Le PS déclare la guerre à l'Allemagne
Visiblement, je ne suis pas le seul à la trouver saumâtre :
Hollande est mauvais
lundi, avril 29, 2013
Le Mur des cons : un formidable détecteur de cons ... de gauche !
Les commentateurs compulsifs Curmudgeon et Bob Marchenoir ont fait un excellent travail sous ces deux billets :
Le mur des cons des cons du SM
Quand l'affaire du Mur des Cons devient un scandale journalistique ...
Le problème des gauchistes est que leur insupportable vanité les conduit à vivre dans la conscience, jamais assaillie par le doute, de leur supériorité morale (autoproclamée et qu'aucun fait ne justifie).
Ils sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils en viennent à perdre de vue les réalité les plus élémentaires quand ils sont mis en cause.
N'importe quel être sensé, après l'affaire du Mur des Cons, aurait fait profil bas.
En effet, on peut attendre d'un magistrat, en plus de connaître le droit, qu'il soit digne, impartial et capable d'humanité voire de jugeote. Or, le Mur des Cons prouve, précisément, que les membres du Syndicat de la Magistrature qui passaient devant ce panneau sans réagir sont dépourvus de ces qualités.
Donc on baisse la tête et on laisse passer l'orage. Eventuellement, on exclut quelques membres pour signifier qu'on a compris la faute.
Hé bien, pas du tout ! Ils contre-attaquent, ces cons-là ! Toujours juchés sur leur sentiment fallacieux de supériorité, ils recommencent à faire la leçon à tout le monde.
Seulement voilà : ça ne prend plus. Plus personne ne les écoute. Ils ont beau avoir les journalistes de leur coté, tout le monde se fout de leurs anathèmes. Trop servis pour un oui pour un non, trop usés par des causes douteuses. Les mots qui tuent ont perdu leurs pouvoirs magiques.
Maintenant, les gens rigolent des mots qui faisaient peur . «Fasciste» ? Mais bien sûr ! «Raciste» ? Vous m'en remettrez deux kilos. «Populiste» ? J'en suis fier !
Ils n'ont pas compris que les manifestations contre la dénaturation du mariage étaient passées par là : c'est la gauche qui gazait, qui appelait les CRS à la rescousse, qui gardait à vue des jeunes non-violents. Comment après cela écouter leurs graves leçons de morale sans être pris de fou rire ?
Ils creusent leur tombe : mauvais dirigeants pour la France, ils croyaient qu'il leur restait au moins la fulmination qui provoque la mort sociale. Perdu ! Il ne leur reste plus que le cuisant ridicule d'être socialiste dans un monde qui se passe très bien du socialisme.
Le mur des cons des cons du SM
Quand l'affaire du Mur des Cons devient un scandale journalistique ...
Le problème des gauchistes est que leur insupportable vanité les conduit à vivre dans la conscience, jamais assaillie par le doute, de leur supériorité morale (autoproclamée et qu'aucun fait ne justifie).
Ils sont tellement imbus d'eux-mêmes qu'ils en viennent à perdre de vue les réalité les plus élémentaires quand ils sont mis en cause.
N'importe quel être sensé, après l'affaire du Mur des Cons, aurait fait profil bas.
En effet, on peut attendre d'un magistrat, en plus de connaître le droit, qu'il soit digne, impartial et capable d'humanité voire de jugeote. Or, le Mur des Cons prouve, précisément, que les membres du Syndicat de la Magistrature qui passaient devant ce panneau sans réagir sont dépourvus de ces qualités.
Donc on baisse la tête et on laisse passer l'orage. Eventuellement, on exclut quelques membres pour signifier qu'on a compris la faute.
Hé bien, pas du tout ! Ils contre-attaquent, ces cons-là ! Toujours juchés sur leur sentiment fallacieux de supériorité, ils recommencent à faire la leçon à tout le monde.
Seulement voilà : ça ne prend plus. Plus personne ne les écoute. Ils ont beau avoir les journalistes de leur coté, tout le monde se fout de leurs anathèmes. Trop servis pour un oui pour un non, trop usés par des causes douteuses. Les mots qui tuent ont perdu leurs pouvoirs magiques.
Maintenant, les gens rigolent des mots qui faisaient peur . «Fasciste» ? Mais bien sûr ! «Raciste» ? Vous m'en remettrez deux kilos. «Populiste» ? J'en suis fier !
Ils n'ont pas compris que les manifestations contre la dénaturation du mariage étaient passées par là : c'est la gauche qui gazait, qui appelait les CRS à la rescousse, qui gardait à vue des jeunes non-violents. Comment après cela écouter leurs graves leçons de morale sans être pris de fou rire ?
Ils creusent leur tombe : mauvais dirigeants pour la France, ils croyaient qu'il leur restait au moins la fulmination qui provoque la mort sociale. Perdu ! Il ne leur reste plus que le cuisant ridicule d'être socialiste dans un monde qui se passe très bien du socialisme.
dimanche, avril 28, 2013
Ce qui manque au Printemps français ? L'intelligence !
J'admets que le titre de ce billet est provocateur, mais vous allez comprendre où je veux en venir.
Quand j'entends par exemple Eric Zemmour, un socialiste étatiste et nationaliste, nous expliquer que le Printemps français est sympathique mais qu'il lui reste à comprendre qu'il doit aussi lutter contre le libéralisme, je me dis qu'on est dans le brouillard et la confusion les plus complets.
Rappelons que Mai 68 a été suivi (il ne s'agit pas d'une corrélation par coïncidence mais d'une causalité) d'une expansion sans précédent de l'Etat-mamma en même temps que de la promotion du libre-échangisme mondialisé. Cela n'est en rien contradictoire, c'est ce qu'on appelle le communisme de marché.
Dans l'esprit de Mai 68, licence des moeurs, dissolution des nations, immigrationnisme et communisme de marché marchent de concert. Autrement dit, Mai 68 est l'ennemi du libéralisme, avec sa gênante responsabilité individuelle qui empêche de jouir sans entraves (pas étonnant que la crise économique actuelle, issue du communisme de marché, soit aussi une crise morale).
Il est donc incohérent de reprocher au Printemps français de ne pas s'attaquer au libéralisme en attaquant Mai 68. C'est comme reprocher à Napoléon de ne pas attaquer Murat quand il attaque Koutousov.
Je me suis amusé à vous dessiner un petit tableau de correspondance :
JUSTIFIE
Ce tableau se lit horizontalement.
Par exemple : La licence morale justifie l'Etat-mamma : L'Etat se mêle de tout pour pacifier les relations entre individus immoraux.
Si ce tableau vous paraît trop emmerdant, une image simple : l'archétype du communisme de marché, c'est la Chine. La Chine est-elle libérale ?
Je pourrais faire le tableau opposé avec comme rubriques : valeurs morales, Etat minimal, patriotisme et liberté.
Or, je ne vois pas dans le Printemps français une réflexion profonde sur tous ces enjeux. Ce n'est pas de Benoist et ses lubies néo-païennes qui vont nous sortir le cul des ronces.
On peut raconter ce qu'on veut sur Mai 68, mais il fut précédé d'une éclosion de travaux intellectuels et d'un bouillonnement d'idées (totalement folles, mais ce n'est pas le sujet).
Je n'aperçois rien de semblable à l'horizon. La seule chose qui pourrait en tenir lieu, c'est la doctrine de l'Eglise, mais elle est très perméable à l'air du temps, notamment sur les sujets économiques.
Je ne vois nulle part ce corpus intellectuel articulé qui constitue le fond de sauce d'une bonne tambouille politique.
C'est pourquoi je ne suis pas très optimiste pour la suite du Printemps français, mais je ne demande qu'à être surpris.
Quand j'entends par exemple Eric Zemmour, un socialiste étatiste et nationaliste, nous expliquer que le Printemps français est sympathique mais qu'il lui reste à comprendre qu'il doit aussi lutter contre le libéralisme, je me dis qu'on est dans le brouillard et la confusion les plus complets.
Rappelons que Mai 68 a été suivi (il ne s'agit pas d'une corrélation par coïncidence mais d'une causalité) d'une expansion sans précédent de l'Etat-mamma en même temps que de la promotion du libre-échangisme mondialisé. Cela n'est en rien contradictoire, c'est ce qu'on appelle le communisme de marché.
Dans l'esprit de Mai 68, licence des moeurs, dissolution des nations, immigrationnisme et communisme de marché marchent de concert. Autrement dit, Mai 68 est l'ennemi du libéralisme, avec sa gênante responsabilité individuelle qui empêche de jouir sans entraves (pas étonnant que la crise économique actuelle, issue du communisme de marché, soit aussi une crise morale).
Il est donc incohérent de reprocher au Printemps français de ne pas s'attaquer au libéralisme en attaquant Mai 68. C'est comme reprocher à Napoléon de ne pas attaquer Murat quand il attaque Koutousov.
Je me suis amusé à vous dessiner un petit tableau de correspondance :
JUSTIFIE
Licence morale
|
Etat-mamma
|
Immigrationnisme
|
Libre échangisme
échangisme |
|
Licence morale
|
L'Etat se mêle de tout pour pacifier les relations entre individus immoraux.
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l'immigration de masse est jutifiée puisque toutes les valeurs et toutes les culture se valent.
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Les biens matériels sont les seules valeurs et donc rien ne doit faire obstacle au libre-échange.
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Etat-mamma
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Les indivdus ne se réfèrent à aucune valeur ni autorité en dehors de l'Etat.
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L'Etat seul définit les individus, ils sont interchangeables, leur histoire et leur culture ne comptent pas.
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Le libre-échangisme à base non de responsabilité des individus mais d'accords entre Etats justifie l'Etat intrusif et omnipotent.
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Immigrationnisme
|
Pour éviter les conflits entre hommes de culture différente, il ne faut pas imposer des valeurs morales.
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L'assitanat étatique s'étend sans arrêt pour venir au secours du nouveau prolétariat immigré.
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Si les individus circulent librement, il ne peut y avaoir aucun obstacle à la circulation des biens et des capitaux.
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Libre-échangisme
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La seule régulation est celle des biens matériels et la moralep ersonnelle est accesssoire.
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Le libre-échangisme à base non de responsabilité des individus mais d'accords entre Etats justifie l'Etat intrusif et omnipotent.
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Pour baisser les coûts, la concurrence des immigrés est nécessaire.
|
Ce tableau se lit horizontalement.
Par exemple : La licence morale justifie l'Etat-mamma : L'Etat se mêle de tout pour pacifier les relations entre individus immoraux.
Si ce tableau vous paraît trop emmerdant, une image simple : l'archétype du communisme de marché, c'est la Chine. La Chine est-elle libérale ?
Je pourrais faire le tableau opposé avec comme rubriques : valeurs morales, Etat minimal, patriotisme et liberté.
Or, je ne vois pas dans le Printemps français une réflexion profonde sur tous ces enjeux. Ce n'est pas de Benoist et ses lubies néo-païennes qui vont nous sortir le cul des ronces.
On peut raconter ce qu'on veut sur Mai 68, mais il fut précédé d'une éclosion de travaux intellectuels et d'un bouillonnement d'idées (totalement folles, mais ce n'est pas le sujet).
Je n'aperçois rien de semblable à l'horizon. La seule chose qui pourrait en tenir lieu, c'est la doctrine de l'Eglise, mais elle est très perméable à l'air du temps, notamment sur les sujets économiques.
Je ne vois nulle part ce corpus intellectuel articulé qui constitue le fond de sauce d'une bonne tambouille politique.
C'est pourquoi je ne suis pas très optimiste pour la suite du Printemps français, mais je ne demande qu'à être surpris.
Un gouvernement d'union nationale ? Les cons !
D'après le Figaro, 78 % des Français sont pour un gouvernement d'union nationale.
Toujours ce désir imbécile de nier la politique, de nier les conflits existants au sein de la population française. Cet appel au consensus mène tout droit à la dictature molle, où l'on ne fait rien de cohérent.
Ni Ronald Reagan, ni Margaret Thatcher n'ont réussi leurs réformes en cherchant le consensus (M. THatcher : «Il me semble qu'on appelle consensus le procédé par lequel on abandonne nos principes, nos idées, nos valeurs»).
Je ne reproche pas à François Hollande d'être un diviseur, je lui reproche de mener une mauvaise politique.
De toute façon, la recherche du consensus est à l'avantage des socialistes, puisque nous vivons dans un système socialiste et que le consensus favorise l'immobilisme.
Il n'y a pas mieux que la recherche du consensus pour figer les «avantages acquis».
Non. La politique est conflictuelle, il faut l'assumer, c'est pourquoi je reproche à l'UMP son couille-mollisme.
Or, catastrophe supplémentaire, les électeurs de droite sont encore plus favorable à l'idée idiote de gouvernement d'union nationale que les électeurs de gauche. Ils méritent vraiment les malheurs qui leur tombent sur la tête.
Toujours ce désir imbécile de nier la politique, de nier les conflits existants au sein de la population française. Cet appel au consensus mène tout droit à la dictature molle, où l'on ne fait rien de cohérent.
Ni Ronald Reagan, ni Margaret Thatcher n'ont réussi leurs réformes en cherchant le consensus (M. THatcher : «Il me semble qu'on appelle consensus le procédé par lequel on abandonne nos principes, nos idées, nos valeurs»).
Je ne reproche pas à François Hollande d'être un diviseur, je lui reproche de mener une mauvaise politique.
De toute façon, la recherche du consensus est à l'avantage des socialistes, puisque nous vivons dans un système socialiste et que le consensus favorise l'immobilisme.
Il n'y a pas mieux que la recherche du consensus pour figer les «avantages acquis».
Non. La politique est conflictuelle, il faut l'assumer, c'est pourquoi je reproche à l'UMP son couille-mollisme.
Or, catastrophe supplémentaire, les électeurs de droite sont encore plus favorable à l'idée idiote de gouvernement d'union nationale que les électeurs de gauche. Ils méritent vraiment les malheurs qui leur tombent sur la tête.
samedi, avril 27, 2013
Quand l'affaire du Mur des Cons devient un scandale journalistique ...
Le mur des cons est en train de devenir un scandale journalistique, comme l'expose bien notre serial-commentateur Bob Marchenoir :
****************
Robert Marchenoir Curmudgeon • il y a 9 heures
Contacté par Libération, l’intéressé nie : « Il y a une rumeur stupide et malveillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire. » « Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté. » Et plusieurs éléments le confondent.
Les journalistes du sévice public s'organisent en police politique pour dénoncer leurs confrères qui ne pensent pas dans les clous, et les soumettent à des interrogatoires serrés.
Je suppose qu'ils ont lieu dans le local syndical, en dessous du "mur des cons" de la rédaction. La déontologie des journalistes de FR 3, c'est deconfondre leurs confrères pas assez à gauche.
Rapidement alertée par des syndicats, la direction de France 3 décide alors de retirer le sujet de l’antenne.
Les syndicats exercent une censure politique de gauche et la direction est à leur botte.
Quand on sort un sujet gênant pour la gauche, c'est de la manipulation politique. Quand on sort un sujet gênant pour la droite, c'est de l'information.
L’éditorialiste en question est déjà « déontologiquement problématique » au sein de la rédaction, décrit-on. Il est notamment controversé pour avoir « mené la campagne contre Charles Enderlin », correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il accuse d’avoir truqué les images d’un sujet sur la mort d’un enfant palestinien en 2000.
Déontologiquement problématique = pas de gauche.
Robert Marchenoir Curmudgeon • il y a 2 heures
Donc ils les insultent en privé, et nous sommes priés de considérer que ce n'est pas grave.
Voilà. Les journalistes n'ont pas à être dans les lieux non approuvés par les syndicats de gauche. C'est la gauche qui décide où les journalistes doivent aller. Comme ça, c'est plus clair.
Nous, on ne va pas voir ce qu'il y a dans les locaux de l'UMP et on ne va pas voir ce qu'il y a dans les rédactions des journaux.
Non, ce n'est pas la peine. Ils ont les syndicats de journalistes pour cela, qui convoquent, interrogent et "confrontent" les journalistes qui n'écrivent pas dans les trous.
Si cette histoire est susceptible de remettre en cause le syndicalisme dans la magistrature, c'est extrêmement navrant.
Robert Marchenoir • il y a 2 heures
Dans une rédaction du "service public", on ouvre une enquête sur le journaliste qui a révélé l'information.
****************
Le sage montre le mur, les syndicats de journalistes enquêtent sur le doigt.
Finalement, ce qui perdra les gauchistes, c'est leur vanité, leur absolu besoin de faire parler d'eux. Ils ne savent pas faire profil bas, la boucler en attendant que la tempête passe.
C'est plus fort qu'eux : en toutes circonstances, 'faut qu'ils ouvrent leurs gueules, qu'ils fassent la morale et dénoncent les mal-pensants.
Ca finit par lasser tout le monde et c'est ce qui causera leur perte.
Le plus étonnant dans les histoires de manifs anti-dénaturation du mariage, c'est que personne (à part Frigide Barjot et les couilles molles de l'UMP) n'en avait rien à foutre d'être traité de fasciste et d'homophobe. Les vieux trucs culpabilisateurs de la gauche, les mots qui tuent, ont perdu leurs pouvoirs magiques, démonétisés, trop usés, trop servis à tort et à travers. Plus personne n'y croit.
****************
Selon Françoise Martres, présidente du Syndicat de la magistrature, qui apparaît au début de la séquence filmée, « les éléments qui ont pu être décortiqués [au sein de la vidéo] amènent à penser qu’il s’agit d’une équipe d’une chaîne de télévision nationale ».Ce que nous ont confirmé deux représentants syndicaux de la rédaction nationale de France 3, agitée depuis plusieurs jours par cette affaire : des « faits convergents » pointent un journaliste de la chaîne, éditorialiste en charge de la justice.
A FR 3, les syndicats sont chargés de fliquer les journalistes, pour qu'ils ne dévient pas de la ligne Degauche. C'est la fameuse indépendance des journalistes.
Contacté par Libération, l’intéressé nie : « Il y a une rumeur stupide et malveillante qui circule sur mon compte, que j’ai démentie. C’est tout. Je suis totalement étranger à cette affaire. » « Il dit que ce n’est pas lui, témoigne un journaliste de la chaîne publique, mais il s’est décomposé quand on l’a confronté. » Et plusieurs éléments le confondent.
Les journalistes du sévice public s'organisent en police politique pour dénoncer leurs confrères qui ne pensent pas dans les clous, et les soumettent à des interrogatoires serrés.
Je suppose qu'ils ont lieu dans le local syndical, en dessous du "mur des cons" de la rédaction. La déontologie des journalistes de FR 3, c'est deconfondre leurs confrères pas assez à gauche.
Rapidement alertée par des syndicats, la direction de France 3 décide alors de retirer le sujet de l’antenne.
Les syndicats exercent une censure politique de gauche et la direction est à leur botte.
« Le JRI a l’impression d’avoir été complètement manipulé », raconte encore un confrère. Pour un autre, la manœuvre est claire : « C’est une manipulation politique », de la part d’un journaliste « engagé à droite de manière assez affichée. »
Quand on sort un sujet gênant pour la gauche, c'est de la manipulation politique. Quand on sort un sujet gênant pour la droite, c'est de l'information.
L’éditorialiste en question est déjà « déontologiquement problématique » au sein de la rédaction, décrit-on. Il est notamment controversé pour avoir « mené la campagne contre Charles Enderlin », correspondant de France 2 à Jérusalem, qu’il accuse d’avoir truqué les images d’un sujet sur la mort d’un enfant palestinien en 2000.
Déontologiquement problématique = pas de gauche.
"On n'insulte pas les gens publiquement", réagit le Syndicat de la magistrature.
Donc ils les insultent en privé, et nous sommes priés de considérer que ce n'est pas grave.
Ce local est un lieu où l'on ne reçoit pas de journalistes. Il s'avère qu'au moment de l'affaire Gentil, il y en avait beaucoup et qu'ils ont été amenés à se trouver dans des endroits où ils ne doivent pas être.
Voilà. Les journalistes n'ont pas à être dans les lieux non approuvés par les syndicats de gauche. C'est la gauche qui décide où les journalistes doivent aller. Comme ça, c'est plus clair.
Nous, on ne va pas voir ce qu'il y a dans les locaux de l'UMP et on ne va pas voir ce qu'il y a dans les rédactions des journaux.
Non, ce n'est pas la peine. Ils ont les syndicats de journalistes pour cela, qui convoquent, interrogent et "confrontent" les journalistes qui n'écrivent pas dans les trous.
Si cette histoire est susceptible de remettre en cause le syndicalisme dans la magistrature, c'est extrêmement navrant.
Tiens, mais voilà une excellente idée...
La direction de France 3 a décidé d’ouvrir une enquête interne à propos de la vidéo montrant le »Mur des cons » dans les locaux du syndicat de la magistrature. En effet, selon Libération, c’est un journaliste de France 3 qui aurait tourné la vidéo montrant le mur qui affiche le visage d’un certain nombre de personnalités, et qui a déclenché cette semaine une violente polémique. Cette vidéo a été mise en ligne sur le site Atlantico mercredi dernier.
Dans une rédaction normale, quand un syndicat de juges affiche, au sein même du ministère de la Justice, un "mur de cons" composé d'hommes politiques, on ouvre une une enquête sur le syndicat.
Dans une rédaction du "service public", on ouvre une enquête sur le journaliste qui a révélé l'information.
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Le sage montre le mur, les syndicats de journalistes enquêtent sur le doigt.
Finalement, ce qui perdra les gauchistes, c'est leur vanité, leur absolu besoin de faire parler d'eux. Ils ne savent pas faire profil bas, la boucler en attendant que la tempête passe.
C'est plus fort qu'eux : en toutes circonstances, 'faut qu'ils ouvrent leurs gueules, qu'ils fassent la morale et dénoncent les mal-pensants.
Ca finit par lasser tout le monde et c'est ce qui causera leur perte.
Le plus étonnant dans les histoires de manifs anti-dénaturation du mariage, c'est que personne (à part Frigide Barjot et les couilles molles de l'UMP) n'en avait rien à foutre d'être traité de fasciste et d'homophobe. Les vieux trucs culpabilisateurs de la gauche, les mots qui tuent, ont perdu leurs pouvoirs magiques, démonétisés, trop usés, trop servis à tort et à travers. Plus personne n'y croit.
Le PS déclare la guerre à l'Allemagne
Le PS déclare la guerre à l'Allemagne
Gilles Carrez explique très bien les raisons de cette guerre du PS à l'Allemagne : la recherche par les socialistes d'un bouc-émissaire à leur incompétence et à leur pusillanimité.
Ces gens n'ont pas retenu les les leçons de 1914 et 1940 : une guerre contre l'Allemagne n'est jamais fraiche et joyeuse et il arrive qu'on la perde, surtout quand l'Allemagne est mieux équipée et que sa pensée est plus adaptée aux circonstances.
Cette initiative est suicidaire : les taux français sont bas uniquement parce que M. Lémarchés pense (à tort, mais pourquoi le détromper quand cette erreur nous profite ?) que l'Allemagne est solidaire de la France.
Au lieu d'utiliser de ce dernier métro, les taux bas, pour réformer, nos socialistes, en instillant le doute sur la solidarité franco-allemande, s'apprêtent à saboter le seul atout économique qui nous reste.
Une fois le désastre enclenché, rien n'arrêtera la hausse des taux et l'issue est écrite : la sortie de l'Euro dans les pires conditions, sous la pression et dans l'improvisation.
Certes, je souhaite la sortie de l'Euro. Mais j'ai toujours dit que le résultat dépendrait de la manière et des circonstances. Nous allons, sous de futiles prétextes électoralistes, choisir la pire solution : la sortie non-anticipée et non-maitrisée.
Ah, les cons !
**********
Nota : ceux qui nous parlent des méfaits insupportables de l'austérité (sous-entendu, publique) sont des rigolos.
Comme l'a rappelé François Hollande lui-même, les dépenses publiques, le nombre de fonctionnaires et les salaires des fonctionnaires ont augmenté : il n'y a pas le début d'un commencement d'austérité publique. En revanche, de l'austérité privée, plus que jamais.
Le naufrage auquel nous assistons n'est pas la conséquence d'une austérité publique excessive, diagnostic faux, mais, au contraire, la suite logique d'une pression fiscale sur le privé insupportable, destinée à compenser le laisser-aller de l'Etat.
Une fois de plus, l'économie française meurt que le privé soit obligé de financer un Etat obèse et on nous raconte des crasses pour dissimuler cette vérité flagrante.
Gilles Carrez explique très bien les raisons de cette guerre du PS à l'Allemagne : la recherche par les socialistes d'un bouc-émissaire à leur incompétence et à leur pusillanimité.
Ces gens n'ont pas retenu les les leçons de 1914 et 1940 : une guerre contre l'Allemagne n'est jamais fraiche et joyeuse et il arrive qu'on la perde, surtout quand l'Allemagne est mieux équipée et que sa pensée est plus adaptée aux circonstances.
Cette initiative est suicidaire : les taux français sont bas uniquement parce que M. Lémarchés pense (à tort, mais pourquoi le détromper quand cette erreur nous profite ?) que l'Allemagne est solidaire de la France.
Au lieu d'utiliser de ce dernier métro, les taux bas, pour réformer, nos socialistes, en instillant le doute sur la solidarité franco-allemande, s'apprêtent à saboter le seul atout économique qui nous reste.
Une fois le désastre enclenché, rien n'arrêtera la hausse des taux et l'issue est écrite : la sortie de l'Euro dans les pires conditions, sous la pression et dans l'improvisation.
Certes, je souhaite la sortie de l'Euro. Mais j'ai toujours dit que le résultat dépendrait de la manière et des circonstances. Nous allons, sous de futiles prétextes électoralistes, choisir la pire solution : la sortie non-anticipée et non-maitrisée.
Ah, les cons !
**********
Nota : ceux qui nous parlent des méfaits insupportables de l'austérité (sous-entendu, publique) sont des rigolos.
Comme l'a rappelé François Hollande lui-même, les dépenses publiques, le nombre de fonctionnaires et les salaires des fonctionnaires ont augmenté : il n'y a pas le début d'un commencement d'austérité publique. En revanche, de l'austérité privée, plus que jamais.
Le naufrage auquel nous assistons n'est pas la conséquence d'une austérité publique excessive, diagnostic faux, mais, au contraire, la suite logique d'une pression fiscale sur le privé insupportable, destinée à compenser le laisser-aller de l'Etat.
Une fois de plus, l'économie française meurt que le privé soit obligé de financer un Etat obèse et on nous raconte des crasses pour dissimuler cette vérité flagrante.
jeudi, avril 25, 2013
La bonne idée des Veilleurs
Depuis quelques temps, je m'interroge sur la suite à donner au Printemps français.
Je trouvais que la grève du Livret A était bonne idée mais elle semble avoir fait long feu. Je penchais aussi pour une action plus violente, j'avais tort.
Les Veilleurs ont une autre idée. Même si la référence à Gandhi est mal venue, l'initiative d'une résistance passive et silencieuse mobilisant la police, qui devient, par les missions qu'on lui assigne, politique (1), est bonne.
En effet, elle est économe en moyens, d'un excellent rapport d'image et elle donne peu de prise à la réplique. Comment, sans prendre le mauvais rôle, traiter de nazis des jeunes qui chantent assis par terre ?
C'est même génial : nous sommes à l'époque de l'immédiateté, ils prennent leur temps. Nous sommes à l'époque du bruit, ils chantent ou font silence. Nous sommes à l'époque de la violence, ils sont pacifiques.
La police essaie d'attaquer les Veilleurs individuellement après la dispersion (2), mais cela n'a pas l'air de prendre.
C'est pourquoi le danger qui guette les Veilleurs est le boycott médiatique et, par la suite, la lassitude et le découragement.
Mais ils semblent avoir la Foi. Comme ils sont confrontés à des gens qui ne croient plus à rien (sauf à «pique dans la caisse tant que tu peux»), la suite pourrait être intéressante.
Paraît-il que la Foi soulève les montagnes. On n'en demande pas tant : un petit écroulement du palais de l'Elysée le jour du conseil des sinistres suffirait.
************
(1) : j'ai entendu «les CRS avec nous». Ridicule de naïveté. La flicaille est toujours du coté du pouvoir.
(2) : comportement typique d'une police politique : après la dispersion, une police dont le seul objectif est le maintien de l'ordre rentre se coucher.
«Apaisez vous» qu'il dit
Maintenant que la loi dénaturant le mariage est votée, François Hollande demande aux opposants de s'apaiser.
Il est gonflé : il fout un maxi-boxon, il énerve tout le monde et ensuite il fait l'étonné et demande aux gens de se clamer.
C'est le comportement typique de l'embrouilleur de banlieue vers qui va tout l'amour présidentiel (en tout cas, celui dont Valérie lui laisse la libre disposition) : le Suédois escagasse quelqu'un, en général un bronzé, puis, quand le quelqu'un commence à en avoir ras-le-bol et s'énerve, le Suédois le traite de raciste et lui casse la gueule.
Il est gonflé : il fout un maxi-boxon, il énerve tout le monde et ensuite il fait l'étonné et demande aux gens de se clamer.
C'est le comportement typique de l'embrouilleur de banlieue vers qui va tout l'amour présidentiel (en tout cas, celui dont Valérie lui laisse la libre disposition) : le Suédois escagasse quelqu'un, en général un bronzé, puis, quand le quelqu'un commence à en avoir ras-le-bol et s'énerve, le Suédois le traite de raciste et lui casse la gueule.
mercredi, avril 24, 2013
Le mur des cons des cons du SM
Le mur de la honte
Cette histoire permet de vérifier ce que nous savions déjà : une partie des magistrats sont d'odieux connards gauchistes au cerveau mangé par l'idéologie (1).
Il est d'usage de déclarer «je fais confiance à la justice de mon pays». Pas moi. Si un jour, à Dieu ne plaise, je suis la proie de l'appareil judiciaire français, j'aurai pleinement conscience d'avoir à faire à un tribunal politique.
Certains paraissent attendre avec curiosité la réaction de Mme le garde des sceaux. Allons, il n'y a aucun suspense : elle va couvrir sous prétexte que c'est anecdotique (2). Ce syndicat devrait être dissous, il ne le sera pas.
En tous les cas, la déroute morale de la gauche donneuse de leçons continue : après l'affaire Cahuzac, après la dénaturation du mariage, cela commence à faire beaucoup.
A propos, quand la magistrature a-t-elle fait honneur à notre pays ? Sous l'Ancien régime ? Sous la Terreur ? Lors de l'affaire Dreyfus ? Sous l'Occupation ? A la Libération ? Aujourd'hui ?
On me dit aussi que des pratiques voisines peuvent advenir en salles des profs.
Moi, dans le privé, je n'ai jamais vu cela. Mais, bien sûr, le privé, ça pue, c'est cra-cra. En revanche, le public, ça sent la rose.
**************
(1) : au-delà du parti-pris politique déjà inadmissible, le fait que figurent dans ce «mur des cons» deux pères de victimes de meurtre suffit à justifier le mépris et l'indignation.
(2) : on nous parle d'«humour de potaches». La justice en France serait donc rendue par des potaches ? On en frémit.
Cette histoire permet de vérifier ce que nous savions déjà : une partie des magistrats sont d'odieux connards gauchistes au cerveau mangé par l'idéologie (1).
Il est d'usage de déclarer «je fais confiance à la justice de mon pays». Pas moi. Si un jour, à Dieu ne plaise, je suis la proie de l'appareil judiciaire français, j'aurai pleinement conscience d'avoir à faire à un tribunal politique.
Certains paraissent attendre avec curiosité la réaction de Mme le garde des sceaux. Allons, il n'y a aucun suspense : elle va couvrir sous prétexte que c'est anecdotique (2). Ce syndicat devrait être dissous, il ne le sera pas.
En tous les cas, la déroute morale de la gauche donneuse de leçons continue : après l'affaire Cahuzac, après la dénaturation du mariage, cela commence à faire beaucoup.
A propos, quand la magistrature a-t-elle fait honneur à notre pays ? Sous l'Ancien régime ? Sous la Terreur ? Lors de l'affaire Dreyfus ? Sous l'Occupation ? A la Libération ? Aujourd'hui ?
On me dit aussi que des pratiques voisines peuvent advenir en salles des profs.
Moi, dans le privé, je n'ai jamais vu cela. Mais, bien sûr, le privé, ça pue, c'est cra-cra. En revanche, le public, ça sent la rose.
**************
(1) : au-delà du parti-pris politique déjà inadmissible, le fait que figurent dans ce «mur des cons» deux pères de victimes de meurtre suffit à justifier le mépris et l'indignation.
(2) : on nous parle d'«humour de potaches». La justice en France serait donc rendue par des potaches ? On en frémit.
mardi, avril 23, 2013
Yes Mate
Yes Mate
Sous je ne sais plus quel billet (Manuel Valls parle bien de «je ne sais quelle France», c'est plus grave), un commentateur soutenait que mate n'était pas vulgaire. Vous connaissez ma patience vis-à-vis de ce genre de prétentions. Je crois que l'article de Dalrymple met un point final à ce débat.
Sous je ne sais plus quel billet (Manuel Valls parle bien de «je ne sais quelle France», c'est plus grave), un commentateur soutenait que mate n'était pas vulgaire. Vous connaissez ma patience vis-à-vis de ce genre de prétentions. Je crois que l'article de Dalrymple met un point final à ce débat.
Conférence Marc de Scitivaux
Hier, nous sommes allés à une conférence de Marc de Scitivaux intitulée "Les crises de la régulation", j'attends la mise en ligne de la video pour vous la relayer.
Je cite de mémoire (et approximativement) les deux citations qui lui ont servi d'introduction :
Proust :
Nos illusions ne naissent pas des faits et ne peuvent donc pas être abolies par les faits. Leur démenti constant par les faits ne les empêche pas de continuer à exister.
Tocqueville :
Une idée simple, précise et fausse vaincra toujours dans l'esprit du public une idée vraie et complexe.
Son analyse de la crise européenne est très noire, même si il l'a faite avec beaucoup d'humour. Dans la tonalité de ce que vous pouvez lire ici et entendre sur BFM de Jean-Pierre Petit et de Marc de Scitivaux lui-même.
A cause de l'éviction des lions par les renards, il ne voit pas de sortie de crise.
Et il a conclu par Junger :
A la trahison de la vie par l'esprit, répond la trahison de l'esprit par l'esprit.
Manière de dire qu'une fois qu'on a commencé à se mentir sur les faits (la faute à la dérégulation, la faute aux spéculateurs, la faute à la méchante finance, la faute à Thatcher, ...), on est prêt à toutes les aventures et à toutes les folies (nazisme, fascisme, communisme, etc.)
Et pour bien enfoncer le clou, il a terminé sur les photos de Beppe Grillo, M. Le Pen et JL Mélenchon.
Je cite de mémoire (et approximativement) les deux citations qui lui ont servi d'introduction :
Proust :
Nos illusions ne naissent pas des faits et ne peuvent donc pas être abolies par les faits. Leur démenti constant par les faits ne les empêche pas de continuer à exister.
Tocqueville :
Une idée simple, précise et fausse vaincra toujours dans l'esprit du public une idée vraie et complexe.
Son analyse de la crise européenne est très noire, même si il l'a faite avec beaucoup d'humour. Dans la tonalité de ce que vous pouvez lire ici et entendre sur BFM de Jean-Pierre Petit et de Marc de Scitivaux lui-même.
A cause de l'éviction des lions par les renards, il ne voit pas de sortie de crise.
Et il a conclu par Junger :
A la trahison de la vie par l'esprit, répond la trahison de l'esprit par l'esprit.
Manière de dire qu'une fois qu'on a commencé à se mentir sur les faits (la faute à la dérégulation, la faute aux spéculateurs, la faute à la méchante finance, la faute à Thatcher, ...), on est prêt à toutes les aventures et à toutes les folies (nazisme, fascisme, communisme, etc.)
Et pour bien enfoncer le clou, il a terminé sur les photos de Beppe Grillo, M. Le Pen et JL Mélenchon.
samedi, avril 20, 2013
Mariage pour n'importe qui : la gauche a perdu
Les conservateurs n'ont pas encore gagné car le processus d'adoption de la loi sur le mariage pour n'importe qui continue. Mais la gauche a déjà perdu : même si la loi passe, sa prétention à être dans le sens de l'histoire à été battue en brèche par la jeunesse de France.
Frigide Barjot pète un plomb
Bon, voilà que Frigide Barjot se comporte commune gauchiste de base, en demandant l'enfermement préventif des gêneurs.
J'en conclus qu'elle a toujours été conne. En effet, jusqu'à maintenant, j'avais un doute : je me demandais si ses concessions à la bien-pensance étaient une suprême habileté ou une conviction sincère, donc une preuve de connerie. Le doute n'est plus permis.
Virginie (puisque tel est ton vrai nom), c'est très bien ce que tu as fait, merci. Maintenant, il est temps que tu te retires, que tu ailles prendre le repos dont tu sembles avoir le plus grand besoin. Que d'autres se mettent en avant.
En interne, c'est fait : il y a déjà quelques semaines que les opposants au mariage pour n'importe qui écoutent d'autres voix que Frigide Barjot.
Maintenant, il reste à s'imposer aux salopards des medias, à leur forcer la main : je ne suis pas trop inquiet : dans les jeunes, il y a quelques têtes solides. et qui n'ont pas froid aux yeux.
J'en conclus qu'elle a toujours été conne. En effet, jusqu'à maintenant, j'avais un doute : je me demandais si ses concessions à la bien-pensance étaient une suprême habileté ou une conviction sincère, donc une preuve de connerie. Le doute n'est plus permis.
Virginie (puisque tel est ton vrai nom), c'est très bien ce que tu as fait, merci. Maintenant, il est temps que tu te retires, que tu ailles prendre le repos dont tu sembles avoir le plus grand besoin. Que d'autres se mettent en avant.
En interne, c'est fait : il y a déjà quelques semaines que les opposants au mariage pour n'importe qui écoutent d'autres voix que Frigide Barjot.
Maintenant, il reste à s'imposer aux salopards des medias, à leur forcer la main : je ne suis pas trop inquiet : dans les jeunes, il y a quelques têtes solides. et qui n'ont pas froid aux yeux.
jeudi, avril 18, 2013
Mariage pour tous : la stratégie des opposants
Je doute depuis un certain temps de la pertinence des manifestations. En effet, je les trouve trop risquée médiatiquement : au moindre signe de démobilisation, les medias se jetteront dessus pour annoncer la fin du mouvement. De plus, on a vu que, ces manifestations étant non violentes, elles n'exercent qu'une pression très faible sur le gouvernement et usent beaucoup de forces et de moyens.
Le temps joue contre les opposants puisque un déroulement normal du processus institutionnel finira par l'adoption de cette loi scélérate (et l'UMP ne reviendra jamais dessus). D'ailleurs, les opposants (dont je suis) sont pathétiques, voire ridicules : le temps joue contre nous depuis quarante ans et c'est seulement aujourd'hui que nous nous réveillons ?
Alors, que faire ? C'est simple, les gauchistes nous l'ont enseigné : jouer la provocation, espérer le ministre harcelé qui insulte la mère de famille.
C'est dégueulasse ? C'est ignoble ? Je suis bien d'accord avec vous, mais c'est le prix pour avoir attendu si longtemps avant de réagir.
Evidemment, le mieux serait d'espérer dans la grande sagesse du gouvernement mais, hélas, pour les raisons décrites dans le billet précèdent, je n'y crois pas.
En cas de défaite, nous nous dirigerons vers un régime à l'espagnole.
Le temps joue contre les opposants puisque un déroulement normal du processus institutionnel finira par l'adoption de cette loi scélérate (et l'UMP ne reviendra jamais dessus). D'ailleurs, les opposants (dont je suis) sont pathétiques, voire ridicules : le temps joue contre nous depuis quarante ans et c'est seulement aujourd'hui que nous nous réveillons ?
Alors, que faire ? C'est simple, les gauchistes nous l'ont enseigné : jouer la provocation, espérer le ministre harcelé qui insulte la mère de famille.
C'est dégueulasse ? C'est ignoble ? Je suis bien d'accord avec vous, mais c'est le prix pour avoir attendu si longtemps avant de réagir.
Evidemment, le mieux serait d'espérer dans la grande sagesse du gouvernement mais, hélas, pour les raisons décrites dans le billet précèdent, je n'y crois pas.
En cas de défaite, nous nous dirigerons vers un régime à l'espagnole.
Mariage pour tous : la stratégie hollandaise de la tension
Beaucoup des partisans du mariage des invertis sont des sectaires dogmatiques et irresponsables (1).
François Hollande est plus subtil (il est également sectaire, dogmatique et irresponsable, mais pas que cela). A quelques réflexions et actions, on sent bien que le mariage des invertis n'est pas sa préoccupation première.
Alors, pourquoi cette stratégie de la tension ?
1) Pendant qu'on parle de cela, on ne parle pas d'autre chose. C'est aujourd'hui le principal, puisque sa stratégie économique est d'attendre la croissance américaine comme Pétain attendait les Américains en 1917. Donc tout ce qui permet de «gagner» du temps (temps perdu pour la France) est bienvenu. Et on continue les mesurettes fonctionnairophiles et éconophobes en attendant.
2) Cela lui permet de montrer sa gauchitude sans frais financiers.
3) En excitant la droite, il peut espérer récupérer quelques partisans par réaction de son camp.
C'est minable ? Ca correspond bien au personnage, qui n'a jamais été un aigle de la grandeur.
Et puis, soyons honnête : il ne peut pas faire autrement. Les socialistes ne peuvent pas se prévaloir de l'efficacité économique, cela ferait rire le monde entier. Ils ne peuvent pas non plus arguer d'une politique extérieure ambitieuse, ils sont ligotés par l'Europe et les divers accords qui nous limitent. Il ne leur reste donc que le «sociétal». Ca tombe bien pour les socialistes : la table rase et l'homme nouveau rééduqué de force, c'est leur truc.
Y a-t-il une sortie par le haut (pour parler comme un journaliste) ? Oui : «J'arrête les conneries et les distractions. Comme je l'ai déjà dit, j'ai sous-estimé la crise. La priorité est désormais l'économie. Je retire la loi sur le mariage pour tous dans un souci d'apaisement.
En contrepartie, je demande à tous un effort économique et un élan vers l'avenir et vers le risque, à commencer par les politiciens à qui je demande démissionner s'ils sont fonctionnaires. Etc .»
Bien sûr, je n'y crois pas une seconde. Donc Hollande s'arc-boutera et je ne vois pas comment faire obstacle à cette loi (je n'ai aucune confiance dans les apparatchiks du conseil constitutionnel).
*******************
(1) : les abrutis qui argumentent «ils peuvent bien se marier s'ils s'aiment» sont simplement des cons. En revanche, d'autres ont une pensée beaucoup plus élaborée et c'est tout à fait consciemment qu'ils veulent abolir toute référence à la nature.
Deux articles sur la gauche sectaire et totalitaire
Ma principale raison de voter Sarkozy était la crainte de la gauche sectaire et dogmatique, notamment sur les sujets sociaux (1). J'ai été servi au-delà de mes inquiétudes les plus folles.
Un article sur l'ineffable Jean-Pierre Vichinsky Michel
Une explication plus philosophique
Et un peu d'espoir, un programme clair et net du Printemps Français :
Demandez le programme
************
(1) : je récuse le terme «sociétal» qui introduit une nuance n'ayant à mes yeux pas lieu d'être. Comme d'habitude, les gauchistes sont experts en triturage de notre langue.
Un article sur l'ineffable Jean-Pierre Vichinsky Michel
Une explication plus philosophique
Et un peu d'espoir, un programme clair et net du Printemps Français :
Demandez le programme
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(1) : je récuse le terme «sociétal» qui introduit une nuance n'ayant à mes yeux pas lieu d'être. Comme d'habitude, les gauchistes sont experts en triturage de notre langue.
lundi, avril 15, 2013
Mariage des invertis : l'erreur des conservateurs (2)
Sous le billet précédent, les commentaires ont dérivé vers Mme Thatcher, autrement vers le leadership et vers la politique (compromis ou pas ?).
Mais les conservateurs français ont non seulement un problème de leadership, mais aussi de timing (j'anglicise beaucoup !).
Si Sarkozy avait ré-élu en 2012, nous ne serions pas en train de ramer comme des fous contre le mariage des invertis. Conclusion : il vaut mieux se battre avant les élections qu'après. Vous ne vouliez pas du mariage des invertis ? Il ne fallait pas laisser passer Hollande.
Bien sûr, entre ceux qui faisaient la fine bouche parce que Sarkozy était "clivant" et ceux qui nous juraient que Sarko et Hollo, c'était kif-kif bourricot, on n'était pas sorti de l'auberge. On voit ce que cela a donné.
Sauf à jouer une hypothétique (et illusoire) rupture, la stratégie du pire n'est jamais la meilleure. Ce n'est pas parce qu'Hitler et Lénine ont réussi dans des circonstances très particulières à conquérir le pouvoir en foutant un bordel maximal que c'est une bonne idée de les imiter.
En tous les cas, les conservateurs ont depuis un temps de retard sur le gouvernement.
La loi sur le "mariage pour tous" va passer et l'UMP ne la défera pas.
Je ne suis pas sûr que le gouvernement enchaine sur le vote des étrangers car nous commençons à être trop près des municipales de 2014, mais je ne serais pas totalement surpris qu'il y aille. En tout cas, la technique est rodée : présenter comme des ringards les opposants, profiter de la frousse que cette étiquette colle à l'opposition officelle et passer en force.
samedi, avril 13, 2013
Excellente chronique de Zemmour
"La Chronique d'Eric Zemmour" : Impossible en... par rtl-fr
Le titre est trompeur car on peut transformer la France par référendum mais quand la proposition est mauvaise, il est normal qu'elle soit refusée.
Mariage des invertis : l'erreur des conservateurs
Quand on dit qu'on manifeste pour un enjeu de civilisation, on ne joue pas petit-bras, bien élevés. On se bat, on essaie, au moins, de faire peur.
Bin oui, la violence : regardez les agriculteurs, les pêcheurs, les syndicalistes, ils savent faire.
Comment des manifestations massives ont elles pu effrayer le gouvernement moins qu'une manifestation de trois pelés et d'un tondu avec une benne de fumier ?
Il est probablement trop tard, d'ailleurs les conservateurs ont toujours eu un temps de retard. C'est à la dernière manif qu'il fallait maintenir le mot d'ordre des Champs-Elysées pour montrer sa détermination.
Le leadership pose problème.
Il suffit d'imaginer la Manif pour Tous avec à sa tête un Mélenchon pour comprendre ce qui manque.
Allons plus loin : il est significatif et problématique que la Manif pour Tous mette autant en avant des femmes. Car cela témoigne d'une faible ardeur guerrière. Des femmes de guerre, il y en a, mais ce sont des exceptions.
S'il y avait une vraie volonté d'affrontement, ce sont d'autres types de personnalités qu'on retrouverait au premier rang. C'est bien beau de critiquer Frigide Barjot, mais où sont les hommes qui se sont levés pour prendre la tête du mouvement ?
Que ces leçons servent au moins pour la prochaine fois, car il y aura une prochaine fois. Le problème est que, faute de leadership, tout cela peut tourner en eau de boudin.
C'est d'ailleurs là dessus que Hollande compte, avec quelque raison.
Bin oui, la violence : regardez les agriculteurs, les pêcheurs, les syndicalistes, ils savent faire.
Comment des manifestations massives ont elles pu effrayer le gouvernement moins qu'une manifestation de trois pelés et d'un tondu avec une benne de fumier ?
Il est probablement trop tard, d'ailleurs les conservateurs ont toujours eu un temps de retard. C'est à la dernière manif qu'il fallait maintenir le mot d'ordre des Champs-Elysées pour montrer sa détermination.
Le leadership pose problème.
Il suffit d'imaginer la Manif pour Tous avec à sa tête un Mélenchon pour comprendre ce qui manque.
Allons plus loin : il est significatif et problématique que la Manif pour Tous mette autant en avant des femmes. Car cela témoigne d'une faible ardeur guerrière. Des femmes de guerre, il y en a, mais ce sont des exceptions.
S'il y avait une vraie volonté d'affrontement, ce sont d'autres types de personnalités qu'on retrouverait au premier rang. C'est bien beau de critiquer Frigide Barjot, mais où sont les hommes qui se sont levés pour prendre la tête du mouvement ?
Que ces leçons servent au moins pour la prochaine fois, car il y aura une prochaine fois. Le problème est que, faute de leadership, tout cela peut tourner en eau de boudin.
C'est d'ailleurs là dessus que Hollande compte, avec quelque raison.
vendredi, avril 12, 2013
Mme Thatcher ne sautera pas
Vidéo savoureuse : une salope de la télé demande à Margaret Thatcher de sauter. Oui, de sauter. Cette connasse de l'écran a pris l'habitude de demander à des personnalités de sauter dans son émission.
Mme Thatcher refuse : elle explique qu'elle a une dignité à préserver. La pouffiasse de la lucarne insiste, sous prétexte de présenter une autre face de la personnalité de l'invité. Mme Thatcher persiste à refuser. C'est très bien. Pour une fois qu'une personnalité réssite à la dictature du "cool" des connards des médias.
A contrario, un "journaliste" a demandé à David Cameron s'il se masturbait devant une photo de Margaret Thatcher. Au lieu de se lever et de partir après avoir écrasé les pieds du salopard et renversé son thé brulant sur les parties du malotru, le futur premier ministre a répondu à la question.
Quelle décadence !
Le déclin est un choix
Le déclin est un choix
100 % d'accord avec cet article : le déclin est un choix, celui que nous avons fait depuis quarante ans.
Raymond Boudon est mort
J'apprends le décès de Raymond Boudon. C'était un des rares sociologues intéressants. Lisez ses livres.
Panne de la consommation ? Excellente nouvelle
Les démagogues de tout poil et les économistes à équations fausses se lamentent d'une «panne de la consommation».
C'est absurde. Comme est absurde l'idée keynéso-socialiste (c'est-à-dire idiote) sous-jacente «la consommation tire la croissance». C'est une illusion statistique d'abrutis qui ont placé une foi de charbonnier dans les chiffres et les modèles mathématiques, qui les vénèrent comme des idoles et les interrogent comme des oracles.
La croyance absurde «l'épargne c'est mal, la consommation c'est bien» devrait entrainer la condamnation immédiate au supplice de l'entonnoir.
On ne voit vraiment pas en quoi la consommation à crédit de produits importés (électronique, automobile) ou improductifs (immobilier) peut avoir un quelconque intérêt économique. Cela sert juste à alimenter une folie court-termiste gageant et dilapidant le capital accumulé.
Le secret de l'économie durable et responsable n'est pas un secret : «les profits (et l'épargne) d'aujourd'hui font les investissements de demain qui font les emplois d'après-demain».
Alors, si la consommation baisse pour augmenter l'épargne et l'investissement, c'est bien. Ensuite, une fois la situation rétablie, pour ne pas tomber dans l'erreur mercantiliste, il faut savoir ré-investir et consommer, mais nous n'en sommes pas là.
Si la consommation baisse parce que les Français s'appauvrissent et sont accablés d'impôts, c'est autre chose ...
C'est absurde. Comme est absurde l'idée keynéso-socialiste (c'est-à-dire idiote) sous-jacente «la consommation tire la croissance». C'est une illusion statistique d'abrutis qui ont placé une foi de charbonnier dans les chiffres et les modèles mathématiques, qui les vénèrent comme des idoles et les interrogent comme des oracles.
La croyance absurde «l'épargne c'est mal, la consommation c'est bien» devrait entrainer la condamnation immédiate au supplice de l'entonnoir.
On ne voit vraiment pas en quoi la consommation à crédit de produits importés (électronique, automobile) ou improductifs (immobilier) peut avoir un quelconque intérêt économique. Cela sert juste à alimenter une folie court-termiste gageant et dilapidant le capital accumulé.
Le secret de l'économie durable et responsable n'est pas un secret : «les profits (et l'épargne) d'aujourd'hui font les investissements de demain qui font les emplois d'après-demain».
Alors, si la consommation baisse pour augmenter l'épargne et l'investissement, c'est bien. Ensuite, une fois la situation rétablie, pour ne pas tomber dans l'erreur mercantiliste, il faut savoir ré-investir et consommer, mais nous n'en sommes pas là.
Si la consommation baisse parce que les Français s'appauvrissent et sont accablés d'impôts, c'est autre chose ...
jeudi, avril 11, 2013
L'honnêteté de De Gaulle et la «moralisation» de Hollande
L'honnêteté scrupuleuse personnelle de Charles De Gaulle dans ses fonctions publiques est légendaire. Le parallèle avec la «moralisation» de François Hollande est éclairant.
Cette honnêteté gaullienne avait deux sources :
> le dédain de l'argent. On ne trouve nulle trace chez lui de cette fascination pour l'argent, pour les hommes d'argent, pour le monde de la fortune, qui est une constante de nos socialistes, de Mitterrand à Hollande.
François Hollande dit qu'il n'aime pas les riches, mais l'argent des autres l'attire, l'hypnotise, l'obsède. C'est un jaloux, un envieux, un aigri.
Evidemment, De Gaulle se sentait au-dessus de ces mesquineries.
> une ambition politique immense. Quand on a l'ambition d'un De Gaulle, on ne prend pas le moindre risque pour une vulgaire histoire d'argent.
La marchande de champagne de Colombey lui demande pourquoi il ne se fournit plus chez elle : «Parce que vous fournissez aussi l'Elysée. Je ne veux pas être soupçonné de boire chez moi le champagne de la République».
A l'inverse, François Hollande n'a qu'une ambition politique minable : c'est une ambition réduite à sa personne, qui voit la présidence de la république comme un conseil général de Corrèze amélioré.
Puisqu'il n'arrivera jamais à rien de grand, il lui restera au moins l'argent, ses indemnités, ses retraites, ses minables tricheries sur son patrimoine.
Vous avez compris toute la différence entre honnêteté et «moralisation».
Cette honnêteté gaullienne avait deux sources :
> le dédain de l'argent. On ne trouve nulle trace chez lui de cette fascination pour l'argent, pour les hommes d'argent, pour le monde de la fortune, qui est une constante de nos socialistes, de Mitterrand à Hollande.
François Hollande dit qu'il n'aime pas les riches, mais l'argent des autres l'attire, l'hypnotise, l'obsède. C'est un jaloux, un envieux, un aigri.
Evidemment, De Gaulle se sentait au-dessus de ces mesquineries.
> une ambition politique immense. Quand on a l'ambition d'un De Gaulle, on ne prend pas le moindre risque pour une vulgaire histoire d'argent.
La marchande de champagne de Colombey lui demande pourquoi il ne se fournit plus chez elle : «Parce que vous fournissez aussi l'Elysée. Je ne veux pas être soupçonné de boire chez moi le champagne de la République».
A l'inverse, François Hollande n'a qu'une ambition politique minable : c'est une ambition réduite à sa personne, qui voit la présidence de la république comme un conseil général de Corrèze amélioré.
Puisqu'il n'arrivera jamais à rien de grand, il lui restera au moins l'argent, ses indemnités, ses retraites, ses minables tricheries sur son patrimoine.
Vous avez compris toute la différence entre honnêteté et «moralisation».
La gauche est une catastrophe, mais elle n'est pas seule. La droite est aussi une catastrophe.
Cet article pointe le problème de la pseudo-opposition de la fausse droite :
Trahison de la droite au Sénat
C'est ma thèse habituelle : la gauche tabasse le peuple français tandis que la droite l'empêche d'échapper à son bourreau en usurpant la place d'une véritable opposition.
Soyons clairs : si la droite est à droite, elle est conservatrice et elle en est fière. Si elle est conservatrice, elle est contre le mariage des invertis. Sinon, c'est qu'elle est une fausse droite, qu'elle est une gauche juste un peu plus frileuse que la gauche revendiquée.
Mon jugement est déjà rendu depuis longtemps, mais je crains une nouvelle confirmation.
Démission du rabbin Bernheim, un épisode de la guerre civile française ?
Vous allez me croire paranoïaque, mais je trouve curieux que les ennuis du rabbin Bernheim viennent quelques mois après un article fort bien tourné contre le mariage des invertis.
De manière générale, je nous trouve, nous les conservateurs, d'une grande naïveté. Cela fait notre charme mais aussi notre défaite.
Regardez, les nihilistes de gouvernement ne connaissent pas les scrupules : un couple homosexuel agressé et hop, la machine à victimisation, amalgame, généralisation hâtive, pétition de principe, mauvaise foi et hystérie se met en route sans la moindre retenue.
De la retenue ? Rions des naïfs qui l'invoquent ! Les nihilistes ont compris que nous sommes en guerre civile larvée et ils font la guerre, riant à raison des petits bras qui se contentent d'une guerre en dentelles, pardon, en sweat-shirts.
"Moraliser" la vie publique est un divertissement (ou l'on reparle Françounet et Lérie)
"Moraliser" la vie publique est un piège à cons, pas étonnant que la droite y tombe.
Tout d'abord, l'expression est trompeuse : une loi sur la transparence ne "moralise" rien du tout.
La morale est individuelle, à l'articulation du privé et du public. Par exemple, si François Hollande se mariait, cela serait un progrès de la morale. D'ailleurs, puisqu'on en parle, notre camarade h16 a commis un article que je vous invite à répandre afin qu'il ne puisse être passé sous silence par les con-plices journalistiques du pouvoir :
François, Valérie, le mariage et les sous de la république
Ce que les socialistes appellent "moralisation" n'est qu'un mélange de voyeurisme, de flicage et de jalousie.
La morale, en politique, consiste en des comportements qui ne peuvent pas entrer dans la loi : un discours empreint de vérité, une ligne claire, des décisions compréhensibles. Ces comportements politiques sont moraux car ils respectent les électeurs et prennent en charge l'intérêt du pays.
Le reste, c'est faribole, magouilles et petits arrangements.
Cette histoire de "moralisation" de la vie publique est un divertissement car il détourne de l'essentiel : l'accomplissement des missions et devoirs des gouvernants. Missions et devoirs, voila des notions véritablement morales. Déclarer urbi et orbi son patrimoine pour satisfaire aux appétits de la foule, c'est immoral.
Et, si, accessoirement, malgré tout, on voulait "moraliser" la vie publique, au sens du préchi-précha qu'entendent les socialistes ? Rien de plus simple : diminuez le pouvoir de l'Etat, source de toute corruption.
Patrimoine des politiciens : piètres gestionnaires et déconnectés de l'économie productive
Si ce que les politiciens annoncent de leur patrimoine est vrai, ils sont conformes à leur politique : piètres gestionnaires et déconnectés de l'économie productive.
Certains se glorifient de ne pas être assujettis à l'ISF. Drôle de titre de gloire quand on connait les indemnités et avantages des élus. Il faut vraiment être con comme un balai.
Analyse plus détaillée ce week-end (à moins qu'un commentateur ne s'y lance dès maintenant).
Addendum : quelqu'un a fait cette analyse pour moi : patrimoine mon amour
Certains se glorifient de ne pas être assujettis à l'ISF. Drôle de titre de gloire quand on connait les indemnités et avantages des élus. Il faut vraiment être con comme un balai.
Analyse plus détaillée ce week-end (à moins qu'un commentateur ne s'y lance dès maintenant).
Addendum : quelqu'un a fait cette analyse pour moi : patrimoine mon amour
mercredi, avril 10, 2013
Le juge Gentil salit-il la France ?
Le juge Gentil salit-il la France, comme le prétend Henri Guaino ?
Un collègue me rapporte que l'actualité française vue par un taxi du fin fond de l'Inde, c'est la mise en examen de Nicolas Sarkozy, rapportée en termes non élogieux.
Vous en tirerez la conclusion que vous voudrez (et je persisterai à ne pas aimer Henri Guaino, qui est un socialiste de droite).
Abus de faiblesse ?
Molle, Thatcher ? Ou politique ?
Bob Marchenoir étant un commentateur fidèle et pertinent, il est juste qu'il soit de temps en temps à l'honneur.
Je trouve que son commentaire ci-dessous, pro-thatcherien, en réponse à une critique droitière, donne une assez bonne définition par l'exemple de ce qu'est la politique, par opposition au bavardage utopiste des intellectuels :
Robert Marchenoir
− Oui. C'est tellement facile. Il y a plein de critiques de droite de Margaret Thatcher, et elles sont d'ailleurs peut-être pertinentes.
Lawrence Auster, anti-néoconservateur, Juif converti au christianisme, anti-antisémite et auteur d'articles dénonçant le pouvoir juif (comme quoi rien n'est simple, comme quoi l'obsession antisémite rend con), l'a lui aussi beaucoup critiquée.
La différence entre un Muray Rothbard et une Margaret Thatcher, c'est que la seconde a agi, et a fait changer les choses. Il est toujours facile, quand on est un intellectuel, de décerner des mauvaises notes et de faire des procès en mollesse.
Margaret Thatcher (comme n'importe quel homme politique) a dû se battre toute sa vie contre une opposition féroce, non seulement chez les travaillistes, mais au sein de son propre parti.
Elle a donc fait ce qui lui était possible dans sa situation. Elle a déjà réussi à arriver au pouvoir, ce que n'a pas fait Enoch Powell.
Enoch Powell avait raison... et alors ? On voit où ça l'a mené.
Je lisais il y a quelque temps, je ne sais où, que Nicolas Sarkozy s'était réellement efforcé de réduire l'immigration ; c'est le Quai d'Orsay qui a saboté ses efforts, en s'opposant à sa volonté de réduire le nombre de visas accordés aux étrangers.
Un chef d'Etat n'est pas un dictateur aux pouvoirs infinis. Il doit composer avec les gens qui s'opposent à lui.
Je trouve que son commentaire ci-dessous, pro-thatcherien, en réponse à une critique droitière, donne une assez bonne définition par l'exemple de ce qu'est la politique, par opposition au bavardage utopiste des intellectuels :
Robert Marchenoir
− Oui. C'est tellement facile. Il y a plein de critiques de droite de Margaret Thatcher, et elles sont d'ailleurs peut-être pertinentes.
Lawrence Auster, anti-néoconservateur, Juif converti au christianisme, anti-antisémite et auteur d'articles dénonçant le pouvoir juif (comme quoi rien n'est simple, comme quoi l'obsession antisémite rend con), l'a lui aussi beaucoup critiquée.
La différence entre un Muray Rothbard et une Margaret Thatcher, c'est que la seconde a agi, et a fait changer les choses. Il est toujours facile, quand on est un intellectuel, de décerner des mauvaises notes et de faire des procès en mollesse.
Margaret Thatcher (comme n'importe quel homme politique) a dû se battre toute sa vie contre une opposition féroce, non seulement chez les travaillistes, mais au sein de son propre parti.
Elle a donc fait ce qui lui était possible dans sa situation. Elle a déjà réussi à arriver au pouvoir, ce que n'a pas fait Enoch Powell.
Enoch Powell avait raison... et alors ? On voit où ça l'a mené.
Je lisais il y a quelque temps, je ne sais où, que Nicolas Sarkozy s'était réellement efforcé de réduire l'immigration ; c'est le Quai d'Orsay qui a saboté ses efforts, en s'opposant à sa volonté de réduire le nombre de visas accordés aux étrangers.
Un chef d'Etat n'est pas un dictateur aux pouvoirs infinis. Il doit composer avec les gens qui s'opposent à lui.
Transparence : un pas de plus vers le totalitarisme mou
Le fond de l'affaire Cahuzac est bien décrit par Ivan Rioufol :
La corruption est d'abord l'affaire du PS
Pour noyer ce vilain poisson, pour détourner l'attention, les socialistes proposent un pas supplémentaire vers le totalitarisme mou sous les applaudissements des imbéciles.
Diminuer les risques de corruption sans tomber dans le flicage ? Simple comme bonjour : diminuer le pouvoir de l'Etat.
Ah, mais c'est justement le contraire du socialisme. C'est bien là le problème dont essaie de nous détourner Mou-Président : corruption et socialisme sont consubstantiels.
Mais la «droite» n'est pas obligée d'applaudir.
La corruption est d'abord l'affaire du PS
Pour noyer ce vilain poisson, pour détourner l'attention, les socialistes proposent un pas supplémentaire vers le totalitarisme mou sous les applaudissements des imbéciles.
Diminuer les risques de corruption sans tomber dans le flicage ? Simple comme bonjour : diminuer le pouvoir de l'Etat.
Ah, mais c'est justement le contraire du socialisme. C'est bien là le problème dont essaie de nous détourner Mou-Président : corruption et socialisme sont consubstantiels.
Mais la «droite» n'est pas obligée d'applaudir.
Cahuzac est grand ! (2)
Un honorable commentateur me laisse l'honorable commentaire suivant :
**********************
Il semble avoir repris du poil de la bête et maintient son intention de revenir à l'assemblée.
http://www.20minutes.fr/politique/1134817-20130410-cahuzac-compare-mensonge-compte-suisse-a-promesse-3-deficit
Deux extraits :
"... Comment va Jérôme Cahuzac? A priori pas si mal, si l'on en croit les propos rapportés par Le Canard enchaîné ce mercredi. L'ex-ministre du Budget, qui a provoqué un séisme la semaine dernière en avouant détenir un compte en Suisse, apparaît droit dans ses bottes et semble ne pas comprendre à quel point son mensonge devant l'Assemblée a choqué. ..."
"... Il compare notamment ses franches dénégations devant les députés à propos de ce fameux compte suisse à la promesse d'atteindre 3% de déficit fin 2013 faite par François Hollande. "On me dit que j'ai menti sur ma situation personnelle. Cela veut dire quoi ? Qu'il y aurait des mensonges indignes et d'autres qui seraient dignes ? Quand on ment sur ordre, et pour des raisons politiques, à l'Assemblée, est-ce digne? A ce compte-là, j'ai menti devant l'Assemblée sur la possibilité de réaliser 3% de déficit en 2013", aurait-il expliqué. ..."
Il pose un sacré gambit à notre Normalitude. Dissolution ou un incontrôlable dans l'assemblée. Pépère, fallait lui accorder ton pardon plutôt que lui dire "impardonnable" dans ton allocution.
**********************
Bien sûr, quand j'écris que Cahuzac est grand, j'ironise, mais pas seulement.
La classe politique française une mafia où règne non pas la loi du silence mais la loi du mensonge. Dire la vérité y est considéré à la fois comme une faute professionnelle et comme un crime contre le clan. Et aussi comme une preuve de bêtise, car -c'est bien connu- seuls les naïfs, les imbéciles, disent la vérité.
Or, l'expulsion sans ménagement de Jérôme Cahuzac le délivre d'un coup de ce carcan de l'obligation de mensonge. Il se pourrait que, par réaction, il devienne notre politicien le plus franc des trente dernières années. Ce n'est qu'une hypothèse, elle est réjouissante.
Nota : le mensonge est parfois nécessaire en politique (cf le mensonge résitantialiste) mais il ne faut pas qu'il envahisse out le champ et, surtout, qu'il n'envahisse pas l'analyse.
Les anti-mariage des invertis ont perdu, sauf si ...
Comme c'était à prévoir, avec d'un coté le sectarisme du gouvernement, de l'autre la mollesse, voire la bêtise, de l'opposition, le processus législatif du mariage unisexe avance son bonhomme de chemin et bientôt deviendra une loi.
Et jamais les mous de l'opposition actuelle ne l'aboliront. La «droite» reste en fait la gauche avec trois ans de retard.
Pour les véritables opposants, il faudrait changer de braquet, mais je ne le sens pas. Ce n'est pas dans leur culture. A moins qu'ils ne se fassent violence ...
Et jamais les mous de l'opposition actuelle ne l'aboliront. La «droite» reste en fait la gauche avec trois ans de retard.
Pour les véritables opposants, il faudrait changer de braquet, mais je ne le sens pas. Ce n'est pas dans leur culture. A moins qu'ils ne se fassent violence ...
mardi, avril 09, 2013
Au nom de la lutte contre la fraude fiscale, on organise une société de la délation et de la jalousie. Pas de quoi se réjouir ...
J'ai déjà écrit ce matin ce que j'en pensais. Les derniers articles renforcent ma conviction :
Cazeneuve alerte la presse
Ceux qui sont contre la déclaration de patrimoine
De deux choses l'une : soit le patrimoine de nos politiciens a une origine illégale et il faut leur faire un procès, soit son origine est légale et ils n'ont aucune raison de le publier plus que que le quidam moyen.
Ou alors il faut être cohérent et obliger tout le monde à publier son patrimoine.
Tout cela sert à alimenter la jalousie, l'envie, les médisances et le soupçon (car une fois le doigt mis dans l'engrenage de la transparence, il n'y en aura jamais assez).
Certes, le socialisme étant par essence la politique de l'envie, nulle surprise à ce qu'une telle proposition vienne des socialistes.
Pour reprendre le vocabulaire favori des gauchistes, c'est nauséabond.
M'enfin, tout cela nous détourne de l'essentiel : les politiques suivies sont-elles les bonnes ?
C'est là que git le secret de la manoeuvre : comme d'habitude chez les socialos, on se déplace du terrain de l'efficacité, où le socialisme échoue tant et plus, vers le terrain de la morale, où n'importe quel bateleur de foire doté d'un toupet sans limite (espèce dont est pourvu en abondance le PS) peut faire illusion.
Cazeneuve alerte la presse
Ceux qui sont contre la déclaration de patrimoine
De deux choses l'une : soit le patrimoine de nos politiciens a une origine illégale et il faut leur faire un procès, soit son origine est légale et ils n'ont aucune raison de le publier plus que que le quidam moyen.
Ou alors il faut être cohérent et obliger tout le monde à publier son patrimoine.
Tout cela sert à alimenter la jalousie, l'envie, les médisances et le soupçon (car une fois le doigt mis dans l'engrenage de la transparence, il n'y en aura jamais assez).
Certes, le socialisme étant par essence la politique de l'envie, nulle surprise à ce qu'une telle proposition vienne des socialistes.
Pour reprendre le vocabulaire favori des gauchistes, c'est nauséabond.
M'enfin, tout cela nous détourne de l'essentiel : les politiques suivies sont-elles les bonnes ?
C'est là que git le secret de la manoeuvre : comme d'habitude chez les socialos, on se déplace du terrain de l'efficacité, où le socialisme échoue tant et plus, vers le terrain de la morale, où n'importe quel bateleur de foire doté d'un toupet sans limite (espèce dont est pourvu en abondance le PS) peut faire illusion.
Jérôme Cahuzac exclu à l'unanimité du PS
De cette nouvelle, je conclus que le soupçon de fraude fiscale est plus infamant pour le PS que les soupçons suivants, qui n'ont pas entraîné l'exclusion des soupçonnés : fraude électorale, corruption, trafic d'influence, abus de biens sociaux, proxénétisme, viol.
Cela vous pose une échelle de valeurs.
Cela vous pose une échelle de valeurs.
Non à la transparence, oui à l'efficacité
On nous parle beaucoup de transparence, en ce moment. En particulier, s'agissant du patrimoine des politiciens.
J'y suis opposé : la transparence est le contraire de la civilisation, qui est un jeu sur les ombres.
Je m'en foutrais comme de l'an quarante que nos politiciens soient corrompus jusqu'à la moelle s'ils menaient de bonnes politiques.
Le reproche politique qu'on peut faire à Jérome Cahuzac est d'avoir eu un comportement personnel en opposition avec la politique débile qu'il menait, signalant ainsi qu'il avait conscience de la bêtise de cette politique et qu'il la menait de mauvaise foi.
Cette mode de la transparence est un substitut à l'efficacité. Le discours sous-entendu est : «Nous sommes complètement nuls et incompétents, nous allons au moins tâcher d'être honnêtes».
Hé bien non, je refuse ce consentement à la médiocrité. Les politiciens, honnêtes ou malhonnêtes ? Je m'en fous, ce n'est pas le problème. Mais sont-ils bons ? Mènent-ils de bonnes politiques ? Voilà qui est intéressant.
Il est vrai que, lorsqu'il est acté que les gouvernants sont nuls et incompétents, c'est la goutte qui fait déborder le vase qu'ils se révèlent en plus corrompus et malhonnêtes. Mais n'inversons pas l'ordre des priorités.
Il est vrai aussi que l'honnêteté peut être une politique habile, en refusant à l'adversaire des prises faciles et en payant d'exemple.
J'y suis opposé : la transparence est le contraire de la civilisation, qui est un jeu sur les ombres.
Je m'en foutrais comme de l'an quarante que nos politiciens soient corrompus jusqu'à la moelle s'ils menaient de bonnes politiques.
Le reproche politique qu'on peut faire à Jérome Cahuzac est d'avoir eu un comportement personnel en opposition avec la politique débile qu'il menait, signalant ainsi qu'il avait conscience de la bêtise de cette politique et qu'il la menait de mauvaise foi.
Cette mode de la transparence est un substitut à l'efficacité. Le discours sous-entendu est : «Nous sommes complètement nuls et incompétents, nous allons au moins tâcher d'être honnêtes».
Hé bien non, je refuse ce consentement à la médiocrité. Les politiciens, honnêtes ou malhonnêtes ? Je m'en fous, ce n'est pas le problème. Mais sont-ils bons ? Mènent-ils de bonnes politiques ? Voilà qui est intéressant.
Il est vrai que, lorsqu'il est acté que les gouvernants sont nuls et incompétents, c'est la goutte qui fait déborder le vase qu'ils se révèlent en plus corrompus et malhonnêtes. Mais n'inversons pas l'ordre des priorités.
Il est vrai aussi que l'honnêteté peut être une politique habile, en refusant à l'adversaire des prises faciles et en payant d'exemple.
L'extraordinaire mépris de la classe jacassante française pour Margaret Thatcher
Alors que le décès d'une célébrité donne habituellement lieu à une débauche d'éloges jusqu'au grotesque (voir récemment pour Stéphane Hessel), notre classe jacassante fait la fine bouche pour Margaret Thatcher.
J'ai même lu cette contre-vérité abyssale qu'elle était à l'origine de la crise actuelle ! Rappelons que nous vivons une crise de l'Euro et du social-clientélisme, deux choses qu'elle combattait vigoureusement.
Mais ce mépris de notre classe jacassante est fondé. En étant tout ce qu'ils ne sont pas, elle était un reproche vivant et une accusation permanente :
> fille d'épicier quand ils sont des grands bourgeois ou aspirent à l'être (le mépris de classe est toujours très important pour comprendre les réactions de notre classe jacassante).
> debout quand ils ne veulent que s'avachir. Patriote quand ils ne jurent que par le cosmopolitisme. Margaret Thatcher est, comme le pape, une figure virile. C'est donc l'abomination de la désolation pour ce peuple d'adolescents attardés.
> libérale quand ils sont communistes de marché.
> anti-européiste quand ils nous expliquent qu'hors de l'européisme, point de salut.
> auréolée de succès quand ils passent leur temps à échouer (à nos dépens).
Bref, on peut comprendre cette haine : notre classe jacassante ne peut exister que si elle arrive à nous faire croire qu'il n'y a pas d'alternative (expression thatcherienne), que si elle nous convainc que nous sommes ses prisonniers à tout jamais.
Margaret Thatcher était la preuve qu'une autre voie était possible, qu'on peut s'évader des geôles de la classe jacassante.
J'ai même lu cette contre-vérité abyssale qu'elle était à l'origine de la crise actuelle ! Rappelons que nous vivons une crise de l'Euro et du social-clientélisme, deux choses qu'elle combattait vigoureusement.
Mais ce mépris de notre classe jacassante est fondé. En étant tout ce qu'ils ne sont pas, elle était un reproche vivant et une accusation permanente :
> fille d'épicier quand ils sont des grands bourgeois ou aspirent à l'être (le mépris de classe est toujours très important pour comprendre les réactions de notre classe jacassante).
> debout quand ils ne veulent que s'avachir. Patriote quand ils ne jurent que par le cosmopolitisme. Margaret Thatcher est, comme le pape, une figure virile. C'est donc l'abomination de la désolation pour ce peuple d'adolescents attardés.
> libérale quand ils sont communistes de marché.
> anti-européiste quand ils nous expliquent qu'hors de l'européisme, point de salut.
> auréolée de succès quand ils passent leur temps à échouer (à nos dépens).
Bref, on peut comprendre cette haine : notre classe jacassante ne peut exister que si elle arrive à nous faire croire qu'il n'y a pas d'alternative (expression thatcherienne), que si elle nous convainc que nous sommes ses prisonniers à tout jamais.
Margaret Thatcher était la preuve qu'une autre voie était possible, qu'on peut s'évader des geôles de la classe jacassante.
lundi, avril 08, 2013
dimanche, avril 07, 2013
Cervantés n'était pas aboulique
Sous le billet Mon angoisse : le Grand Remplacement, le serial-commentateur Curmudgeon écrit :
***********
Selon un sondage, les Français ont le sentiment du déclin, et se sentent entourés de gens qui ne leur veulent pas du bien :
Les crispations alarmantes de la société française
Mais les "avancées sociétales" (comme il faut dire) en matière de famille auraient, en gros, la faveur de ces mêmes Français :
Sondage : les Français pour le mariage homosexuel mais ils rejettent l'adoption
Il y a près de quatre siècles et demi, Cervantes avait pris part à la bataille de Lépante, puis avait subi la captivité pendant cinq ans à Alger. Il savait ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas. Mais nous ? C'est moins sûr.
***********
Cet apragmatisme me semble avoir plusieurs causes concourantes :
> un déclin très net de l'intelligence collective. Vous connaissez les trois étapes de la décadence : la décadence du caractère, la décadence de la morale, la décadence de l'intelligence. Nous sommes dans la troisième (1).
> l'habileté et la patience de nos ennemis, tant intérieurs qu'extérieurs. Ah, s'ils se fussent présentés comme des envahisseurs, bannières au vent, nous aurions sans doute réagi. Mais ils sont arrivés les bras chargés de misères et de bonne intentions.
> l'excès de confort, qui est la source de toute décadence, nous a fait perdre l'instinct de survie.
************
(1) : cette prégnance quotidienne de la bêtise la plus crasse atteint beaucoup d'entre nous au moral. Je conseille vivement à mon entourage zéro télé, zéro radio. Zéro télé, j'y suis depuis vingt ans. Zéro radio, j'y suis presque.
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Selon un sondage, les Français ont le sentiment du déclin, et se sentent entourés de gens qui ne leur veulent pas du bien :
Les crispations alarmantes de la société française
Mais les "avancées sociétales" (comme il faut dire) en matière de famille auraient, en gros, la faveur de ces mêmes Français :
Sondage : les Français pour le mariage homosexuel mais ils rejettent l'adoption
Il y a près de quatre siècles et demi, Cervantes avait pris part à la bataille de Lépante, puis avait subi la captivité pendant cinq ans à Alger. Il savait ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas. Mais nous ? C'est moins sûr.
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Cet apragmatisme me semble avoir plusieurs causes concourantes :
> un déclin très net de l'intelligence collective. Vous connaissez les trois étapes de la décadence : la décadence du caractère, la décadence de la morale, la décadence de l'intelligence. Nous sommes dans la troisième (1).
> l'habileté et la patience de nos ennemis, tant intérieurs qu'extérieurs. Ah, s'ils se fussent présentés comme des envahisseurs, bannières au vent, nous aurions sans doute réagi. Mais ils sont arrivés les bras chargés de misères et de bonne intentions.
> l'excès de confort, qui est la source de toute décadence, nous a fait perdre l'instinct de survie.
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(1) : cette prégnance quotidienne de la bêtise la plus crasse atteint beaucoup d'entre nous au moral. Je conseille vivement à mon entourage zéro télé, zéro radio. Zéro télé, j'y suis depuis vingt ans. Zéro radio, j'y suis presque.
Ménard sur la presse
Je le trouve assez léger sur les remèdes (peut-être parce qu'il n'y en a pas) mais l'analyse est assez juste) :
Ménard sur la presse
Ménard sur la presse
Le gouvernement Hollande est solide
J'en ai un peu marre de lire dans la réacosphère les fantasmes de renversement du gouvernement Hollande.
Bien sûr, en histoire, tout est possible, surtout l'inattendu. Mais une analyse sereine oblige à garder la tête froide.
Les moyens légaux de se débarrasser de Hollande :
> la mort. Mais cet homme qui vit à nos frais et sous nos ors depuis toujours pète de santé.
> la démission. On n'imagine pas ce minus qui cultive le cynisme depuis son plus jeune âge avoir la grandeur d'âme de démissionner.
La dissolution de l'Assemblée Nationale que certains envisagent lui redonnerait au contraire du pouvoir (cf l'expérience Mitterrand-Chirac).
Quant aux moyens illégaux, ils relèvent de la pure rêverie romantique.
Ceux qui imaginent que les forces de l'ordre laisseraient tomber le gouvernement comme en 1830 se trompent d'époque.
Bref, nous avons Hollande au moins jusqu'en 2017.
Bien sûr, en histoire, tout est possible, surtout l'inattendu. Mais une analyse sereine oblige à garder la tête froide.
Les moyens légaux de se débarrasser de Hollande :
> la mort. Mais cet homme qui vit à nos frais et sous nos ors depuis toujours pète de santé.
> la démission. On n'imagine pas ce minus qui cultive le cynisme depuis son plus jeune âge avoir la grandeur d'âme de démissionner.
La dissolution de l'Assemblée Nationale que certains envisagent lui redonnerait au contraire du pouvoir (cf l'expérience Mitterrand-Chirac).
Quant aux moyens illégaux, ils relèvent de la pure rêverie romantique.
Ceux qui imaginent que les forces de l'ordre laisseraient tomber le gouvernement comme en 1830 se trompent d'époque.
Bref, nous avons Hollande au moins jusqu'en 2017.
samedi, avril 06, 2013
Sécession des élites et colère des peuples
Sécession des élites et colère des peuples
Cette sécession des élites ne se limite pas à la politique, elle atteint aussi la vie professionnelle.
Le sujet me tenant à coeur, il m'arrive souvent de poser la question en cours de conversation.
J'en tire ceci : dans les groupes désincarnés, l'impression est répandue (et étayée) que le PDG et les deux ou trois niveaux en-dessous ont des intérêts et des préoccupations non seulement différents (ce qui serait plus ou moins dans l'ordre des choses) mais, sur des bien des points, complètement opposés, aux intérêts de la masse des salariés.
C'est une sorte de lutte des classes par le haut.
Les seuls qui échappent à cette opinion délétère appartiennent soit à des PMEs, soit à des groupes détenus par une famille.
Cette sécession des élites ne se limite pas à la politique, elle atteint aussi la vie professionnelle.
Le sujet me tenant à coeur, il m'arrive souvent de poser la question en cours de conversation.
J'en tire ceci : dans les groupes désincarnés, l'impression est répandue (et étayée) que le PDG et les deux ou trois niveaux en-dessous ont des intérêts et des préoccupations non seulement différents (ce qui serait plus ou moins dans l'ordre des choses) mais, sur des bien des points, complètement opposés, aux intérêts de la masse des salariés.
C'est une sorte de lutte des classes par le haut.
Les seuls qui échappent à cette opinion délétère appartiennent soit à des PMEs, soit à des groupes détenus par une famille.
Convoy (M. Middlebrook)
Tout d'abord, un mot de l'auteur, car il est typiquement anglais.
Gros exploitant agricole volailler, il vend son entreprise, et écrit dans les années 60-70, trois livres, construits sur le même modèle : le récit exhaustif, curé jusqu'à l'os (1), du point d'orgue d'une bataille décisive (le premier jour de la bataille de la Somme, le bombardement de Nuremberg).
Dans celui-ci, il fait le récit du destin des convois HX229 et SC122 entre le 16 et le 20 mars 1943. Le bilan dit tout : 1U-boot coulé, 22 cargos.
Après cette bataille, les U-boots commencent à être surclassés, à cause de l'arrivée de nouveaux escorteurs et de nouveaux avions.
L'interrogation principale, dont je vous ai déjà fait part : comment, si tard dans la guerre, après Stalingrad, à peine plus d'un an avant le débarquement de Normandie, cette bataille décisive est-elle restée au second rang des priorités dans l'attribution des moyens ?
Middlebrook a une réponse nette et tranchante : trois coupables.
Coté américain, l'amiral King qui s'obstine à attribuer la priorité des moyens au Pacifique, dont il attend la gloire, en désobéissance avérée des décisions prises par son gouvernement.
Il a fallu l'intervention de Roosevelt pour que quelques dizaines de Liberators soient attribués à l'Atlantique, tandis que des centaines partaient pour le Pacifique. Alors que ceux-là ont fait beaucoup plus pour la victoire finale que ceux-ci.
C'est bien de désobéir quand on a raison. Quand on a gravement tort, c'est une catastrophe.
Même chose coté anglais : Churchill était obsédé par le bombardement de l'Allemagne, obsession savamment entretenue par «Bomber Harris». Bien qu'il ait écrit dans ses mémoires avoir été rongé d'inquiétude par la Bataille de l'Atlantique, la réalité est qu'il n'a jamais donné l'ordre de distraire un seul Lancaster vers le Costal Command, qui était désespérément pauvre.
La Bataille de l'Atlantique était défensive pour les Alliés. C'est moins glorieux et moins attrayant qu'une belle offensive. Et il n'y avait pas de spectaculaire victoire, juste des statistiques de tonnage coulé.
C'est dans les niveaux intermédiaires qu'il s'est trouvé les hommes les plus lucides qui, comprenant l'enjeu, ont fait des efforts surhumains d'imagination et d'improvisation pour tirer le maximum des maigres moyens dont ils disposaient (2).
*******
(1) : j'en profite pour dire que je déteste cette expression employée par les ministres incultes pour justifier l'absence d'effort de réduction des dépenses publiques : « on est à l'os». Mis à part que le propos lui-même est un hénaurme mensonge (plus c'est gros, plus ça passe), sont-ce des bouchers-charcutiers pour s'exprimer ainsi ?
(2) : un escorteur anglais harcelé s'est trouvé si seul et désespéré qu'un U-boot a fait surface à vue pour attaquer le convoi qu'il protégeait. Le capitaine anglais a signalé au U-boot « Pourquoi ne nous laissez vous pas tranquilles ? ». Réponse de l'Allemand : « Désolé, nous avons nos ordres ».
Gros exploitant agricole volailler, il vend son entreprise, et écrit dans les années 60-70, trois livres, construits sur le même modèle : le récit exhaustif, curé jusqu'à l'os (1), du point d'orgue d'une bataille décisive (le premier jour de la bataille de la Somme, le bombardement de Nuremberg).
Dans celui-ci, il fait le récit du destin des convois HX229 et SC122 entre le 16 et le 20 mars 1943. Le bilan dit tout : 1U-boot coulé, 22 cargos.
Après cette bataille, les U-boots commencent à être surclassés, à cause de l'arrivée de nouveaux escorteurs et de nouveaux avions.
L'interrogation principale, dont je vous ai déjà fait part : comment, si tard dans la guerre, après Stalingrad, à peine plus d'un an avant le débarquement de Normandie, cette bataille décisive est-elle restée au second rang des priorités dans l'attribution des moyens ?
Middlebrook a une réponse nette et tranchante : trois coupables.
Coté américain, l'amiral King qui s'obstine à attribuer la priorité des moyens au Pacifique, dont il attend la gloire, en désobéissance avérée des décisions prises par son gouvernement.
Il a fallu l'intervention de Roosevelt pour que quelques dizaines de Liberators soient attribués à l'Atlantique, tandis que des centaines partaient pour le Pacifique. Alors que ceux-là ont fait beaucoup plus pour la victoire finale que ceux-ci.
C'est bien de désobéir quand on a raison. Quand on a gravement tort, c'est une catastrophe.
Même chose coté anglais : Churchill était obsédé par le bombardement de l'Allemagne, obsession savamment entretenue par «Bomber Harris». Bien qu'il ait écrit dans ses mémoires avoir été rongé d'inquiétude par la Bataille de l'Atlantique, la réalité est qu'il n'a jamais donné l'ordre de distraire un seul Lancaster vers le Costal Command, qui était désespérément pauvre.
La Bataille de l'Atlantique était défensive pour les Alliés. C'est moins glorieux et moins attrayant qu'une belle offensive. Et il n'y avait pas de spectaculaire victoire, juste des statistiques de tonnage coulé.
C'est dans les niveaux intermédiaires qu'il s'est trouvé les hommes les plus lucides qui, comprenant l'enjeu, ont fait des efforts surhumains d'imagination et d'improvisation pour tirer le maximum des maigres moyens dont ils disposaient (2).
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(1) : j'en profite pour dire que je déteste cette expression employée par les ministres incultes pour justifier l'absence d'effort de réduction des dépenses publiques : « on est à l'os». Mis à part que le propos lui-même est un hénaurme mensonge (plus c'est gros, plus ça passe), sont-ce des bouchers-charcutiers pour s'exprimer ainsi ?
(2) : un escorteur anglais harcelé s'est trouvé si seul et désespéré qu'un U-boot a fait surface à vue pour attaquer le convoi qu'il protégeait. Le capitaine anglais a signalé au U-boot « Pourquoi ne nous laissez vous pas tranquilles ? ». Réponse de l'Allemand : « Désolé, nous avons nos ordres ».
Jérôme Cahuzac est grand !
Jérôme Cahuzac, maintenant qu'il n'est plus ministre, veut reprendre sa place de député, au grand embarras de ses "amis" socialistes, et le seul moyen juridique de l'en empêcher est de dissoudre l'Assemblée Nationale !
Cet homme est un sens de l'humour exceptionnel, doublé d'un sadisme peu commun.
Certains doivent commencer à regretter de lui avoir craché dessus sans retenue et c'est, bien entendu, le but de la manœuvre.
Hommage lui soit donc rendu ici.
Cet homme est un sens de l'humour exceptionnel, doublé d'un sadisme peu commun.
Certains doivent commencer à regretter de lui avoir craché dessus sans retenue et c'est, bien entendu, le but de la manœuvre.
Hommage lui soit donc rendu ici.
jeudi, avril 04, 2013
Mon angoisse : le Grand Remplacement
Le Grand Remplacement est souvent invoqué par Renaud Camus.
Pour moi, il est très concret : au fil des conversations, j'ai compté chez mes collègues cadres une dizaine d'enfants bien français, haut diplômés, entre vingt et vingt-cinq ans, qui finissent des études ou qui travaillent à l'étranger et qui, d'après leurs parents, ne manifestent aucune intention de revenir en France.
Mon évaluation grossière est qu'ils représentent entre un quart et un tiers des enfants de ces familles.
C'est terrifiant.
Inversement, des non-Français et non-diplomés qui arrivent, j'en croise tous les jours.
Ce double-mouvement est encore plus plus terrifiant.
La France est ce pays atteint de folie suicidaire qui remplace ses jeunes diplômés par des étrangers non-diplomés.
Il faut être complètement con, mais d'une connerie très sophistiquée, genreEnarque ou Polytechnicien Karine Berger
, pour trouver que ce n'est pas un problème.
Pour moi, il est très concret : au fil des conversations, j'ai compté chez mes collègues cadres une dizaine d'enfants bien français, haut diplômés, entre vingt et vingt-cinq ans, qui finissent des études ou qui travaillent à l'étranger et qui, d'après leurs parents, ne manifestent aucune intention de revenir en France.
Mon évaluation grossière est qu'ils représentent entre un quart et un tiers des enfants de ces familles.
C'est terrifiant.
Inversement, des non-Français et non-diplomés qui arrivent, j'en croise tous les jours.
Ce double-mouvement est encore plus plus terrifiant.
La France est ce pays atteint de folie suicidaire qui remplace ses jeunes diplômés par des étrangers non-diplomés.
Il faut être complètement con, mais d'une connerie très sophistiquée, genre
Mélimélo : Mariage pour n'importe qui et gauche morale
Le premier article est d'E. Zemmour :
Le mariage, pour le meilleur et pour le pire
Et le second de C. Delsol :
Le socialisme est une morale
Comme Eric Zemmour, je suis persuadé que notre société est entrée en décadence et je crois de plus en plus que celle-ci est irréversible. Autrement dit, nous vivons un suicide civilisationnel comme a vécu l'Empire Romain.
Les zombies post-modernes disparaîtront car leur hédonisme est incompatible avec la perpétuation de leur espèce : on ne fait pas trois ou quatre enfants quand son unique souci est «moi, moi. Jouir sans entraves».
Ensuite ? De l'horreur et de l'anarchie, émergeront des petits groupes organisés, autour d'une religion.
J'espère juste que cela sera une vraie religion, qui se connaitra comme telle, et non une pseudo-religion comme l'écologisme ou le communisme. Car les pseudo-religions sont terribles.
Les musulmans croient que la religion qui prendra le relais après notre ruine la leur. C'est possible, je suis très loin d'en être certain. Le christianisme est très loin d'être mort. Ou une religion que nous ne connaissons pas encore.
Le mariage, pour le meilleur et pour le pire
Et le second de C. Delsol :
Le socialisme est une morale
Comme Eric Zemmour, je suis persuadé que notre société est entrée en décadence et je crois de plus en plus que celle-ci est irréversible. Autrement dit, nous vivons un suicide civilisationnel comme a vécu l'Empire Romain.
Les zombies post-modernes disparaîtront car leur hédonisme est incompatible avec la perpétuation de leur espèce : on ne fait pas trois ou quatre enfants quand son unique souci est «moi, moi. Jouir sans entraves».
Ensuite ? De l'horreur et de l'anarchie, émergeront des petits groupes organisés, autour d'une religion.
J'espère juste que cela sera une vraie religion, qui se connaitra comme telle, et non une pseudo-religion comme l'écologisme ou le communisme. Car les pseudo-religions sont terribles.
Les musulmans croient que la religion qui prendra le relais après notre ruine la leur. C'est possible, je suis très loin d'en être certain. Le christianisme est très loin d'être mort. Ou une religion que nous ne connaissons pas encore.
mercredi, avril 03, 2013
La gauche toujours morale et toujours vierge des gauchistes toujours immoraux et toujours corrompus
Il y a deux siècles, on considérait les «partageux» comme le parti des fainéants, des jaloux et des incapables.
La chose s'est bien inversée.
Très aidée par notre déliquescence intellectuelle et par l'appareil de propagande soviétique, la gauche a conquis le magistère exclusif de la morale publique.
Les turpitudes de ses membres ne sont jamais révélatrices de la nature profonde de la gauche, les corrompus seraient-ils largement majoritaires dans ses rangs qu'ils resteraient toujours de regrettables exceptions, les «affaires» glissent sur elle comme l'eau fangeuse sur les plumes d'un canard, et les «bonnes intentions» sauvent tout.
Alors que la moindre «affaire» révèle instantanément et sans discussion la véritable nature fasciste de la droite, rien de mauvais ne révèle jamais la vérité de la gauche.
Puisqu'il est posé que la gauche est par essence et pour l'éternité le camp du Bien, aucun mal ne peut venir d'elle. S'il arrive que des imbéciles aient une impression contraire, c'est qu'ils sont trompés par des traitres à la Cause, de faux gauchistes, des envoyés du Mal pour salir le Bien.
Le raisonnement est circulaire, c'est ce qui en fait la beauté : la gauche étant le camp du Bien, aucun corrompu ni aucun criminel n'est un véritable homme de gauche. La gauche ne compte donc aucun corrompu ni aucun criminel. Cela confirme qu'elle est le camp du Bien.
C'est ainsi qu'on découvre après coup que Strauss-Kahn et Cahuzac, pour ne citer que les derniers en date, n'étaient pas vraiment de gauche.
C'eut été sympathique de nous le dire avant.
J'avoue que je suis stupéfait par ce tour de force rhétorique : plus c'est gros, plus ça passe.
La chose s'est bien inversée.
Très aidée par notre déliquescence intellectuelle et par l'appareil de propagande soviétique, la gauche a conquis le magistère exclusif de la morale publique.
Les turpitudes de ses membres ne sont jamais révélatrices de la nature profonde de la gauche, les corrompus seraient-ils largement majoritaires dans ses rangs qu'ils resteraient toujours de regrettables exceptions, les «affaires» glissent sur elle comme l'eau fangeuse sur les plumes d'un canard, et les «bonnes intentions» sauvent tout.
Alors que la moindre «affaire» révèle instantanément et sans discussion la véritable nature fasciste de la droite, rien de mauvais ne révèle jamais la vérité de la gauche.
Puisqu'il est posé que la gauche est par essence et pour l'éternité le camp du Bien, aucun mal ne peut venir d'elle. S'il arrive que des imbéciles aient une impression contraire, c'est qu'ils sont trompés par des traitres à la Cause, de faux gauchistes, des envoyés du Mal pour salir le Bien.
Le raisonnement est circulaire, c'est ce qui en fait la beauté : la gauche étant le camp du Bien, aucun corrompu ni aucun criminel n'est un véritable homme de gauche. La gauche ne compte donc aucun corrompu ni aucun criminel. Cela confirme qu'elle est le camp du Bien.
C'est ainsi qu'on découvre après coup que Strauss-Kahn et Cahuzac, pour ne citer que les derniers en date, n'étaient pas vraiment de gauche.
C'eut été sympathique de nous le dire avant.
J'avoue que je suis stupéfait par ce tour de force rhétorique : plus c'est gros, plus ça passe.
Les affreux réacs se payent le luxe de ne pas accabler Cahuzac !
Vous avez bien craché sur Cahuzac, pas la peine de lui pisser dessus
De quoi la "lutte intérieure taraudante" de Jérôme Cahuzac est-elle le nom ?
Mes états d'âme
Et la tonalité un peu différente de Tesson :
Affaire Cahuzac - Tesson : Où est passé Hollande, le président irréprochable ?
Cette défense de Jérome Cahuzac par les réacs ne lui fera peut-être pas plaisir mais je pense qu'elle est sincère : pour un réac, il y a des crimes pires que la fraude fiscale.
Alors qu'on a l'impression en écoutant les réactions hystériques à gauche que cette échelle des valeurs n'est pas partagée de ce coté-là de l'échiquier politique : pour les gauchistes, le fraudeur fiscal se place, à l'évidence, au-dessus de Dutroux, Landru et Jack l'Eventreur dans l'épouvante (je ne méconnais pas la part d'hypocrisie dans ces condamnations exagérées).
Si j'en crois les récentes déclarations, vu de la gauche, frauder le fisc serait plus abominable que d'empaler des enfants de sans-papiers sur des sculptures d'«art» contemporain subventionné. Je suis effaré par la véhémence des jugements, au point d'en venir à penser que tout ce qui est excessif est insignifiant (Mou-Président parle d'un «outrage à la république», je comprendrai ce que cela signifie quand on m'aura expliqué ce que sont les fameuses «valeurs républicaines» qu'on invoque à tour de bras sans jamais les définir).
Il faut dire que le fraudeur fiscal cumule deux crimes atroces : il a de l'argent et il le soustrait au racket fiscal (ce faisant, il refuse de s'associer au mensonge de la «solidarité», qui n'est que prédation social-clientélistes. Comme d'habitude, celui qui dit la vérité ou, tout au moins, dévoile une certaine vérité, doit être assassiné).
Le maitre des élégances morales parisianistes atteint un sommet vomitif :
Les liens inavouables de Cahuzac avec les "gudards" de Marine Le Pen
Sortir un tel amalgame à un tel moment, ce n'est plus tirer sur l'ambulance, c'est napalmiser un hôpital pédiatrique.
Cahuzac était ministre, il ne l'est plus. Il était tranquille, il est maintenant poursuivi. Il avait une carrière politique, il ne l'a plus (pour quelques temps). Cela suffit bien à son malheur, pas la peine d'en rajouter des tonnes.
En revanche, au-delà du cas de l'homme Cahuzac, il est intéressant de se poser la question de la corruption morale et financière (1) généralisée de notre belle classe jacassante :
Cahuzac, produit odieux du mensonge en politique
C'est évidemment de cette question globale dont on essaie de nous détourner en se concentrant sur Cahuzac Jérome.
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(1) : en France, depuis trente ans, on peut faire fortune en politique. C'est une forme de corrution et une incitation permanente à la corruption. A Venise (une vraie république, celle-là), on sortait d'un mandat de doge moins riche qu'on y était entré.
Quand Ayrault et Hollande disent «J'assume», qu'assument-ils exactement ? Le risque de toucher plus de 25 000 € de retraite s'ils perdent leur poste, après avoir passé leur carrière à se bâtir un patrimoine de châtelain au détriment de la collectivité nationale ?