La réduction des déficits publics joue sur deux leviers : l'augmentation des recettes et la baisse des dépenses.
Nos gouvernants privilégient fortement la première, en dépit de tout bon sens économique, puisque c'est la seconde qui est la plus efficace économiquement et où il y a le plus de marges de manœuvre.
Ces marges de réduction des dépenses sont gigantesques : si l'on s'en tient aux rapports de la cour des comptes, l'élimination des gaspillages annulerait le déficit primaire.
Et, pourtant, non. Nos gouvernants inclinent vers l'augmentation des impots, franche ou déguisée.
Incompréhensible de bêtise ? Pas vraiment : il s'agit toujours de pressurer les classes moyennes qui la ferment et bossent au profit des gueulards et des bons-à-rien.
Les politiciens français sont une caricature de l'école des choix publics (on prend un peu à tous pour s'acheter les voix de quelques uns).
Comme Charles Gave, je suis persuadé que le système actuel de social-clientélisme ne sera pas réformé, il s'écroulera, comme en Grèce, comme au Portugal. Encore quelques années avant de voir le bout du tunnel.
Quand il y aura une panique sur les marchés boursiers ayant pour objet la dette française, il faudra être inquiet, très inquiet, pour le court terme, mais le long terme s'éclairera d'une petite lueur d'espoir aujourd'hui absente.
jeudi, septembre 30, 2010
Remettre en cause le droit du sol : un courage impossible ?
La fausse droite a encore tortillé du cul au moment de remettre en cause le droit du sol.
Pourtant, la cause de la réforme du droit à la nationalité devient chaque jour plus nette et plus évidente. Il n'est vraiment pas compliqué de comprendre, avec Montesquieu, que ce n'est pas parce qu'une vache est née dans une écurie qu'on l'appelle cheval ou, avec Malika Sorel, que le droit du sol est une formidable machine à coloniser.
Serait-on infecté, comme nos politiciens le sont probablement, d'abstraction droit-de-l'hommiste que la réalité frappante de 300 000 nouveaux immigrés tous les ans devrait ouvrir les yeux. Sont-ils si aveugles, si lâches et si bêtes ?
Pourtant, la cause de la réforme du droit à la nationalité devient chaque jour plus nette et plus évidente. Il n'est vraiment pas compliqué de comprendre, avec Montesquieu, que ce n'est pas parce qu'une vache est née dans une écurie qu'on l'appelle cheval ou, avec Malika Sorel, que le droit du sol est une formidable machine à coloniser.
Serait-on infecté, comme nos politiciens le sont probablement, d'abstraction droit-de-l'hommiste que la réalité frappante de 300 000 nouveaux immigrés tous les ans devrait ouvrir les yeux. Sont-ils si aveugles, si lâches et si bêtes ?
mercredi, septembre 29, 2010
Nous ne sommes plus intelligents
La valeur d'Apple multipliée par 8 en 10 ans.
C'est le genre de nouvelles qui me rend jaloux : pourquoi Apple n'est pas français ? Michelin, Peugeot, Blériot, Dassault, L'Oréal,Citroen ... Pourquoi n'en sommes nous plus capables ?
C'est un méfait de plus à inscrire au débit du «modèle social français» tant vanté : nous avons perdu notre intelligence collective.
Certes, on pourra me répondre que nos ascendants sont responsables de deux guerres mondiales, ce qui n'est pas une grande preuve d'intelligence, mais tout de même, ils furent capables d'œuvres dont nous sommes bien en peine de trouver les équivalents contemporains.
La France n'a pas de stratégie face à la mondialisation, elle a une politique économique qui fait fuir les jeunes diplômés et attirent les bons-à-rien, elle organise ou tolère des flux migratoires qui la détruisent, elle défend farouchement des institutions néfastes, elle ne tire aucune réflexion des expériences étrangères ou de ses propres expériences passées, elle néglige criminellement sa culture (1). On n'en finirait pas de dresser la liste de nos défaillances.
Pourquoi ? Je suis persuadé qu'il faut incriminer le socialisme, qui favorise à la fois la reproduction des plus cons et la déresponsabilisation de tous. Ce socialisme n'a pu s'installer qu'en profitant du traumatisme de deux guerres mondiales (2), quand les Français ont été assez las de se battre pour se laisser convaincre par les marchands d'illusions leur jurant qu'ils n'auraient plus à lutter contre les aléas de la vie, sans compter l'influence corrosive de la propagande gauchiste (génération 68, la plus conne de l'histoire de France).
Bien sûr, l'inévitable écroulement de l'Etat-mamma provoquera un retour du bon sens et de la responsabilité. Mais on ne répare pas le fil de la transmission une fois qu'il est rompu. La culture oubliée, l'éducation pervertie, l'instruction massacrée ne pourront être rétablies comme si la catastrophe socialiste n'avait jamais eu lieu. Nous nous trouverons à notre manière confrontés au même problème que la Russie : l'URSS s'est écroulée, mais la Russie n'a pas pour autant retrouvé sa puissance d'antan.
*****************
(1) : évidemment, la culture n'a aucun rapport avec la bureaucratie qui usurpe ce nom.
(2) : on peut aussi supposer que ces deux guerres mondiales, excessivement meurtrières, ont contribué à tuer les meilleurs, les plus courageux, les plus entreprenants, les plus altruistes.
C'est le genre de nouvelles qui me rend jaloux : pourquoi Apple n'est pas français ? Michelin, Peugeot, Blériot, Dassault, L'Oréal,Citroen ... Pourquoi n'en sommes nous plus capables ?
C'est un méfait de plus à inscrire au débit du «modèle social français» tant vanté : nous avons perdu notre intelligence collective.
Certes, on pourra me répondre que nos ascendants sont responsables de deux guerres mondiales, ce qui n'est pas une grande preuve d'intelligence, mais tout de même, ils furent capables d'œuvres dont nous sommes bien en peine de trouver les équivalents contemporains.
La France n'a pas de stratégie face à la mondialisation, elle a une politique économique qui fait fuir les jeunes diplômés et attirent les bons-à-rien, elle organise ou tolère des flux migratoires qui la détruisent, elle défend farouchement des institutions néfastes, elle ne tire aucune réflexion des expériences étrangères ou de ses propres expériences passées, elle néglige criminellement sa culture (1). On n'en finirait pas de dresser la liste de nos défaillances.
Pourquoi ? Je suis persuadé qu'il faut incriminer le socialisme, qui favorise à la fois la reproduction des plus cons et la déresponsabilisation de tous. Ce socialisme n'a pu s'installer qu'en profitant du traumatisme de deux guerres mondiales (2), quand les Français ont été assez las de se battre pour se laisser convaincre par les marchands d'illusions leur jurant qu'ils n'auraient plus à lutter contre les aléas de la vie, sans compter l'influence corrosive de la propagande gauchiste (génération 68, la plus conne de l'histoire de France).
Bien sûr, l'inévitable écroulement de l'Etat-mamma provoquera un retour du bon sens et de la responsabilité. Mais on ne répare pas le fil de la transmission une fois qu'il est rompu. La culture oubliée, l'éducation pervertie, l'instruction massacrée ne pourront être rétablies comme si la catastrophe socialiste n'avait jamais eu lieu. Nous nous trouverons à notre manière confrontés au même problème que la Russie : l'URSS s'est écroulée, mais la Russie n'a pas pour autant retrouvé sa puissance d'antan.
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(1) : évidemment, la culture n'a aucun rapport avec la bureaucratie qui usurpe ce nom.
(2) : on peut aussi supposer que ces deux guerres mondiales, excessivement meurtrières, ont contribué à tuer les meilleurs, les plus courageux, les plus entreprenants, les plus altruistes.
Conférence Charles Gave : l'Etat est mort, vive l'état
Comme d'habitude, très clair, très pédagogue; à base de graphique clairs.
Le raisonnement s'articule de la façon suivante :
> ce sont les entrepreneurs qui créent la croissance et les emplois. Tendanciellement, le taux de profits doit être supérieur aux revenus de la rente pour que l'économie soit créative, ce qui n'est pas le cas en France sur ces trente dernières années. C'est pourquoi Charles Gave conclut que le fait que les jeunes Français veuillent à 75 % devenir fonctionnaires est une preuve d'intelligence : en France, le risque ne paye pas.
> l'Etat tue la croissance : plus la part de l'Etat dans l'économie croit, plus la croissance baisse, plus le chômage augmente (non, l'Etat ne «crée» pas d'emplois).
> les taux d'intérêts sont corrélés à la croissance. Donc plus l'Etat tue la croissance, plus il se finance à des taux bas, c'est pourquoi la charge de la dette est restée relativement stable malgré l'explosion de l'endettement. C'est un cercle très vicieux. Charles Gave considère que la génération soixante huitarde, qui a liquidé le patrimoine dont elle a hérité, qui a endetté ses enfants sans leur consentement et qui a mis en place ce système vicieux, est la plus bête de l'histoire de France. Je suis du même avis : jamais dans notre histoire, même après la peste noire, même après la guerre de trente ans, même après les guerres napoléoniennes, aucune génération ne fut structurellement plus pauvre que la précédente comme l'est celle des enfants de 68.
> Ce cercle vicieux est brisé quand la croissance est négative : puisque le taux d'intérêt nominal ne peut pas être négatif et que les revenus de l'Etat sont corrélés à la croissance, les revenus de l'Etat baissent et ne permettent plus d'assurer le service de la dette, même si les taux d'intérêts sont très bas. C'est le stade où le parasite étatique, après avoir tué son hôte, commence à mourir.
> le différentiel de taux français par rapport à l'Allemagne monte lentement, il est à peu près où était la Grèce il y a trois à quatre ans. C'est pourquoi Charles Gave prévoit une situation à la grecque en France entre 2012 et 2017. Inutile que je vous rappelle longuement le scénario-catastrophe : une mauvaise nouvelle (dégradation de note, rumeur malencontreuse ...), panique sur les marchés financiers, l'Etat français ne peut plus honorer ses échéances (1). Ensuite, on enchaine avec les mesures habituelles : baisse du salaire des fonctionnaires, privatisation de l'instruction, suppression des aides sociales etc...
> le seul moteur politique qui permettrait d'éviter cette catastrophe est la trouille qu'ont nos politiciens d'une hégémonie allemande (hégémonie préparée par trente ans de politique désastreuse). Ce moteur risque de ne pas être assez puissant.
> Cette catastrophe à court terme est une bénédiction à moyen terme. Comme le prouvent tous les exemples (USA et GB 1980, Suède, Canada, Australie, 1990), le recul de l'Etat, même forcé, finit par provoquer un regain de prospérité. A cela s'ajoute le fait que le recul de l'Etat est un bien non seulement économique mais aussi social et politique. Charles Gave, volontiers provocateur, n'hésite pas à affirmer qu'il se sent plus en sécurité juridique et fiscale à Hong-Kong qu'en France.
En résumé, on va en baver, mais les libéraux n'ont jamais eu autant le vent en poupe : ils sont les seuls qui ont une analyse et des solutions cohérentes.
Blog : l'Etat est mort, vive l'état
Addendum du 30/09 : Charles Gave a brièvement parlé de politique. Il est persuadé qu'un gouvernement sera obligé de prendre des mesures drastiques, genre diminution des salaires des fonctionnaires de 25 %. Il préfère dans ce cas un gouvernement socialiste dont la main tremblera moins que celle de la droite frileuse.
***************
(1) : la France est le troisième marché de dettes au monde après les USA et le Japon. On a les podiums qu'on peut. Quand nous ferons défaut, personne n'aura la taille de venir à notre secours.
Le raisonnement s'articule de la façon suivante :
> ce sont les entrepreneurs qui créent la croissance et les emplois. Tendanciellement, le taux de profits doit être supérieur aux revenus de la rente pour que l'économie soit créative, ce qui n'est pas le cas en France sur ces trente dernières années. C'est pourquoi Charles Gave conclut que le fait que les jeunes Français veuillent à 75 % devenir fonctionnaires est une preuve d'intelligence : en France, le risque ne paye pas.
> l'Etat tue la croissance : plus la part de l'Etat dans l'économie croit, plus la croissance baisse, plus le chômage augmente (non, l'Etat ne «crée» pas d'emplois).
> les taux d'intérêts sont corrélés à la croissance. Donc plus l'Etat tue la croissance, plus il se finance à des taux bas, c'est pourquoi la charge de la dette est restée relativement stable malgré l'explosion de l'endettement. C'est un cercle très vicieux. Charles Gave considère que la génération soixante huitarde, qui a liquidé le patrimoine dont elle a hérité, qui a endetté ses enfants sans leur consentement et qui a mis en place ce système vicieux, est la plus bête de l'histoire de France. Je suis du même avis : jamais dans notre histoire, même après la peste noire, même après la guerre de trente ans, même après les guerres napoléoniennes, aucune génération ne fut structurellement plus pauvre que la précédente comme l'est celle des enfants de 68.
> Ce cercle vicieux est brisé quand la croissance est négative : puisque le taux d'intérêt nominal ne peut pas être négatif et que les revenus de l'Etat sont corrélés à la croissance, les revenus de l'Etat baissent et ne permettent plus d'assurer le service de la dette, même si les taux d'intérêts sont très bas. C'est le stade où le parasite étatique, après avoir tué son hôte, commence à mourir.
> le différentiel de taux français par rapport à l'Allemagne monte lentement, il est à peu près où était la Grèce il y a trois à quatre ans. C'est pourquoi Charles Gave prévoit une situation à la grecque en France entre 2012 et 2017. Inutile que je vous rappelle longuement le scénario-catastrophe : une mauvaise nouvelle (dégradation de note, rumeur malencontreuse ...), panique sur les marchés financiers, l'Etat français ne peut plus honorer ses échéances (1). Ensuite, on enchaine avec les mesures habituelles : baisse du salaire des fonctionnaires, privatisation de l'instruction, suppression des aides sociales etc...
> le seul moteur politique qui permettrait d'éviter cette catastrophe est la trouille qu'ont nos politiciens d'une hégémonie allemande (hégémonie préparée par trente ans de politique désastreuse). Ce moteur risque de ne pas être assez puissant.
> Cette catastrophe à court terme est une bénédiction à moyen terme. Comme le prouvent tous les exemples (USA et GB 1980, Suède, Canada, Australie, 1990), le recul de l'Etat, même forcé, finit par provoquer un regain de prospérité. A cela s'ajoute le fait que le recul de l'Etat est un bien non seulement économique mais aussi social et politique. Charles Gave, volontiers provocateur, n'hésite pas à affirmer qu'il se sent plus en sécurité juridique et fiscale à Hong-Kong qu'en France.
En résumé, on va en baver, mais les libéraux n'ont jamais eu autant le vent en poupe : ils sont les seuls qui ont une analyse et des solutions cohérentes.
Blog : l'Etat est mort, vive l'état
Addendum du 30/09 : Charles Gave a brièvement parlé de politique. Il est persuadé qu'un gouvernement sera obligé de prendre des mesures drastiques, genre diminution des salaires des fonctionnaires de 25 %. Il préfère dans ce cas un gouvernement socialiste dont la main tremblera moins que celle de la droite frileuse.
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(1) : la France est le troisième marché de dettes au monde après les USA et le Japon. On a les podiums qu'on peut. Quand nous ferons défaut, personne n'aura la taille de venir à notre secours.
samedi, septembre 25, 2010
Après les salles de shoot, les salles de meurtre ?
Rappelons que les drogués ne sont victimes que d'eux-mêmes. Mais puisqu'on nous explique que les salles de shoot sont une idée merveilleuse, pourquoi ne pas instaurer les salles d'assassinat ?
On y convoquerait les personnes à tuer, tout se passerait dans des locaux équipés, ça serait d'une efficacité prodigieuse pour éliminer la violence des rues, propre, sans bavures.
Qu'est-ce qu'on attend ?
On y convoquerait les personnes à tuer, tout se passerait dans des locaux équipés, ça serait d'une efficacité prodigieuse pour éliminer la violence des rues, propre, sans bavures.
Qu'est-ce qu'on attend ?
Mouvements de fond, contingence, optimisme et avenir
La vie d'une nation est le royaume de la contingence.
On nous dit, ce que je veux bien admettre, que nos guerres révolutionnaires sont le résultat du dynamisme démographique de la France d'alors. Il n'empêche que, sans Napoléon, elles auraient été fort différentes. Et on peut aussi s'interroger sur ce qui provoque les mouvements de fond : pourquoi le dynamisme démographique, par exemple ?
Tout cela pour dire qu'effectivement, si l'on prolonge les courbes démographiques et économiques, la France ressemblera dans vingt ans à l'Afrique, avec toute la charge d'arriération, d'obscurantisme et de malheurs que cela suppose.
Mais, justement, si il y a une chose dont je suis bien sûr, c'est qu'on ne peut pas prédire grand'chose en prolongeant les courbes, que l'histoire est faite de ruptures.
L'esprit occidental est d'une fécondité exceptionnelle. Je n'arrive pas me persuader qu'un pays qui possède l'arme atomique se laissera submerger par des gens qui viennent de pays où l'on n'a pas encore inventé la roue.
Je suis jaloux de la maestria stratégique que montrent les Chinois, mais je pense que nous sommes capables de les égaler.
On nous dit, ce que je veux bien admettre, que nos guerres révolutionnaires sont le résultat du dynamisme démographique de la France d'alors. Il n'empêche que, sans Napoléon, elles auraient été fort différentes. Et on peut aussi s'interroger sur ce qui provoque les mouvements de fond : pourquoi le dynamisme démographique, par exemple ?
Tout cela pour dire qu'effectivement, si l'on prolonge les courbes démographiques et économiques, la France ressemblera dans vingt ans à l'Afrique, avec toute la charge d'arriération, d'obscurantisme et de malheurs que cela suppose.
Mais, justement, si il y a une chose dont je suis bien sûr, c'est qu'on ne peut pas prédire grand'chose en prolongeant les courbes, que l'histoire est faite de ruptures.
L'esprit occidental est d'une fécondité exceptionnelle. Je n'arrive pas me persuader qu'un pays qui possède l'arme atomique se laissera submerger par des gens qui viennent de pays où l'on n'a pas encore inventé la roue.
Je suis jaloux de la maestria stratégique que montrent les Chinois, mais je pense que nous sommes capables de les égaler.
L'africanisation de la France par les virus
Je ne sais pas si vous avez remarqué la France s'africanise. C'est un vrai bonheur que d'imiter l'Afrique, ce continent exemplaire de paix, de culture et de progrès, dont nous avons, c'est sûr, tout à apprendre.
Dernier épisode en date : nous avons les mêmes maladies, puisqu'il y a désormais des cas autochtones de dengue et de chikungunya.
Cette africanisation de la France atteindra son apothéose dans une vingtaine d'années avec les guerres tribales, les tontons macoutes et un dictateur bananier. Je m'en réjouis d'avance.
Dernier épisode en date : nous avons les mêmes maladies, puisqu'il y a désormais des cas autochtones de dengue et de chikungunya.
Cette africanisation de la France atteindra son apothéose dans une vingtaine d'années avec les guerres tribales, les tontons macoutes et un dictateur bananier. Je m'en réjouis d'avance.
vendredi, septembre 24, 2010
lundi, septembre 20, 2010
Bruxelles contre les nations : et maintenant, désarmons
Nos technocrates dénationalisés ont signé un tas de traités à la con qui nous empêchent de nous défendre.
Récemment, une harpie bruxelloise a rappelé vertement à la France qu'elle n'a pas le droit de choisir qui elle garde et qui elle expulse. Pour un technocrate bruxellois, l'immigré est le citoyen européen idéal : aucune de ses vieilles racines nationales européennes qui font chier et un vrai aspirateur à subventions, qui justifie l'existence et les impots du dit fonctionnaire.
Voilà maintenant, suite logique, que la même technocratie bruxelloise veut appliquer aux marchés militaires les règles des marchés civils. Pour justifier cette connerie, nous allons sûrement avoir droit à un grand coup de «J'vois pas pourquoi les marchés militaires ne seraient pas régis par les règles civiles».
Moi, je vois très bien pourquoi : l'industrie d'armement étant ce qu'elle est, l'application des règles civils implique à moyen terme, dix à vingt ans, une perte totale de souveraineté militaire au profit des Etats-Unis (c'est d'ailleurs ce que recherchent nos technocrates : tout ce qui entame la souveraineté des Etats leur est bénédiction, d'où par exemple, leur passion pour les régions).
Bon nombre d'Etats européens ont déjà abandonné leur souveraineté au profit des USA, raison de plus pour défendre le peu qui nous reste.
Récemment, une harpie bruxelloise a rappelé vertement à la France qu'elle n'a pas le droit de choisir qui elle garde et qui elle expulse. Pour un technocrate bruxellois, l'immigré est le citoyen européen idéal : aucune de ses vieilles racines nationales européennes qui font chier et un vrai aspirateur à subventions, qui justifie l'existence et les impots du dit fonctionnaire.
Voilà maintenant, suite logique, que la même technocratie bruxelloise veut appliquer aux marchés militaires les règles des marchés civils. Pour justifier cette connerie, nous allons sûrement avoir droit à un grand coup de «J'vois pas pourquoi les marchés militaires ne seraient pas régis par les règles civiles».
Moi, je vois très bien pourquoi : l'industrie d'armement étant ce qu'elle est, l'application des règles civils implique à moyen terme, dix à vingt ans, une perte totale de souveraineté militaire au profit des Etats-Unis (c'est d'ailleurs ce que recherchent nos technocrates : tout ce qui entame la souveraineté des Etats leur est bénédiction, d'où par exemple, leur passion pour les régions).
Bon nombre d'Etats européens ont déjà abandonné leur souveraineté au profit des USA, raison de plus pour défendre le peu qui nous reste.
dimanche, septembre 19, 2010
Le tamtam de Jonathan (J. Raspail)
Ce livre de 1971 est quasiment introuvable en France. Dire qu'il est politiquement incorrect est un doux euphémisme. C'est du Jean Raspail au mieux de sa forme : cruel, mordant, ironique.
Il s'agit de quatre nouvelles africaines :
> un président-dictateur à vie, chantre de la négritude, se désespère de devoir faire appel aux ingénieurs blancs. Soudain, il découvre qu'un liftier noir arrive à faire fonctionner son ascenseur de l'Hotel National sans l'aide d'un blanc ...
> Un diplomate français à l'ONU monte un canular et écrit la lettre d'un Papou demandant l'indépendance. Panique dans le Machin ...
> En plein mois d'août à Paris, les employés Boukassas de la ligne de métro 7bis se retrouvent entre eux. Peu à peu, cette ligne part vers l'Afrique : les rails, c'est le fleuve ; les stations, les villages ; les rames de métro, les pirogues et le tamatam remplace le téléphone. S'en suivent des sacrifices de voyageurs ... La nouvelle la plus désopilante et la plus incorrecte du recueil.
> En 2081, dans un monde apaisé et guimauve, on découvre l'ancienne colonie du Bongo laissée à l'écart de la modernité ...
Il s'agit de quatre nouvelles africaines :
> un président-dictateur à vie, chantre de la négritude, se désespère de devoir faire appel aux ingénieurs blancs. Soudain, il découvre qu'un liftier noir arrive à faire fonctionner son ascenseur de l'Hotel National sans l'aide d'un blanc ...
> Un diplomate français à l'ONU monte un canular et écrit la lettre d'un Papou demandant l'indépendance. Panique dans le Machin ...
> En plein mois d'août à Paris, les employés Boukassas de la ligne de métro 7bis se retrouvent entre eux. Peu à peu, cette ligne part vers l'Afrique : les rails, c'est le fleuve ; les stations, les villages ; les rames de métro, les pirogues et le tamatam remplace le téléphone. S'en suivent des sacrifices de voyageurs ... La nouvelle la plus désopilante et la plus incorrecte du recueil.
> En 2081, dans un monde apaisé et guimauve, on découvre l'ancienne colonie du Bongo laissée à l'écart de la modernité ...
Philippe Muray doit en hurler de rire
Mgr Gaillot vs Zemmour & Naulleau [ITW] ONPC 180910 Ruquier
envoyé par peanutsie. - Films courts et animations.
Si celui-là est catholique, moi je suis drag queen. J'avoue que j'ai écouté cette émission avec un grand sourire : il est si caricaturalement con que c'en est un plaisir.
samedi, septembre 18, 2010
Immigrationnisme : les larrons en foire UMPS
Sarkozy joue au dur sur l'immigration alors qu'il y a eu la bagatelle de 80 000 naturalisations depuis le début 2010.
Et la gauche fait semblant de croire à cette prétendue dureté en criant au fascisme.
Il y a donc une complicité objective entre les deux larrons pour fixer la dureté en matière d'immigration à 100 000 naturalisations/an, 200 000 nouveaux immigrants/an et 30 000 expulsions.
On croit rêver !
Et la gauche fait semblant de croire à cette prétendue dureté en criant au fascisme.
Il y a donc une complicité objective entre les deux larrons pour fixer la dureté en matière d'immigration à 100 000 naturalisations/an, 200 000 nouveaux immigrants/an et 30 000 expulsions.
On croit rêver !
mardi, septembre 14, 2010
Qui a peur de l'Islam ?
La gogoche découvre la vie. La gogoche découvre que la laïcité est purement chrétienne. La gogoche découvre que la religion est plus forte que les incantations aux «valeurs républicaines», qui sont très primaires et insatisfaisantes comparativement aux religions avec lesquelles elles sont en lutte.
Il est bien tard pour faire toutes ces découvertes.
*****************
Pour ceux qui ne veulent pas tout regarder :
> Et la lapidation ?
> Dans un pays musulman, je suis pour.
> Mais la France est en train de devenir un pays musulman ?
> Euh, si la France devient un pays musulman, il faudra appliquer la loi divine.
dimanche, septembre 12, 2010
samedi, septembre 11, 2010
Des dieux et des hommes
Bande Annonce Des Hommes et des Dieux de Xavier Beauvois
envoyé par sortiescinema. - Regardez plus de films, séries et bandes annonces.
Vu le film cet après-midi.
Le titre est fort étrange : il s'agit de la relation d'hommes à Dieu, et non pas à des dieux. L'Islam n'a que valeur de faire-valoir du martyre chrétien.
Ce titre est donc sans doute un sacrifice au politiquement correct. Je pense d'ailleurs que l'auteur, gauchiste, a été dépassé par son film : on y sent une discipline monastique qui ne répond pas, mais alors pas tout, aux canons libertaires.
Sinon,à part le titre, très bien.
Parle à tous. Il faut vraiment avoir décidé de se fermer pour ne pas être touché. Mon épouse, qui n'a pas du tout la fibre religieuse, a été émue.
Toutefois, une culture chrétienne n'est pas inutile. En effet, la différence principale entre Islam et Christianisme tient à la relation d'amour avec Dieu.
Dans l'Islam, Dieu surplombe tellement les hommes que toute relation d'amour avec lui est sacrilège. Dans le Christianisme, c'est au contraire toute la problématique de la foi, la relation d'amour entre Dieu, qui a sacrifié son Fils bien-aimé, et les hommes.
Cette problématique de l'amour imprègne tout le film, peut-être en partie à l'insu de son auteur.
Nous avons le devoir d'être implacables
Dans la polémique sur l'expulsion des Roms, un point m'a choqué et désespéré.
Au-delà du débat pour savoir si il est juste ou non d'expulser les Roms, certains ont qualifié ses expulsions d'«indignes» et d'«inhumaines». Mettre en toute légalité des gens dans un avion avec un pécule serait indigne et inhumain ?
Sommes-nous à ce point devenus des invertébrés, des mollusques, que nous ne supportions aucune coercition ? Sans force, les fameuses forces de l'ordre, la société est condamnée à verser dans l'anarchie la plus violente et la plus injuste.
Cette indignation à propos des expulsions de Roms serait anecdotique, typique de la mauvaise foi gauchiste, si elle n'était le symptôme d'une aversion plus générale. Par exemple, on transforme systématiquement les peines de prison de moins de deux ans par des substitutions bien plus confortables. Au-delà de calculs financiers, il y a le manque de foi dans la nécessité de la sanction.
En un mot, nous croyons qu'on peut en toutes circonstances se passer de la force. Nous renonçons donc à nous défendre.
Je sais bien l'influence catastrophique des propagandistes gauchistes, mais ça ne règle pas la question : où est passé le peuple français ? Pourquoi se laisse-t-il marcher dessus ? Pourquoi laisse-t-il le monopole de la parole à ceux qui le désarment ?
Au-delà du débat pour savoir si il est juste ou non d'expulser les Roms, certains ont qualifié ses expulsions d'«indignes» et d'«inhumaines». Mettre en toute légalité des gens dans un avion avec un pécule serait indigne et inhumain ?
Sommes-nous à ce point devenus des invertébrés, des mollusques, que nous ne supportions aucune coercition ? Sans force, les fameuses forces de l'ordre, la société est condamnée à verser dans l'anarchie la plus violente et la plus injuste.
Cette indignation à propos des expulsions de Roms serait anecdotique, typique de la mauvaise foi gauchiste, si elle n'était le symptôme d'une aversion plus générale. Par exemple, on transforme systématiquement les peines de prison de moins de deux ans par des substitutions bien plus confortables. Au-delà de calculs financiers, il y a le manque de foi dans la nécessité de la sanction.
En un mot, nous croyons qu'on peut en toutes circonstances se passer de la force. Nous renonçons donc à nous défendre.
Je sais bien l'influence catastrophique des propagandistes gauchistes, mais ça ne règle pas la question : où est passé le peuple français ? Pourquoi se laisse-t-il marcher dessus ? Pourquoi laisse-t-il le monopole de la parole à ceux qui le désarment ?
jeudi, septembre 09, 2010
Mon interprétation de l'affaire Woerth
Ce que j'écris là va peut-être paraître évident à certains, je ne sais.
La vie des partis politiques coûte fort cher, des dizaines de millions d'€ tous les ans. Une partie des frais de campagne électorale est remboursée par l'Etat, mais il y a nécessairement une part occulte : payer une voiture à la fille d'un journaliste complaisant ne peut apparaître dans des comptes officiels.
Il existe une multitude de sources de financements occultes : les comités d'entreprise (1), les rétro-commissions de grands contrats internationaux (2), les municipalités (3), les entreprises et les fortunes privées (4). Il y a un équilibre de la terreur entre partis politiques : «Tu me laisses tranquille avec mes magouilles et je te laisse tranquille avec les tiennes.»
Quelle est la grande nouveauté en politique depuis vingt ans ? C'est le basculement des pouvoirs locaux à gauche, or ces pouvoirs sont d'intarissables sources de corruption.
A cette lumière, vous devinez mon interprétation de l'affaire Woerth : la gauche s'est sentie assez sûre de ses propres financements pour attaquer ceux de la droite. Le minutage est remarquable : à moins de deux ans des élections présidentielles, la droite devrait commencer à collecter sérieusement des fonds. Elle ne peut pas, l'affaire Woerth bouche une part importante de ces canaux de financement en plaçant sous les projecteurs des gens qui préfèrent l'ombre.
La droite s'en remettra, mais avec difficulté.
****************
(1) : vous êtes vous jamais demandé pourquoi, chaque fois que la majorité change dans un CE, l'urgence semble être de changer de prestataire de services de restauration ?
(2) : la fameuse affaire des frégates de Taïwan.
(3) : études d'urbanisme payées cent fois leur prix et emplois fictifs.
(4) L'Oréal, Dassault, etc.
La vie des partis politiques coûte fort cher, des dizaines de millions d'€ tous les ans. Une partie des frais de campagne électorale est remboursée par l'Etat, mais il y a nécessairement une part occulte : payer une voiture à la fille d'un journaliste complaisant ne peut apparaître dans des comptes officiels.
Il existe une multitude de sources de financements occultes : les comités d'entreprise (1), les rétro-commissions de grands contrats internationaux (2), les municipalités (3), les entreprises et les fortunes privées (4). Il y a un équilibre de la terreur entre partis politiques : «Tu me laisses tranquille avec mes magouilles et je te laisse tranquille avec les tiennes.»
Quelle est la grande nouveauté en politique depuis vingt ans ? C'est le basculement des pouvoirs locaux à gauche, or ces pouvoirs sont d'intarissables sources de corruption.
A cette lumière, vous devinez mon interprétation de l'affaire Woerth : la gauche s'est sentie assez sûre de ses propres financements pour attaquer ceux de la droite. Le minutage est remarquable : à moins de deux ans des élections présidentielles, la droite devrait commencer à collecter sérieusement des fonds. Elle ne peut pas, l'affaire Woerth bouche une part importante de ces canaux de financement en plaçant sous les projecteurs des gens qui préfèrent l'ombre.
La droite s'en remettra, mais avec difficulté.
****************
(1) : vous êtes vous jamais demandé pourquoi, chaque fois que la majorité change dans un CE, l'urgence semble être de changer de prestataire de services de restauration ?
(2) : la fameuse affaire des frégates de Taïwan.
(3) : études d'urbanisme payées cent fois leur prix et emplois fictifs.
(4) L'Oréal, Dassault, etc.
De Gaulle, espérer contre tout : lettre ouverte à Régis Debray
Dans cette lettre ouverte, PM Couteaux massacre Régis Debray qui a écrit en préface des discours de De Gaulle que son mérite fut d'offrir à la France une sortie de l'histoire digne.
PM Couteaux travaille à une analyse de De Gaulle à la lumière du christianisme. Il était donc mûr pour foutre des grands coups de tatane, bien mérités, à ce sophiste mondain de Debray. En effet, pour faire de De Gaulle un Bossuet prononçant l'oraison funèbre de la France, il faut un sacré toupet.
Evidemment, Debray omet de préciser la première définition que De Gaulle a donné de lui-même : «Je suis un Français libre. Je crois en Dieu et en ma patrie. Je ne suis l'homme de personne. J'ai une mission et je n'en ai qu'une, celle de poursuivre la lutte pour la libération de mon pays. Je déclare solennellement que je ne suis attaché à aucun parti politique, ni lié à aucun politicien, quel qu'il soit, ni du centre, ni de la droite, ni de la gauche. Je n'ai qu'un but : délivrer la France.»
En effet, cette présentation, plaçant à même hauteur Dieu et la patrie, met à bas le douillet fatalisme de Debray car elle empêche de faire l'impasse sur les trois vertus théologales que De Gaulle possédait au plus au point et qu'il appliquait à la France: Foi, Espérance, Charité (1); foi dans l'avenir de la France, espérance dans la victoire, charité pour le peuple français, dont on attend le meilleur, même quand il est plus bas, au plus minable.
On retrouve la part christique du roi de France, fils ainé de l'Eglise.
Il ne faut jamais désespérer de la France et de son peuple : ce n'est pas une analyse rationelle, c'est un acte de foi et, pourtant, la foi et la réalité se rejoignent souvent.
Le drame de la France actuelle est qu'elle subit un lent déclin et non une franche catastrophe. En cas de désastre, la France sait faire surgir un sauveur (Jeanne d'Arc, Condé, Carnot, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle). Un déclin pénible mais à la douleur diffuse anesthésie les Français.
Le peuple français est encore capable de sursauts, de saines réactions, en répondant non au referendum de 2005 sur l'engluement dans l'Europe, par exemple (2).
***************
(1) : clin d'oeil aéronautique : les trois Gloster Gladiator qui défendaient Malte en 1940 étaient surnommés Faith, Hope and Charity. Le fuselage de Faith a la place d'honneur au petit musée de Malte.
(2) : la vérité m'oblige à dire que j'appelais à voter « oui ». Tout le monde peut se tromper.
PM Couteaux travaille à une analyse de De Gaulle à la lumière du christianisme. Il était donc mûr pour foutre des grands coups de tatane, bien mérités, à ce sophiste mondain de Debray. En effet, pour faire de De Gaulle un Bossuet prononçant l'oraison funèbre de la France, il faut un sacré toupet.
Evidemment, Debray omet de préciser la première définition que De Gaulle a donné de lui-même : «Je suis un Français libre. Je crois en Dieu et en ma patrie. Je ne suis l'homme de personne. J'ai une mission et je n'en ai qu'une, celle de poursuivre la lutte pour la libération de mon pays. Je déclare solennellement que je ne suis attaché à aucun parti politique, ni lié à aucun politicien, quel qu'il soit, ni du centre, ni de la droite, ni de la gauche. Je n'ai qu'un but : délivrer la France.»
En effet, cette présentation, plaçant à même hauteur Dieu et la patrie, met à bas le douillet fatalisme de Debray car elle empêche de faire l'impasse sur les trois vertus théologales que De Gaulle possédait au plus au point et qu'il appliquait à la France: Foi, Espérance, Charité (1); foi dans l'avenir de la France, espérance dans la victoire, charité pour le peuple français, dont on attend le meilleur, même quand il est plus bas, au plus minable.
On retrouve la part christique du roi de France, fils ainé de l'Eglise.
Il ne faut jamais désespérer de la France et de son peuple : ce n'est pas une analyse rationelle, c'est un acte de foi et, pourtant, la foi et la réalité se rejoignent souvent.
Le drame de la France actuelle est qu'elle subit un lent déclin et non une franche catastrophe. En cas de désastre, la France sait faire surgir un sauveur (Jeanne d'Arc, Condé, Carnot, Napoléon, Clemenceau, De Gaulle). Un déclin pénible mais à la douleur diffuse anesthésie les Français.
Le peuple français est encore capable de sursauts, de saines réactions, en répondant non au referendum de 2005 sur l'engluement dans l'Europe, par exemple (2).
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(1) : clin d'oeil aéronautique : les trois Gloster Gladiator qui défendaient Malte en 1940 étaient surnommés Faith, Hope and Charity. Le fuselage de Faith a la place d'honneur au petit musée de Malte.
(2) : la vérité m'oblige à dire que j'appelais à voter « oui ». Tout le monde peut se tromper.
lundi, septembre 06, 2010
Zemmour et Rioufol
Eric Zemmour et Ivan Rioufol sont aujourd'hui les deux chroniqueurs de la France conservatrice les plus connus.
Eric Zemmour est plus flamboyant, a plus de talent de polémiste, mais je préfère Ivan Rioufol. En effet, Zemmour est un étatiste : il considère que l'Etat est une partie de la solution alors que c'est une partie du problème. De plus, il est immigrationniste : il conteste les modalité de l'immigration, pas son principe.
Rioufol n'a pas de ces incohérences : il a bien compris que Etat-mamma, prolétariat de substitution, immigrationnisme, socialisme et islamisme forment un tout logique et dangereux.
Zemmour fait partie du système (sinon, il ne passerait pas chez Ruquier), il en est la borne, le «nec plus ultra» : ce que le système tolère à peine mais tolère tout de même.
Rioufol est beaucoup plus iconoclaste par rapport à la bien-pensance, c'est un vrai conservateur : il n'hésite pas à écrire «la France d'abord», qu'il n'y a pas à faire allgeance à des pays ou des populations étrangères, que notre culture et notre histoire valent bien celles des autres.
Or, exaltation ou humiliation de la France (et non de la république) marquent nettement la frontière entre conservatisme et bien-pensance.
Eric Zemmour est plus flamboyant, a plus de talent de polémiste, mais je préfère Ivan Rioufol. En effet, Zemmour est un étatiste : il considère que l'Etat est une partie de la solution alors que c'est une partie du problème. De plus, il est immigrationniste : il conteste les modalité de l'immigration, pas son principe.
Rioufol n'a pas de ces incohérences : il a bien compris que Etat-mamma, prolétariat de substitution, immigrationnisme, socialisme et islamisme forment un tout logique et dangereux.
Zemmour fait partie du système (sinon, il ne passerait pas chez Ruquier), il en est la borne, le «nec plus ultra» : ce que le système tolère à peine mais tolère tout de même.
Rioufol est beaucoup plus iconoclaste par rapport à la bien-pensance, c'est un vrai conservateur : il n'hésite pas à écrire «la France d'abord», qu'il n'y a pas à faire allgeance à des pays ou des populations étrangères, que notre culture et notre histoire valent bien celles des autres.
Or, exaltation ou humiliation de la France (et non de la république) marquent nettement la frontière entre conservatisme et bien-pensance.
Ne pas confondre politique sécuritaire et esbroufe électoraliste
Sur le blog de Philippe Bilger, un commentateur reflète exactement ma pensée, c'est pourquoi je vous le copie :
Comme je l'ai déjà écrit, il y a un discours sécuritaire (parfois outrancier !) mais il me semble erroné d'en déduire qu'une politique sécuritaire est appliquée en France (sauf peut-être envers les automobilistes). La décision de ce JLD en est une preuve supplémentaire et s'il a pu la prendre si facilement, c'est que le pouvoir actuel au-delà des mots l'a bien aidé.
Aux arguments que j'ai déjà donnés (cf Segolène Royal persiste et signe (1) ), je pourrais ajouter ceux-ci, on y cherchera longtemps le caractère sécuritaire :
- Appel du parquet non suspensif en cas de remise en liberté par un JLD.
- Restriction des possibilités de détention provisoire.
- Suppression de la double peine.
- Maintien de la loi Besson (dont la non-application par les collectivités permet à certains d'excuser certaines délinquances), etc.
- Et les peines plancher direz-vous ? C'est une politique sécuritaire non ? Je ne crois pas, plutôt le type même de la mesure en trompe-l'oeil électoraliste : quand on instaure des peines plancher, on s'arrange pour que les juges puissent passer outre moyennant une petite justification (les magistrats sont très forts pour justifier, s'ils le souhaitent, n'importe quoi !). Ainsi une certaine opinion qui croit qu'on a instauré des peines plancher est contente et les juges qui savent qu'ils peuvent toujours faire ce qu'ils veulent sont satisfaits eux aussi. De plus le texte n'impose même pas que la peine de prison plancher soit ferme, le prévenu peut donc être condamné à de la prison avec sursis !!!! Combien de Français le savent ?
Les Français ont voulu élire un avocat. Ils ont ce que peut leur donner un avocat : des mots ! J'ai toujours pensé que Sarkozy se contrefichait de la sécurité des Français et qu'il n'y voyait qu'un intérêt électoral, son objectif principal étant d'accaparer avec ses amis le pouvoir et les avantages qui vont avec : à cet égard, le cas Woerth est exemplaire de ce qu'est le sarkozysme dans les actes, plus dans les mots !
Dernière minute, dans la série «Sarkozy, que de la gueule» :
Les meurtriers des membres des forces de l'ordre et des dépositaires de l'autorité publique pourront être déchus de leur nationalité, mais pas les polygames, a annoncé lundi l'Elysée à l'issue d'une réunion d'arbitrage présidée par Nicolas Sarkozy. (AFP)
****************************
(1) :
Quelques observations sur la fameuse "politique sécuritaire" de Sarkozy.
Politique sécuritaire ? J'ai retenu une donnée de Xavier Raufer, criminologue, dans une émission de Taddéï il y a quelques mois. Il expliquait - si j ai bien compris - que la France avait un déficit de 20 000 prisonniers par rapport à la moyenne européenne. Bizarre ce pays à la politique sécuritaire qui a moins de prisonniers que la moyenne !
Politique sécuritaire ? Ce dimanche soir émission Zone interdite sur M6 consacrée à l'été à Palavas. On y montre l'arrestation d'un voleur qui a dérobé pour 10.000 euros (Gps, portable, bijoux, papiers d'identité, etc.) en cassant une voiture de touristes. Le type même de la petite délinquance qui insupporte l'opinion. D'après l'auteur du reportage, il est condamné en comparution immédiate à 20 heures de travaux d'intérêt général. Sans politique sécuritaire,il aurait été condamné à quoi ?
Politique sécuritaire ? Les syndicats annoncent - est-ce la vérité ? - que les effectifs des policiers auront diminué de 10.000 entre 2004 et 2012. Sans politique sécuritaire, cette baisse aurait été de quel ordre ? Et si encore ces fonctionnaires étaient bien utilisés. Un exemple au hasard : ici, comme tous les jours en été, la fourgonnette de gendarmerie matin, après-midi et soir va passer patrouiller à petite vitesse sans jamais s'arrêter le long de la plage et sur le port, avec quatre gendarmes à bord. On peut s'interroger pourquoi un gendarme unique n'est pas suffisant pour ce genre de tâche. Plus que l'activisme forcené dénoncé par les médias, on a souvent l'impression que le mal profond qui ronge les forces de l'ordre c'est la passivité pépère en attendant la retraite (à part vis-à-vis des automobilistes peut-être...)
Politique sécuritaire ? La France s'attire les critiques internationales du "machin" sur sa politique envers les Roms. Quelle est-elle ? Des expulsions médiatiques à grands frais. On paie des gens pour qu'ils s'en aillent "volontairement" et narquois ils promettent déjà de revenir. Et certains osent comparer ces simulacres à l'extermination nazie des tziganes. Dans quelques mois la Roumanie fera partie de l'espace Schengen et ces Roms seront inexpulsables. N'aurait-il pas été plus efficient de consacrer les sommes dépensées à l'étude d'une solution pérenne (en espérant qu'elle existe) ? Est-ce trop que demander à un politicien de voir un peu plus loin que le bout de son nez ?
Politique sécuritaire ? La politique, c'est des actes pas des mots, les ressources sont limitées il faut faire des choix et définir des priorités. A quoi vont être consacrés les maigres moyens complémentaires de la Justice ? Un des emplois est déjà annoncé : payer des avocats pour les gardes à vue "new look". Le type de dépense qui a peut-être une utilité (??) mais dont on sait qu'elle aura un impact nul ou négatif sur la sécurité.
On taxera sûrement ces quelques remarques de populistes et caricaturales mais malgré tout, elles montrent le peu de sérieux de la "politique sécuritaire" de Sarkozy au-delà de ses paroles martiales.
Comme je l'ai déjà écrit, il y a un discours sécuritaire (parfois outrancier !) mais il me semble erroné d'en déduire qu'une politique sécuritaire est appliquée en France (sauf peut-être envers les automobilistes). La décision de ce JLD en est une preuve supplémentaire et s'il a pu la prendre si facilement, c'est que le pouvoir actuel au-delà des mots l'a bien aidé.
Aux arguments que j'ai déjà donnés (cf Segolène Royal persiste et signe (1) ), je pourrais ajouter ceux-ci, on y cherchera longtemps le caractère sécuritaire :
- Appel du parquet non suspensif en cas de remise en liberté par un JLD.
- Restriction des possibilités de détention provisoire.
- Suppression de la double peine.
- Maintien de la loi Besson (dont la non-application par les collectivités permet à certains d'excuser certaines délinquances), etc.
- Et les peines plancher direz-vous ? C'est une politique sécuritaire non ? Je ne crois pas, plutôt le type même de la mesure en trompe-l'oeil électoraliste : quand on instaure des peines plancher, on s'arrange pour que les juges puissent passer outre moyennant une petite justification (les magistrats sont très forts pour justifier, s'ils le souhaitent, n'importe quoi !). Ainsi une certaine opinion qui croit qu'on a instauré des peines plancher est contente et les juges qui savent qu'ils peuvent toujours faire ce qu'ils veulent sont satisfaits eux aussi. De plus le texte n'impose même pas que la peine de prison plancher soit ferme, le prévenu peut donc être condamné à de la prison avec sursis !!!! Combien de Français le savent ?
Les Français ont voulu élire un avocat. Ils ont ce que peut leur donner un avocat : des mots ! J'ai toujours pensé que Sarkozy se contrefichait de la sécurité des Français et qu'il n'y voyait qu'un intérêt électoral, son objectif principal étant d'accaparer avec ses amis le pouvoir et les avantages qui vont avec : à cet égard, le cas Woerth est exemplaire de ce qu'est le sarkozysme dans les actes, plus dans les mots !
Dernière minute, dans la série «Sarkozy, que de la gueule» :
Les meurtriers des membres des forces de l'ordre et des dépositaires de l'autorité publique pourront être déchus de leur nationalité, mais pas les polygames, a annoncé lundi l'Elysée à l'issue d'une réunion d'arbitrage présidée par Nicolas Sarkozy. (AFP)
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(1) :
Quelques observations sur la fameuse "politique sécuritaire" de Sarkozy.
Politique sécuritaire ? J'ai retenu une donnée de Xavier Raufer, criminologue, dans une émission de Taddéï il y a quelques mois. Il expliquait - si j ai bien compris - que la France avait un déficit de 20 000 prisonniers par rapport à la moyenne européenne. Bizarre ce pays à la politique sécuritaire qui a moins de prisonniers que la moyenne !
Politique sécuritaire ? Ce dimanche soir émission Zone interdite sur M6 consacrée à l'été à Palavas. On y montre l'arrestation d'un voleur qui a dérobé pour 10.000 euros (Gps, portable, bijoux, papiers d'identité, etc.) en cassant une voiture de touristes. Le type même de la petite délinquance qui insupporte l'opinion. D'après l'auteur du reportage, il est condamné en comparution immédiate à 20 heures de travaux d'intérêt général. Sans politique sécuritaire,il aurait été condamné à quoi ?
Politique sécuritaire ? Les syndicats annoncent - est-ce la vérité ? - que les effectifs des policiers auront diminué de 10.000 entre 2004 et 2012. Sans politique sécuritaire, cette baisse aurait été de quel ordre ? Et si encore ces fonctionnaires étaient bien utilisés. Un exemple au hasard : ici, comme tous les jours en été, la fourgonnette de gendarmerie matin, après-midi et soir va passer patrouiller à petite vitesse sans jamais s'arrêter le long de la plage et sur le port, avec quatre gendarmes à bord. On peut s'interroger pourquoi un gendarme unique n'est pas suffisant pour ce genre de tâche. Plus que l'activisme forcené dénoncé par les médias, on a souvent l'impression que le mal profond qui ronge les forces de l'ordre c'est la passivité pépère en attendant la retraite (à part vis-à-vis des automobilistes peut-être...)
Politique sécuritaire ? La France s'attire les critiques internationales du "machin" sur sa politique envers les Roms. Quelle est-elle ? Des expulsions médiatiques à grands frais. On paie des gens pour qu'ils s'en aillent "volontairement" et narquois ils promettent déjà de revenir. Et certains osent comparer ces simulacres à l'extermination nazie des tziganes. Dans quelques mois la Roumanie fera partie de l'espace Schengen et ces Roms seront inexpulsables. N'aurait-il pas été plus efficient de consacrer les sommes dépensées à l'étude d'une solution pérenne (en espérant qu'elle existe) ? Est-ce trop que demander à un politicien de voir un peu plus loin que le bout de son nez ?
Politique sécuritaire ? La politique, c'est des actes pas des mots, les ressources sont limitées il faut faire des choix et définir des priorités. A quoi vont être consacrés les maigres moyens complémentaires de la Justice ? Un des emplois est déjà annoncé : payer des avocats pour les gardes à vue "new look". Le type de dépense qui a peut-être une utilité (??) mais dont on sait qu'elle aura un impact nul ou négatif sur la sécurité.
On taxera sûrement ces quelques remarques de populistes et caricaturales mais malgré tout, elles montrent le peu de sérieux de la "politique sécuritaire" de Sarkozy au-delà de ses paroles martiales.
Roms : un drame post-communiste
Roms : un drame post-communiste
A mes yeux, Luc Rosenzweig est de loin le meilleur contributeur de Causeur. Je comprends qu'il ne soit pas resté au Monde : c'est un vrai journaliste, pas un propagandiste inculte et sentencieux de la dictature du Bien.
A mes yeux, Luc Rosenzweig est de loin le meilleur contributeur de Causeur. Je comprends qu'il ne soit pas resté au Monde : c'est un vrai journaliste, pas un propagandiste inculte et sentencieux de la dictature du Bien.
dimanche, septembre 05, 2010
Journal 1939-1940 (Roland de Margerie)
Roland de Margerie est le dernier grand témoin de la défaite de 1940 à publier ses mémoires, qu'il a voulus posthumes. Margerie a occupé de très hauts postes diplomatiques durant cette période.
Margerie est de ces partisans de la résistance qui n'ont pas rejoint De Gaulle, ses raisons (ne pas avoir un jour à tirer sur des Français) sont tout à fait honorables, mais, avec le recul du temps, paraissent faibles devant l'ampleur du drame. Il lui manque cette once de déraison, ce grain de fantaisie, qui fit les bons gaullistes.
Parmi les points qui m'ont frappés, il y a des portraits assassins et finalement très tristes de Paul Reynaud et de son entourage.
Paul Reynaud y est décrit comme un avocat, capable de défendre avec un égal talent tout et son contraire. De fibre résistante, il choisit un entourage défaitiste qui lui sape le moral. Sa maitresse, Hélène de Portes, la « mégérie », hurlante et grossière, se mêle beaucoup trop de politique. Reynaud n'a pas les couilles de lui claquer le beignet (comme on dit dans Le cave se rebiffe).
Quand au colonel de Villelume, il n'a de militaire que l'appellation. Pour le reste, c'est un défaitiste, aux analyses certes lucides, mais incapable d'action. Reynaud ne l'a pas viré comme il aurait du, ça marque assez sa faiblesse sous ses rodomontades.
Margerie montre aussi parmi les parlementaires une italophilie qui confine à la trahison, puisque quelques uns communiquent à l'ambassade d'Italie des secrets d'Etat. Là encore, Reynaud, parfaitement informé, n'intervient pas.
Bien sûr, dans les réactions molles de Reynaud, on peut détecter les traces d'une analyse pas si résistante qu'il l'a dite. mais c'est encore à un certain degré une faiblesse de caractère.
On sent dans ce journal le désespoir de Margerie voyant en ses heures dramatiques des dirigeants qui n'arrivent pas à se dépêtrer des minables jeux parlementaires dont ils ont l'habitude pour s'élever à la hauteur de la situation. Churchill, confronté lui aussi à des manoeuvres, eut l'énergie de s'élever et de faire face.
Le drame de la France de 1940 fut d'avoir des politiciens médiocres (la guerre est le règne de la contingence : il suffit de peu pour faire basculer le situation, un Reynaud plus ferme eut peut-être suffi) et un ennemi génial (Margerie reconnaît qu'il a sous-estimé l'habileté d'Hitler en anticipant des conditions d'armistice très dures).
Enfin, ce livre ne dément le parallèle que je fais (jusqu'à la petite taille !) entre Paul Reynaud et Nicolas Sarkozy (voir 100 000 morts oubliés).
Margerie est de ces partisans de la résistance qui n'ont pas rejoint De Gaulle, ses raisons (ne pas avoir un jour à tirer sur des Français) sont tout à fait honorables, mais, avec le recul du temps, paraissent faibles devant l'ampleur du drame. Il lui manque cette once de déraison, ce grain de fantaisie, qui fit les bons gaullistes.
Parmi les points qui m'ont frappés, il y a des portraits assassins et finalement très tristes de Paul Reynaud et de son entourage.
Paul Reynaud y est décrit comme un avocat, capable de défendre avec un égal talent tout et son contraire. De fibre résistante, il choisit un entourage défaitiste qui lui sape le moral. Sa maitresse, Hélène de Portes, la « mégérie », hurlante et grossière, se mêle beaucoup trop de politique. Reynaud n'a pas les couilles de lui claquer le beignet (comme on dit dans Le cave se rebiffe).
Quand au colonel de Villelume, il n'a de militaire que l'appellation. Pour le reste, c'est un défaitiste, aux analyses certes lucides, mais incapable d'action. Reynaud ne l'a pas viré comme il aurait du, ça marque assez sa faiblesse sous ses rodomontades.
Margerie montre aussi parmi les parlementaires une italophilie qui confine à la trahison, puisque quelques uns communiquent à l'ambassade d'Italie des secrets d'Etat. Là encore, Reynaud, parfaitement informé, n'intervient pas.
Bien sûr, dans les réactions molles de Reynaud, on peut détecter les traces d'une analyse pas si résistante qu'il l'a dite. mais c'est encore à un certain degré une faiblesse de caractère.
On sent dans ce journal le désespoir de Margerie voyant en ses heures dramatiques des dirigeants qui n'arrivent pas à se dépêtrer des minables jeux parlementaires dont ils ont l'habitude pour s'élever à la hauteur de la situation. Churchill, confronté lui aussi à des manoeuvres, eut l'énergie de s'élever et de faire face.
Le drame de la France de 1940 fut d'avoir des politiciens médiocres (la guerre est le règne de la contingence : il suffit de peu pour faire basculer le situation, un Reynaud plus ferme eut peut-être suffi) et un ennemi génial (Margerie reconnaît qu'il a sous-estimé l'habileté d'Hitler en anticipant des conditions d'armistice très dures).
Enfin, ce livre ne dément le parallèle que je fais (jusqu'à la petite taille !) entre Paul Reynaud et Nicolas Sarkozy (voir 100 000 morts oubliés).
La crise n'est pas finie
Au fond du fond, même si elle s'exprime différemment suivant les pays, l'Europe, les Etats-Unis et le Japon vivent la même crise. C'est une tentative vouée à l'échec de maintenir leur niveau de vie, face aux puissances montantes, avec une population vieillissante et en travaillant moins.
La solution est dans l'énoncé du problème : travailler plus, être plus productif et faire des enfants (1).
Or, je ne vois aucune mesure politique en ce sens. Bref, on ne traite pas la cause du la crise, mais seulement ses symptômes. Il faudrait passer à la cure et personne n'en a le courage. Soljetnitsyne avait bien anticipé il y a vingt ans : le drame de l'Occident est le déclin du courage.
On revient toujours à Bossuet dont on pourrait inscrire la citation aux fronts de nos mairies (cela aurait de la gueule), tant nos politiciens l'illustrent abondamment : «Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes.»
*********************
(1) : faire des enfants productifs et travailleurs, pas des arriérés issus des pays les plus rétrogrades du monde. L'immigration telle que pratiquée en Europe n'est pas la solution mais une partie du problème.
La solution est dans l'énoncé du problème : travailler plus, être plus productif et faire des enfants (1).
Or, je ne vois aucune mesure politique en ce sens. Bref, on ne traite pas la cause du la crise, mais seulement ses symptômes. Il faudrait passer à la cure et personne n'en a le courage. Soljetnitsyne avait bien anticipé il y a vingt ans : le drame de l'Occident est le déclin du courage.
On revient toujours à Bossuet dont on pourrait inscrire la citation aux fronts de nos mairies (cela aurait de la gueule), tant nos politiciens l'illustrent abondamment : «Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes.»
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(1) : faire des enfants productifs et travailleurs, pas des arriérés issus des pays les plus rétrogrades du monde. L'immigration telle que pratiquée en Europe n'est pas la solution mais une partie du problème.
samedi, septembre 04, 2010
Ramadan : je vais vomir
Comme E. Lévy, j'en ai ras-le-bol qu'on me cause de ramadan. Ce matin, c'était un sale type qui en parlait avec délice à la radio, un qui aurait hurlé si on lui avait demandé de dire autant de bien du carême.
Le ramadan, ce n'est pas ma religion, pas ma culture, pas mon pays. Allez ouste, du balai. Vous voulez faire le ramadan ? Très bien, tous les goûts sont dans la nature, il faut les respecter. C'est pourquoi, au nom du respect du goût français, pas de ramadan dans mon pays. Allez le faire ailleurs, ça ne me dérange pas, pas ici.
On me dira que chacun a le droit en France de pratiquer sa religion, ça fait partie de cette tradition française que j'aime tant. Certes, sauf que la religion musulmane présente cette particularité d'envahir l'espace public : sans parler du bruit et de l'odeur, comme disait un ancien président, un type qui fait le ramadan n'est bon à rien au boulot pendant un mois, ce n'est donc pas confiné au domaine privé (et c'est à mes yeux un bon motif de licenciement ou de blâme).
Le ramadan, ce n'est pas ma religion, pas ma culture, pas mon pays. Allez ouste, du balai. Vous voulez faire le ramadan ? Très bien, tous les goûts sont dans la nature, il faut les respecter. C'est pourquoi, au nom du respect du goût français, pas de ramadan dans mon pays. Allez le faire ailleurs, ça ne me dérange pas, pas ici.
On me dira que chacun a le droit en France de pratiquer sa religion, ça fait partie de cette tradition française que j'aime tant. Certes, sauf que la religion musulmane présente cette particularité d'envahir l'espace public : sans parler du bruit et de l'odeur, comme disait un ancien président, un type qui fait le ramadan n'est bon à rien au boulot pendant un mois, ce n'est donc pas confiné au domaine privé (et c'est à mes yeux un bon motif de licenciement ou de blâme).
vendredi, septembre 03, 2010
jeudi, septembre 02, 2010
Qu'est-ce qu'être français ?
Lomig pose la question «Qu'est-ce qu'être français ?»
Pour moi, le réponse est assez simple : c'est une fidélité, un amour et une ambition.
La fidélité à une histoire. J'ai résumé ce point par la question : où serez vous le 2 aout 2014 ? Pas besoin d'avoir un ancêtre tué aux Eparges. Un Français d'origine étrangère , ayant lu Ceux de 14, peut aller se recueillir sur la tombe de Robert Porchon.
C'est aussi l'amour de la France, son mode de vie, ses paysages, sa culture, sa langue, des comportements. Je ne peux considérer comme pleinement français un homme qui s'appelle Mohammed, qui fait le ramadan, dont le plat préféré est le couscous, qui parle français comme une vache et qui est habillé comme un sac à patates, même si ses parents se nomment Jules et Mauricette comme il arrive de plus en plus souvent.
Enfin, c'est une ambition pour soi et pour la France, une ambition liée, c'est la volonté de faire sa vie dans ce pays et d'y sacrifier ce qu'il faut, et non pas une attitude mercenaire consistant à naviguer au gré des avantages qu'on peut saisir ici ou là.
Ma définition peut sembler abstraite, mais, en réalité, elle donne des outils de jugement assez puissants.
Addendum du 03/09 :
Suite aux commentaires, je m'aperçois que je vous ai défini les critères que j'utilise pour différencier un bon Français d'un mauvais Français. En fait, j'ai une définition plus simple du Français, bon ou mauvais : c'est un descendant de Français depuis plusieurs générations.
Tiens, pendant qu'on y est :
Quick Hallal, alliance du marché et du minaret
Addendum du 3/09 au soir :
J'ai l'esprit d'escalier. Cela s'assemble dans mon esprit petit à petit.
La réponse à la question m'apparaît plus simplement : est français celui qui a la nationalité française.
Cependant, on voit aujourd'hui qu'accorder la nationalité française à certaines personnes est une dramatique erreur.
La véritable question est donc : comment qu'est-ce qui donne la nationalité française en ces temps de migrations massives ? Car l'ancienne «certaine idée de la France» qui faisait qu'on pouvait assez facilement devenir français sous-entendait que les flux migratoires restaient raisonnables.
Nous n'en sommes plus là, les flux migratoires prennent le caractère de véritables invasions. L'attribution de la nationalité française doit donc être conçue comme défensive, fermée.
Ma réponse de base : est français qui est né de deux Français et a au moins trois de ses grands-parents français.
Ceux qui ont un parent français mais ne remplissent pas toutes les conditions seront confirmés comme français à 18 ans si il le désire et si ils remplissent certaines exigences.
Pour les autres, on peut envisager très exceptionnellement de donner la nationalité française à des gens qui ne sont pas nés français mais à des conditions très limitatives (casier judiciaire vierge, vingt ans dans le pays, test de langue et de culture, etc ...). Ces limitations doivent être réglées de telle façon que les flux de naturalisés se comptent en milliers, et non en dizaines de milliers.
Refaire totalement les lois de la nationalité est une urgence si l'on ne veut pas vivre dans cinquante ans dans un pays qui n'aura plus de la France que le nom et le territoire.
Pour moi, le réponse est assez simple : c'est une fidélité, un amour et une ambition.
La fidélité à une histoire. J'ai résumé ce point par la question : où serez vous le 2 aout 2014 ? Pas besoin d'avoir un ancêtre tué aux Eparges. Un Français d'origine étrangère , ayant lu Ceux de 14, peut aller se recueillir sur la tombe de Robert Porchon.
C'est aussi l'amour de la France, son mode de vie, ses paysages, sa culture, sa langue, des comportements. Je ne peux considérer comme pleinement français un homme qui s'appelle Mohammed, qui fait le ramadan, dont le plat préféré est le couscous, qui parle français comme une vache et qui est habillé comme un sac à patates, même si ses parents se nomment Jules et Mauricette comme il arrive de plus en plus souvent.
Enfin, c'est une ambition pour soi et pour la France, une ambition liée, c'est la volonté de faire sa vie dans ce pays et d'y sacrifier ce qu'il faut, et non pas une attitude mercenaire consistant à naviguer au gré des avantages qu'on peut saisir ici ou là.
Ma définition peut sembler abstraite, mais, en réalité, elle donne des outils de jugement assez puissants.
Addendum du 03/09 :
Suite aux commentaires, je m'aperçois que je vous ai défini les critères que j'utilise pour différencier un bon Français d'un mauvais Français. En fait, j'ai une définition plus simple du Français, bon ou mauvais : c'est un descendant de Français depuis plusieurs générations.
Tiens, pendant qu'on y est :
Quick Hallal, alliance du marché et du minaret
Addendum du 3/09 au soir :
J'ai l'esprit d'escalier. Cela s'assemble dans mon esprit petit à petit.
La réponse à la question m'apparaît plus simplement : est français celui qui a la nationalité française.
Cependant, on voit aujourd'hui qu'accorder la nationalité française à certaines personnes est une dramatique erreur.
La véritable question est donc : comment qu'est-ce qui donne la nationalité française en ces temps de migrations massives ? Car l'ancienne «certaine idée de la France» qui faisait qu'on pouvait assez facilement devenir français sous-entendait que les flux migratoires restaient raisonnables.
Nous n'en sommes plus là, les flux migratoires prennent le caractère de véritables invasions. L'attribution de la nationalité française doit donc être conçue comme défensive, fermée.
Ma réponse de base : est français qui est né de deux Français et a au moins trois de ses grands-parents français.
Ceux qui ont un parent français mais ne remplissent pas toutes les conditions seront confirmés comme français à 18 ans si il le désire et si ils remplissent certaines exigences.
Pour les autres, on peut envisager très exceptionnellement de donner la nationalité française à des gens qui ne sont pas nés français mais à des conditions très limitatives (casier judiciaire vierge, vingt ans dans le pays, test de langue et de culture, etc ...). Ces limitations doivent être réglées de telle façon que les flux de naturalisés se comptent en milliers, et non en dizaines de milliers.
Refaire totalement les lois de la nationalité est une urgence si l'on ne veut pas vivre dans cinquante ans dans un pays qui n'aura plus de la France que le nom et le territoire.
Le «made in France» décline et le gouvernement crée un observatoire
Tous les maux de ce gouvernement sont dans le titre : défaut d'analyse, irrésolution, pusillanimité.
Pour empêcher le «made in France» de reculer, la solution est connue. Privatiser les assurances sociales qui pèsent sur le coût du travail. Diminuer parallèlement les dépenses publiques et les impots.
Nul secret.
Pour empêcher le «made in France» de reculer, la solution est connue. Privatiser les assurances sociales qui pèsent sur le coût du travail. Diminuer parallèlement les dépenses publiques et les impots.
Nul secret.
mercredi, septembre 01, 2010
Hommage à Marcel Albert
Marcel Albert, avant-dernier survivant de Normandie-Niemen, est décédé la semaine dernière à 92 ans.
Il y a deux ans, des Français du Texas, où il vit depuis la fin des années quarante, ont organisé une petite cérémonie : les Américains y ont montré plus d'enthousiasme que les Français, au point de provoquer une certaine gêne chez les présents.
La France est vraiment un pays décadent : on se gargarise d'anti-fascisme, mais un authentique antifasciste meurt dans l'indifférence générale.
Heureusement, nous sommes encore quelques-uns à savoir qui sont les vrais héros. Avec 24 victoires, il était le deuxième as français derrière Clostermann pour cette guerre.
Tourneur chez Renault, il s'engage dans l'aviation. Son épopée romanesque le mène jusqu'à Normandie-Niemen. Après guerre, il émigre. Aux USA, il crée une chaine hôtelière : une génération qui ne restait pas les deux pieds dans le même sabot.
Marcel Albert (1917-2010)
24 victoires en combat aérien
Compagnon de la Libération
Grand'croix de la Légion d'honneur
Croix de guerre 39-45 avec 15 palmes et 3 étoiles de vermeil
Médaille de la résistance avec rosette.
Héros de l'Union Soviétique
Étoile d'or
Ordre de Lénine
Ordre du Drapeau rouge
Ordre de la Guerre pour le Salut de la patrie
Croix de Guerre tchécoslovaque
La pensée de gauche, une pensée adaptée à la médiocrité de l'âge démocratique, ouvre la voie à l'islamisme
La démocratie a bien des avantages, mais elle est tout de même, comme l'avait fort bien senti Tocqueville, une machine à promouvoir et à exalter la médiocrité.
La nature humaine est telle que le talent et le goût sont le fait de minorités, qui constituent des élites en leurs domaines respectifs. L'égalitarisme démocratique, puisque que l'égalité dans l'excellence est impossible, tend à l'égalité dans la médiocrité, en réduisant la voix des talents ou en les mettant à l'écart. Un intelligent pèse moins dans une démocratie que deux imbéciles.
Des quatre tentatives modernes d'échapper à la démocratie libérale (communisme, fascisme, nazisme, socialisme), seul le socialisme survit. C'est à mon opinion la plus médiocre de ces tentatives, tant sur le plan intellectuel que moral, c'est le plus mou, le moins exigeant pour ses adeptes.
Je pense que cette grande médiocrité du socialisme en fait le succès actuel, il est parfaitement en adéquation avec notre époque. Tout comme la publicité ou la télévision, le socialisme ne cherche pas à s'élever. Malgré les grands mots dont il se gargarisent, les socialistes n'éprouvent aucun scrupule à faire appel à la bassesse : jalousie, caricature, insultes, amalgames, violence, pensée primaire, vaudou, animisme, etc.
Mais l'homme n'est pas si bas ni si matérialiste que l'imaginent les socialistes, obsédés d'argent. C'est pourquoi se pose toujours le problème religieux, car la religion permet de satisfaire ce besoin humain de viser plus haut.
Je n'aime pas l'islam (pour les raisons très bien explicitées par Levi-Strauss) et j'aime encore moins que l'islam conquiert la France. Mais les musulmans sont tout à fait légitimes de pratiquer leur religion dans leurs pays (dont ne fait pas partie la France, rappelons le).
Il se trouve, pour notre malheur, que l'islam mène une invasion de l'occident qui rencontre très peu de résistance et même quelques idiots utiles, essentiellement socialistes.
Cette collusion entre l'islam et le socialisme, deux pensées assez sommaires (surtout le socialisme), est bien expliquée par mon collègue Fromage Plus :
Le monde de demain
Il est facile de voir dans cette alliance qui est le pot de fer et qui est le pot de terre.
Dans la pratique, combattre le socialisme et combattre l'islamisme, c'est une seule et même guerre, puisqu'ils sont alliés intellectuellement, économiquement (1) et politiquement.
Il existe encore des libéraux qui, au nom de la liberté religieuse mal comprise, dissocie les deux combats. Je crois que la force des faits les réduit peu à peu.
****************
(1) : l'Etat-mamma finance l'invasion migratoire.
La nature humaine est telle que le talent et le goût sont le fait de minorités, qui constituent des élites en leurs domaines respectifs. L'égalitarisme démocratique, puisque que l'égalité dans l'excellence est impossible, tend à l'égalité dans la médiocrité, en réduisant la voix des talents ou en les mettant à l'écart. Un intelligent pèse moins dans une démocratie que deux imbéciles.
Des quatre tentatives modernes d'échapper à la démocratie libérale (communisme, fascisme, nazisme, socialisme), seul le socialisme survit. C'est à mon opinion la plus médiocre de ces tentatives, tant sur le plan intellectuel que moral, c'est le plus mou, le moins exigeant pour ses adeptes.
Je pense que cette grande médiocrité du socialisme en fait le succès actuel, il est parfaitement en adéquation avec notre époque. Tout comme la publicité ou la télévision, le socialisme ne cherche pas à s'élever. Malgré les grands mots dont il se gargarisent, les socialistes n'éprouvent aucun scrupule à faire appel à la bassesse : jalousie, caricature, insultes, amalgames, violence, pensée primaire, vaudou, animisme, etc.
Mais l'homme n'est pas si bas ni si matérialiste que l'imaginent les socialistes, obsédés d'argent. C'est pourquoi se pose toujours le problème religieux, car la religion permet de satisfaire ce besoin humain de viser plus haut.
Je n'aime pas l'islam (pour les raisons très bien explicitées par Levi-Strauss) et j'aime encore moins que l'islam conquiert la France. Mais les musulmans sont tout à fait légitimes de pratiquer leur religion dans leurs pays (dont ne fait pas partie la France, rappelons le).
Il se trouve, pour notre malheur, que l'islam mène une invasion de l'occident qui rencontre très peu de résistance et même quelques idiots utiles, essentiellement socialistes.
Cette collusion entre l'islam et le socialisme, deux pensées assez sommaires (surtout le socialisme), est bien expliquée par mon collègue Fromage Plus :
Le monde de demain
Il est facile de voir dans cette alliance qui est le pot de fer et qui est le pot de terre.
Dans la pratique, combattre le socialisme et combattre l'islamisme, c'est une seule et même guerre, puisqu'ils sont alliés intellectuellement, économiquement (1) et politiquement.
Il existe encore des libéraux qui, au nom de la liberté religieuse mal comprise, dissocie les deux combats. Je crois que la force des faits les réduit peu à peu.
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(1) : l'Etat-mamma finance l'invasion migratoire.