Nous sommes victimes de la guimauve. Il n'y a pas de débat en France, tout est englué dans une purée de bons sentiments sucrés, collants, paralysants, soigneusement contrôlée par nos maîtres politico-médiatiques.
Le récent débat pour ou contre la burqa est un excellent exemple, parce que, justement, il n'y a pas eu de débat. Enfin, allait être posée la question des populations immigrées, de leur culture et leur intégration ?
Que nenni. Le processus est éclairant :
1) Des parlementaires lancent le débat. On ne le récuse pas frontalement en traitant les dits parlementaires de «populistes rappelant les HLPSDNH», ça serait trop brutal, le parti-pris trop évident.
On commence par détourner le débat vers une question secondaire dénuée de toute importance, en l'occurrence «Les femmes qui portent la burqa le font-elles de leur plein gré ?» Comme l'attention des medias ne peut être concentrée que sur une seule question, on a ainsi, par effet d'éviction, éviscéré le débat.
La discussion se poursuit sur ce point de détail le temps suffisant, quelques jours à quelques semaines, pour qu'elle perde son actualité. La première étape de la manoeuvre est parfaitement réussie : on a évité de répondre à une question brûlante et dérangeante pour la bien-pensance.
2) Une fois que les bien-pensants ont réussi à étouffer l'explosion en retardant le débat, la deuxième partie de la manoeuvre est simplissime : il suffit de répondre à la question initiale, sachant que ceux dont la propagande n'est pas le gagne-pain, c'est-à-dire les opposants, sont passés à autre chose. Et l'on voit surgir les articles dans le Monde et dans Paris-Match nous expliquant, sans rire, que les femmes portant la burqa sont peu nombreuses, super sexy et bac +18. Bref, qu'elles sont intégrées à donf, qu'il n'y a pas de problèmes et que la burqa est une fantaisie vestimentaire au même titre que le bermuda à fleurs. Et l'on conclut que l'interdiction «stigmatiserait» les musulmans (ce qu'il faut, d'après la bien-pensance, éviter à tout prix ; on se demande bien pourquoi) sans résultats (mais de quels résultats parle-t-on ? Le but recherché n'est-il pas de ne plus voir de burqa dans l'espace public, c'est-à-dire l'interdiction en elle-même ?). Bref, inutile et stupide d'interdire la burqa.
Et voilà, en deux coups de cuillère à pot, un débat a été réglé par les médias en sens inverse du vœu des Français, simplement en faisant un usage massif de la guimauve.
Pauvre France.
Addendum : Politique de l'autruche, mode d'emploi
vendredi, juillet 31, 2009
Un énorme clou dans le cercueil du réchauffisme
12 petits dessins valent mieux qu'un long discours :
Lindzen, ERBE et les modèles numériques
Une course de vitesse est engagée entre science et démocratie.
Les réchauffistes sentent bien que sur le terrain scientifique le temps joue contre eux. C'est pourquoi ils activent la machine à propagande vers l'opinion publique ignorante, afin qu'avec l'aide de la démocratie, élevée au rang de fétiche incontestable et toujours véridique, ils puissent placer les sceptiques devant le fait accompli : «J'ai peut-être tort, mais maintenant je m'en fous, ce sont mes idées qui sont appliquées par les gouvernements.»
La taxe Rocard pourrait bien être un tournant pour la France.
Les Français étant attaqués au portefeuille, le scepticisme climatique rencontre soudain des intérêts matériels bien identifiés. Il serait étonnant qu'un ou deux députés ruraux ne fassent pas quelques allusions du bout des lèvres à la fragilité scientifique du réchauffisme. Bien sûr, comme Allègre, ils seront trainés dans la boue par les medias, territoires des gauchistes les plus cons et les plus incultes, mais ils se seront quand même exprimés et on aura pu les entendre.
Lindzen, ERBE et les modèles numériques
Une course de vitesse est engagée entre science et démocratie.
Les réchauffistes sentent bien que sur le terrain scientifique le temps joue contre eux. C'est pourquoi ils activent la machine à propagande vers l'opinion publique ignorante, afin qu'avec l'aide de la démocratie, élevée au rang de fétiche incontestable et toujours véridique, ils puissent placer les sceptiques devant le fait accompli : «J'ai peut-être tort, mais maintenant je m'en fous, ce sont mes idées qui sont appliquées par les gouvernements.»
La taxe Rocard pourrait bien être un tournant pour la France.
Les Français étant attaqués au portefeuille, le scepticisme climatique rencontre soudain des intérêts matériels bien identifiés. Il serait étonnant qu'un ou deux députés ruraux ne fassent pas quelques allusions du bout des lèvres à la fragilité scientifique du réchauffisme. Bien sûr, comme Allègre, ils seront trainés dans la boue par les medias, territoires des gauchistes les plus cons et les plus incultes, mais ils se seront quand même exprimés et on aura pu les entendre.
lundi, juillet 27, 2009
Les abonnés du Monde chérissent leurs peurs
Comme vous le savez, les commentaires des abonnés du Monde me servent souvent de baromètre de la boboïtude.
Or, je remarque un trait qui, par sa constance, finit par devenir frappant : ces gens chérissent leurs peurs, ils les aiment, ils les défendent.
C'est évident s'agissant du réchauffisme : toute nouvelle positive sur ce front est accueillie par des hurlements de rage et de colère.
Mais pas seulement. Le récente déclaration (à tort ou à raison) du Dr Debré déclarant que la peur de la grippe A est grandement exagérée par le gouvernement a provoqué les mêmes réactions outrées.
A cela, je vois deux explications complémentaires :
> le monde est trop compliqué pour eux, comme pour nous tous d'ailleurs, mais plutôt que rester modestes en avouant leur ignorance, ils préfèrent s'entourer de peurs, car celles-ci sont simples, puissantes et difficilement contestables. Bref, les peurs permettent de soutenir une opinion politique sans la fatigue de la réflexion.
> la deuxième fonction des peurs est de les poser en être supérieurs : plus clairvoyants, plus responsables, plus soucieux de l'avenir. Contester les peurs revient à mettre les raisons qu'ils ont de se sentir supérieurs.
Si tout ne va pas si mal, si on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait, ces sentinelles gauchistes qui veulent faire notre bien futur malgré nous deviennent inutiles.
Or, je remarque un trait qui, par sa constance, finit par devenir frappant : ces gens chérissent leurs peurs, ils les aiment, ils les défendent.
C'est évident s'agissant du réchauffisme : toute nouvelle positive sur ce front est accueillie par des hurlements de rage et de colère.
Mais pas seulement. Le récente déclaration (à tort ou à raison) du Dr Debré déclarant que la peur de la grippe A est grandement exagérée par le gouvernement a provoqué les mêmes réactions outrées.
A cela, je vois deux explications complémentaires :
> le monde est trop compliqué pour eux, comme pour nous tous d'ailleurs, mais plutôt que rester modestes en avouant leur ignorance, ils préfèrent s'entourer de peurs, car celles-ci sont simples, puissantes et difficilement contestables. Bref, les peurs permettent de soutenir une opinion politique sans la fatigue de la réflexion.
> la deuxième fonction des peurs est de les poser en être supérieurs : plus clairvoyants, plus responsables, plus soucieux de l'avenir. Contester les peurs revient à mettre les raisons qu'ils ont de se sentir supérieurs.
Si tout ne va pas si mal, si on ne sait pas de quoi l'avenir sera fait, ces sentinelles gauchistes qui veulent faire notre bien futur malgré nous deviennent inutiles.
dimanche, juillet 26, 2009
Les petits «détails» de la non-intégration
Il y a deux «détails» qui montrent que les populations immigrées d'origine africaine ne sont pas assimilées.
Retournez le problème dans le sens que vous voulez, le fait que Mohammed figure parmi les prénoms les plus donnés en France n'est pas un bon signe.
Le deuxième signe, c'est, en cas de décès, l'inhumation «au pays». On ne saurait mieux dire qu'ils ne considèrent pas la France comme leur pays.
Or, ces signes ont une particularité : on ne peut pas les dissimuler, les avis de naissance et de décès sont publiés.
Dès qu'on y regarde de près, le barrage politiquement correct de l'immigrationnisme fuit de partout.
Il suffit d'ouvrir la page Etat Civil de n'importe quelle feuille de chou locale.
Retournez le problème dans le sens que vous voulez, le fait que Mohammed figure parmi les prénoms les plus donnés en France n'est pas un bon signe.
Le deuxième signe, c'est, en cas de décès, l'inhumation «au pays». On ne saurait mieux dire qu'ils ne considèrent pas la France comme leur pays.
Or, ces signes ont une particularité : on ne peut pas les dissimuler, les avis de naissance et de décès sont publiés.
Dès qu'on y regarde de près, le barrage politiquement correct de l'immigrationnisme fuit de partout.
Il suffit d'ouvrir la page Etat Civil de n'importe quelle feuille de chou locale.
Le racisme et moi
Depuis que j'écris une vérité que j'entends presque quotidiennement autour de moi, à savoir qu'il y a trop d'immigrés en France, et que j'en explique les causes et les conséquences, certains croient justifié de me traiter de raciste.
Il ne me reste plus qu'à faire le point sur cette question.
Les races humaines existent-elles ?
A l'évidence oui, un Japonais pris au hasard a peu de chances de ressembler à un Sénégalais pris au hasard. Depuis que le mot race est devenu tabou, on dit «ethnie» mais c'est en réalité la même chose.
On nous sort tout un tas d'arguments sur la génétique qui dirait que les races humaines n'existent pas. Pourquoi pas ? Mais la génétique, ça n'est pas tout dans la vie.
Il existe des différences visibles qui, tout aussi visiblement, sont héréditaires. Donc les races existent.
Biologie et génétique
Peut-on inférer de l'existence de races une hiérarchie entre elles ?
C'est là que je commence à être mal à l'aise avec les racistes.
Je penche pour attribuer bien plus à la culture qu'à la race.
A cela, on me répond que, dans la très grande majorité des cas, la race et la culture se transmettant héréditairement, il est vain de vouloir faire la distinction sur un plan pratique, même si cela peut être une question académiquement intéressante.
Je considère qu'il y a des civilisations, c'est-à-dire des groupes humains et leur culture, supérieurs à d'autres. Il se trouve que bien souvent les groupes humains en question sont racialement homogènes.
Mais je ne suis pas d'accord pour autant pour isoler l'aspect physique en disant «si tu es grand, blanc et blond, tu as plus de chances d'être intelligent que si tu es petit, noir et crépu».
Des commentateurs ont fait passer des textes en ce sens que j'ai transmis parce que je les trouvais intéressants mais je ne suis pas convaincu. Le degré de civilisation me semble impossible à traduire par des mesures simples au niveau individuel (les fameux «tests d'intelligence»), toute tentative de mesurer la part biologique des performances d'un individu me parait donc vouée à l'échec.
De plus, la supériorité de civilisations que j'invoque est subjective, je préfère la Pieta de Michel-Ange à un masque Bantou, et n'est donc pas un support pour des conséquences pratiques.
Et les individus, dans tout ça ?
Même si les racistes avaient raison, ça n'empêcheraient pas qu'il puisse y avoir un Einstein noir, tant est grande la variabilité des êtres humains.
Ce qui limite très fortement la portée pratique du racisme.
Même en supposant l'infériorité de certaines races démontrée, la différence ne serait pas telle (la difficulté à la démontrer le prouve bien) qu'il faudrait cesser de traiter tous les hommes comme nos semblables.
Donc, je ne suis pas raciste.
Mais il n'y a pas besoin d'être raciste pour trouver qu'il y a trop d'immigrés en France, c'est là un amalgame, une des armes les plus malhonnêtes du débat. Il suffit de considérer qu'il y a trop d'étrangers, c'est-à-dire de gens d'origine et de culture étrangères, indépendamment de toute considération raciale.
Un Québécois est de la même race que nous et pourtant, c'est un étranger. Mais, bon, j'admets que nous sommes peu menacés par une invasion de Québecois.
Enfin, pour conclure, un petit rappel historique est nécessaire.
Si le racisme est interdit, c'est qu'il a conduit à des folies criminelles par des gens qui ont perdu la guerre. La folie criminelle ne suffit pas à l'interdiction, sans quoi le communisme serait également interdit. Les communistes, eux, ont gagné la guerre.
Si j'étais raciste, je n'hésiterais pas à le dire, quitte à enfreindre une loi que j'estime mal venue et à en encourir les conséquences. Mais voilà, je ne suis pas raciste.
Il ne me reste plus qu'à faire le point sur cette question.
Les races humaines existent-elles ?
A l'évidence oui, un Japonais pris au hasard a peu de chances de ressembler à un Sénégalais pris au hasard. Depuis que le mot race est devenu tabou, on dit «ethnie» mais c'est en réalité la même chose.
On nous sort tout un tas d'arguments sur la génétique qui dirait que les races humaines n'existent pas. Pourquoi pas ? Mais la génétique, ça n'est pas tout dans la vie.
Il existe des différences visibles qui, tout aussi visiblement, sont héréditaires. Donc les races existent.
Biologie et génétique
Peut-on inférer de l'existence de races une hiérarchie entre elles ?
C'est là que je commence à être mal à l'aise avec les racistes.
Je penche pour attribuer bien plus à la culture qu'à la race.
A cela, on me répond que, dans la très grande majorité des cas, la race et la culture se transmettant héréditairement, il est vain de vouloir faire la distinction sur un plan pratique, même si cela peut être une question académiquement intéressante.
Je considère qu'il y a des civilisations, c'est-à-dire des groupes humains et leur culture, supérieurs à d'autres. Il se trouve que bien souvent les groupes humains en question sont racialement homogènes.
Mais je ne suis pas d'accord pour autant pour isoler l'aspect physique en disant «si tu es grand, blanc et blond, tu as plus de chances d'être intelligent que si tu es petit, noir et crépu».
Des commentateurs ont fait passer des textes en ce sens que j'ai transmis parce que je les trouvais intéressants mais je ne suis pas convaincu. Le degré de civilisation me semble impossible à traduire par des mesures simples au niveau individuel (les fameux «tests d'intelligence»), toute tentative de mesurer la part biologique des performances d'un individu me parait donc vouée à l'échec.
De plus, la supériorité de civilisations que j'invoque est subjective, je préfère la Pieta de Michel-Ange à un masque Bantou, et n'est donc pas un support pour des conséquences pratiques.
Et les individus, dans tout ça ?
Même si les racistes avaient raison, ça n'empêcheraient pas qu'il puisse y avoir un Einstein noir, tant est grande la variabilité des êtres humains.
Ce qui limite très fortement la portée pratique du racisme.
Même en supposant l'infériorité de certaines races démontrée, la différence ne serait pas telle (la difficulté à la démontrer le prouve bien) qu'il faudrait cesser de traiter tous les hommes comme nos semblables.
Donc, je ne suis pas raciste.
Mais il n'y a pas besoin d'être raciste pour trouver qu'il y a trop d'immigrés en France, c'est là un amalgame, une des armes les plus malhonnêtes du débat. Il suffit de considérer qu'il y a trop d'étrangers, c'est-à-dire de gens d'origine et de culture étrangères, indépendamment de toute considération raciale.
Un Québécois est de la même race que nous et pourtant, c'est un étranger. Mais, bon, j'admets que nous sommes peu menacés par une invasion de Québecois.
Enfin, pour conclure, un petit rappel historique est nécessaire.
Si le racisme est interdit, c'est qu'il a conduit à des folies criminelles par des gens qui ont perdu la guerre. La folie criminelle ne suffit pas à l'interdiction, sans quoi le communisme serait également interdit. Les communistes, eux, ont gagné la guerre.
Si j'étais raciste, je n'hésiterais pas à le dire, quitte à enfreindre une loi que j'estime mal venue et à en encourir les conséquences. Mais voilà, je ne suis pas raciste.
samedi, juillet 25, 2009
Victoria, les jeunes années d'une reine
D'un coté, je pouvais me douter qu'un film qui avait déplu au Monde allait me plaire.
Tout ce qui a déplu au Monde m'a plu : l'ellipse politique (pourquoi expliquer aux spectateurs des choses qu'ils peuvent deviner, ou savoir ?), le caractère de fer de la jeune reine, le mariage de raison autant que d'amour (écho d'un débat récurrent sur ce blog).
Peut-être un peu trop romantique, mais ça passe.
Un bon film, solide comme Victoria.
J'envie les Anglais pour leurs souveraines de tête. Le discours d'Elisabeth 1ère («Je viens non pour mon loisir et ma distraction mais résolue, au cœur de la bataille, à vivre et à mourir parmi vous, à tomber, même dans la poussière, pour mon royaume, mon peuple, mon honneur et mon sang. Je sais que j'ai le corps d'une faible femme, mais le cœur et l'estomac d'un roi, et d'un roi d'Angleterre») alors que la prétendument invincible armada menaçait les côtes anglaises, montre que les flamboyants discours de Churchill du l'été 1940 n'étaient pas sans antécédents.
Tout ce qui a déplu au Monde m'a plu : l'ellipse politique (pourquoi expliquer aux spectateurs des choses qu'ils peuvent deviner, ou savoir ?), le caractère de fer de la jeune reine, le mariage de raison autant que d'amour (écho d'un débat récurrent sur ce blog).
Peut-être un peu trop romantique, mais ça passe.
Un bon film, solide comme Victoria.
J'envie les Anglais pour leurs souveraines de tête. Le discours d'Elisabeth 1ère («Je viens non pour mon loisir et ma distraction mais résolue, au cœur de la bataille, à vivre et à mourir parmi vous, à tomber, même dans la poussière, pour mon royaume, mon peuple, mon honneur et mon sang. Je sais que j'ai le corps d'une faible femme, mais le cœur et l'estomac d'un roi, et d'un roi d'Angleterre») alors que la prétendument invincible armada menaçait les côtes anglaises, montre que les flamboyants discours de Churchill du l'été 1940 n'étaient pas sans antécédents.
Mangeclous, l'amour et le mariage
Dédié à Théo.
Les coupures sont miennes. Mangeclous a des convictions très fermes sur le mariage et Anna Karénine :
Ah ! Messieurs, que vienne un romancier qui explique enfin aux candidats à l'adultère et aux fugues passionnelles qu'un amant, ça se purge ! Ah, qu'il vienne, le romancier qui montrera le prince Wronsky et sa maîtresse adultère Anna Karénine échangeant des serments passionnés et parlant haut pour couvrir leurs borborygmes et espérant chacun que l'autre croira être seul à borborygmer. Qu'il vienne, la romancier qui montrera l'amante changeant de position ou se comprimant l'estomac pour supprimer subrepticement les borborygmes, tout en souriant d'un air égaré et ravi !
Qu'il vienne le romancier qui nous montrera l'amant, le prince Wronsky et poète, ayant une colique et tachant de tenir le coup, pâle et moite, tandis que l'Anna lui dit sa passion éternelle. Et lui, il lève le pied pour se retenir. Et comme elle s'étonne, il lui explique qu'il fait un peu de gymnastique norvégienne ! Et puis, il n'en peut plus et il prie sa bien-aimé de le laisser seul quelques instants pour créer de la poésie à vers !
Et resté seul dans son cabinet de travail parfumé, il est traqué. Il n'ose aller dans le réduit accoutumé car la mignonne Anna est dans l'antichambre.
Alors le prince Wronsky s'enferme à clef et prend un chapeau melon et s'accroupit, à la manière de Rebecca, ma femme qui, elle, ne prétend pas être une créature d'art et de beauté ! Et soudain, voici qu'arrive le mari de l'adultère M. Karénine, qui a défoncé la porte de la rue. Et alors, la passionnée Anna lui dit qu'elle ne veut plus de lui, que le prince Wronsky et elle sont dans un ouragan et que lui, Karénine, est un mari dégoûtant et peu poétique ! «Le prince Wronsky, crie-t-elle, m'a ouvert les portes du royaume ! O chien de mari, ô jaune, ô fils de la pantoufle et du cataplasme, sais-tu ce que fait en ce moment mon trésor, mon aigle de passion ? Il crée des vers !» Et le prince Wronsky, qui a mangé trop de melon et bu trop d'eau glacée est accroupi sur son chapeau melon ou plutôt sur son képi d'aide de camp et il s'y soulage et murmure le nom de sa maman avec infinie faiblesse et délectation ! Accroupi devant le piano, il frappe sur les touches et il joue un noctambule de Chopin pour couvrir d'autres bruits ! Voilà un roman selon mon coeur !
Et le mari, le pauvre mari Karénine, s'en va. Et Anna frappe et demande : «Cher prince Wronsky, avez vous fini de créer ?» Et le prince répond : «Tout de suite ma noble colombe, les vers ne sont pas encore finis !»
Et cinq minutes après, il lui dit d'entrer dans la chambre dont la fenêtre est grande ouverte. Et il n'y a plus de képi par terre car il l'a enfermé dans la bibliothèque, ce charmant amant ! Et sur le tapis, il a répandu des parfums ! Et il lui dit : «Ah que c'est bon de créer de l'art ! _ Oui, cher prince, répond l'adultère avec respect, ce doit être merveilleux ! _ Oui, s'écrie le prince poète, il y des moments où il faut que ça sorte !» Et l'idiote baise sa main si respectueusement. Enfin, elle a trouvé un non-mari ! Un éternellement poétique ! [...] Mensonge, mensonge, l'amour est fait de mensonge ! Supposez que cette maudite Anna qui a lâché son petit enfant pour fuir avec le dévastateurs de melons, supposez que, par un hasard extraordinaire, elle ait surpris pour la première fois son prince Wronsky fonctionnant en un certain lieu que mon esprit élégant se refuse à désigner plus clairement ! Eh bien, croyez vous qu'elle aurait eu le coup de foudre en le voyant au bal, si bien habillé et parfumé et ainsi de suite ? Non, messieurs, non !
Qu'est-ce que cela prouve ? Cela prouve qu'il faut feindre, se retenir, n'être pas naturel, jouer la comédie, pour que l'amour naisse. Et si, à la première rencontre avec ce Wronsky elle l'avait entendu venter et pétarader involontairement, serait elle tombée amoureuse ? Non ! Mille fois, non messieurs !
Alors quelle valeur accorder à un émoi si fragile qu'un léger vent suffit à l'abattre et à le flétrir ? D'ailleurs, quelle valeur accorder à un émoi que la plèbe éprouve ? Je déteste leur Julot à Tata pour la vie.! En résumé, messieurs, à bas la passion soi-disant absolue et irrésistible et inéluctable !
Et vive le mariage ! Voilà ma pensée. Le vrai amour ce n'est pas de vivre avec sa femme parce qu'on l'aime, mais de l'aimer parce qu'on vit avec elle. Ainsi fais-je avec ma Rébecca chérie qui est le corps de mon âme et l'âme de mon corps et que j'adore, mais je ne le lui dis pas car tout n'est pas bon à dire aux épouses, car ensuite elles prennent des airs.
L'amour, c'est l'habitude et non jeux de théâtre. [...] Le saint amour, c'est le mariage. C'est de rentrer à la maison et tu la vois. Et si tu as un souci, elle te prend la main et te parle et te donne du courage.
_ Et tient tes comptes, dit Mattathias, charmé.
_ Et vous allez à la mort ensemble, conclut le moraliste.
Les montagnistes auront reconnu une philosophie à eux familière :
En ce sage marché [le mariage], les appetits ne se trouvent pas si follastres : ils sont sombres et plus mousses. L'amour hait qu'on se tienne par ailleurs que par luy, et se mesle laschement aux accointances qui sont dressees et entretenues soubs autre titre : comme est le mariage. L'alliance, les moyens, y poisent par raison, autant ou plus, que les graces et la beauté. On ne se marie pas pour soy, quoy qu'on die : on se marie autant ou plus, pour sa posterité, pour sa famille : L'usage et l'interest du mariage touche nostre race, bien loing pardelà nous. Pourtant me plaist cette façon, qu'on le conduise plustost par main tierce, que par les propres : et par le sens d'autruy, que par le sien : Tout cecy, combien à l'opposite des conventions amoureuses ? Aussi est-ce une espece d'inceste, d'aller employer à ce parentage venerable et sacré, les efforts et les extravagances de la licence amoureuse, comme il me semble avoir dict ailleurs : Il faut (dit Aristote) toucher sa femme prudemment et severement, de peur qu'en la chatouillant trop lascivement, le plaisir ne la face sortir hors des gons de raison.
Les coupures sont miennes. Mangeclous a des convictions très fermes sur le mariage et Anna Karénine :
Ah ! Messieurs, que vienne un romancier qui explique enfin aux candidats à l'adultère et aux fugues passionnelles qu'un amant, ça se purge ! Ah, qu'il vienne, le romancier qui montrera le prince Wronsky et sa maîtresse adultère Anna Karénine échangeant des serments passionnés et parlant haut pour couvrir leurs borborygmes et espérant chacun que l'autre croira être seul à borborygmer. Qu'il vienne, la romancier qui montrera l'amante changeant de position ou se comprimant l'estomac pour supprimer subrepticement les borborygmes, tout en souriant d'un air égaré et ravi !
Qu'il vienne le romancier qui nous montrera l'amant, le prince Wronsky et poète, ayant une colique et tachant de tenir le coup, pâle et moite, tandis que l'Anna lui dit sa passion éternelle. Et lui, il lève le pied pour se retenir. Et comme elle s'étonne, il lui explique qu'il fait un peu de gymnastique norvégienne ! Et puis, il n'en peut plus et il prie sa bien-aimé de le laisser seul quelques instants pour créer de la poésie à vers !
Et resté seul dans son cabinet de travail parfumé, il est traqué. Il n'ose aller dans le réduit accoutumé car la mignonne Anna est dans l'antichambre.
Alors le prince Wronsky s'enferme à clef et prend un chapeau melon et s'accroupit, à la manière de Rebecca, ma femme qui, elle, ne prétend pas être une créature d'art et de beauté ! Et soudain, voici qu'arrive le mari de l'adultère M. Karénine, qui a défoncé la porte de la rue. Et alors, la passionnée Anna lui dit qu'elle ne veut plus de lui, que le prince Wronsky et elle sont dans un ouragan et que lui, Karénine, est un mari dégoûtant et peu poétique ! «Le prince Wronsky, crie-t-elle, m'a ouvert les portes du royaume ! O chien de mari, ô jaune, ô fils de la pantoufle et du cataplasme, sais-tu ce que fait en ce moment mon trésor, mon aigle de passion ? Il crée des vers !» Et le prince Wronsky, qui a mangé trop de melon et bu trop d'eau glacée est accroupi sur son chapeau melon ou plutôt sur son képi d'aide de camp et il s'y soulage et murmure le nom de sa maman avec infinie faiblesse et délectation ! Accroupi devant le piano, il frappe sur les touches et il joue un noctambule de Chopin pour couvrir d'autres bruits ! Voilà un roman selon mon coeur !
Et le mari, le pauvre mari Karénine, s'en va. Et Anna frappe et demande : «Cher prince Wronsky, avez vous fini de créer ?» Et le prince répond : «Tout de suite ma noble colombe, les vers ne sont pas encore finis !»
Et cinq minutes après, il lui dit d'entrer dans la chambre dont la fenêtre est grande ouverte. Et il n'y a plus de képi par terre car il l'a enfermé dans la bibliothèque, ce charmant amant ! Et sur le tapis, il a répandu des parfums ! Et il lui dit : «Ah que c'est bon de créer de l'art ! _ Oui, cher prince, répond l'adultère avec respect, ce doit être merveilleux ! _ Oui, s'écrie le prince poète, il y des moments où il faut que ça sorte !» Et l'idiote baise sa main si respectueusement. Enfin, elle a trouvé un non-mari ! Un éternellement poétique ! [...] Mensonge, mensonge, l'amour est fait de mensonge ! Supposez que cette maudite Anna qui a lâché son petit enfant pour fuir avec le dévastateurs de melons, supposez que, par un hasard extraordinaire, elle ait surpris pour la première fois son prince Wronsky fonctionnant en un certain lieu que mon esprit élégant se refuse à désigner plus clairement ! Eh bien, croyez vous qu'elle aurait eu le coup de foudre en le voyant au bal, si bien habillé et parfumé et ainsi de suite ? Non, messieurs, non !
Qu'est-ce que cela prouve ? Cela prouve qu'il faut feindre, se retenir, n'être pas naturel, jouer la comédie, pour que l'amour naisse. Et si, à la première rencontre avec ce Wronsky elle l'avait entendu venter et pétarader involontairement, serait elle tombée amoureuse ? Non ! Mille fois, non messieurs !
Alors quelle valeur accorder à un émoi si fragile qu'un léger vent suffit à l'abattre et à le flétrir ? D'ailleurs, quelle valeur accorder à un émoi que la plèbe éprouve ? Je déteste leur Julot à Tata pour la vie.! En résumé, messieurs, à bas la passion soi-disant absolue et irrésistible et inéluctable !
Et vive le mariage ! Voilà ma pensée. Le vrai amour ce n'est pas de vivre avec sa femme parce qu'on l'aime, mais de l'aimer parce qu'on vit avec elle. Ainsi fais-je avec ma Rébecca chérie qui est le corps de mon âme et l'âme de mon corps et que j'adore, mais je ne le lui dis pas car tout n'est pas bon à dire aux épouses, car ensuite elles prennent des airs.
L'amour, c'est l'habitude et non jeux de théâtre. [...] Le saint amour, c'est le mariage. C'est de rentrer à la maison et tu la vois. Et si tu as un souci, elle te prend la main et te parle et te donne du courage.
_ Et tient tes comptes, dit Mattathias, charmé.
_ Et vous allez à la mort ensemble, conclut le moraliste.
Les montagnistes auront reconnu une philosophie à eux familière :
En ce sage marché [le mariage], les appetits ne se trouvent pas si follastres : ils sont sombres et plus mousses. L'amour hait qu'on se tienne par ailleurs que par luy, et se mesle laschement aux accointances qui sont dressees et entretenues soubs autre titre : comme est le mariage. L'alliance, les moyens, y poisent par raison, autant ou plus, que les graces et la beauté. On ne se marie pas pour soy, quoy qu'on die : on se marie autant ou plus, pour sa posterité, pour sa famille : L'usage et l'interest du mariage touche nostre race, bien loing pardelà nous. Pourtant me plaist cette façon, qu'on le conduise plustost par main tierce, que par les propres : et par le sens d'autruy, que par le sien : Tout cecy, combien à l'opposite des conventions amoureuses ? Aussi est-ce une espece d'inceste, d'aller employer à ce parentage venerable et sacré, les efforts et les extravagances de la licence amoureuse, comme il me semble avoir dict ailleurs : Il faut (dit Aristote) toucher sa femme prudemment et severement, de peur qu'en la chatouillant trop lascivement, le plaisir ne la face sortir hors des gons de raison.
vendredi, juillet 24, 2009
Les prodigieux résultats scolaires du multiculturalisme
Je pense que ce billet se passe de commentaire :
Concours général
On comprend ainsi à quel point l'Education Nationale a raison d'insister pour faire de la «diversité» l'unique critère d'appréciation d'une école.
Ainsi, elle est sûre d'arriver à son but ultime : fabriquer des générations d'abrutis qui auront besoin de l'assistance de l'Etat tout au long de leur vie. Elle est très bien partie pour réussir.
Elle est pas belle, la vie ?
Concours général
On comprend ainsi à quel point l'Education Nationale a raison d'insister pour faire de la «diversité» l'unique critère d'appréciation d'une école.
Ainsi, elle est sûre d'arriver à son but ultime : fabriquer des générations d'abrutis qui auront besoin de l'assistance de l'Etat tout au long de leur vie. Elle est très bien partie pour réussir.
Elle est pas belle, la vie ?
L'intégrisme philosophique
Une des plaies de notre époque est l'intégrisme philosophique, l'idée que tout peut être ordonné à partir de principes philosophiques.
Quelques exemples :
*************
> les hommes sont égaux en droit
> le mariage est un droit (ce point est très contestable)
> donc les homosexuels ont le droit de se marier
*************
> ma liberté s'arrête là où commence celle des autres
> tant que je ne dérange personne je peux faire ce que je veux
> donc je peux vendre mes organes sur eBay
*************
> ma liberté s'arrête là où commence celle des autres
> tant que je ne dérange personne je peux faire ce que je veux
> donc je peux me droguer tant que je veux
*************
> s'habiller est un droit
> la burqa est un vêtement
> donc je peux porter la burqa si je veux
*************
Vous voyez le genre.
L'intégrisme philosophique s'illusionne sur le pouvoir de la raison, il sous-évalue la pertinence de ce qui est, il néglige la capacité filtratrice du temps qui passe, il n'est pas assez intelligent pour être modeste. Mais plus que tout, je lui reproche son mépris de l'homme : il croit que les hommes et les sociétés humaines, aux usages et aux raisons infiniment variés et nuancés, peuvent être taillés à la serpe et ramenés à quelques phrases sorties d'un puissant cerveau.
En somme, l'intégrisme philosophique n'est qu'une demi-intelligence, assez bien adaptée aux demi-intellectuels, journalistes, profs, fonctionnaires, ingénieurs, politiciens, qui peuplent notre époque. Même les idiots, bien endoctrinés, peuvent pratiquer l'intégrisme philosophique.
Comme me manque dans ce monde moderne la souplesse d'esprit d'un Montaigne, «divers et ondoyant», qui jugeait qu'il fallait obéir aux lois, «non parce qu'elles sont justes, mais parce qu'elles sont lois», ce qui ne l'empêchait pas par ailleurs d'en être un critique féroce. Même un Blaise Pascal me suffirait.
Il n'y a ni blanc ni noir, il n'y a que des nuances de gris : le raisonnement ne peut pas tout, mais il ne peut pas rien. Il faut de l'intelligence et de la réflexion, mais modestes et conscientes de leurs limites.
Quand j'entends des éminences monter des raisonnements abracadabrants pour expliquer que, parce que leurs hautes intelligences en jugent ainsi,il faut tout changer de l'éducation, de la famille, du mariage, de la nation, des traditions, de la justice, j'hésite entre la consternation et la pitié.
Quelques exemples :
*************
> les hommes sont égaux en droit
> le mariage est un droit (ce point est très contestable)
> donc les homosexuels ont le droit de se marier
*************
> ma liberté s'arrête là où commence celle des autres
> tant que je ne dérange personne je peux faire ce que je veux
> donc je peux vendre mes organes sur eBay
*************
> ma liberté s'arrête là où commence celle des autres
> tant que je ne dérange personne je peux faire ce que je veux
> donc je peux me droguer tant que je veux
*************
> s'habiller est un droit
> la burqa est un vêtement
> donc je peux porter la burqa si je veux
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Vous voyez le genre.
L'intégrisme philosophique s'illusionne sur le pouvoir de la raison, il sous-évalue la pertinence de ce qui est, il néglige la capacité filtratrice du temps qui passe, il n'est pas assez intelligent pour être modeste. Mais plus que tout, je lui reproche son mépris de l'homme : il croit que les hommes et les sociétés humaines, aux usages et aux raisons infiniment variés et nuancés, peuvent être taillés à la serpe et ramenés à quelques phrases sorties d'un puissant cerveau.
En somme, l'intégrisme philosophique n'est qu'une demi-intelligence, assez bien adaptée aux demi-intellectuels, journalistes, profs, fonctionnaires, ingénieurs, politiciens, qui peuplent notre époque. Même les idiots, bien endoctrinés, peuvent pratiquer l'intégrisme philosophique.
Comme me manque dans ce monde moderne la souplesse d'esprit d'un Montaigne, «divers et ondoyant», qui jugeait qu'il fallait obéir aux lois, «non parce qu'elles sont justes, mais parce qu'elles sont lois», ce qui ne l'empêchait pas par ailleurs d'en être un critique féroce. Même un Blaise Pascal me suffirait.
Il n'y a ni blanc ni noir, il n'y a que des nuances de gris : le raisonnement ne peut pas tout, mais il ne peut pas rien. Il faut de l'intelligence et de la réflexion, mais modestes et conscientes de leurs limites.
Quand j'entends des éminences monter des raisonnements abracadabrants pour expliquer que, parce que leurs hautes intelligences en jugent ainsi,il faut tout changer de l'éducation, de la famille, du mariage, de la nation, des traditions, de la justice, j'hésite entre la consternation et la pitié.
Sommes nous victimes de l'URSS par delà la tombe ?
L'occident, et la France en particulier, sont victimes de fléaux que je décris ici régulièrement : immigration excessive, multiculturalisme, assistanat généralisé, pédagogisme, monopole bureaucratique de l'enseignement, égocentrisme obsessionnel, maternalisme étatique, oppression fiscale, liberté de parole restreinte etc ...
Tous ces maux ont un point commun : ils trouvent leur origine dans des idées nocives mises à la mode par ceux qui auraient du être notre élite intellectuelle, les universitaires et les écrivains, puis sont ensuite diffusés par les demi-intellectuels, journalistes, enseignants, politiciens, pour finir par contaminer une part significative du peuple.
On n'en finirait pas de faire la liste des poncifs fallacieux ainsi entrés dans nos têtes : l'objet de l'école n'est pas d'enseigner mais de réduire les inégalités sociales, les frontières ne comptent pas et tout immigré a le droit de venir sans rstriction, les hommes de cultures différentes ont vocation à vivre ensemble, la diversité est bonne en soi, les criminels sont des victimes de la société,les pauvres sont des victimes de la société aussi, les richesses sont illégitimes, la solidarité est du ressort de l'Etat, nous avons des dettes envers les ex-colonies et ainsi de suite.
Or, les intellectuels à qui nous devons nos malheurs présents étaient travaillés au corps par l'URSS et ses satellites, pour certains littéralement (le nombre d'intellectuels occidentaux ayant des femmes ou des maîtresses russes, l'exemple le plus connu étant Aragon et Triolet, pose question). Ils ont tous été imbibés de marxisme à des degrés divers.
On ne peut donc s'empêcher de se demander si nous ne devons pas notre décadence aux effets durables des poisons, lents mais redoutables, instillés par l'URSS. C'était la thèse de Maurice Druon dans La France aux ordres d'un cadavre.
Ainsi, notre victoire de la guerre froide, que nous devons plus aux USA qu'à nous-mêmes, comme notre libération, serait moins totale qu'on l'a cru. Imaginons un instant que l'URSS ait tenu vingt ans de plus, serions nous en état de nous défendre aujourd'hui ?
Tous ces maux ont un point commun : ils trouvent leur origine dans des idées nocives mises à la mode par ceux qui auraient du être notre élite intellectuelle, les universitaires et les écrivains, puis sont ensuite diffusés par les demi-intellectuels, journalistes, enseignants, politiciens, pour finir par contaminer une part significative du peuple.
On n'en finirait pas de faire la liste des poncifs fallacieux ainsi entrés dans nos têtes : l'objet de l'école n'est pas d'enseigner mais de réduire les inégalités sociales, les frontières ne comptent pas et tout immigré a le droit de venir sans rstriction, les hommes de cultures différentes ont vocation à vivre ensemble, la diversité est bonne en soi, les criminels sont des victimes de la société,les pauvres sont des victimes de la société aussi, les richesses sont illégitimes, la solidarité est du ressort de l'Etat, nous avons des dettes envers les ex-colonies et ainsi de suite.
Or, les intellectuels à qui nous devons nos malheurs présents étaient travaillés au corps par l'URSS et ses satellites, pour certains littéralement (le nombre d'intellectuels occidentaux ayant des femmes ou des maîtresses russes, l'exemple le plus connu étant Aragon et Triolet, pose question). Ils ont tous été imbibés de marxisme à des degrés divers.
On ne peut donc s'empêcher de se demander si nous ne devons pas notre décadence aux effets durables des poisons, lents mais redoutables, instillés par l'URSS. C'était la thèse de Maurice Druon dans La France aux ordres d'un cadavre.
Ainsi, notre victoire de la guerre froide, que nous devons plus aux USA qu'à nous-mêmes, comme notre libération, serait moins totale qu'on l'a cru. Imaginons un instant que l'URSS ait tenu vingt ans de plus, serions nous en état de nous défendre aujourd'hui ?
Ras le bol des «citoyens»
Voici par exemple un excellent site :
Les dossiers noirs du transport aérien
Mais pourquoi l'auteur s'est-il cru obligé de préciser «citoyen» dans le sous-titre ?
Quelle information cela nous apporte-t-il sur ce blog ? Absolument aucune. Quelle est la différence entre un blog citoyen et un blog pas citoyen ?
Par contre, cela nous informe sur l'auteur : il est de gauche.
Seuls les gauchistes ont ce mélange de bonne conscience auto-satisfaite, de complexe de supériorité morale (1), de fétichisme des mots connotés et d'irrespect de la langue française (2) qui est nécessaire à cet usage creux et superflu du mot citoyen.
«citoyen» est une marqueur identitaire, comme «hallal». Verra-t-on bientôt des boucheries citoyennes ? Des cantines citoyennes ?
Nous avons déjà un gouvernement «citoyen». Au moins, nous savons à quoi nous en tenir.
***************
(1) : car, bien entendu, rien de ce qui n'est pas de gauche ne saurait être «citoyen».
(2) : citoyen, en bon français, n'est pas un adjectif
Les dossiers noirs du transport aérien
Mais pourquoi l'auteur s'est-il cru obligé de préciser «citoyen» dans le sous-titre ?
Quelle information cela nous apporte-t-il sur ce blog ? Absolument aucune. Quelle est la différence entre un blog citoyen et un blog pas citoyen ?
Par contre, cela nous informe sur l'auteur : il est de gauche.
Seuls les gauchistes ont ce mélange de bonne conscience auto-satisfaite, de complexe de supériorité morale (1), de fétichisme des mots connotés et d'irrespect de la langue française (2) qui est nécessaire à cet usage creux et superflu du mot citoyen.
«citoyen» est une marqueur identitaire, comme «hallal». Verra-t-on bientôt des boucheries citoyennes ? Des cantines citoyennes ?
Nous avons déjà un gouvernement «citoyen». Au moins, nous savons à quoi nous en tenir.
***************
(1) : car, bien entendu, rien de ce qui n'est pas de gauche ne saurait être «citoyen».
(2) : citoyen, en bon français, n'est pas un adjectif
jeudi, juillet 23, 2009
Concours pour mes lecteurs : suis-je haineux, répugnant, raciste, violent, pétainiste ?
Sur un autre blog (Fromageplus), un commentateur, que je soupçonne d'être un troll, me qualifie de «haineux, répugnant, raciste, violent, pétainiste».
Je l'ai donc mis au défi d'isoler sur mon blog des phrases correspondant à ces qualificatifs. Bien entendu, pas de réponse.
Toutefois, comme il importe de se remettre de temps en temps en cause, c'est à vous que je lance ce défi. Le gagnant est celui qui arrive à isoler sur ce blog le plus grand nombre de phrases «haineuses, répugnantes, racistes, violentes, pétainistes».
Pour que je ne sois pas juge et partie, les commentateurs voudront bien signaler les phrases qui leur semblent constituer une tricherie.
Le premier prix de ce concours est un exemplaire en français de Mein Kampf.
Résultats le 1er aout. Que le meilleur gagne.
Je l'ai donc mis au défi d'isoler sur mon blog des phrases correspondant à ces qualificatifs. Bien entendu, pas de réponse.
Toutefois, comme il importe de se remettre de temps en temps en cause, c'est à vous que je lance ce défi. Le gagnant est celui qui arrive à isoler sur ce blog le plus grand nombre de phrases «haineuses, répugnantes, racistes, violentes, pétainistes».
Pour que je ne sois pas juge et partie, les commentateurs voudront bien signaler les phrases qui leur semblent constituer une tricherie.
Le premier prix de ce concours est un exemplaire en français de Mein Kampf.
Résultats le 1er aout. Que le meilleur gagne.
mardi, juillet 21, 2009
Very bad trip (the hangover)
On notera en préliminaire un ravage de plus du snobisme franglais des connards de gauchistes subventionnés du cinéma français.
Un titre américain, «The hangover», qui a une traduction simplissime en français, «la gueule de bois», se retrouve traduit par «very bad trip», qui ne veut rien dire, ni en français, ni en anglais.
Quelquefois, je me demande si «je travaille dans le cinéma» ne peut pas être traduit par «je suis un con, infatué, snob, grossier et inculte». Passons.
Ce film se laisse voir : trois copains enterrant une vie de garçon à Las Vegas se réveillent en ayant oublié leur nuit et perdu le marié, mais avec un bébé dans le placard et un tigre dans la salle de bains. L'enquête pour retrouver le marié va de révélation en révélation.
C'est comique, mais trop hollywoodien, trop calibré, manque une touche anglaise de fantaisie.
Un film d'été que vous pouvez aller voir parce qu'il n'y a rien d'autre.
Un titre américain, «The hangover», qui a une traduction simplissime en français, «la gueule de bois», se retrouve traduit par «very bad trip», qui ne veut rien dire, ni en français, ni en anglais.
Quelquefois, je me demande si «je travaille dans le cinéma» ne peut pas être traduit par «je suis un con, infatué, snob, grossier et inculte». Passons.
Ce film se laisse voir : trois copains enterrant une vie de garçon à Las Vegas se réveillent en ayant oublié leur nuit et perdu le marié, mais avec un bébé dans le placard et un tigre dans la salle de bains. L'enquête pour retrouver le marié va de révélation en révélation.
C'est comique, mais trop hollywoodien, trop calibré, manque une touche anglaise de fantaisie.
Un film d'été que vous pouvez aller voir parce qu'il n'y a rien d'autre.
lundi, juillet 20, 2009
La réalité est-elle raciste ?
France : conflits ethniques 2020-2060
Ce texte prédisant que la France de 2060 sera en proie aux mêmes violences ethniques que le Rwanda est fort déprimant, mais il est hélas implacable.
J'aimerais bien que les loups-ravis du multiculturalisme m'expliquent en quoi il est faux.
Ce texte prédisant que la France de 2060 sera en proie aux mêmes violences ethniques que le Rwanda est fort déprimant, mais il est hélas implacable.
J'aimerais bien que les loups-ravis du multiculturalisme m'expliquent en quoi il est faux.
dimanche, juillet 19, 2009
L'Islam est violent et ne changera pas
Je suis désolé, cet article est en Anglais :
An Evolutionnary Stable Strategy
L'immuabilité de l'Islam repose sur trois piliers :
1) Toutes les instructions sont dans un livre. Rien n'existe en dehors de ce livre.
2) Tous ceux qui adoptent ce livre ne peuvent plus le quitter sous peine de mort. Ils doivent vivre, se marier et faire des enfants entre eux.
3) Tous ceux qui n'adoptent pas ce livre doivent être soit convertis soit combattus.
A partir là, il n'est pas difficile de comprendre que :
1) La violence est inhérente à l'Islam, elle en est un composant fondamental.
2) L'Islam ne change pas, n'évolue pas, ne s'adapte pas. Il se perpétue, car ses principes sont d'une extraordinaire efficacité sur ce point.
L'illusion que les musulmans pourraient s'intégrer à l'Occident est une fable, ils viennent avec leur culture, la gardent et tentent de nous l'imposer. On le voit tous les jours.
La seule manière pour un musulman de s'intégrer, c'est de ne plus être musulman, et c'est la peine de mort, ou de faire en sorte que ça ne soit pas lui qui change mais la société d'accueil. Son choix est tout tracé.
Par conséquent, le nôtre aussi : refuser, résister, se battre.
Cependant la remarquable stabilité de l'Islam est aussi son principal défaut : il n'a aucune capacité d'adaptation.
C'est pourquoi il vit en parasite : il a besoin d'un en-dehors de l'Islam qui, lui, s'adapte au monde et lui permet de ne pas avoir besoin de s'adapter, grâce à l'exploitation de cet en-dehors.
Cet aspect fondamental explique la persistance des dhimmis (juif ou chrétiens) et de l'esclavage en terre d'Islam. L'esclavage n'est pas contingent, il est nécessaire.
Comme tout parasite, l'Islam meurt avec son hôte. Comme les sauterelles, une fois que les musulmans auront transformé la France en Algérie, ils immigreront ailleurs, vers des terres qu'ils n'ont pas encore dévastées.
La stratégie face à cela ? Elle est simple : la rigueur. Les musulmans font ce qu'ils veulent chez eux. Mais chez nous, c'est chez nous. Ils se comportent comme des hôtes bien élevés ou ils sont expulsés.
A religion rude et ne respectant que la force, attitude rude et forte. On en est loin, c'est pourquoi nous ne sommes pas dans un jeu d'égal à égal, mais dans une lente (enfin, pas si lente) et inexorable soumission.
Cependant, tout n'est pas perdu. L'Islam condamne les sociétés qu'il conquiert à la pauvreté, à la misère et à l'obscurantisme. On peut espérer que tous les Français de souche n'y soient pas indifférents.
An Evolutionnary Stable Strategy
L'immuabilité de l'Islam repose sur trois piliers :
1) Toutes les instructions sont dans un livre. Rien n'existe en dehors de ce livre.
2) Tous ceux qui adoptent ce livre ne peuvent plus le quitter sous peine de mort. Ils doivent vivre, se marier et faire des enfants entre eux.
3) Tous ceux qui n'adoptent pas ce livre doivent être soit convertis soit combattus.
A partir là, il n'est pas difficile de comprendre que :
1) La violence est inhérente à l'Islam, elle en est un composant fondamental.
2) L'Islam ne change pas, n'évolue pas, ne s'adapte pas. Il se perpétue, car ses principes sont d'une extraordinaire efficacité sur ce point.
L'illusion que les musulmans pourraient s'intégrer à l'Occident est une fable, ils viennent avec leur culture, la gardent et tentent de nous l'imposer. On le voit tous les jours.
La seule manière pour un musulman de s'intégrer, c'est de ne plus être musulman, et c'est la peine de mort, ou de faire en sorte que ça ne soit pas lui qui change mais la société d'accueil. Son choix est tout tracé.
Par conséquent, le nôtre aussi : refuser, résister, se battre.
Cependant la remarquable stabilité de l'Islam est aussi son principal défaut : il n'a aucune capacité d'adaptation.
C'est pourquoi il vit en parasite : il a besoin d'un en-dehors de l'Islam qui, lui, s'adapte au monde et lui permet de ne pas avoir besoin de s'adapter, grâce à l'exploitation de cet en-dehors.
Cet aspect fondamental explique la persistance des dhimmis (juif ou chrétiens) et de l'esclavage en terre d'Islam. L'esclavage n'est pas contingent, il est nécessaire.
Comme tout parasite, l'Islam meurt avec son hôte. Comme les sauterelles, une fois que les musulmans auront transformé la France en Algérie, ils immigreront ailleurs, vers des terres qu'ils n'ont pas encore dévastées.
La stratégie face à cela ? Elle est simple : la rigueur. Les musulmans font ce qu'ils veulent chez eux. Mais chez nous, c'est chez nous. Ils se comportent comme des hôtes bien élevés ou ils sont expulsés.
A religion rude et ne respectant que la force, attitude rude et forte. On en est loin, c'est pourquoi nous ne sommes pas dans un jeu d'égal à égal, mais dans une lente (enfin, pas si lente) et inexorable soumission.
Cependant, tout n'est pas perdu. L'Islam condamne les sociétés qu'il conquiert à la pauvreté, à la misère et à l'obscurantisme. On peut espérer que tous les Français de souche n'y soient pas indifférents.
La théorie abiotique du pétrole
Je suis tombé sur ce bon texte à propos la théorie abiotique du pétrole :
La fin du pétrole n'aura pas lieu
Je n'ai pas d'opinion sur la question, je n'y ai pas assez travaillé. Mais cette théorie ne me choque pas au premier abord.
Evidemment, cette question est tout sauf anodine. D'un coté, un pétrole limité, donc potentiellement cher, et pour lequel ça vaut la peine de se battre ; de l'autre un pétrole quasiment illimité, donc bon marché, et qu'on peut trouver un peu partout si la technologie est mûre.
Je vais y réfléchir, mais ce n'est ni urgent ni important en pratique.
En pratique, les défenseurs de la théorie fossile détiennent le pouvoir médiatique et ça n'est pas près de changer.
Même si la théorie abiotique était juste, le travail technique pourrait être fait de manière plus ou moins avouée en se basant sur celle-ci (c'est peut-être même déjà le cas) sans que le grand public en ait conscience (1).
****************
(1) : les histoires de réchauffement climatique prouvent que, dès qu'il est mis à la lumière du grand public, le débat scientifique se flétrit, pourrit, fane et qu'on ne peut plus rien en tirer.
La fin du pétrole n'aura pas lieu
Je n'ai pas d'opinion sur la question, je n'y ai pas assez travaillé. Mais cette théorie ne me choque pas au premier abord.
Evidemment, cette question est tout sauf anodine. D'un coté, un pétrole limité, donc potentiellement cher, et pour lequel ça vaut la peine de se battre ; de l'autre un pétrole quasiment illimité, donc bon marché, et qu'on peut trouver un peu partout si la technologie est mûre.
Je vais y réfléchir, mais ce n'est ni urgent ni important en pratique.
En pratique, les défenseurs de la théorie fossile détiennent le pouvoir médiatique et ça n'est pas près de changer.
Même si la théorie abiotique était juste, le travail technique pourrait être fait de manière plus ou moins avouée en se basant sur celle-ci (c'est peut-être même déjà le cas) sans que le grand public en ait conscience (1).
****************
(1) : les histoires de réchauffement climatique prouvent que, dès qu'il est mis à la lumière du grand public, le débat scientifique se flétrit, pourrit, fane et qu'on ne peut plus rien en tirer.
samedi, juillet 18, 2009
Emeutes et patriotisme
Emeutes
J'espère qu'un jour nous auront droit à un procès de ceux qui nous ont amené là. J'espère, mais je n'y crois pas.
Attitude de rejet et sentiment d'exclusion
Il s'agit bien d'un crime de trahison.
Profession de foi
J'espère qu'un jour nous auront droit à un procès de ceux qui nous ont amené là. J'espère, mais je n'y crois pas.
Attitude de rejet et sentiment d'exclusion
Il s'agit bien d'un crime de trahison.
Profession de foi
vendredi, juillet 17, 2009
Le régime de retraite de la RATP adossé à la CNAV
Le régime de retraite de la RATP est adossé à la CNAV sans que les conditions de retraite des salariés de la RATP changent (qui, rappelons le, sont mieux payés, travaillent moins, ont la sécurité de l'emploi, cotisent moins, partent à la retraite plus tôt et touchent une plus grosse pension, que leurs homologues du privé à poste égal).
On nous dit que ça ne coutera pas un sou aux salariés du privé. Qui le croit ?
Même si c'était le cas en façade, le déficit serait comblé par l'Etat dont les plus gros contributeurs sont les salariés du privé.
En France, on ne tolère aucune injustice, sauf celle générées par l'Etat.
Et plus c'est gros, plus ça passe.
On nous dit que ça ne coutera pas un sou aux salariés du privé. Qui le croit ?
Même si c'était le cas en façade, le déficit serait comblé par l'Etat dont les plus gros contributeurs sont les salariés du privé.
En France, on ne tolère aucune injustice, sauf celle générées par l'Etat.
Et plus c'est gros, plus ça passe.
Le viellissement, les retraites, l'immigration
On (et, en l'occurrence, «on», c'est vraiment un con) nous justifie l'immigrationnisme débridé, qui transforme nos frontières en passoire, la nationalité française en chiffon de papier et la culture française en un folklore un peu honteux, par un argument économique : il faudrait des immigrés pour payer nos retraites, parce que nous ne faisons pas assez d'enfants.
Cet argument est fallacieux à plusieurs titres :
> nous subissons une immigration de peuplement, pas de travail. Les rares études sur le sujet, comme celle de Bernard Lugan, montrent que l'immigration africaine coûte plus qu'elle ne rapporte. Compter qu'elle paye nos retraites, c'est se foutre du monde.
> la deuxième ligne de défense de l'immigrationnisme est : «certes, aujourd'hui, l'immigration coûte cher mais, grâce à ses enfants, elle est assurera notre futur.» Grâce à des enfants incultes, sous-éduqués, pas intégrés, chomeurs, RMIstes et heureux de l'être ? Oui, ces enfants assureront le futur de la France, une France appauvrie, tiersmondisée, décadente, une France qui ressemblera à l'Algérie. Non, merci.
> de plus, même en admettant (ce qui est faux, mais faisons cette hypothèse pour le raisonnement) que l'immigration paye les retraites, encore faudrait-il que cet avantage économique compense les inconvénients de l'immigration, l'ensauvagement de la société, la disparition de notre culture et notre affaiblissement intellectuel.
> enfin, argument ultime, on nous dit que c'est la seule solution. Le Japon prouve qu'il existe une autre solution. On peut également rêver d'une politique nataliste, réservée aux vrais Français, bien entendu (même si la mentalité actuelle est contre la procréation : faire des enfants est par essence un engagement à long terme et le post-moderne ne déteste rien tant que prendre un engagement. Le mariage est déjà un engagement trop lourd pour lui).
Cet argument est fallacieux à plusieurs titres :
> nous subissons une immigration de peuplement, pas de travail. Les rares études sur le sujet, comme celle de Bernard Lugan, montrent que l'immigration africaine coûte plus qu'elle ne rapporte. Compter qu'elle paye nos retraites, c'est se foutre du monde.
> la deuxième ligne de défense de l'immigrationnisme est : «certes, aujourd'hui, l'immigration coûte cher mais, grâce à ses enfants, elle est assurera notre futur.» Grâce à des enfants incultes, sous-éduqués, pas intégrés, chomeurs, RMIstes et heureux de l'être ? Oui, ces enfants assureront le futur de la France, une France appauvrie, tiersmondisée, décadente, une France qui ressemblera à l'Algérie. Non, merci.
> de plus, même en admettant (ce qui est faux, mais faisons cette hypothèse pour le raisonnement) que l'immigration paye les retraites, encore faudrait-il que cet avantage économique compense les inconvénients de l'immigration, l'ensauvagement de la société, la disparition de notre culture et notre affaiblissement intellectuel.
> enfin, argument ultime, on nous dit que c'est la seule solution. Le Japon prouve qu'il existe une autre solution. On peut également rêver d'une politique nataliste, réservée aux vrais Français, bien entendu (même si la mentalité actuelle est contre la procréation : faire des enfants est par essence un engagement à long terme et le post-moderne ne déteste rien tant que prendre un engagement. Le mariage est déjà un engagement trop lourd pour lui).
mercredi, juillet 15, 2009
lundi, juillet 13, 2009
La sempiternelle pantalonnade des immigrés clandestins
Sans papiers, mais pas sans articles
Un «sans papiers», dans un français correct, c'est-à-dire non perverti par la novlangue bien-pensante, ça s'appelle un immigré clandestin, c'est un hors-la-loi, comme les meurtriers, les violeurs et les pilleurs de troncs d'église.
Un «sans papiers», dans un français correct, c'est-à-dire non perverti par la novlangue bien-pensante, ça s'appelle un immigré clandestin, c'est un hors-la-loi, comme les meurtriers, les violeurs et les pilleurs de troncs d'église.
dimanche, juillet 12, 2009
Un petit hommage à Gilbert Klopfstein
Un proverbe dit que la tombe des héros est le coeur des vivants. La carrière de Gilbert Klopfstein illustre la formidable bêtise de la bureaucratie française et l'encore plus formidable abnégation de ceux qui, luttant contre elle, ont fait la France.
Vous ne serez pas étonnés d'apprendre qu'il est plus connu des Américains que des Français.
Le site d'hommage à Gilbert Klopfstein :
Gilbert Klopfstein
Et cette lettre où il fait la distinction entre «les branleurs de manches» et les pilotes, critiquant ainsi implicitement le syndicat le plus puissant d'Air France, la DGAC et le CEV (avec un franc-parler pareil, on s'étonne guère que sa carrière fût chaotique !) :
Lettre Klopfstein
Remarquons que la philosophie qu'il préconisait, maintenir le pilote dans la boucle pour les décision stratégiques, est radicalement différente de la philosophie des Polytechniciens d'Airbus, éliminer autant que possible le pilote, cette nuisance accidentogène.
A tout prendre, c'est plus proche d'une philosophie Boeing (quoique ...). Si nous vivions dans un monde non pas parfait mais simplement s'efforçant à l'intelligence, ces réflexions reviendraient sur le devant de la scène à l'occasion d'AF447.
Malheureusement, comme le remarquait Gilbert Klopfstein lui-même, le poids de ces industries est si fort que les dirigeants choisissent trop souvent la frilosité intellectuelle pour préserver leur carrière (mieux se tromper avec tout le monde qu'avoir raison tout seul -philosophie inepte qui aurait fait bondir un Marcel Dassault ou un Jean-Luc Lagardère).
Mais à quoi cela sert-il d'être polytechnicien ou énarque comme les Gallois, Brégier et autres ronds-de-cuir de luxe, si c'est pour être aussi cons que les autres ?
Vous ne serez pas étonnés d'apprendre qu'il est plus connu des Américains que des Français.
Le site d'hommage à Gilbert Klopfstein :
Gilbert Klopfstein
Et cette lettre où il fait la distinction entre «les branleurs de manches» et les pilotes, critiquant ainsi implicitement le syndicat le plus puissant d'Air France, la DGAC et le CEV (avec un franc-parler pareil, on s'étonne guère que sa carrière fût chaotique !) :
Lettre Klopfstein
Remarquons que la philosophie qu'il préconisait, maintenir le pilote dans la boucle pour les décision stratégiques, est radicalement différente de la philosophie des Polytechniciens d'Airbus, éliminer autant que possible le pilote, cette nuisance accidentogène.
A tout prendre, c'est plus proche d'une philosophie Boeing (quoique ...). Si nous vivions dans un monde non pas parfait mais simplement s'efforçant à l'intelligence, ces réflexions reviendraient sur le devant de la scène à l'occasion d'AF447.
Malheureusement, comme le remarquait Gilbert Klopfstein lui-même, le poids de ces industries est si fort que les dirigeants choisissent trop souvent la frilosité intellectuelle pour préserver leur carrière (mieux se tromper avec tout le monde qu'avoir raison tout seul -philosophie inepte qui aurait fait bondir un Marcel Dassault ou un Jean-Luc Lagardère).
Mais à quoi cela sert-il d'être polytechnicien ou énarque comme les Gallois, Brégier et autres ronds-de-cuir de luxe, si c'est pour être aussi cons que les autres ?
Pour une fois, je suis d'accord avec Jean-Marie Le Pen
Comme je rentre de vacances, je me sens assez en forme pour approuver le diable (ou, du moins, celui que les medias «officiels» présentent comme tel) :
Communiqué de Jean-Marie Le Pen :
Les émeutes qui ont secoué Firminy pour la troisième nuit consécutive, marquées notamment cette fois par l'incendie de sept commerces, apportent une nouvelle preuve que, malgré les rodomontades de M. Sarkozy, les forces de l'ordre ont la consigne de ne pas faire respecter l'ordre, ni de protéger les personnes et les biens.
L'obsession de la « bavure » réduit le rôle des policiers à celui de spectateurs des destructions. Et qui, eux, prennent des coups.
Il est honteux de laisser entendre, tant à la population pacifique qu'aux émeutiers, que la police nationale est incapable de rétablir l'ordre.
Cette politique de lâcheté ne fait qu'encourager les voyous dans leurs zones de non-droit.
Elle est criminelle.
Cela ne devrait pas étonner que je puisse de temps en temps approuver Le Pen : il a un coté nostalgique du nazisme absolument exécrable et repoussant. Mais il lui arrive aussi quelquefois d'exprimer une tendance «vieille France», tout à fait louable à mes yeux. C'est quasiment le seul politicien pour qui l'identité française et sa défense ne sont pas un crime.
En France, les Tibétains ont le droit de défendre leur identité, les Ouighours, les Sioux, les Guarani aussi, mais pas les Français.
Quand Le Pen dit qu'il n'y a pas de problème d'Islam en France, mais un problème d'immigration, qu'il y a tout simplement trop d'immigrés, il n'exprime que le plus pur bon sens.
Peut-être l'idée fait-elle son chemin : j'ai été surpris d'entendre récemment deux personnes que je classe comme socialistes me déclarer spontanément, alors que la conversation ne portait pas directement sur ce sujet, que le problème principal de la France était qu'il y a trop d'immigrés, notamment africains et nord-africains, et que leurs papiers officiels français n'en faisaient pas pour autant de vrais Français. Il y a longtemps que j'en suis convaincu, mais je m'étonne d'entendre cette vérité de gens qui viennent de la gauche.
Notamment, l'un d'eux a eu cette année sa fille en première année dans une maternelle publique à forte proportion de population «diverse» (donc le paradis éducatif d'après le seul dogme qui a droit à la parole publique). Il a été frappé, pour ne pas dire traumatisé, par la violence, la grossièreté, l'incivisme de cette population ainsi que par la complaisance et le laxisme du corps enseignant. Sa fille continuera l'école dans le privé.
Communiqué de Jean-Marie Le Pen :
Les émeutes qui ont secoué Firminy pour la troisième nuit consécutive, marquées notamment cette fois par l'incendie de sept commerces, apportent une nouvelle preuve que, malgré les rodomontades de M. Sarkozy, les forces de l'ordre ont la consigne de ne pas faire respecter l'ordre, ni de protéger les personnes et les biens.
L'obsession de la « bavure » réduit le rôle des policiers à celui de spectateurs des destructions. Et qui, eux, prennent des coups.
Il est honteux de laisser entendre, tant à la population pacifique qu'aux émeutiers, que la police nationale est incapable de rétablir l'ordre.
Cette politique de lâcheté ne fait qu'encourager les voyous dans leurs zones de non-droit.
Elle est criminelle.
Cela ne devrait pas étonner que je puisse de temps en temps approuver Le Pen : il a un coté nostalgique du nazisme absolument exécrable et repoussant. Mais il lui arrive aussi quelquefois d'exprimer une tendance «vieille France», tout à fait louable à mes yeux. C'est quasiment le seul politicien pour qui l'identité française et sa défense ne sont pas un crime.
En France, les Tibétains ont le droit de défendre leur identité, les Ouighours, les Sioux, les Guarani aussi, mais pas les Français.
Quand Le Pen dit qu'il n'y a pas de problème d'Islam en France, mais un problème d'immigration, qu'il y a tout simplement trop d'immigrés, il n'exprime que le plus pur bon sens.
Peut-être l'idée fait-elle son chemin : j'ai été surpris d'entendre récemment deux personnes que je classe comme socialistes me déclarer spontanément, alors que la conversation ne portait pas directement sur ce sujet, que le problème principal de la France était qu'il y a trop d'immigrés, notamment africains et nord-africains, et que leurs papiers officiels français n'en faisaient pas pour autant de vrais Français. Il y a longtemps que j'en suis convaincu, mais je m'étonne d'entendre cette vérité de gens qui viennent de la gauche.
Notamment, l'un d'eux a eu cette année sa fille en première année dans une maternelle publique à forte proportion de population «diverse» (donc le paradis éducatif d'après le seul dogme qui a droit à la parole publique). Il a été frappé, pour ne pas dire traumatisé, par la violence, la grossièreté, l'incivisme de cette population ainsi que par la complaisance et le laxisme du corps enseignant. Sa fille continuera l'école dans le privé.
On baisse notre culotte nucléaire
La France est la seule puissance nucléaire qui démantèle son usine de production de matière fissile. Ce mouvement est quasiment irréversible : on n'imagine pas refaire une usine en cas de besoin.
Bien sûr, on peut apporter quelques nuances : il y a probablement des stocks.
Mais, tout de même, c'est un beau baisser de culotte au moment où tant de pays, pas forcément sympathiques, cherchent à tout prix, la bombinette.
Ca me rappelle le contremaître du chantier où j'avais fait un stage : «Evidemment, si il baisse son froc, pourquoi il s'étonne qu'on l'enc.... ?»
Bien sûr, on peut apporter quelques nuances : il y a probablement des stocks.
Mais, tout de même, c'est un beau baisser de culotte au moment où tant de pays, pas forcément sympathiques, cherchent à tout prix, la bombinette.
Ca me rappelle le contremaître du chantier où j'avais fait un stage : «Evidemment, si il baisse son froc, pourquoi il s'étonne qu'on l'enc.... ?»
Les vainqueurs "entre guillemets" ...
Ecoutant Autoroute FM, j'ai eu droit à un morceau de désinformation historique comme il est désormais courant.
Parlant des cimetières militaires allemands de 14-18 que les Français visitent plus qu'avant, l'intervenante évoque les "vainqueurs entre guillemets". Je ne vois pas ce que ces guillemets viennent faire là : il y a bien des vainqueurs et des vaincus.
Pour faire bonne mesure, elle ajoute que les soldats de tous les camps se valent car "partis à la guerre malgré eux".
Il s'agit d'un révisionnisme désormais banal mais consternant, propre à l'Europe femelle de ce début de XXIème siècle : on a tellement peur du conflit qu'on en vient à nier ceux du passé et à refuser de célébrer nos victoires (déjà à propos d'Austerlitz ...)
Combien le discours de Pericles pour les morts de la Cité paraît plus noble et, au final, plus humain que cette bouillie bien-pensante.
Notre civilisation meurt de notre lâcheté, de notre empressement à ne pas la défendre, à rendre les armes.
Parlant des cimetières militaires allemands de 14-18 que les Français visitent plus qu'avant, l'intervenante évoque les "vainqueurs entre guillemets". Je ne vois pas ce que ces guillemets viennent faire là : il y a bien des vainqueurs et des vaincus.
Pour faire bonne mesure, elle ajoute que les soldats de tous les camps se valent car "partis à la guerre malgré eux".
Il s'agit d'un révisionnisme désormais banal mais consternant, propre à l'Europe femelle de ce début de XXIème siècle : on a tellement peur du conflit qu'on en vient à nier ceux du passé et à refuser de célébrer nos victoires (déjà à propos d'Austerlitz ...)
Combien le discours de Pericles pour les morts de la Cité paraît plus noble et, au final, plus humain que cette bouillie bien-pensante.
Notre civilisation meurt de notre lâcheté, de notre empressement à ne pas la défendre, à rendre les armes.
mercredi, juillet 08, 2009
AF447 : intéressons nous aux préoccupations du BEA
Si on suit les manoeuvres du BEA (conférences de presse, rapports) à propos d'AF447, on s'aperçoit qu'il a des préoccupations juridiques ( voir par exemple Avis d'un expert http://henrimarnetcornus.20minutes-blogs.fr/media/01/02/613488340.pdf ). Or, ce n'est pas dans sa mission et il n'est pas lui-même menacé.
Les précautions juridiques du BEA concernent donc des tiers, faciles à deviner : AF, Airbus, AESA. Mais la mission du BEA est la prévention des accidents, pas la protection des copains !
On assiste donc en public et en direct aux effets de la captation d'un organisme de contrôle par les controlés. Cette expérience in vivo fascine le libéral que je suis.
Je suis curieux de voir jusqu'où ira cette collusion. Au stade actuel de l'enquête, AF, Airbus et l'AESA ont tous fait de gros trous dans les plaques de Reason menant à l'accident. Le BEA joue l'omerta vis-à-vis de l'opinion publique, tiendra-t-il jusqu'au rapport final et ses homologues étrangers tiendront-ils leur langue ?
Les précautions juridiques du BEA concernent donc des tiers, faciles à deviner : AF, Airbus, AESA. Mais la mission du BEA est la prévention des accidents, pas la protection des copains !
On assiste donc en public et en direct aux effets de la captation d'un organisme de contrôle par les controlés. Cette expérience in vivo fascine le libéral que je suis.
Je suis curieux de voir jusqu'où ira cette collusion. Au stade actuel de l'enquête, AF, Airbus et l'AESA ont tous fait de gros trous dans les plaques de Reason menant à l'accident. Le BEA joue l'omerta vis-à-vis de l'opinion publique, tiendra-t-il jusqu'au rapport final et ses homologues étrangers tiendront-ils leur langue ?
lundi, juillet 06, 2009
Vacances : sourire et joie de vivre obligatoires
Je suis en vacances et, avec mon mauvais esprit habituel, j'observe.
Pour certains, les vacances semblent être une corvée. On sent le sourire peu naturel, la jovialité contrainte. On devine les pseudo-importants qui, dépouillés de leurs masque et attributs de pouvoir, sont mal à l'aise de se découvrir si creux. Terrible épreuve pour eux que des vacances, vite le retour au travail, pour oublier leur vacuité dans l'agitation.
Un mien collègue avait coutume de dire "le sérieux est la qualité des incompétents", sous-entendu, on dit de quelqu'un qu'il est sérieux quand on n'a rien de mieux à dire.
Pour certains, les vacances semblent être une corvée. On sent le sourire peu naturel, la jovialité contrainte. On devine les pseudo-importants qui, dépouillés de leurs masque et attributs de pouvoir, sont mal à l'aise de se découvrir si creux. Terrible épreuve pour eux que des vacances, vite le retour au travail, pour oublier leur vacuité dans l'agitation.
Un mien collègue avait coutume de dire "le sérieux est la qualité des incompétents", sous-entendu, on dit de quelqu'un qu'il est sérieux quand on n'a rien de mieux à dire.
dimanche, juillet 05, 2009
Pédophile 1er, nouvel empereur de la gauche ?
C'est toujours quand je suis en vacances que se passent les trucs les plus rigolos.
Daniel Cohn-Bendit propose que la gauche se rassemble autour de lui. Ça ne vous fait pas rire ?
Daniel Cohn-Bendit propose que la gauche se rassemble autour de lui. Ça ne vous fait pas rire ?