou celle d'Hayek, plus pénible mais nourrissante pour l'esprit.
La lecture de Boudon et Nemo, nos Dupond et Dupont de la sociologie libérale française est aisée et instructive.
Eric Zemmour est à peu près sur le même genre de ligne, pour le moins grossière. C'est un socialiste souverainiste, mais socialiste quand même.
Les seuls journalistes un peu connus authentiquement libéraux et pensant l'économie avec quelque intelligence sont Ivan Rioufol et Yves de Kerdrel.
Ce qui manque aux Polony, Zemmour et consorts, calés en philosophie mais "café du commerce" en économie, c'est un concept leur permettant de saisir et d'interpréter le monde économique actuel, afin qu'ils dépassent la répétition des conneries à la mode.
Or, ce concept existe, c'est le communisme de marché (lire le livre du même nom). Une fois qu'on a compris ce concept, la lumière vient facilement : on comprend que ce que beaucoup appellent sans rime ni raison "ultralibéralisme" n'est en réalité que le communisme de marché.
Pour faciliter la réflexion, j'ai fait un petit tableau comparatif que mes amis commentateurs enrichiront à leur gré. Vous comprendrez aisément que le communisme de marché se trouve plus près du communisme marxiste que du libéralisme.
Communisme de marché
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Libéralisme
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L'homme
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Producteur-consommateur
Tout ce qui l'empêche de produire et de
consommer est un obstacle à son épanouissement.
Tous les hommes ayant les mêmes besoins matériels, ils sont fondamentalement identiques.
|
L'homme est doté d'un libre-arbitre, qui a
pour contrepartie la responsabilité.
Il doit être mis en situation de les
exercer.
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La société, la nation, la culture, les
traditions
|
Les particularismes sont des obstacles
archaïques au développement du marché, donc à l'épanouissement de l'homme.
|
L'ordre spontané est celui qui s'établit
lorsqu'on laisse les hommes interagir.
A ce titre, la société, la nation, la
culture, et les traditions sont des dépots du temps qu'il convient de
respecter sans les deifier.
|
Le pouvoir
|
Une élite éclairée, basée à Bruxelles,
Paris ou New-York, dont fait partie M. Minc, est chargée de délivrer les
peuples englués dans leurs mauvaises habitudes.
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Les décisions doivent se prendre au plus
près des acteurs, c'est le principe de subsidiarité.
Maximum de liberté, minimum d'Etat.
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L'économie
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Le libre-échangisme salvateur doit être
promu d'en haut, par l'Etat éclairé par l'élite.
C'est pourquoi un communiste de marché
comme Minc ne voit pas de contradiction entre la promotion de la
mondialisation et 56 % du PIB en dépenses publiques.
|
Laisser le maximum de liberté aux acteurs permet de faire le meilleur usage de
l'information disponible.
C'est vrai dans tous les domaines, pas seulement l'économie.
|
L'avenir
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Le grand marché universel fera advenir
l'homme nouveau, heureux comme un veau à l'herbage.
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Le libéralisme ne se pose pas la question
de prédire l'avenir, il n'est pas un messianisme.
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Exemples
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Chine (pas un hasard que la Chine toujours dirigée par des gens qui se réclament du communisme se sente très à l'aise dans le communisme de marché), USA, France, UE
|
Nouvelle-Zélande, Australie, Lettonie,
Pologne (pas un hasard non plus que des pays authentiquement délivrés du communisme marxiste ne tombent pas dans le communisme de marché)
|
On voit bien que les dadas de Mme Polony, abolition de la loi de 1973 et "bonne" inflation, reviennent à étendre encore plus la place de l'Etat et à l'aider à promouvoir le le libre-échangisme, étendant encore l'empire déshumanisant du communisme de marché.
Si elle avait fréquenté ce blog avant d'interroger Alain Minc, elle l'aurait interrogé sur la contradiction qu'il y avait à promouvoir l'échange à l'extérieur et à étendre à l'intérieur l'emprise des bureaucraties bruxelloise et parisienne, là même où M. Minc et ses semblables prospèrent.
On ne saurait trop conseiller à Mme Polony la lecture de Bastiat, c'est un délice, ou celle d'Hayek, plus pénible mais nourrissante pour l'esprit.
La lecture de Boudon et Nemo, nos Dupond et Dupont de la sociologie libérale française est aisée et instructive.
lundi, septembre 24, 2012
Le vrai désastre social : divorces et familles décomposées
On nous parle de «mariage homosexuel». Ce n'est qu'un épiphénomène pour amuser la galerie.
Le vrai drame pour la société, c'est l'explosion des familles et l'augmentation du nombre de divorces.
De tout temps, on a tenu la famille pour le creuset de l'éducation à la vie en société. Quand la famille se décompose, cela ne peut qu'être une catastrophe pour la société. Ce mouvement fait partie du processus de décivilisation que nous vivons.
Bien sûr, les amis du désastre, parmi lesquels beaucoup de divorcés, nous racontent que ce n'est pas bien grave et, même, que c'est un progrès. Un progrès pour qui ?
Tous les enfants du divorce que je connais en ont souffert gravement. Mais, comme d'habitude, je suis sans doute victime d'une malédiction statistique.
Que disent les études ? Il est difficile de mesurer l'impact du divorce sur les résultats scolaires, mais ce n'est de toute façon pas un impact positif. Quant à l'impact du divorce sur la vie sentimentale des enfants, il est beaucoup plus net : probabilités d'insécurité sentimentale et de divorce beaucoup plus élevées.
C'est ce qui se voit, ce qui se mesure. Et on reste au niveau individuel.
Mais le divorce et la famille sans père est aussi une fabrique à sauvageons et à asociaux. Qui mesurera combien cela affecte la société ? Cette question est taboue, elle touche trop d'électeurs (les politiciens ne l'aborderont pas) et de consommateurs (les journaux se tairont aussi).
Seuls peut-être quelques poètes, parce qu'on ne les écoute pas et qu'ils ne dérangent personne, aborderont le sujet.
Je pense que la conséquence, pour la société, de la décomposition de la famille, en sus de l'ensauvagement, c'est la baisse de la créativité et de l'intelligence. En effet, la créativité se construit dans la discipline, contre les lois, contre le père. Si l'on supprime le père, plus de punching-ball, plus de discipline, donc plus de créativité.
Le vrai drame pour la société, c'est l'explosion des familles et l'augmentation du nombre de divorces.
De tout temps, on a tenu la famille pour le creuset de l'éducation à la vie en société. Quand la famille se décompose, cela ne peut qu'être une catastrophe pour la société. Ce mouvement fait partie du processus de décivilisation que nous vivons.
Bien sûr, les amis du désastre, parmi lesquels beaucoup de divorcés, nous racontent que ce n'est pas bien grave et, même, que c'est un progrès. Un progrès pour qui ?
Tous les enfants du divorce que je connais en ont souffert gravement. Mais, comme d'habitude, je suis sans doute victime d'une malédiction statistique.
Que disent les études ? Il est difficile de mesurer l'impact du divorce sur les résultats scolaires, mais ce n'est de toute façon pas un impact positif. Quant à l'impact du divorce sur la vie sentimentale des enfants, il est beaucoup plus net : probabilités d'insécurité sentimentale et de divorce beaucoup plus élevées.
C'est ce qui se voit, ce qui se mesure. Et on reste au niveau individuel.
Mais le divorce et la famille sans père est aussi une fabrique à sauvageons et à asociaux. Qui mesurera combien cela affecte la société ? Cette question est taboue, elle touche trop d'électeurs (les politiciens ne l'aborderont pas) et de consommateurs (les journaux se tairont aussi).
Seuls peut-être quelques poètes, parce qu'on ne les écoute pas et qu'ils ne dérangent personne, aborderont le sujet.
Je pense que la conséquence, pour la société, de la décomposition de la famille, en sus de l'ensauvagement, c'est la baisse de la créativité et de l'intelligence. En effet, la créativité se construit dans la discipline, contre les lois, contre le père. Si l'on supprime le père, plus de punching-ball, plus de discipline, donc plus de créativité.
La France et son moteur à explosions
En France, nous sommes cartésiens mais pas intelligents.
Nous réfléchissons longtemps pour sortir tout armé de notre tête un système parfait. Une fois ce système prétendu parfait accouché, nous n'y touchons presque plus.
Mais comme c'est une croyance infondée en la rationalité, les inconvénients du système "parfait" apparaissent peu à peu. Plutôt que de nous remettre en cause, nous faisons quelques aménagements insignifiants qui ne sont qu'une fuite en avant.
Jusqu'au moment où les inconvénients s'étant accumulés au-delà du supportable sans qu'aucune réforme d'importance vienne en contrarier les effets, c'est l'explosion. Et le système naguère parfait s'écroule.
Et l'on recommence à réfléchir à un système parfait de remplacement. Et c'est reparti pour un tour.
Nous réfléchissons longtemps pour sortir tout armé de notre tête un système parfait. Une fois ce système prétendu parfait accouché, nous n'y touchons presque plus.
Mais comme c'est une croyance infondée en la rationalité, les inconvénients du système "parfait" apparaissent peu à peu. Plutôt que de nous remettre en cause, nous faisons quelques aménagements insignifiants qui ne sont qu'une fuite en avant.
Jusqu'au moment où les inconvénients s'étant accumulés au-delà du supportable sans qu'aucune réforme d'importance vienne en contrarier les effets, c'est l'explosion. Et le système naguère parfait s'écroule.
Et l'on recommence à réfléchir à un système parfait de remplacement. Et c'est reparti pour un tour.
Le mariage pour tous
Bien que dépourvus de la moindre sensibilité, nos amis socialos ont fini par s'apercevoir que «mariage homosexuel» faisait grotesque.
Ils ne peuvent pas renoncer à une mauvaise idée, c'est leur gagne-pain. S'ils prenaient la déplorable habitude de renoncer à leurs mauvaises idées, ils cesseraient vite d'être socialistes. Impensable !
Ils ont donc eu recours à leur tactique habituelle, jouer sur les mots. Ils nous ont donc inventé le «mariage pour tous», afin de dissimuler ce qui n'est rien d'autre, pour l'instant, que le «mariage homosexuel». Mais l'expression est dangereuse, elle révèle plus qu'elle ne dissimule.
En effet, si le mariage est «pour tous», on légalise le mariage d'un père et de sa fille, du sultan et de son harem, et c'est justement le reproche que font les opposants au «mariage homosexuel», d'ouvrir la route à l'inceste et à la polygamie. Autrement dit, l'expression «mariage pour tous» donne raison aux opposants au «mariage homosexuel».
Et qu'on ne me dise pas que la logique de la pente savonneuse est exagérée, que c'est une «phobie», c'est exactement la logique dans laquelle on est : il existe une superbe déclaration de Mme Badinter, au moment de l'adoption du PACS, jurant ses grands dieux que jamais les homosexuels ne se marieraient et que jamais ils n'adopteraient d'enfants. Voyez où nous en sommes.
D'ailleurs, certains «penseurs» ont déjà fait paraître des articles dans un «grand quotidien du soir» pour expliquer que le «mariage homosexuel» n'est qu'une étape vers le «polyamour», validant là encore le raisonnement des opposants.
Mais ne soyons pas chiens : cette idée de mariage pour tous ouvre des perspectives inexplorées. Le mariage de la carpe et du lapin, de Castor et de Pollux, de Véronique et de Davina, de Roux et de Combaluzier, de Zemmour et de Naulleau, de Smith et de Wesson, de Laurel et de Hardy, des frères Marx (là, je veux absolument être invité au mariage !), de Procter et de Gamble, de François Hollande et de Valérie Trierweiler, d'Achille et de Patrocle, des ballets russes et du Paris-Saint-Germain, de Tarzan et de Cheetah, la tête en tourne.
Car j'ai oublié de vous dire, Tarzan a quelques problèmes «sentimentaux» :
Ils ne peuvent pas renoncer à une mauvaise idée, c'est leur gagne-pain. S'ils prenaient la déplorable habitude de renoncer à leurs mauvaises idées, ils cesseraient vite d'être socialistes. Impensable !
Ils ont donc eu recours à leur tactique habituelle, jouer sur les mots. Ils nous ont donc inventé le «mariage pour tous», afin de dissimuler ce qui n'est rien d'autre, pour l'instant, que le «mariage homosexuel». Mais l'expression est dangereuse, elle révèle plus qu'elle ne dissimule.
En effet, si le mariage est «pour tous», on légalise le mariage d'un père et de sa fille, du sultan et de son harem, et c'est justement le reproche que font les opposants au «mariage homosexuel», d'ouvrir la route à l'inceste et à la polygamie. Autrement dit, l'expression «mariage pour tous» donne raison aux opposants au «mariage homosexuel».
Et qu'on ne me dise pas que la logique de la pente savonneuse est exagérée, que c'est une «phobie», c'est exactement la logique dans laquelle on est : il existe une superbe déclaration de Mme Badinter, au moment de l'adoption du PACS, jurant ses grands dieux que jamais les homosexuels ne se marieraient et que jamais ils n'adopteraient d'enfants. Voyez où nous en sommes.
D'ailleurs, certains «penseurs» ont déjà fait paraître des articles dans un «grand quotidien du soir» pour expliquer que le «mariage homosexuel» n'est qu'une étape vers le «polyamour», validant là encore le raisonnement des opposants.
Mais ne soyons pas chiens : cette idée de mariage pour tous ouvre des perspectives inexplorées. Le mariage de la carpe et du lapin, de Castor et de Pollux, de Véronique et de Davina, de Roux et de Combaluzier, de Zemmour et de Naulleau, de Smith et de Wesson, de Laurel et de Hardy, des frères Marx (là, je veux absolument être invité au mariage !), de Procter et de Gamble, de François Hollande et de Valérie Trierweiler, d'Achille et de Patrocle, des ballets russes et du Paris-Saint-Germain, de Tarzan et de Cheetah, la tête en tourne.
Car j'ai oublié de vous dire, Tarzan a quelques problèmes «sentimentaux» :
dimanche, septembre 23, 2012
Les quatre impôts
Dans mon monde idéal, il n'y aurait que quatre impôts :
> impôt sur le revenu : taux fixe, autour de 20 %, aucun seuil, aucune niche fiscale.
> impôt sur les sociétés : même chose que le précédent.
> impôt sur les produits pétroliers : parce qu'il me semble d'un intérêt stratégique de réduire notre consommation de ces produits, pour ne pas alimenter les pétro-dictatures terroristophiles.
> impôts fonciers, pour tenir compte des particularités locales.
Tout le reste, supprimé : TVA, droits de mutation, succession, alcool, tabac, redevance télé etc.
Nous savons tous que cela n'arrivera pas. Et pourtant, je ne vois que des avantages.
Et il y a encore plus utopique : remplacer l'impôt par le don.
> impôt sur le revenu : taux fixe, autour de 20 %, aucun seuil, aucune niche fiscale.
> impôt sur les sociétés : même chose que le précédent.
> impôt sur les produits pétroliers : parce qu'il me semble d'un intérêt stratégique de réduire notre consommation de ces produits, pour ne pas alimenter les pétro-dictatures terroristophiles.
> impôts fonciers, pour tenir compte des particularités locales.
Tout le reste, supprimé : TVA, droits de mutation, succession, alcool, tabac, redevance télé etc.
Nous savons tous que cela n'arrivera pas. Et pourtant, je ne vois que des avantages.
Et il y a encore plus utopique : remplacer l'impôt par le don.
Les errements de Marine Le Pen
Marine Le Pen a provoqué une émotion médiatique par une déclaration sans queue ni tête sur l'interdiction de la kippa et du voile dans l'espace public. Concevoir la laïcité comme l'exclusion de la religion de l'espace public est absurde.
Ce que recherchait Mme Le Pen est évidemment le bruit médiatique pour lui-même, le bruit pour le bruit.
En cela, elle égale dans la bassesse les grands partis qu'elle critique. C'est, à mon avis, une grave erreur.
Ce que recherchait Mme Le Pen est évidemment le bruit médiatique pour lui-même, le bruit pour le bruit.
En cela, elle égale dans la bassesse les grands partis qu'elle critique. C'est, à mon avis, une grave erreur.
samedi, septembre 22, 2012
La décadence, le règne des cons et la critique cinématographique
Je tombe sur la critique du film Cyrano de Bergerac sur le site Allo Ciné.
Ceux qui n'ont pas aimé le film lui reprochent d'être en vers ! Autant reprocher à Shakespeare d'écrire en anglais.
Je suis las, très las ...
Ceux qui n'ont pas aimé le film lui reprochent d'être en vers ! Autant reprocher à Shakespeare d'écrire en anglais.
Je suis las, très las ...
A propos de la corrida
Le conseil constitutionnel ne sanctionne pas la corrida.
Je ne suis pas un aficionado, mais l'argument de la cruauté, utilisé par les opposants, me fait bien rire dans une société qui rembourse sans sourciller 200 000 avortements par an, ou, si vous préférez un parallèle plus léger, qui tolère que l'abattage rituel soit en pleine expansion.
A moins d'être végétarien, l'homme tue pour se nourrir. Et il finit lui-même par mourir.
Que la mise à mort rituelle de quelques taureaux vienne rappeler le pathétique de la condition humaine, naturelle et sauvage, me paraît sain. En tout cas, plus sain que se voiler la face sur la nature humaine.
Il y a autour de l'interdiction de la corrida la même hystérie qu'autour du mariage homosexuel, de l'interdiction de la chasse ou de l'euthanasie parce qu'il s'agit du même mécanisme de défense.
Des gens qui ne supportent pas de regarder l'homme en face (un couple homosexuel ne peut pas avoir d'enfant, l'homme tue, la vieillesse est un naufrage) exigent de la société qu'elle les aide à fuir leur condition et, autant qu'elle le peut, fasse advenir un homme nouveau.
Notre société n'a jamais été si déshumanisée, mais on voudrait accélérer le mouvement, couper encore plus les racines et les traditions de manière à ce que nous ne soyons plus, définitivement, que des producteurs-consommateurs numérotés, étiquetés, aseptisés et collés devant la télé. Nous fuyant nous-mêmes dans le divertissement.
C'est cette quête vaine de la fuite de soi-même qui nourrit l'hystérie des anti-corrida : ils ne supportent pas la mort de quelques taureaux parce qu'elle est publique et leur rappelle qu'eux-mêmes vont mourir. En revanche, la mort de quelques millions de bovins par an pour l'industrie alimentaire ne les dérange pas puisque, étant cachée, elle ne vient pas leur rappeler leur propre mort.
Sachant que la quête de l'homme nouveau finit au goulag ou dans des cités-dortoirs ressemblant à des élevages de poulets en batterie, vous me permettrez de préférer l'homme ancien, cruel (mais qui est capable de ritualiser ses cruautés), qui souffre et qui meurt.
Et si, pour rappeler cet homme ancien, la mise à mort de quelques taureaux est nécessaire, ces braves bêtes ne seront pas mortes pour rien.
Et pour nos amis des bêtes, un taureau gracié (c'est exceptionnel, quand il s'est montré particulièrement brave. Une fois soigné, il passera le reste de sa vie à brouter et à baiser comme un fou) :
Je ne suis pas un aficionado, mais l'argument de la cruauté, utilisé par les opposants, me fait bien rire dans une société qui rembourse sans sourciller 200 000 avortements par an, ou, si vous préférez un parallèle plus léger, qui tolère que l'abattage rituel soit en pleine expansion.
A moins d'être végétarien, l'homme tue pour se nourrir. Et il finit lui-même par mourir.
Que la mise à mort rituelle de quelques taureaux vienne rappeler le pathétique de la condition humaine, naturelle et sauvage, me paraît sain. En tout cas, plus sain que se voiler la face sur la nature humaine.
Il y a autour de l'interdiction de la corrida la même hystérie qu'autour du mariage homosexuel, de l'interdiction de la chasse ou de l'euthanasie parce qu'il s'agit du même mécanisme de défense.
Des gens qui ne supportent pas de regarder l'homme en face (un couple homosexuel ne peut pas avoir d'enfant, l'homme tue, la vieillesse est un naufrage) exigent de la société qu'elle les aide à fuir leur condition et, autant qu'elle le peut, fasse advenir un homme nouveau.
Notre société n'a jamais été si déshumanisée, mais on voudrait accélérer le mouvement, couper encore plus les racines et les traditions de manière à ce que nous ne soyons plus, définitivement, que des producteurs-consommateurs numérotés, étiquetés, aseptisés et collés devant la télé. Nous fuyant nous-mêmes dans le divertissement.
C'est cette quête vaine de la fuite de soi-même qui nourrit l'hystérie des anti-corrida : ils ne supportent pas la mort de quelques taureaux parce qu'elle est publique et leur rappelle qu'eux-mêmes vont mourir. En revanche, la mort de quelques millions de bovins par an pour l'industrie alimentaire ne les dérange pas puisque, étant cachée, elle ne vient pas leur rappeler leur propre mort.
Sachant que la quête de l'homme nouveau finit au goulag ou dans des cités-dortoirs ressemblant à des élevages de poulets en batterie, vous me permettrez de préférer l'homme ancien, cruel (mais qui est capable de ritualiser ses cruautés), qui souffre et qui meurt.
Et si, pour rappeler cet homme ancien, la mise à mort de quelques taureaux est nécessaire, ces braves bêtes ne seront pas mortes pour rien.
Et pour nos amis des bêtes, un taureau gracié (c'est exceptionnel, quand il s'est montré particulièrement brave. Une fois soigné, il passera le reste de sa vie à brouter et à baiser comme un fou) :
La sale mentalité
Lors de mon séjour dans la France provinciale, on m'a raconté les histoires suivantes, que j'ai des raisons de croire, vu la source et les protagonistes :
> Tel, qui va faire ses courses avec sa propre voiture, fait appel au SAMU pour aller à son rendez-vous mensuel chez le médecin parce qu'il trouve le véhicule sanitaire léger inconfortable.
> Telle, qui n'est pas malade, va chez le médecin toutes les semaines.
> Telle autre, qui travaille dans un hôpital, se fait faire un arrêt de travail un lundi sur deux pour prolonger le week-end.
> Telle autre enfin, qui se fait faire un scanner de la tête pour de légers vertiges alors que le médecin l'avait prévenue que c'est un effet secondaire prévisible d'un nouveau médicament qu'il lui a prescrit.
Quand on a l'outrecuidance de s'étonner de tel comportements, la réponse est «On y a droit». Je ne sais si c'est vrai, le fait est qu'il n'y a aucune enquête, aucune sanction et aucune restriction. Et il se trouve des médecins pour accepter.
Mais quelle sale mentalité !
A leur place, j'aurais honte. J'ai du cumuler dix jours d'arrêt de travail en quinze ans et je vais voir le médecin une à deux fois par an.
Mais non, pas du tout. Ils n'ont pas honte. Au contraire, c'est vous qui passez pour un malappris, un insulteur, si vous avez l'audace de suggérer qu'il y a abus au détriment de la collectivité, que de tels comportements ne sont pas à la gloire de ceux qui les adoptent.
Et ce ne sont pas des gens particulièrement méchants ou vicieux.
Bien sûr, il n'y a rien là de surprenant : les libéraux ont prévenu de longtemps que les systèmes collectivistes déresponsabilisants encourageraient l'immoralité et installeraient une sale mentalité.
Mais, tout de même, constater la véracité de cette prédiction est navrant.
> Tel, qui va faire ses courses avec sa propre voiture, fait appel au SAMU pour aller à son rendez-vous mensuel chez le médecin parce qu'il trouve le véhicule sanitaire léger inconfortable.
> Telle, qui n'est pas malade, va chez le médecin toutes les semaines.
> Telle autre, qui travaille dans un hôpital, se fait faire un arrêt de travail un lundi sur deux pour prolonger le week-end.
> Telle autre enfin, qui se fait faire un scanner de la tête pour de légers vertiges alors que le médecin l'avait prévenue que c'est un effet secondaire prévisible d'un nouveau médicament qu'il lui a prescrit.
Quand on a l'outrecuidance de s'étonner de tel comportements, la réponse est «On y a droit». Je ne sais si c'est vrai, le fait est qu'il n'y a aucune enquête, aucune sanction et aucune restriction. Et il se trouve des médecins pour accepter.
Mais quelle sale mentalité !
A leur place, j'aurais honte. J'ai du cumuler dix jours d'arrêt de travail en quinze ans et je vais voir le médecin une à deux fois par an.
Mais non, pas du tout. Ils n'ont pas honte. Au contraire, c'est vous qui passez pour un malappris, un insulteur, si vous avez l'audace de suggérer qu'il y a abus au détriment de la collectivité, que de tels comportements ne sont pas à la gloire de ceux qui les adoptent.
Et ce ne sont pas des gens particulièrement méchants ou vicieux.
Bien sûr, il n'y a rien là de surprenant : les libéraux ont prévenu de longtemps que les systèmes collectivistes déresponsabilisants encourageraient l'immoralité et installeraient une sale mentalité.
Mais, tout de même, constater la véracité de cette prédiction est navrant.
vendredi, septembre 21, 2012
Ce n'est pas lui qui invente les chiffres et alimente les préjugés
Notre ami Fromage Plus a toujours un talent pour détecter les contradictions des festivus festivus.
Bien sûr, le sous-texte de ce billet est : «Et c'est à ces gens-là que vous voulez donner le droit de "se marier" et d'adopter ?»
Je découvre, ô surprise :-) , que les homosexuels n'ont pas tout à fait les comportements courants. Il faut dire que des gens qui réclament qu'on respecte leurs différences tout en revendiquant d'être traités exactement comme tout le monde ne peuvent pas être ordinaires.
Ce n'est pas moi qui invente les chiffres et alimente les préjugés
Bien sûr, le sous-texte de ce billet est : «Et c'est à ces gens-là que vous voulez donner le droit de "se marier" et d'adopter ?»
Je découvre, ô surprise :-) , que les homosexuels n'ont pas tout à fait les comportements courants. Il faut dire que des gens qui réclament qu'on respecte leurs différences tout en revendiquant d'être traités exactement comme tout le monde ne peuvent pas être ordinaires.
Ce n'est pas moi qui invente les chiffres et alimente les préjugés
jeudi, septembre 20, 2012
Manuel Valls : ministre populaire mais impuissant
Je déteste Manuel Valls depuis une phrase malencontreuse sur "Je ne sais quelle France".
Sa popularité actuelle est fondée sur une grosse ficelle de la politique moderne : la rebellitude de paccotille. En jouant les iconoclastes contre son camp, on est assuré d'être populaire.
Mais, à supposer qu'il pense réellement ce qu'il dit, cela ne restera que des paroles, il est impuissant à rien faire.
En effet, pour faire évoluer la situation sur les questions qui font sa popularité, immigration, délinquance, justice, il faut sortir des accords de Schengen, sortir des accords internationaux sur les mouvements de personnes, construire des prisons et briser l'irresponsabilité des juges.
Cette tâche immense n'a pas reçu le début d'un commencement sous Sarkozy, grande gueule et petits bras, alors sous Hollande ...
De plus, s'il décidait de ne pas se limiter à la parole et d'en venir aux actes, il se heurterait aussitôt aux anathèmes du nouveau clergé, celui de la bien-pensance, qui décide du bien et mal, de ce qui est "républicain" et de ce qui est "fasciste". Ces curés, personne ne les écoute sauf, c'est ce qui importe, la classe jacassante politico-médiatique, qui se trouve être, pour notre malheur, la classe au pouvoir.
Bref, les déclarations de Manuel Valls n'ont aucune importance pratique, elles sont juste un alibi, un calmant pour apaiser les Français, pour leur faire croire que quelqu'un au pouvoir, au moins un, les a compris, pendant que ce même pouvoir, en réalité, se fout d'eux toujours plus royalement et les sodomise toujours plus profond.
Puisque nous sommes dans les affaires de police, Valls et Taubira nous jouent le duo classique du gentil flic et du méchant flic. La seule subtilité est que les rôles s'inversent suivant les populations : Valls est le gentil flic pour les Français de souche de classe populaire et le méchant flic pour les bobos et les allogènes. Vice-versa pour Taubira. Mais cela reste des flics, qui sont chargés d'empêcher les vrais Français de reprendre leur destin en mains.
J'espère me tromper : dans la situation désespérée de la France, il vaudrait mieux que le salut vint de Manuel Valls que de personne. Mais je n'y crois pas.
Sa popularité actuelle est fondée sur une grosse ficelle de la politique moderne : la rebellitude de paccotille. En jouant les iconoclastes contre son camp, on est assuré d'être populaire.
Mais, à supposer qu'il pense réellement ce qu'il dit, cela ne restera que des paroles, il est impuissant à rien faire.
En effet, pour faire évoluer la situation sur les questions qui font sa popularité, immigration, délinquance, justice, il faut sortir des accords de Schengen, sortir des accords internationaux sur les mouvements de personnes, construire des prisons et briser l'irresponsabilité des juges.
Cette tâche immense n'a pas reçu le début d'un commencement sous Sarkozy, grande gueule et petits bras, alors sous Hollande ...
De plus, s'il décidait de ne pas se limiter à la parole et d'en venir aux actes, il se heurterait aussitôt aux anathèmes du nouveau clergé, celui de la bien-pensance, qui décide du bien et mal, de ce qui est "républicain" et de ce qui est "fasciste". Ces curés, personne ne les écoute sauf, c'est ce qui importe, la classe jacassante politico-médiatique, qui se trouve être, pour notre malheur, la classe au pouvoir.
Bref, les déclarations de Manuel Valls n'ont aucune importance pratique, elles sont juste un alibi, un calmant pour apaiser les Français, pour leur faire croire que quelqu'un au pouvoir, au moins un, les a compris, pendant que ce même pouvoir, en réalité, se fout d'eux toujours plus royalement et les sodomise toujours plus profond.
Puisque nous sommes dans les affaires de police, Valls et Taubira nous jouent le duo classique du gentil flic et du méchant flic. La seule subtilité est que les rôles s'inversent suivant les populations : Valls est le gentil flic pour les Français de souche de classe populaire et le méchant flic pour les bobos et les allogènes. Vice-versa pour Taubira. Mais cela reste des flics, qui sont chargés d'empêcher les vrais Français de reprendre leur destin en mains.
J'espère me tromper : dans la situation désespérée de la France, il vaudrait mieux que le salut vint de Manuel Valls que de personne. Mais je n'y crois pas.
mercredi, septembre 19, 2012
Non, la calotte glaciaire arctique n'a pas subi "une fonte sans précédent"
Non, la calotte glaciaire arctique n'a pas subi "une fonte sans précédent". Pensée Unique démonte ce bobard propagé par les connards des canards franchouillards.
L'intéressant est la raison qu'il donne pour un tel bobard : sauver les budgets des labos climatiques de la NASA. Depuis le début, cette histoire de réchauffisme est très politique et bien peu scientifique.
J'en ai profité pour relire mes billets, qui commencent à dater, sur le réchauffisme et l'agonie du réchauffisme. Je n'ai pas grand'chose à ajouter.
Comme je le prévoyais, le réchauffisme meurt :
1) du temps qui passe sans que les prévisions catastrophistes trouvent le début d'un commencement de validation (certains prévoyaient Paris sous les eaux en 2007 ! Certes, Paris est bien noyé en 2012, mais sous les taxes et les impôts).
2) de la crise économique qui ramènent les gens à des préoccupations plus sérieuses que les fantasmes de scientifiques et de politiciens en mal de notoriété, d'argent et de pouvoir.
En revanche, la science ne semble pas souffrir d'un discrédit de cette agonie du réchauffisme : les gens ne se sentent pas trompés, ils ont juste cessé de s'intéresser à la question.
L'intéressant est la raison qu'il donne pour un tel bobard : sauver les budgets des labos climatiques de la NASA. Depuis le début, cette histoire de réchauffisme est très politique et bien peu scientifique.
J'en ai profité pour relire mes billets, qui commencent à dater, sur le réchauffisme et l'agonie du réchauffisme. Je n'ai pas grand'chose à ajouter.
Comme je le prévoyais, le réchauffisme meurt :
1) du temps qui passe sans que les prévisions catastrophistes trouvent le début d'un commencement de validation (certains prévoyaient Paris sous les eaux en 2007 ! Certes, Paris est bien noyé en 2012, mais sous les taxes et les impôts).
2) de la crise économique qui ramènent les gens à des préoccupations plus sérieuses que les fantasmes de scientifiques et de politiciens en mal de notoriété, d'argent et de pouvoir.
En revanche, la science ne semble pas souffrir d'un discrédit de cette agonie du réchauffisme : les gens ne se sentent pas trompés, ils ont juste cessé de s'intéresser à la question.
Cet étrange "dérapage"
Je me sens agressé par l'usage actuel fait par la bien-pensance du mot "dérapage", encore dans le cas de Véronique Genest (qui a tout mon soutien).
En effet, ce mot sous-entend que toute échappée hors de la bien-pensance ne peut être qu'un moment d'égarement, qu'une folie passagère, et non le fruit d'une réflexion murie et étayée.
Autrement dit, toute personne intelligente est prisonnière de la bien-pensance, seuls les imbéciles s'en échappent parfois. Et le seul fait de s'échapper de la bien-pensance, de "déraper", suffit à vous qualifier comme imbécile.
Bien sûr, vous avez reconnu là les procédés logomachiques de la gauche totalitaire, et ce n'est pas parce qu'elle est plus molle dans la forme qu'elle est moins totalitaire sur le fond.
Je suis d'accord avec Renaud Camus (lisez tout l'entretien) : la bien-pensance est un crime contre la langue.
Il est tout à fait cohérent, dans la droite ligne de 1984, que la langue de la bien-pensance soit pauvre et laide. Par exemple, songez à «vivre ensemble» : peut-on imaginer plus terne expression pour évoquer la vie en société ?
Bien sûr, les propos de Mme Genest sont parfaitement clairs et intelligents et l'on peut en débattre si l'on n'est pas d'accord, au lieu de les traiter par le mépris. Mais évidemment, pour débattre, il ne faut pas avoir cette attitude, commune aux bien-pensants, de seigneurs hautains toisant avec une moue dégoutée les puants manants.
Le sentiment de leur invérifiable supériorité morale est tout ce qui reste à des gens qui n'ont de supériorité dans aucun domaine.
En effet, ce mot sous-entend que toute échappée hors de la bien-pensance ne peut être qu'un moment d'égarement, qu'une folie passagère, et non le fruit d'une réflexion murie et étayée.
Autrement dit, toute personne intelligente est prisonnière de la bien-pensance, seuls les imbéciles s'en échappent parfois. Et le seul fait de s'échapper de la bien-pensance, de "déraper", suffit à vous qualifier comme imbécile.
Bien sûr, vous avez reconnu là les procédés logomachiques de la gauche totalitaire, et ce n'est pas parce qu'elle est plus molle dans la forme qu'elle est moins totalitaire sur le fond.
Je suis d'accord avec Renaud Camus (lisez tout l'entretien) : la bien-pensance est un crime contre la langue.
Il est tout à fait cohérent, dans la droite ligne de 1984, que la langue de la bien-pensance soit pauvre et laide. Par exemple, songez à «vivre ensemble» : peut-on imaginer plus terne expression pour évoquer la vie en société ?
Bien sûr, les propos de Mme Genest sont parfaitement clairs et intelligents et l'on peut en débattre si l'on n'est pas d'accord, au lieu de les traiter par le mépris. Mais évidemment, pour débattre, il ne faut pas avoir cette attitude, commune aux bien-pensants, de seigneurs hautains toisant avec une moue dégoutée les puants manants.
Le sentiment de leur invérifiable supériorité morale est tout ce qui reste à des gens qui n'ont de supériorité dans aucun domaine.
François Hollande n'est pas une erreur de "casting"
Je déteste François Hollande et sa politique, pourtant je le défends sur un point : il n'est pas une erreur de "casting", il n'a pas trompé les Français.
Nul il était avant les élections, nul il est après les élections. Et s'il s'est trouvé une majorité (relative) d'électeurs pour voter pour lui, c'est que cela leur convenait.
C'est trop facile d'en faire un bouc-émissaire (comme Sarkozy) pour ne pas assumer un choix fait en connaissance de cause, notamment de la part des mieux informés sur la question de la nullité de Hollande, les journalistes mondains de Paris.
Mais voilà, il a suffi qu'il fasse les yeux doux à la caste des journalistes en se soumettant à l'une d'eux pour que la presse roule pour lui.
Les seuls qui ont des excuses dans cette affaire sont les moins bien informés, trompés par les médias.
Nul il était avant les élections, nul il est après les élections. Et s'il s'est trouvé une majorité (relative) d'électeurs pour voter pour lui, c'est que cela leur convenait.
C'est trop facile d'en faire un bouc-émissaire (comme Sarkozy) pour ne pas assumer un choix fait en connaissance de cause, notamment de la part des mieux informés sur la question de la nullité de Hollande, les journalistes mondains de Paris.
Mais voilà, il a suffi qu'il fasse les yeux doux à la caste des journalistes en se soumettant à l'une d'eux pour que la presse roule pour lui.
Les seuls qui ont des excuses dans cette affaire sont les moins bien informés, trompés par les médias.
lundi, septembre 17, 2012
La Convention des droits de l’enfant : une perversion démocratique, droits de l’enfant contre droit à l’enfance
Je suis particulièrement sensible à cette question des droits de l'enfant : traiter l'enfant comme un mini-adulte est une forme de maltraitance d'autant plus perverse que ses effets destructeurs sont retardés et apparaissent à l'adolescence.
On retrouve dans ce comportement tous les errements de l'époque : confusion des rôles, fuite des responsabilités, dictature de l'ego, religion démocratique, refus des hiérarchies et des différences, forclusion du père.
Convention des droits de l’enfant : une perversion démocratique, droits de l’enfant contre droit à l’enfance
On retrouve dans ce comportement tous les errements de l'époque : confusion des rôles, fuite des responsabilités, dictature de l'ego, religion démocratique, refus des hiérarchies et des différences, forclusion du père.
Convention des droits de l’enfant : une perversion démocratique, droits de l’enfant contre droit à l’enfance
Tesson : et si l'on parlait de l'argent public ?
Tesson : et si l'on parlait de l'argent public ?
Je connais les explications qu'on donne habituellement à l'indifférence des Français vis-à-vis des gaspillages de l'Etat (espoir d'en profiter, religion de l'Etat, croyance en la supériorité des hommes de l'Etat, etc.).
Et pourtant, il reste à mes yeux un mystère au fond de cette attitude. Peut-être ne faut-il pas négliger le rôle de la bêtise, dont la puissance a été mise en lumière lors des dernières élections (François Hollande a fait preuve, à défaut de noblesse, d'intelligence en s'appuyant dessus).
Je connais les explications qu'on donne habituellement à l'indifférence des Français vis-à-vis des gaspillages de l'Etat (espoir d'en profiter, religion de l'Etat, croyance en la supériorité des hommes de l'Etat, etc.).
Et pourtant, il reste à mes yeux un mystère au fond de cette attitude. Peut-être ne faut-il pas négliger le rôle de la bêtise, dont la puissance a été mise en lumière lors des dernières élections (François Hollande a fait preuve, à défaut de noblesse, d'intelligence en s'appuyant dessus).
Contre le "mariage" homosexuel et contre le nihilisme
Vous trouverez en lien ci-dessous trois articles du Figaro contre le "mariage" homosexuel.
Cette question est fortement chargée en symboles mais elle est nulle quantitativement. La vraie question est la multiplication des divorces et des "familles" monoparentales.
Comme le rappelle Aldo Naouri, la destruction de la famille (1) est une oeuvre nihiliste. Pour lui, c'est la continuation de la pulsion suicidaire des deux guerres mondiales.
Le propos peut sembler outré à qui n'a pas réfléchi à la question. Mais, si l'on veut bien se souvenir que l'homme est un animal social et que la famille est la base de la société, la destruction de la famille porte en elle la destruction de la société puis de l'homme.
Bien sûr, cette destruction se fait graduellement, ce qui permet aux amis du désastre ayant sauté du centième étage de nous rire au nez en disant "Vous voyez, jusqu'ici tout va bien". Mais non, même si on vient juste de passer le cinquantième étage et que la chute continue, les effets délétères sont déjà visibles pour qui ouvre les yeux.
Contre le "mariage" homosexuel
Un espoir : qu'il reste des noyaux de civilisation en attendant que passe l'orage. Après tout (c'est-à-dire dans deux ou trois siècles), la décivilisation aura disparu, faute de s'être reproduite.
***************
(1) : famille : ensemble fait :
> d'un couple constitué, pour la vie, d'un homme et d'une femme, dont l'union, appelée mariage, est reconnue par la société, civile ou religieuse, en vue de la procréation et de l'éducation d'enfants.
> des enfants issus de ce couple.
Cette question est fortement chargée en symboles mais elle est nulle quantitativement. La vraie question est la multiplication des divorces et des "familles" monoparentales.
Comme le rappelle Aldo Naouri, la destruction de la famille (1) est une oeuvre nihiliste. Pour lui, c'est la continuation de la pulsion suicidaire des deux guerres mondiales.
Le propos peut sembler outré à qui n'a pas réfléchi à la question. Mais, si l'on veut bien se souvenir que l'homme est un animal social et que la famille est la base de la société, la destruction de la famille porte en elle la destruction de la société puis de l'homme.
Bien sûr, cette destruction se fait graduellement, ce qui permet aux amis du désastre ayant sauté du centième étage de nous rire au nez en disant "Vous voyez, jusqu'ici tout va bien". Mais non, même si on vient juste de passer le cinquantième étage et que la chute continue, les effets délétères sont déjà visibles pour qui ouvre les yeux.
Contre le "mariage" homosexuel
Un espoir : qu'il reste des noyaux de civilisation en attendant que passe l'orage. Après tout (c'est-à-dire dans deux ou trois siècles), la décivilisation aura disparu, faute de s'être reproduite.
***************
(1) : famille : ensemble fait :
> d'un couple constitué, pour la vie, d'un homme et d'une femme, dont l'union, appelée mariage, est reconnue par la société, civile ou religieuse, en vue de la procréation et de l'éducation d'enfants.
> des enfants issus de ce couple.
dimanche, septembre 16, 2012
Un éléve tabasse un prof, mais ce n'est pas de sa faute (à l'élève, quant au prof ...)
"Divers" d'origine marocaine, il tabasse son prof après un cours sur les religions.
En bon réac, vous haussez les épaules en disant : "Oui, on sait. Les Chances Pour la France, la racaille, sont la piétaille du terrorisme islamique au quotidien, près de chez nous. Ils font régner leur petite terreur de basse intensité qui entraîne, concession après concession, l'islamisation de la France."
Hé bien, vous n'y êtes pas du tout. Le tabassé lui-même l'explique : "il se sent trahi" (bien fait pour sa gueule : encore un bisounours qui a mis son affection et sa confiance où il ne fallait pas), mais "l'élève était en proie à des difficultés personnelles".
Donc rien à voir avec le fait que c'est un allogène, rien à voir avec l'islam (pur hasard que cette rossée se soit produite après un cours sur les religions), rien à voir avec le choc des civilisations, rien à voir avec la colonisation à rebours et le Grand Remplacement.
À ce stade d'aveuglement volontaire de la victime, on se dit qu'elle n'a pas été assez victime et que le vrai tort de l'élève est de ne pas avoir tapé plus fort.
En bon réac, vous haussez les épaules en disant : "Oui, on sait. Les Chances Pour la France, la racaille, sont la piétaille du terrorisme islamique au quotidien, près de chez nous. Ils font régner leur petite terreur de basse intensité qui entraîne, concession après concession, l'islamisation de la France."
Hé bien, vous n'y êtes pas du tout. Le tabassé lui-même l'explique : "il se sent trahi" (bien fait pour sa gueule : encore un bisounours qui a mis son affection et sa confiance où il ne fallait pas), mais "l'élève était en proie à des difficultés personnelles".
Donc rien à voir avec le fait que c'est un allogène, rien à voir avec l'islam (pur hasard que cette rossée se soit produite après un cours sur les religions), rien à voir avec le choc des civilisations, rien à voir avec la colonisation à rebours et le Grand Remplacement.
À ce stade d'aveuglement volontaire de la victime, on se dit qu'elle n'a pas été assez victime et que le vrai tort de l'élève est de ne pas avoir tapé plus fort.
jeudi, septembre 13, 2012
Le règne du mensonge
Depuis bientôt quarante ans, le mensonge règne sur la politique française.
Qu'il s'agisse de faire croire que la retraite à 60 ans est viable alors que la durée de vie s'allonge ou que l'immigration est une chance ou qu'il suffit de faire payer les riches ou que Nicolas Sarkozy est la cause de tous nos maux, toute la politique est faite de mensonges.
Mais ces mensonges font partie du magma plus vaste des mensonges que se raconte notre société : que la multiplication des divorces est sans conséquences néfastes, que la dictature des désirs individuels est légitime, que l'enfant n'a pas besoin d'autorité, qu'on peut rester jeune quand on est vieux, qu'il n'est plus besoin de sacrifier quoi que ce soit pour se défendre etc.
L'élection de François Hollande, entièrement bâtie sur le fantasme et les promesses intenables, est le couronnement de ce règne du mensonge. Chez un bobo qui se lamentait "Qu'est-ce qu'on a souffert sous Sarkozy !", la question "Toi, qu'as-tu souffert ?" rencontrait un silence gêné : il vit la politique entièrement dans le fantasme.
Ce règne du mensonge n'est possible qu'à cause de la présence envahissante de demi-intellectuels (profs, journalistes, administratifs, politiciens, professions intermédiaires) : assez instruits pour avoir perdu le bon sens paysan, pas assez intelligents pour échapper au piège de la fascination des mots et des idées. Ils croient encore que toutes les idées sont vraies, qu'il suffit de dire pour décrire une réalité. Ils ne savent pas qu'il y a des idées fausses et que le socialisme est une.
C'est pourquoi ce règne du mensonge n'est pas près de finir. On pourrait espérer que la réalité qui tape de plus en plus fort à notre porte favorise un discours de vérité. J'ai peur qu'il se produise l'inverse : que la réalité soit trop pénible et qu'elle provoque une fuite dans toujours plus de fantasme, d'idées alambiquées, de chasse au bouc-émissaire, de théories complotistes.
Qu'il s'agisse de faire croire que la retraite à 60 ans est viable alors que la durée de vie s'allonge ou que l'immigration est une chance ou qu'il suffit de faire payer les riches ou que Nicolas Sarkozy est la cause de tous nos maux, toute la politique est faite de mensonges.
Mais ces mensonges font partie du magma plus vaste des mensonges que se raconte notre société : que la multiplication des divorces est sans conséquences néfastes, que la dictature des désirs individuels est légitime, que l'enfant n'a pas besoin d'autorité, qu'on peut rester jeune quand on est vieux, qu'il n'est plus besoin de sacrifier quoi que ce soit pour se défendre etc.
L'élection de François Hollande, entièrement bâtie sur le fantasme et les promesses intenables, est le couronnement de ce règne du mensonge. Chez un bobo qui se lamentait "Qu'est-ce qu'on a souffert sous Sarkozy !", la question "Toi, qu'as-tu souffert ?" rencontrait un silence gêné : il vit la politique entièrement dans le fantasme.
Ce règne du mensonge n'est possible qu'à cause de la présence envahissante de demi-intellectuels (profs, journalistes, administratifs, politiciens, professions intermédiaires) : assez instruits pour avoir perdu le bon sens paysan, pas assez intelligents pour échapper au piège de la fascination des mots et des idées. Ils croient encore que toutes les idées sont vraies, qu'il suffit de dire pour décrire une réalité. Ils ne savent pas qu'il y a des idées fausses et que le socialisme est une.
C'est pourquoi ce règne du mensonge n'est pas près de finir. On pourrait espérer que la réalité qui tape de plus en plus fort à notre porte favorise un discours de vérité. J'ai peur qu'il se produise l'inverse : que la réalité soit trop pénible et qu'elle provoque une fuite dans toujours plus de fantasme, d'idées alambiquées, de chasse au bouc-émissaire, de théories complotistes.
L'islam est par nature violent
On nous dit que l'ambassadeur américain en Libye aurait été assassiné en raison d'un film anti-islam.
Mais la vérité est que l'islam est intrinsèquement violent et, au sens propre, terroriste.
Partant de là, les islamistes trouvent toujours une "bonne" raison d'assassiner. C'est en jouant sur leur prétendue hypersensibilité de jeunes filles en fleur (et sous la menace sous-jacente de violences en cas d'irritation de cette sensibilité que tout irrite) que les musulmans conquièrent notre société : de "ne pas heurter les musulmans" en " ne pas heurter les musulmans", de lâchetés en lâchetés, on se laisse conquérir. À la violence, il faut répondre par le courage.
Et le courage commence par la vérité : l'islam est incompatible avec nos sociétés occidentales. L'islam de France ne peut pas exister, sauf à ce que la France cesse d'être la France (désir de beaucoup, et pas seulement des allogènes). Ce n'est en rien surprenant : dès l'origine, l'islam s'est construit contre les autres religions, dont le christianisme. En Europe, un musulman n'a que le choix entre cesser d'être musulman et ne pas s'intégrer. C'est d'ailleurs la tension psychologique générée par ce dilemme qui fait les Merah. Je ne reproche pas aux musulmans de l'être, je leur reproche de l'être chez moi et, conformément à la logique de leur religion, de tenter d'imposer dans mon pays leurs us et coutumes. Leur violence se nourrit de nos faiblesses.
Il y a un siècle la pratique de l'islam était moins rigoriste parce que les musulmans étaient presque partout sous domination. Tant que nous n'aurons pas trouvé le courage de remettre l'islam en France à sa place, celle de l'intrus qui n'est pas le bienvenu, nous subirons l'escalade des revendications et la sempiternelle comédies de la "sensibilité heurtée".
Mais la vérité est que l'islam est intrinsèquement violent et, au sens propre, terroriste.
Partant de là, les islamistes trouvent toujours une "bonne" raison d'assassiner. C'est en jouant sur leur prétendue hypersensibilité de jeunes filles en fleur (et sous la menace sous-jacente de violences en cas d'irritation de cette sensibilité que tout irrite) que les musulmans conquièrent notre société : de "ne pas heurter les musulmans" en " ne pas heurter les musulmans", de lâchetés en lâchetés, on se laisse conquérir. À la violence, il faut répondre par le courage.
Et le courage commence par la vérité : l'islam est incompatible avec nos sociétés occidentales. L'islam de France ne peut pas exister, sauf à ce que la France cesse d'être la France (désir de beaucoup, et pas seulement des allogènes). Ce n'est en rien surprenant : dès l'origine, l'islam s'est construit contre les autres religions, dont le christianisme. En Europe, un musulman n'a que le choix entre cesser d'être musulman et ne pas s'intégrer. C'est d'ailleurs la tension psychologique générée par ce dilemme qui fait les Merah. Je ne reproche pas aux musulmans de l'être, je leur reproche de l'être chez moi et, conformément à la logique de leur religion, de tenter d'imposer dans mon pays leurs us et coutumes. Leur violence se nourrit de nos faiblesses.
Il y a un siècle la pratique de l'islam était moins rigoriste parce que les musulmans étaient presque partout sous domination. Tant que nous n'aurons pas trouvé le courage de remettre l'islam en France à sa place, celle de l'intrus qui n'est pas le bienvenu, nous subirons l'escalade des revendications et la sempiternelle comédies de la "sensibilité heurtée".
dimanche, septembre 09, 2012
La dictature des médias
La dictature des médias fonctionne suivant un mécanisme fort simple, toujours identique mais terriblement efficace :
1) Une question qui, en général, n'intéresse qu'une minorité agissante, est montée en épingle comme "sujet de société" ("mariage" homosexuel, turpitudes des socialos pour désigner leur candidat, etc.). L'argument stupide du "vide juridique" est souvent utilisé à ce stade.
2) À cette fausse question, les medias apportent une fausse réponse en ne présentant positivement qu'un seul point de vue et en dénigrant plus ou moins subtilement tous les autres.
3) Quelques sondages jouant à fond sur l'effet de conformisme valident le point de vue des médias : "Les Français ont muri", "Les Français ont choisi" etc.
4) Une fausse question a été posée, une fausse solution apportée et une pression médiatique créée, les politiciens, complices de cette mascarade, n'ont plus qu'à céder. À aucun moment, n'ont eu lieu un débat démocratique formel et un vote populaire formel, seuls garants de l'expression du peuple. Pour mesurer le fossé entre ce mécanisme pervers et la vraie démocratie, il suffit de se comparer le référendum sur le traité européen de 2005 vu par les médias et le résultat final.
1) Une question qui, en général, n'intéresse qu'une minorité agissante, est montée en épingle comme "sujet de société" ("mariage" homosexuel, turpitudes des socialos pour désigner leur candidat, etc.). L'argument stupide du "vide juridique" est souvent utilisé à ce stade.
2) À cette fausse question, les medias apportent une fausse réponse en ne présentant positivement qu'un seul point de vue et en dénigrant plus ou moins subtilement tous les autres.
3) Quelques sondages jouant à fond sur l'effet de conformisme valident le point de vue des médias : "Les Français ont muri", "Les Français ont choisi" etc.
4) Une fausse question a été posée, une fausse solution apportée et une pression médiatique créée, les politiciens, complices de cette mascarade, n'ont plus qu'à céder. À aucun moment, n'ont eu lieu un débat démocratique formel et un vote populaire formel, seuls garants de l'expression du peuple. Pour mesurer le fossé entre ce mécanisme pervers et la vraie démocratie, il suffit de se comparer le référendum sur le traité européen de 2005 vu par les médias et le résultat final.
Défense de François Hollande et premier pouvoir
Chacune des décisions de François Hollande depuis le début de son mandat est mauvaise, du strict point de vue de l'intérêt de la France.
Vis-à-vis de la France, il n'a aucune excuse.
Mais vis-à-vis des Français, il en a beaucoup, d'excuses : il ne les a trompés ni sur sa personne ni sur sa politique.
Les Français ont François Hollande tel qu'ils l'ont élu.
S'ils en sont mécontents au bout de quatre mois, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils n'ont pas d'excuse. Ou plutôt, si. Les Français ont une excuse, et elle est gravissime car elle atteint le fondement même de la démocratie.
Les Français ont été victimes d'un biais médiatique : matraquage incessant d'un parti-pris insupportable (parti-pris tellement excessif que le retour à la réalité déçoit les journalistes). Dans ces conditions, la démocratie a-t-elle encore un sens ? Je ne le crois pas. Nous vivons une parodie de démocratie où le pouvoir réel est détenu par mille journalistes parisiens qui couchent avec mile politocards
S'ils en sont mécontents au bout de quatre mois, ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes. Ils n'ont pas d'excuse. Ou plutôt, si. Les Français ont une excuse, et elle est gravissime car elle atteint le fondement même de la démocratie.
Les Français ont été victimes d'un biais médiatique : matraquage incessant d'un parti-pris insupportable (parti-pris tellement excessif que le retour à la réalité déçoit les journalistes). Dans ces conditions, la démocratie a-t-elle encore un sens ? Je ne le crois pas. Nous vivons une parodie de démocratie où le pouvoir réel est détenu par mille journalistes parisiens qui couchent avec mile politocards
vendredi, septembre 07, 2012
Une morale tout à fait immorale
http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/09/06/10001-20120906ARTFIG00599-une-morale-tout-a-fait-immorale.php
dimanche, septembre 02, 2012
Xavier Raufer à propos de la politique criminophile du gouvernement
On va de l’affligeant au catastrophique. Mme Taubira a clamé à sons de trompe qu’elle allait vider les prisons - imaginez le sentiment d’impunité - d’invincibilité même - qui enivre dès lors de jeunes brutes pas toujours très subtiles.
Mais il y a pire encore. En août, Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annule brutalement la création d’une nouvelle section de criminologie au Conseil National des Universités - alors qu’une vraie vague criminelle déferle sur la France. Ce consternant diktat rappelle les excès de 1794 : « La République n’a pas besoin de savants ». Une ministre de la Recherche décidant à la soviétique de ce qui est scientifique ou pas. L’irénisme et le lyssenkisme comme les deux mamelles sécuritaires du gouvernement. Le comité interministériel de M. Ayrault devrait être plutôt pittoresque…