Il y a des gens dont la vie rend humble.
Violette Szabo est née Bushell, de père anglais est de mère française. Elle a un petit air d'Ingrid Bergman.
Elle se marie à dix-neuf ans avec un lieutenant des FFL. Ils ont une fille, Tania. Quand elle apprend que son mari a été tué à Bir-Hakeim, elle s'engage dans le SOE comme agent et elle est parachutée en France. Capturée au cours de sa deuxième mission, elle est exécutée à Ravensbrück en 1945. Elle a vingt-trois ans.
J'aurais pu citer la famille Pijeaud : le père, compagnon de la Libération des FAFL, décède des blessures de son combat aérien tandis que son épouse, résistante, meurt en déportation, à Ravensbrück elle aussi. Ils laissent deux orphelins.
Ces histoires mettent en perspective certaines jérémiades contemporaines ou actuelles.
samedi, janvier 31, 2015
Champions forever
Documentaire de 1974.
On y voit un long témoignage de François Cevert qui se tue à Watkins Glen quelques semaines après le tournage.
Aussi, la très longue et poignante séquence de la mort Roger Williamson, monument d'inconséquence, d'impréparation et de je-m'en-foutisme qui n'entraina aucune sanction.
Après son accident, sous sa voiture renversée, Williamson est vivant. Elle prend feu. Le pilote David Purley essaie, tout seul, de remettre la voiture à l'endroit, alors que les commissaires, dépourvus de combinaisons ignifugées et d'extincteurs se tiennent courageusement à distance respectable (en Afrique du sud, un commissaire a été tué en portant secours à un pilote).
Pendant tout ce temps, la course ne fut pas interrompue.
Une autre époque ...
On y voit un long témoignage de François Cevert qui se tue à Watkins Glen quelques semaines après le tournage.
Aussi, la très longue et poignante séquence de la mort Roger Williamson, monument d'inconséquence, d'impréparation et de je-m'en-foutisme qui n'entraina aucune sanction.
Après son accident, sous sa voiture renversée, Williamson est vivant. Elle prend feu. Le pilote David Purley essaie, tout seul, de remettre la voiture à l'endroit, alors que les commissaires, dépourvus de combinaisons ignifugées et d'extincteurs se tiennent courageusement à distance respectable (en Afrique du sud, un commissaire a été tué en portant secours à un pilote).
Pendant tout ce temps, la course ne fut pas interrompue.
Une autre époque ...
«Ahmed, 8 ans, convoqué par la police» : Natacha Polony remet les choses à leur place
Islamophobie : en quête du nouveau martyr
Cette affaire, pour anecdotique qu'elle soit, permet de valider ce que dit ce blog (et d'autres) : le résultat des attentats à Charlie Hebdo et des manifestations qui ont suivi est qu'il n'y a aucune remise en cause des politiques qui nous ont menés à ce désastre et que, plus que jamais, l'islam est en France est conquérant et les attentats à Charlie Hebdo lui ont fait faire un bond en avant.
Cette affaire, pour anecdotique qu'elle soit, permet de valider ce que dit ce blog (et d'autres) : le résultat des attentats à Charlie Hebdo et des manifestations qui ont suivi est qu'il n'y a aucune remise en cause des politiques qui nous ont menés à ce désastre et que, plus que jamais, l'islam est en France est conquérant et les attentats à Charlie Hebdo lui ont fait faire un bond en avant.
- le chantage à l'islamophobie va s'accentuer comme jamais.
- les journalistes et les politicards sont toujours aussi cons et continueront à être les meilleurs alliés de l'invasion.
J'ai un faible pour la marquise de Pompadour
Mis à part l'incomparable Diane de Poitiers, la « plus que reine », avec sa beauté très moderne et ses longues jambes :
les maitresses royales m'inspirent peu. Les gouts ont changé, et, pour les représentations qu'on en a, il n'y a souvent pas de quoi se relever la nuit. Bien sûr, une femme s'admire vivante et au naturel. Sur les tableaux, Mme de Montespan est une mocheté, mais on ne voit pas son talent pour tailler des pipes (paraît-il) et pour médire de la Cour.
Une qui sort tout de même du lot est la marquise de Pompadour :
les maitresses royales m'inspirent peu. Les gouts ont changé, et, pour les représentations qu'on en a, il n'y a souvent pas de quoi se relever la nuit. Bien sûr, une femme s'admire vivante et au naturel. Sur les tableaux, Mme de Montespan est une mocheté, mais on ne voit pas son talent pour tailler des pipes (paraît-il) et pour médire de la Cour.
Une qui sort tout de même du lot est la marquise de Pompadour :
vendredi, janvier 30, 2015
Le leurre de l'union nationale
Quel connard, ce Juppé !
Le Figaro nous explique qu’il croit que l’union nationale est sa botte secrète pour être élu :
L'union nationale: la botte secrète d'Alain Juppé pour battre Sarkozy
Décidément, je ne peux pas le blairer. Il est l’archétype de cette fausse droite qui empêche la France de se défendre quand la vraie gauche la tabasse.
Un gouvernement technocratique d’union nationale ? Nous n’avons que cela depuis trente ans. Depuis 1981, pas une seule vraie alternance, à part, peut-être, quelques mois de Chirac en 1986, mais il a vite baissé pavillon.
Citez moi une politique qui diffère vraiment entre le PS et l’UMP qui se sont succédés au pouvoir ces trois dernières décennies. Les discours et les mots changent légèrement, mais les politiques sont identiques : européistes, anti-nationales, immigrationnistes, arabophiles, islamophiles, atlantistes, étatistes, capitalistes de connivence, technocratiques, oligarchiques, voyouphiles … Tout ce qu'on aime.
Je ne suis pas dans l’abstraction. Cette identité politique se traduit par l’absence de rupture significative. Pourcentage de dépenses publiques dans le PIB, chômage, nombre de fonctionnaires, flux migratoires, délinquance, résultats scolaires, nombre de places de prison construites etc. On est bien en peine de trouver une quelconque différence entre l’UMP et le PS.
Le gouvernement d’union nationale, cela fait trente ans que nous l’avons et les Français n’en veulent plus. C’est pour cela qu’ils votent FN (un tromperie, à mon avis, mais on fait avec les moyens du bord) ou s’abstiennent.
Mais alors, ces fameux sondages plébiscitant l’union nationale ? Ils ne sont pas difficiles à décrypter. Le mot important, c’est « nationale ». Le message est limpide « Arrêtez vos politicailleries parisiennes et occupez vous du pays ».
Mais l’union, c’est le contraire de ce qu’il faut faire. Il faut commencer par sabrer et tailler, séparer le bon grain de l’ivraie, radicaliser les positions, créer de vraies alternatives politiques. Sortir ou non de l’UE ? Arrêter ou non l’immigration ? Nationaliser ou privatiser ? La démocratie, ce n’est pas réservé pour choisir la couleur du papier peint mais pour faire des choix lourds. Ensuite seulement, on peut tenir un discours réconciliateur « Tout ça, c’est pour le bien de notre pays commun ».
De Gaulle, par exemple, s’en est fort bien expliqué. De toute façon, c'est la manière de tous les grands politiques qui savent qu’ils existent des intérêts et des idées irréconciliables et qu’il est vain de tenter une union irréaliste.
En fait, l’ « union nationale » qu’envisage Juppé est un moyen de faire durer un peu plus, aux dépens de la France, le monopole de l’UMPS.
Juppé, dehors, on t'a assez vu !
Le Figaro nous explique qu’il croit que l’union nationale est sa botte secrète pour être élu :
L'union nationale: la botte secrète d'Alain Juppé pour battre Sarkozy
Décidément, je ne peux pas le blairer. Il est l’archétype de cette fausse droite qui empêche la France de se défendre quand la vraie gauche la tabasse.
Un gouvernement technocratique d’union nationale ? Nous n’avons que cela depuis trente ans. Depuis 1981, pas une seule vraie alternance, à part, peut-être, quelques mois de Chirac en 1986, mais il a vite baissé pavillon.
Citez moi une politique qui diffère vraiment entre le PS et l’UMP qui se sont succédés au pouvoir ces trois dernières décennies. Les discours et les mots changent légèrement, mais les politiques sont identiques : européistes, anti-nationales, immigrationnistes, arabophiles, islamophiles, atlantistes, étatistes, capitalistes de connivence, technocratiques, oligarchiques, voyouphiles … Tout ce qu'on aime.
Je ne suis pas dans l’abstraction. Cette identité politique se traduit par l’absence de rupture significative. Pourcentage de dépenses publiques dans le PIB, chômage, nombre de fonctionnaires, flux migratoires, délinquance, résultats scolaires, nombre de places de prison construites etc. On est bien en peine de trouver une quelconque différence entre l’UMP et le PS.
Le gouvernement d’union nationale, cela fait trente ans que nous l’avons et les Français n’en veulent plus. C’est pour cela qu’ils votent FN (un tromperie, à mon avis, mais on fait avec les moyens du bord) ou s’abstiennent.
Mais alors, ces fameux sondages plébiscitant l’union nationale ? Ils ne sont pas difficiles à décrypter. Le mot important, c’est « nationale ». Le message est limpide « Arrêtez vos politicailleries parisiennes et occupez vous du pays ».
Mais l’union, c’est le contraire de ce qu’il faut faire. Il faut commencer par sabrer et tailler, séparer le bon grain de l’ivraie, radicaliser les positions, créer de vraies alternatives politiques. Sortir ou non de l’UE ? Arrêter ou non l’immigration ? Nationaliser ou privatiser ? La démocratie, ce n’est pas réservé pour choisir la couleur du papier peint mais pour faire des choix lourds. Ensuite seulement, on peut tenir un discours réconciliateur « Tout ça, c’est pour le bien de notre pays commun ».
De Gaulle, par exemple, s’en est fort bien expliqué. De toute façon, c'est la manière de tous les grands politiques qui savent qu’ils existent des intérêts et des idées irréconciliables et qu’il est vain de tenter une union irréaliste.
En fait, l’ « union nationale » qu’envisage Juppé est un moyen de faire durer un peu plus, aux dépens de la France, le monopole de l’UMPS.
Juppé, dehors, on t'a assez vu !
jeudi, janvier 29, 2015
Le crucifix au mur et l'islam dans la tête
Une anecdote tirée d'un éditorial de Valeurs Actuelles :
************
Les Italiens ont accueilli près de 200 000 réfugiés l’année dernière. Et ce flot continue. Ils viennent des rives sud de la Méditerranée, via la Turquie et la Grèce. On connaît les Italiens, accueillants, généreux, sympathiques et bons catholiques. Ils ont mobilisé toutes leurs associations caritatives au service de ces réfugiés. Des milliers de bénévoles secondent les pouvoirs publics pour les nourrir, les vêtir, les loger en attendant leur “dispersion” vers le nord de l’Europe…
L’une de ces bénévoles, le coeur sur la main, dévouée à son association paroissiale, a offert plus que son secours à ces émigrés : sa maison. Elle a libéré une chambre pour la mettre à disposition ; un réfugié s’est présenté, avec toutes les recommandations. Elle lui a fait visiter la maison et montré sa chambre. Il a dit : « Je ne peux pas coucher là. » « Et pourquoi ? », a demandé cette dame. Il a désigné le crucifix qui se trouvait sur le mur : il fallait le retirer. La dame au coeur sur la main a trouvé ce geste indigne et elle a refermé sa porte.
Cette anecdote, naturellement authentique, a tout d’une parabole.
************
Mon drame n'est pas qu'un musulman agisse comme un musulman, c'est que je connais des chrétiens qui auraient retiré le crucifix par «respect de l'Autre», ce paravent de la lâcheté et de la bêtise.
Sur le même thème, je vous recopie un dialogue sous un billet précédent :
Curmudgeon
Observons bien ce qui se passe. Il y a la prudence diplomatique, parfaitement compréhensible, mais dans certaines limites. Elle concerne les diplomates, hauts fonctionnaires, ministres, évêques, présidents, papes, secrétaires généraux de l'ONU, etc.
Ce que le professeur Boespflug recommande, c'est vraiment tout autre chose. Car la "prudence citoyenne", dès lors qu'elle est qualifiée de "citoyenne", s'impose non seulement aux journalistes, publicistes, auteurs de toutes sortes, responsables divers, chefs d'entreprise, etc. mais à chaque citoyen. Vous, moi, tout le monde. Chaque citoyen doit pratiquer cette "autocensure pacifiste", et qui plus est, il n'est tenu de la pratiquer *que* dans le cas de l'islam.
L'amusant de la chose est que si M. Bospflug est professeur d'université à Strasbourg, par ailleurs, il se trouve être un père dominicain. Jean-François Revel parlait autrefois de la "connaissance inutile". M. Boespflug ne s'étend sur la portée de la "prudence citoyenne" alias "autocensure pacifiste" qui fait l'objet de son prõne, mais le temps est venu où, pour ne pas blesser la délicate sensibilité des musulmans, il conviendra que chaque citoyen ne dise que "le Prophète".
fboizard
Oui, les intellectuels et les clercs catholiques sont parmi les plus prompts à se ruer à la dhimmitude. Les moines de Tibihérine étaient bien complaisants avec l'islam, cela ne leur a pas porté chance.
Certains font une interprétation masochiste, sacrificielle et suicidaire du christianisme. Ils confondent martyre et suicide. Il serait temps que ces gens-là se rappellent que le Christ ne s'est pas suicidé et qu'il a dit "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie", il n'a pas dit "Je suis la Vérité, mais ne vous en vantez pas trop et faites preuve de prudence citoyenne".
Quand on est porteur de la Vérité, on se bat quand c'est nécessaire et on part en croisade. Chesterton, avec sa science du détail significatif, fait remarquer qu'un bon catholique peut être fier des croisades.
The meaning of the crusade
C'est un bon critère pour trier le bon grain de l'ivraie : es-tu fier des croisades ?
Hélas, le cléricalisme favorise les mollassons, les obséquieux, les naturellement courbés, les à genoux d'avance, pas les guerriers.
Curmudgeon
J'attends que les Boespflug nous montrent le chemin. Tout citoyen devra respecter l'"autocensure pacifiste" et la "prudence citoyenne", mais les catholiques seront chargés de devoirs supplémentaires, toute critique de l'islam devenant une grave faute morale, un péché. On ne va tout de même pas faire pleurer son ange gardien, non ?
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Les Italiens ont accueilli près de 200 000 réfugiés l’année dernière. Et ce flot continue. Ils viennent des rives sud de la Méditerranée, via la Turquie et la Grèce. On connaît les Italiens, accueillants, généreux, sympathiques et bons catholiques. Ils ont mobilisé toutes leurs associations caritatives au service de ces réfugiés. Des milliers de bénévoles secondent les pouvoirs publics pour les nourrir, les vêtir, les loger en attendant leur “dispersion” vers le nord de l’Europe…
L’une de ces bénévoles, le coeur sur la main, dévouée à son association paroissiale, a offert plus que son secours à ces émigrés : sa maison. Elle a libéré une chambre pour la mettre à disposition ; un réfugié s’est présenté, avec toutes les recommandations. Elle lui a fait visiter la maison et montré sa chambre. Il a dit : « Je ne peux pas coucher là. » « Et pourquoi ? », a demandé cette dame. Il a désigné le crucifix qui se trouvait sur le mur : il fallait le retirer. La dame au coeur sur la main a trouvé ce geste indigne et elle a refermé sa porte.
Cette anecdote, naturellement authentique, a tout d’une parabole.
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Mon drame n'est pas qu'un musulman agisse comme un musulman, c'est que je connais des chrétiens qui auraient retiré le crucifix par «respect de l'Autre», ce paravent de la lâcheté et de la bêtise.
Sur le même thème, je vous recopie un dialogue sous un billet précédent :
Curmudgeon
Observons bien ce qui se passe. Il y a la prudence diplomatique, parfaitement compréhensible, mais dans certaines limites. Elle concerne les diplomates, hauts fonctionnaires, ministres, évêques, présidents, papes, secrétaires généraux de l'ONU, etc.
Ce que le professeur Boespflug recommande, c'est vraiment tout autre chose. Car la "prudence citoyenne", dès lors qu'elle est qualifiée de "citoyenne", s'impose non seulement aux journalistes, publicistes, auteurs de toutes sortes, responsables divers, chefs d'entreprise, etc. mais à chaque citoyen. Vous, moi, tout le monde. Chaque citoyen doit pratiquer cette "autocensure pacifiste", et qui plus est, il n'est tenu de la pratiquer *que* dans le cas de l'islam.
L'amusant de la chose est que si M. Bospflug est professeur d'université à Strasbourg, par ailleurs, il se trouve être un père dominicain. Jean-François Revel parlait autrefois de la "connaissance inutile". M. Boespflug ne s'étend sur la portée de la "prudence citoyenne" alias "autocensure pacifiste" qui fait l'objet de son prõne, mais le temps est venu où, pour ne pas blesser la délicate sensibilité des musulmans, il conviendra que chaque citoyen ne dise que "le Prophète".
fboizard
Oui, les intellectuels et les clercs catholiques sont parmi les plus prompts à se ruer à la dhimmitude. Les moines de Tibihérine étaient bien complaisants avec l'islam, cela ne leur a pas porté chance.
Certains font une interprétation masochiste, sacrificielle et suicidaire du christianisme. Ils confondent martyre et suicide. Il serait temps que ces gens-là se rappellent que le Christ ne s'est pas suicidé et qu'il a dit "Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie", il n'a pas dit "Je suis la Vérité, mais ne vous en vantez pas trop et faites preuve de prudence citoyenne".
Quand on est porteur de la Vérité, on se bat quand c'est nécessaire et on part en croisade. Chesterton, avec sa science du détail significatif, fait remarquer qu'un bon catholique peut être fier des croisades.
The meaning of the crusade
C'est un bon critère pour trier le bon grain de l'ivraie : es-tu fier des croisades ?
Hélas, le cléricalisme favorise les mollassons, les obséquieux, les naturellement courbés, les à genoux d'avance, pas les guerriers.
Curmudgeon
J'attends que les Boespflug nous montrent le chemin. Tout citoyen devra respecter l'"autocensure pacifiste" et la "prudence citoyenne", mais les catholiques seront chargés de devoirs supplémentaires, toute critique de l'islam devenant une grave faute morale, un péché. On ne va tout de même pas faire pleurer son ange gardien, non ?
Pêle-mêle : le despotisme des oligarques bruxellois, la révolte du peuple grec, la lâcheté des pouvoirs publics devant l'islam
Comme d'habitude, Chantal Delsol est très claire :
«L'Union européenne est une variante du despotisme éclairé»
**************
On sait maintenant que le «sauvetage» de la Grèce de 2010 était en réalité un sauvetage de l'Euro et qu'aucun oligarque bruxellois n'en avait rien à foutre des souffrances des grecs :
Investors have woken up to Greece's nuclear risk
Evans-Pritchard a des mots très forts (c'est moi qui souligne) :
We have witnessed is "The Rape of Greece", to borrow the title of a new book by Nadia Valavani, suddenly catapulted into power as Syriza's deputy finance minister. IMF officials privately agree. The Fund confesses in its candid report that the Troika fatally underestimated the violence of the fiscal multiplier.
Yes, successive governments lied about the true state of public finances in the years leading up to the crisis, but this is a distraction in macroeconomic terms. The flood of French, German, Dutch, and AngloSaxon capital into Greece was so vast that the drama would have unfolded in much same way even if Greek politicians had been angels.
The greater lie was the silent complicity of all the relevant players in allowing the deformed structure of monetary union to incubate disaster. Surveillance reports by EU bodies in did not sound the alarm during the boom years, though one of the authors told me at clandestine lunches in Brussels that the whole of southern Europe was heading for disaster. Internal critics were silenced.
What has happened to Greece since then is a moral scandal. Leaked documents from the IMF Board confirm that country needed debt relief at the outset. This was blocked by the EU for fear that it would set off contagion at a time when the eurozone negligently did not have a lenderoflast resort. Greece was sacrificed to buy time for the euro.
The EU-IMF Troika forced a bankrupt country to take on further loan packages, allowing foreign banks to dump their bonds onto Greek taxpayers and trap Greek citizens in debt servitude. To add insult to injury, this was called a rescue.
**************
Clip anti-djihad : le gouvernement confond lutte contre le terrorisme et prévention routière
«L'Union européenne est une variante du despotisme éclairé»
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On sait maintenant que le «sauvetage» de la Grèce de 2010 était en réalité un sauvetage de l'Euro et qu'aucun oligarque bruxellois n'en avait rien à foutre des souffrances des grecs :
Investors have woken up to Greece's nuclear risk
Evans-Pritchard a des mots très forts (c'est moi qui souligne) :
We have witnessed is "The Rape of Greece", to borrow the title of a new book by Nadia Valavani, suddenly catapulted into power as Syriza's deputy finance minister. IMF officials privately agree. The Fund confesses in its candid report that the Troika fatally underestimated the violence of the fiscal multiplier.
Yes, successive governments lied about the true state of public finances in the years leading up to the crisis, but this is a distraction in macroeconomic terms. The flood of French, German, Dutch, and AngloSaxon capital into Greece was so vast that the drama would have unfolded in much same way even if Greek politicians had been angels.
The greater lie was the silent complicity of all the relevant players in allowing the deformed structure of monetary union to incubate disaster. Surveillance reports by EU bodies in did not sound the alarm during the boom years, though one of the authors told me at clandestine lunches in Brussels that the whole of southern Europe was heading for disaster. Internal critics were silenced.
What has happened to Greece since then is a moral scandal. Leaked documents from the IMF Board confirm that country needed debt relief at the outset. This was blocked by the EU for fear that it would set off contagion at a time when the eurozone negligently did not have a lenderoflast resort. Greece was sacrificed to buy time for the euro.
The EU-IMF Troika forced a bankrupt country to take on further loan packages, allowing foreign banks to dump their bonds onto Greek taxpayers and trap Greek citizens in debt servitude. To add insult to injury, this was called a rescue.
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Clip anti-djihad : le gouvernement confond lutte contre le terrorisme et prévention routière
mercredi, janvier 28, 2015
Le putsch tranquille de l’establishment suédois, et l’étonnante intuition de Michel Houellebecq
Le putsch tranquille de l’establishment suédois, et l’étonnante intuition de Michel Houellebecq
Les récents événements suédois ne me semblent pas, hélas, isolés.
Vous connaissez ma brulante inquiétude (1).
Je pense que l’alliance des zélotes politiquement corrects, des medias et de la technocratie nous fait dériver vers un totalitarisme mou où la liberté de penser ne sera pas plus grande que dans les totalitarismes durs. Seules les méthodes coercition changent, elles s'inspirent beaucoup d'Aldous Huxley. L’UERSS bruxelloise en est l’expression européenne.
En France, le «re-vote », sous la forme du traité de Lisbonne, du référendum de 2005 où les Français avaient «mal» voté fut un signal d’alarme on ne peut plus inquiétant . Signal d’alarme qui ne réveilla personne et l’embrouille passa comme une lettre à la poste.
Et il n’y a pas de lumière au bout du tunnel : l’UMPS devient chaque jour un peu plus l’UMPSFN. Les Français sont toujours plus abandonnés ou réprimés par la classe dirigeante.
La situation imaginée par Houellebecq devient chaque jour plus vraie, plus réelle :
1) Il imagine que les partis politiques se mettent d’accord pour se soumettre à l’islamisme «modéré» (oxymore), plutôt que de permettre au réveil identitaire des Français de s’exprimer politiquement.
2) Il imagine aussi que les medias passent sous silence les événements déplaisants pour le politiquement correct. En l’occurrence, les attentats islamistes quasi-quotidiens ne font plus que des entrefilets dans les faits divers.
Le point 1 a fait un grand bond vers la réalité depuis la semaine à Charlie : l’islam conquérant est le grand gagnant des attentats à Charlie.
Quant au point 2, il progresse aussi.
La démocratie n’est possible que si l’expression de vrais désaccords est permise. La liberté d'expression, c'est pour exprimer des choses qui dérangent vraiment.
A partir du moment où on considère que certaines idées politiques sont nocives au point qu’elles doivent être interdites (2), on s’engage dans la voie du grignotage de la démocratie, où le consensus sur le principal devient obligatoire et il ne reste de choix démocratiques aux citoyens que la sauce à laquelle ils vont être mangés, mais ils n’ont plus le droit de voter pour ne pas être mangés. Le problème est très bien rendu par les lois scélérates françaises (Pleven, Gayssot, Taubira, …)
C’était bien la peine de nous faire une batteuse de l’anti-fascisme pour en arriver là, à ne plus supporter la moindre parole iconoclaste.
La question qui se pose est simple : que sommes nous prêts à risquer pour sauver notre liberté ? Qu’est-ce que chacun de nous risque aujourd’hui en défense de sa liberté ?
Je me contente de tenir un blog sous mon vrai nom dont certains propos pourraient me valoir des ennuis. Est-ce suffisant et, surtout, est-ce efficace ? J’en doute. Autant pisser dans un violon.
***********
(1) : Mit brennender sorge : dans ma brulante inquiétude. Nom de l’encyclique de 1937 condamnant le nazisme.
(2) : c'est aussi l'effet du multiculturalisme. Quand des populations qui n'ont rien en commun cohabitent, les susceptibilités sont à cran.
Les récents événements suédois ne me semblent pas, hélas, isolés.
Vous connaissez ma brulante inquiétude (1).
Je pense que l’alliance des zélotes politiquement corrects, des medias et de la technocratie nous fait dériver vers un totalitarisme mou où la liberté de penser ne sera pas plus grande que dans les totalitarismes durs. Seules les méthodes coercition changent, elles s'inspirent beaucoup d'Aldous Huxley. L’UERSS bruxelloise en est l’expression européenne.
En France, le «re-vote », sous la forme du traité de Lisbonne, du référendum de 2005 où les Français avaient «mal» voté fut un signal d’alarme on ne peut plus inquiétant . Signal d’alarme qui ne réveilla personne et l’embrouille passa comme une lettre à la poste.
Et il n’y a pas de lumière au bout du tunnel : l’UMPS devient chaque jour un peu plus l’UMPSFN. Les Français sont toujours plus abandonnés ou réprimés par la classe dirigeante.
La situation imaginée par Houellebecq devient chaque jour plus vraie, plus réelle :
1) Il imagine que les partis politiques se mettent d’accord pour se soumettre à l’islamisme «modéré» (oxymore), plutôt que de permettre au réveil identitaire des Français de s’exprimer politiquement.
2) Il imagine aussi que les medias passent sous silence les événements déplaisants pour le politiquement correct. En l’occurrence, les attentats islamistes quasi-quotidiens ne font plus que des entrefilets dans les faits divers.
Le point 1 a fait un grand bond vers la réalité depuis la semaine à Charlie : l’islam conquérant est le grand gagnant des attentats à Charlie.
Quant au point 2, il progresse aussi.
La démocratie n’est possible que si l’expression de vrais désaccords est permise. La liberté d'expression, c'est pour exprimer des choses qui dérangent vraiment.
A partir du moment où on considère que certaines idées politiques sont nocives au point qu’elles doivent être interdites (2), on s’engage dans la voie du grignotage de la démocratie, où le consensus sur le principal devient obligatoire et il ne reste de choix démocratiques aux citoyens que la sauce à laquelle ils vont être mangés, mais ils n’ont plus le droit de voter pour ne pas être mangés. Le problème est très bien rendu par les lois scélérates françaises (Pleven, Gayssot, Taubira, …)
C’était bien la peine de nous faire une batteuse de l’anti-fascisme pour en arriver là, à ne plus supporter la moindre parole iconoclaste.
La question qui se pose est simple : que sommes nous prêts à risquer pour sauver notre liberté ? Qu’est-ce que chacun de nous risque aujourd’hui en défense de sa liberté ?
Je me contente de tenir un blog sous mon vrai nom dont certains propos pourraient me valoir des ennuis. Est-ce suffisant et, surtout, est-ce efficace ? J’en doute. Autant pisser dans un violon.
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(1) : Mit brennender sorge : dans ma brulante inquiétude. Nom de l’encyclique de 1937 condamnant le nazisme.
(2) : c'est aussi l'effet du multiculturalisme. Quand des populations qui n'ont rien en commun cohabitent, les susceptibilités sont à cran.
mardi, janvier 27, 2015
Anti Zemmour
Quelques articles qui critiquent le zemmourisme.
Le premier mélange le bon et mauvais.
Eric Zemmour : les habits usés de l’Empereur
Suicide français : l’erreur de diagnostic de Zemmour
Zemmour a raison : la France se suicide. Sauf quec’est peut‐être un meurtre
Parmi les contradictions / problèmes posés par Eric Zemmour :
Le premier mélange le bon et mauvais.
Eric Zemmour : les habits usés de l’Empereur
Suicide français : l’erreur de diagnostic de Zemmour
Zemmour a raison : la France se suicide. Sauf quec’est peut‐être un meurtre
Parmi les contradictions / problèmes posés par Eric Zemmour :
- il fait partie du système. Avec ses manières d'être incohérent et de ne jamais aller trop loin, Eric Zemmour protège très bien le système, il agit comme un leurre, il empêche la critique de prendre une forme plus aboutie et plus radicale.
- son étatisme est ridicule, contredit par les faits les plus élémentaires.
- sa position sur l'immigration et sur l'islam n'est pas si claire, comme le souligne Guillaume Faye. Il s'oppose sur leurs modalités, pas sur leurs principes. Alors que c'est par principe qu'il faut être opposé à l'un et à l'autre.
On peut rappeler la critique de votre serviteur.
L'anniversaire de la libération d'Auschwitz m'inspire des réflexions peu joyeuses : bis repetita ...
J'apprends que Vladimir Poutine n'a pas été invité au 70ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Les bras m'en tombent.
Rappelons que l'Armée Rouge a mis hors de combat un million d'Allemands par année de guerre (pour environ vingt-deux millions de morts russes au total) contre environ deux cent mille par an pour les Anglo-Saxons (pour un million de morts anglo-saxons au total). Déjà que cet abruti de Hollande avait choqué les Russes en évoquant les «dizaines de milliers de morts russes».
Plus grave, cet «oubli» s'accompagne d'une scandaleuse falsification de l'histoire.
Ce qui me fait le plus peur, c'est que les techniques de propagande qui ont conduit à ce drame des camps d'extermination sont toujours utilisées et ont été perfectionnées par ceux qui se baptisent aujourd'hui «antifascistes».
Goebbels a tout dit en une phrase : «Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées».
Quand on voit dans nos médias la chasse au mot déviant (le trop fameux «dérapage») et la réduction progressive, qui en découle, du vocabulaire utilisé sur la place publique, on ne peut être que terrifié.
Conclusion : la Shoah est devenue la religion officielle, le sacré par excellence, mais on n'en a tiré qu'une très mauvaise leçon, à savoir que l'Occident est coupable collectivement et que cette culpabilité se transmet de génération en génération (d'où la ridicule, parce qu'anachronique, et néanmoins constante, référence aux zeurléplusombres, qui est tellement intériorisée qu'il n'est plus besoin de l'expliciter, l'allusion suffit).
En revanche, toute la partie sur les méfaits de la propagande et des techniques de manipulations des foules, oubliée, anéantie. C'est normal, puisque ces techniques sont plus que jamais en vigueur. La dernière fois, le 11 janvier : avec du recul, c'est quand même extraordinaire de faire défiler 4 millions de personnes sous un slogan creux mais identitaire («je suis...» est par essence identitaire).
Bref, je ne suis vraiment pas sûr que nous, les peuples, ayons tiré les bonnes leçons des deux guerres mondiales. En revanche, les dirigeants si.
L'analyse de Jacques Ellul Hitler a gagné continue de me hanter.
Rappelons que l'Armée Rouge a mis hors de combat un million d'Allemands par année de guerre (pour environ vingt-deux millions de morts russes au total) contre environ deux cent mille par an pour les Anglo-Saxons (pour un million de morts anglo-saxons au total). Déjà que cet abruti de Hollande avait choqué les Russes en évoquant les «dizaines de milliers de morts russes».
Plus grave, cet «oubli» s'accompagne d'une scandaleuse falsification de l'histoire.
Ce qui me fait le plus peur, c'est que les techniques de propagande qui ont conduit à ce drame des camps d'extermination sont toujours utilisées et ont été perfectionnées par ceux qui se baptisent aujourd'hui «antifascistes».
Goebbels a tout dit en une phrase : «Nous ne voulons pas convaincre les gens de nos idées, nous voulons réduire le vocabulaire de telle façon qu'ils ne puissent plus exprimer que nos idées».
Quand on voit dans nos médias la chasse au mot déviant (le trop fameux «dérapage») et la réduction progressive, qui en découle, du vocabulaire utilisé sur la place publique, on ne peut être que terrifié.
Conclusion : la Shoah est devenue la religion officielle, le sacré par excellence, mais on n'en a tiré qu'une très mauvaise leçon, à savoir que l'Occident est coupable collectivement et que cette culpabilité se transmet de génération en génération (d'où la ridicule, parce qu'anachronique, et néanmoins constante, référence aux zeurléplusombres, qui est tellement intériorisée qu'il n'est plus besoin de l'expliciter, l'allusion suffit).
En revanche, toute la partie sur les méfaits de la propagande et des techniques de manipulations des foules, oubliée, anéantie. C'est normal, puisque ces techniques sont plus que jamais en vigueur. La dernière fois, le 11 janvier : avec du recul, c'est quand même extraordinaire de faire défiler 4 millions de personnes sous un slogan creux mais identitaire («je suis...» est par essence identitaire).
Bref, je ne suis vraiment pas sûr que nous, les peuples, ayons tiré les bonnes leçons des deux guerres mondiales. En revanche, les dirigeants si.
L'analyse de Jacques Ellul Hitler a gagné continue de me hanter.
Femmes évêques: délivre-nous du mâle ?
Femmes évêques: délivre-nous du mâle ?
***********
Enfin et surtout, la féminisation du clergé ne va pas ramener les Britanniques à l'église. La sécularisation du Royaume-Uni se poursuit, toujours plus agressive. Les anglicans ont cru pouvoir survivre en «s'adaptant à la société». Résultat, leurs fidèles conservateurs se sont détournés d'eux, ou se plaignent en interne, et le reste de la société, satisfaite que l'Êglise s'aligne sur elle, ne change pas. Au contraire, elle réclame toujours plus: les femmes évêques brièvement célébrées par les médias, ces derniers demandent aujourd'hui que l'Église anglicane bénisse le mariage gay, ce qu'elle refuse pour l'instant.
***********
Je suis de plus en plus convaincu que l'islam est la religion adaptée aux crétins que nous fabrique notre système éducatif, infantilisés par l'Etat-mammouth, abrutis de télévision : des prescriptions et des interdits simplistes, une intériorisation minimale, un communautarisme obligatoire, des discussions sans fin entre haram et hallal ... Bref, la religion pour les Ribéry d'aujourd'hui. Il est très facile de passer du socialisme hygiéniste à l'islam.
Si les Eglises essaient de s'aligner sur la post-modernité, elles n'en feront jamais assez, jusqu'à l'insignifiance et à la disparition et feront place nette pour l'islam. Qu'elles restent donc fidèles à elles-mêmes et elles continueront à traverser les siècles.
***********
Enfin et surtout, la féminisation du clergé ne va pas ramener les Britanniques à l'église. La sécularisation du Royaume-Uni se poursuit, toujours plus agressive. Les anglicans ont cru pouvoir survivre en «s'adaptant à la société». Résultat, leurs fidèles conservateurs se sont détournés d'eux, ou se plaignent en interne, et le reste de la société, satisfaite que l'Êglise s'aligne sur elle, ne change pas. Au contraire, elle réclame toujours plus: les femmes évêques brièvement célébrées par les médias, ces derniers demandent aujourd'hui que l'Église anglicane bénisse le mariage gay, ce qu'elle refuse pour l'instant.
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Je suis de plus en plus convaincu que l'islam est la religion adaptée aux crétins que nous fabrique notre système éducatif, infantilisés par l'Etat-mammouth, abrutis de télévision : des prescriptions et des interdits simplistes, une intériorisation minimale, un communautarisme obligatoire, des discussions sans fin entre haram et hallal ... Bref, la religion pour les Ribéry d'aujourd'hui. Il est très facile de passer du socialisme hygiéniste à l'islam.
Si les Eglises essaient de s'aligner sur la post-modernité, elles n'en feront jamais assez, jusqu'à l'insignifiance et à la disparition et feront place nette pour l'islam. Qu'elles restent donc fidèles à elles-mêmes et elles continueront à traverser les siècles.
lundi, janvier 26, 2015
Charles Gave (et un peu Alain Madelin) sur l'Ukraine et la Russie il y a 10 mois
Je vous poste à nouveau cette video pour deux raisons :
De plus, j'apprécie l'insistance de Charles Gave sur la géographie et sur l'histoire. On dirait que nos dirigeants n'ouvrent jamais une carte ou un livre d'histoire, qu'ils se contentent de s'aligner paresseusement sur les USA.
Il est pourtant évident, dés que l'on ouvre une carte, que nos intérêts vis-à-vis de la Russie ne peuvent être les mêmes que ceux des USA.
C'est d'autant plus net que les Américains insistent, depuis une dizaine d'années, sur leur intention de se concentrer sur leur rivalité avec la Chine et de délaisser l'Europe.
Sans partager la vision poutinolâtre de certains droitiers, je trouve la vision qui fait de la Russie une ennemie de la France absolument grotesque. Pour une raison simple : la Russie de 2015 n'a ni raisons ni moyens de nuire aux intérêts de la France.
La Russie de 2015 n'est ni une ennemie ni une amie de la France. C'est un partenaire parfois, un rival ou un opposant quelquefois.
Addendum : j'apprends que Vladimir Poutine n'a pas été invité au 70ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Les bras m'en tombent.
Rappelons que l'Armée Rouge a mis hors de combat un million d'Allemands par année de guerre (pour environ vingt-deux millions de morts russes au total) contre environ deux-cent mille pour les Anglo-Saxons (pour un million de morts anglo-saxons au total). Déjà que cet abruti de Hollande avait choqué les Russes en évoquant les «dizaines de milliers de morts russes».
Plus grave, cet «oubli» s'accompagne d'une scandaleuse falsification de l'histoire.
- l'analyse stratégique me semble toujours tenir.
- le journaliste imagine une envolée des cours du brut et Alain Madelin glisse que les prix du pétrole peuvent tout aussi bien s'écrouler, ce qui est advenu depuis. Ce genre de remarques valide un type qui parle dans le poste alors qu'il y a tant de baratineurs (combien de fois les Apathie, Sylvestre, Duhamel et consorts nous ont-ils seriné que l'Euro nous protègerait ? On sait ce qu'il est advenu et ils causent toujours dans le poste). Même raison pour laquelle je fais assez confiance à Marc de Scitivaux et Jean-Pierre Petit.
De plus, j'apprécie l'insistance de Charles Gave sur la géographie et sur l'histoire. On dirait que nos dirigeants n'ouvrent jamais une carte ou un livre d'histoire, qu'ils se contentent de s'aligner paresseusement sur les USA.
Il est pourtant évident, dés que l'on ouvre une carte, que nos intérêts vis-à-vis de la Russie ne peuvent être les mêmes que ceux des USA.
C'est d'autant plus net que les Américains insistent, depuis une dizaine d'années, sur leur intention de se concentrer sur leur rivalité avec la Chine et de délaisser l'Europe.
Sans partager la vision poutinolâtre de certains droitiers, je trouve la vision qui fait de la Russie une ennemie de la France absolument grotesque. Pour une raison simple : la Russie de 2015 n'a ni raisons ni moyens de nuire aux intérêts de la France.
La Russie de 2015 n'est ni une ennemie ni une amie de la France. C'est un partenaire parfois, un rival ou un opposant quelquefois.
Addendum : j'apprends que Vladimir Poutine n'a pas été invité au 70ème anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz. Les bras m'en tombent.
Rappelons que l'Armée Rouge a mis hors de combat un million d'Allemands par année de guerre (pour environ vingt-deux millions de morts russes au total) contre environ deux-cent mille pour les Anglo-Saxons (pour un million de morts anglo-saxons au total). Déjà que cet abruti de Hollande avait choqué les Russes en évoquant les «dizaines de milliers de morts russes».
Plus grave, cet «oubli» s'accompagne d'une scandaleuse falsification de l'histoire.
L'impossible débat avec les gauchistes, symptôme de leur esprit totalitaire
L’art et la manière de débattre
*********
Leur but [aux gauchistes] n’est donc pas de discuter de façon Socratique, mais d’empêcher l’autre d’entre entendu. Et c’est pour arriver à ce résultat qu’ils ne respectent aucune des règles dans les discussions. La controverse ne les intéresse pas puisqu’ils ont la vérité.
Quand j’étais plus jeune, j’ai vu le regrettable Georges Marchais contraindre au silence Elkabbach « Taisez-vous Elkabbach » et à ma stupéfaction, le journaliste ( ?) ne s’est pas levé pour quitter le studio.
J’ai vu J.F Revel privé de parole, lui qui avait tant à dire, par Marchais ou Hue qui littéralement hurlaient pour le faire taire.
J’ai vu Jean Daniel ou Michel Rocard tremblant de peur sur le plateau ou Soljenitsyne était invité et essayant de défendre le PCF dont les représentants leur faisaient les gros yeux sur le même plateau. Et j’ai compris que la gauche démocratique, avec laquelle il est possible de débattre avait en son sein un véritable cancer, la gauche non démocratique et qu’elle en avait physiquement peur.
*********
Les mésaventures de Charles Gave, nous les avons tous vécues en société : repas de famille, café au travail, dans les associations ...
Deux perles de gauchistes qui surnagent dans ma mémoire (les deux affirmées avec un aplomb ne laissant place à aucune objection) :
«Un Malien clandestin analphabète qui arrive, ça vaut un Français diplômé qui part» (lors d'une discussion sur l'effet économique de l'immigration).
«La dioxine, même à 0 %, c'est toxique».
*********
Leur but [aux gauchistes] n’est donc pas de discuter de façon Socratique, mais d’empêcher l’autre d’entre entendu. Et c’est pour arriver à ce résultat qu’ils ne respectent aucune des règles dans les discussions. La controverse ne les intéresse pas puisqu’ils ont la vérité.
Quand j’étais plus jeune, j’ai vu le regrettable Georges Marchais contraindre au silence Elkabbach « Taisez-vous Elkabbach » et à ma stupéfaction, le journaliste ( ?) ne s’est pas levé pour quitter le studio.
J’ai vu J.F Revel privé de parole, lui qui avait tant à dire, par Marchais ou Hue qui littéralement hurlaient pour le faire taire.
J’ai vu Jean Daniel ou Michel Rocard tremblant de peur sur le plateau ou Soljenitsyne était invité et essayant de défendre le PCF dont les représentants leur faisaient les gros yeux sur le même plateau. Et j’ai compris que la gauche démocratique, avec laquelle il est possible de débattre avait en son sein un véritable cancer, la gauche non démocratique et qu’elle en avait physiquement peur.
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Les mésaventures de Charles Gave, nous les avons tous vécues en société : repas de famille, café au travail, dans les associations ...
Deux perles de gauchistes qui surnagent dans ma mémoire (les deux affirmées avec un aplomb ne laissant place à aucune objection) :
«Un Malien clandestin analphabète qui arrive, ça vaut un Français diplômé qui part» (lors d'une discussion sur l'effet économique de l'immigration).
«La dioxine, même à 0 %, c'est toxique».
samedi, janvier 24, 2015
La France meurt de sa bêtise : l'exemple des retraites
La chère retraite des cigales
La France meurt de sa bêtise.
Elle meurt de positions dogmatiques maintenues contre tous les démentis de la réalité. Immigration, école, Euro, etc. Cet acharnement à nier le réel est une forme mortelle de bêtise.
L'exemple le plus frappant est le système de retraites.
La supériorité du système par capitalisation est nette et sans bavures, à tel point que nos fonctionnaires en ont un (PREFON).
Les imbéciles arguent qu'il y a de mauvais systèmes par capitalisation, c'est vrai. Mais l'argument ne porte pas, puisqu'il y a aussi de très mauvais systèmes par répartition, comme le système français, qui nous mène à la catastrophe.
En réalité, les bons systèmes par répartition, les retraites par points, le sont justement parce qu'ils permettent une gestion imitée de la capitalisation. Alors, préférons l'original à la copie.
Hé bien non, pas du tout. Nous irons droit dans le mur, et au-delà.
C'est d'autant plus navrant que le biseau répartition / capitalisation est assez aisé, nous avons l'exemple d'autres pays pour nous inspirer.
Au fond, nous méritons nos malheurs.
La France meurt de sa bêtise.
Elle meurt de positions dogmatiques maintenues contre tous les démentis de la réalité. Immigration, école, Euro, etc. Cet acharnement à nier le réel est une forme mortelle de bêtise.
L'exemple le plus frappant est le système de retraites.
La supériorité du système par capitalisation est nette et sans bavures, à tel point que nos fonctionnaires en ont un (PREFON).
Les imbéciles arguent qu'il y a de mauvais systèmes par capitalisation, c'est vrai. Mais l'argument ne porte pas, puisqu'il y a aussi de très mauvais systèmes par répartition, comme le système français, qui nous mène à la catastrophe.
En réalité, les bons systèmes par répartition, les retraites par points, le sont justement parce qu'ils permettent une gestion imitée de la capitalisation. Alors, préférons l'original à la copie.
Hé bien non, pas du tout. Nous irons droit dans le mur, et au-delà.
C'est d'autant plus navrant que le biseau répartition / capitalisation est assez aisé, nous avons l'exemple d'autres pays pour nous inspirer.
Au fond, nous méritons nos malheurs.
Guilluy et la prolophobie
Guilluy : "Il ne faut avoir peur ni des musulmansni du FN"
Bien sûr, je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'écrit Guilluy.
J'ai peur des musulmans parce que je suis, au sens premier du terme, islamophobe : j'ai peur de l'islam.
Et qu'on ne vienne pas me raconter que c'est irrationnel. Il y a des raisons (religieuses, culturelles et démographiques) tout à fait solides et réfléchies d'avoir peur de l'islam.
Le discours dominant traite toutes les peurs populaires comme irrationnelles (manière de prendre le peuple pour un con) alors que le peur de la haute seraient, elles, toutes rationnelles et intelligentes. Personne n'a jamais dit que la «fascistophobie» était idiote et contrevenait au vivrensemble, pourtant, elle appartient beaucoup plus à la catégorie des peurs émotives, fantasmatiques, irrationnelles et idiotes que l'islamophobie).
Cependant, je suis tout à fait d'accord avec la définition de la prolophobie de la France d'en haut donnée par Guilluy :
***********
Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L'idée qu'il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l'obstacle qui empêche la mondialisation d'avancer. On considère qu'elles votent mal, qu'elles s'égarent dans la religion surtout quand il s'agit d'islam et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation. C'est bien évidemment faux, les années qui viennent de passer nous l'ont prouvé. Cette "France des invisibles", ce sont les catégories populaires, un véritable caillou dans la chaussure des politiques. Et c'est 60 % de la population. Gaël Brustier et JeanPhilippe Huelin n'hésitent pas à parler de "prolophobie" du politique, j'aime bien ce terme qui est très juste.
***********
Cette définition convient parfaitement à l'attitude de certains de mes collègues (qui se reconnaitront peut-être). Bien sûr, leur mépris social (je préfère «mépris» à «racisme») ne s'exprime pas ouvertement. Ils savent manier les mots pour envelopper leur pensée. Mais c'est bien le fond de leur opinion (c'est d'ailleurs plus une opinion qu'une pensée).
Bien sûr, je ne suis pas d'accord avec tout ce qu'écrit Guilluy.
J'ai peur des musulmans parce que je suis, au sens premier du terme, islamophobe : j'ai peur de l'islam.
Et qu'on ne vienne pas me raconter que c'est irrationnel. Il y a des raisons (religieuses, culturelles et démographiques) tout à fait solides et réfléchies d'avoir peur de l'islam.
Le discours dominant traite toutes les peurs populaires comme irrationnelles (manière de prendre le peuple pour un con) alors que le peur de la haute seraient, elles, toutes rationnelles et intelligentes. Personne n'a jamais dit que la «fascistophobie» était idiote et contrevenait au vivrensemble, pourtant, elle appartient beaucoup plus à la catégorie des peurs émotives, fantasmatiques, irrationnelles et idiotes que l'islamophobie).
Cependant, je suis tout à fait d'accord avec la définition de la prolophobie de la France d'en haut donnée par Guilluy :
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Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L'idée qu'il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l'obstacle qui empêche la mondialisation d'avancer. On considère qu'elles votent mal, qu'elles s'égarent dans la religion surtout quand il s'agit d'islam et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation. C'est bien évidemment faux, les années qui viennent de passer nous l'ont prouvé. Cette "France des invisibles", ce sont les catégories populaires, un véritable caillou dans la chaussure des politiques. Et c'est 60 % de la population. Gaël Brustier et JeanPhilippe Huelin n'hésitent pas à parler de "prolophobie" du politique, j'aime bien ce terme qui est très juste.
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Cette définition convient parfaitement à l'attitude de certains de mes collègues (qui se reconnaitront peut-être). Bien sûr, leur mépris social (je préfère «mépris» à «racisme») ne s'exprime pas ouvertement. Ils savent manier les mots pour envelopper leur pensée. Mais c'est bien le fond de leur opinion (c'est d'ailleurs plus une opinion qu'une pensée).
vendredi, janvier 23, 2015
Le grand gagnant des attentats : l'islam
Voilà quelqu'un qui fait le même raisonnement que moi :
L’islam rempart contre l’islamisme
Je vous l'ai dit, il y a une alliance objective entre les musulmans prétendus modérés et les terroristes islamiques :
Le rapport entre «l'immense majorité des musulmans pacifiques» et «l'infime minorité des terroristes» ? Le grignotage continu
L'islamisme est moins dangereux que l'islam
Mobilisation sans précédent contre la guerre et la mort
J'avoue que, par moments, je me sens impuissant face à la bêtise ambiante.
L’islam rempart contre l’islamisme
Je vous l'ai dit, il y a une alliance objective entre les musulmans prétendus modérés et les terroristes islamiques :
Le rapport entre «l'immense majorité des musulmans pacifiques» et «l'infime minorité des terroristes» ? Le grignotage continu
L'islamisme est moins dangereux que l'islam
Mobilisation sans précédent contre la guerre et la mort
J'avoue que, par moments, je me sens impuissant face à la bêtise ambiante.
Pêle-mêle : langue française, union nationale, chape de plomb, cette Terreur qui vient
« S'il est une cause qui devrait être décrétée nationale, c'est bien celle de la langue »
Je suis en parfait accord avec cet article.
Il n'y a rien de plus fondamental que la maitrise de notre langue. Je pèse mes mots, je ne les écris pas à la légère. Ce n'est pas une lubie d'intellectuel, ce problème concerne tout le monde. Les mots sont presque le seul lien entre nous.
Je me souviens de l'histoire d'un délinquant moqué par un avocat : il cherche à lui répliquer mais son vocabulaire et sa syntaxe sont si pauvres qu'il n'arrive même pas à faire une phrase. A la fin, il lui met un coup de boule.
Pour ceux qui n'auraient pas la chance de fréquenter les transports en commun, voici un échantillon de l'expression de fines fleurs de «l'école de la république» (c'est une demoiselle qui parle) :
«- Putain ... Vas-y. - [...]
- Ouais. Putain ... Vas-y ... J'l'ai dit à c' connard... I' peut y aller ... Putain ... Vas-y ...
- [...] - Ouais. Putain ... Vas-y ... Il a kiffé c'te pute ... Vas-Y ... - [...]
- Il est trop lourd c' connard. Putain ... Vas-y ... - [...] - Ouais, vas-y ... Putain ... I'peut aller se faire foutre ... etc. »
On a cru comprendre qu'il s'agissait d'une histoire éternelle de cocufiage entre le «connard» et la «pute».
Une langue maitrisée permet d'exprimer des idées et des sentiments complexes, de nouer des relations sociales et amoureuses riches et variées.
Tous nos maux s'étalent complaisamment à longueur de rapports, aussitôt placardisés qu'écrits. Il y a notamment des rapports sur la dégradation des relations entre garçons et filles. Je ne peux m'empêcher de penser que, parmi d'autres causes (1), il y a le défaut de maitrise du français.
C'est un bonheur rare que de jouer le jeu de la séduction avec des nuances, des doubles sens, des sous-entendus, des non dits pourtant limpides, des plaisanteries qui sont très sérieuses ... N'est pas Ronsard qui veut, mais il y a un minimum, ça serait bien que chacun puisse être autre chose que Ribéry.
Depuis toujours, on sait aussi que la langue est politique. Et puisqu'on parle tant d'intégration, que penser d'un homme qui vit en France depuis vingt ans parlant petit nègre (expression de plus en plus injuste pour les écoles africaines) ? Et ne parlons pas des femmes cloitrées chez elles.
«Loin du français, je meurs», disait Céline. C'est justement parce que le but intime de notre classe dirigeante est de rien laisser derrière elle, telle Attila, que le français ne sera pas sauvé par la France officielle, car sauver notre langue, c'est laisser une chance de survie à notre pays. C'est le crime suprême aux yeux de la France d'en haut.
Mais chacun peut sauver le français, il suffit de le parler, de l'écrire et de le transmettre correctement.
Certes, le français se dégrade : la Pléïade a cru bon de «traduire» Villon. La comparaison est dévastatrice pour le français moderne (2).
Pourtant, mieux vaut ce français là que pas de français du tout.
--------------------------------
--------------------------------
Très bon texte, qui synthétise ce que je raconte depuis un certain temps :
Union nationale : on ne change pas une équipe qui perd
Extraits :
*********
Hormis des discours s’arc-boutant sur les “valeurs de la République” – formule creuse qui sert de paravent, depuis toujours, à toutes les impuissances –, des invocations solennelles à la laïcité, des incantations rituelles à “refuser les amalgames” et un redoublement de ce discours antiraciste dont on sait qu’il n’a eu d’autre utilité historique, depuis près de quarante ans, que d’empêcher de regarder en face le phénomène migratoire, on n’aura, depuis dix jours, pas entendu grand-chose de neuf. Beaucoup se sont même employés à démontrer jusqu’au pathétique leur risible décalage avec le monde réel.
[…]
Mais il faudra aller plus loin encore, et remettre en cause notre sacro-sainte laïcité. Car cette laïcité républicaine que l’on présente aujourd’hui comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre l’islamisme, c’est aussi en son nom que l’on a transformé la France en un vaste désert spirituel, où la religion, pourvu du moins qu’elle soit chrétienne, est exclue du débat public, où toute conviction fondée sur la foi est disqualifiée d’emblée, où celle-ci est repoussée avec agressivité dans la sphère privée comme pour mieux l’étouffer (que cette offensive islamiste intervienne si peu de temps après l’offensive des “libre-penseur” contre les crèches de Noël est à cet égard éminemment symbolique), où l’identité chrétienne de notre pays est niée contre toute évidence… La nature ayant horreur du vide, ce désert spirituel, occupé par un consumérisme désespérant et vide de sens, a créé un formidable appel d’air pour des formes dévoyées d’absolu – la multiplication, au sein de la jeunesse française, des candidats au djihad, en est un effroyable signal. Eric Voegelin a mis en lumière le rôle de « l’illettrisme spirituel » comme condition nécessaire au triomphe du nazisme en Allemagne : aujourd’hui ce même illettrisme spirituel constitue en France un terreau de choix pour le développement de l’islamo-nazisme. Ou bien, nous pouvons effectivement préférer un stoïcisme de pacotille et ne rien changer. Mais nous n’aurons plus alors le loisir de pleurer si des drames comme la tuerie de Charlie ou le massacre antisémite de Vincennes se répètent et se multiplient, nous n’aurons que le droit de rougir de honte.
*********
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Tir, tir, tir !
L'attrape‐bobos est de retour !
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*************
(1) : les mauvais modèles dus aux familles éclatées, l'islamisation, le porno, la télé, les jeux videos, la publicité, la féminisme con etc.
(2) : oui, oui, je sais, Curmu, je vois venir vos objections.
Je suis en parfait accord avec cet article.
Il n'y a rien de plus fondamental que la maitrise de notre langue. Je pèse mes mots, je ne les écris pas à la légère. Ce n'est pas une lubie d'intellectuel, ce problème concerne tout le monde. Les mots sont presque le seul lien entre nous.
Je me souviens de l'histoire d'un délinquant moqué par un avocat : il cherche à lui répliquer mais son vocabulaire et sa syntaxe sont si pauvres qu'il n'arrive même pas à faire une phrase. A la fin, il lui met un coup de boule.
Pour ceux qui n'auraient pas la chance de fréquenter les transports en commun, voici un échantillon de l'expression de fines fleurs de «l'école de la république» (c'est une demoiselle qui parle) :
«- Putain ... Vas-y. - [...]
- Ouais. Putain ... Vas-y ... J'l'ai dit à c' connard... I' peut y aller ... Putain ... Vas-y ...
- [...] - Ouais. Putain ... Vas-y ... Il a kiffé c'te pute ... Vas-Y ... - [...]
- Il est trop lourd c' connard. Putain ... Vas-y ... - [...] - Ouais, vas-y ... Putain ... I'peut aller se faire foutre ... etc. »
On a cru comprendre qu'il s'agissait d'une histoire éternelle de cocufiage entre le «connard» et la «pute».
Une langue maitrisée permet d'exprimer des idées et des sentiments complexes, de nouer des relations sociales et amoureuses riches et variées.
Tous nos maux s'étalent complaisamment à longueur de rapports, aussitôt placardisés qu'écrits. Il y a notamment des rapports sur la dégradation des relations entre garçons et filles. Je ne peux m'empêcher de penser que, parmi d'autres causes (1), il y a le défaut de maitrise du français.
C'est un bonheur rare que de jouer le jeu de la séduction avec des nuances, des doubles sens, des sous-entendus, des non dits pourtant limpides, des plaisanteries qui sont très sérieuses ... N'est pas Ronsard qui veut, mais il y a un minimum, ça serait bien que chacun puisse être autre chose que Ribéry.
Depuis toujours, on sait aussi que la langue est politique. Et puisqu'on parle tant d'intégration, que penser d'un homme qui vit en France depuis vingt ans parlant petit nègre (expression de plus en plus injuste pour les écoles africaines) ? Et ne parlons pas des femmes cloitrées chez elles.
«Loin du français, je meurs», disait Céline. C'est justement parce que le but intime de notre classe dirigeante est de rien laisser derrière elle, telle Attila, que le français ne sera pas sauvé par la France officielle, car sauver notre langue, c'est laisser une chance de survie à notre pays. C'est le crime suprême aux yeux de la France d'en haut.
Mais chacun peut sauver le français, il suffit de le parler, de l'écrire et de le transmettre correctement.
Certes, le français se dégrade : la Pléïade a cru bon de «traduire» Villon. La comparaison est dévastatrice pour le français moderne (2).
Pourtant, mieux vaut ce français là que pas de français du tout.
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Très bon texte, qui synthétise ce que je raconte depuis un certain temps :
Union nationale : on ne change pas une équipe qui perd
Extraits :
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Hormis des discours s’arc-boutant sur les “valeurs de la République” – formule creuse qui sert de paravent, depuis toujours, à toutes les impuissances –, des invocations solennelles à la laïcité, des incantations rituelles à “refuser les amalgames” et un redoublement de ce discours antiraciste dont on sait qu’il n’a eu d’autre utilité historique, depuis près de quarante ans, que d’empêcher de regarder en face le phénomène migratoire, on n’aura, depuis dix jours, pas entendu grand-chose de neuf. Beaucoup se sont même employés à démontrer jusqu’au pathétique leur risible décalage avec le monde réel.
[…]
Mais il faudra aller plus loin encore, et remettre en cause notre sacro-sainte laïcité. Car cette laïcité républicaine que l’on présente aujourd’hui comme l’alpha et l’oméga de la lutte contre l’islamisme, c’est aussi en son nom que l’on a transformé la France en un vaste désert spirituel, où la religion, pourvu du moins qu’elle soit chrétienne, est exclue du débat public, où toute conviction fondée sur la foi est disqualifiée d’emblée, où celle-ci est repoussée avec agressivité dans la sphère privée comme pour mieux l’étouffer (que cette offensive islamiste intervienne si peu de temps après l’offensive des “libre-penseur” contre les crèches de Noël est à cet égard éminemment symbolique), où l’identité chrétienne de notre pays est niée contre toute évidence… La nature ayant horreur du vide, ce désert spirituel, occupé par un consumérisme désespérant et vide de sens, a créé un formidable appel d’air pour des formes dévoyées d’absolu – la multiplication, au sein de la jeunesse française, des candidats au djihad, en est un effroyable signal. Eric Voegelin a mis en lumière le rôle de « l’illettrisme spirituel » comme condition nécessaire au triomphe du nazisme en Allemagne : aujourd’hui ce même illettrisme spirituel constitue en France un terreau de choix pour le développement de l’islamo-nazisme. Ou bien, nous pouvons effectivement préférer un stoïcisme de pacotille et ne rien changer. Mais nous n’aurons plus alors le loisir de pleurer si des drames comme la tuerie de Charlie ou le massacre antisémite de Vincennes se répètent et se multiplient, nous n’aurons que le droit de rougir de honte.
*********
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Tir, tir, tir !
L'attrape‐bobos est de retour !
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Le 11 janvier 2015 a eu un précédent : le 1" juillet 1793
On en profitera pour avoir une pensée émue et respectueuse pour Charlotte Corday.
On en profitera pour avoir une pensée émue et respectueuse pour Charlotte Corday.
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(1) : les mauvais modèles dus aux familles éclatées, l'islamisation, le porno, la télé, les jeux videos, la publicité, la féminisme con etc.
(2) : oui, oui, je sais, Curmu, je vois venir vos objections.
Les extra-terrestres existent, la preuve : il y a Sébastien Loeb
Quand j'ai lu ça (fautes d'orthographe comprises), j'en suis resté sur le cul :
WRC Monte Carlo 2015 – ES3 : Loeb reprend le large
Comme disait son coéquipier pendant la préparation : «Un pilote normal ne serait pas compétitif. Mais Sébastien Loeb n'est pas un pilote normal».
S'il pouvait y avoir un Français de cette qualité en Formule 1 ... Ou à la présidence de la république !
WRC Monte Carlo 2015 – ES3 : Loeb reprend le large
Ogier signe le temps de référence et tout le monde se casse les dents dessus. Latvala perd 27 secondes sur Ogier, c’est dire la performance du double champion du monde en titre. Meeke, Sordo, Neuville, etc. tous concède du temps. Les plus proches d’Ogier sont Evans (Ford) et Mikkelsen (VW) qui se placent à un peu moins de 8 secondes. Mais les premiers temps intermédiaires de Loeb arrivent (pas pour les pilotes on le rappelle) et il est en avance. Incroyable.
A l’arrivée de la spéciale, Loeb met 15 secondes pile à Ogier. Loeb comme d’habitude explique n’avoir pas fait de faute et être content de la voiture. Le Monte Carlo est une épreuve spécifique, mais quand même.
Rappelons que Sébastien Loeb, n'est pas totalement à court de compétition puisqu'il pilote encore sur circuit. «Mais quand même». On a beau se dire qu'on n'est pas neuf fois champion du monde par hasard, Michael Schumacher, qui avait lui aussi oublié d'être manchot, n'a pas réussi un tel retour.Comme disait son coéquipier pendant la préparation : «Un pilote normal ne serait pas compétitif. Mais Sébastien Loeb n'est pas un pilote normal».
S'il pouvait y avoir un Français de cette qualité en Formule 1 ... Ou à la présidence de la république !
La république, je m'en tamponne le coquillard sur l'air du «Curé de Camaret». Ce qui m'intéresse, c'est la France.
Cette mise au point pour ceux qui auraient un doute.
Et pour ceux qui manqueraient de la culture appropriée (je doute qu'il en ait beaucoup parmi mes fidèles lecteurs) :
Et pour ceux qui manqueraient de la culture appropriée (je doute qu'il en ait beaucoup parmi mes fidèles lecteurs) :
jeudi, janvier 22, 2015
mercredi, janvier 21, 2015
Consigny : plus l'Occident se balade à poil, plus le reste du monde se couvre
Consigny : plus l'Occident se balade à poil, plus le reste du monde se couvre
Je suis rarement d'accord avec tout ce qu'écrit Charles Consigny, mais là, je n'en changerai pas une virgule.
Je suis rarement d'accord avec tout ce qu'écrit Charles Consigny, mais là, je n'en changerai pas une virgule.
Charles Gave : "Les pauvres en prennent plein la gueule à cause des taux zéro"
"Les pauvres en prennent plein la gueule à cause des taux zéro"
C'est normal que ce qu'écrit Charles Gave soit juste : il est libéral, conservateur, chrétien ... et milliardaire !
L'assouplissement quantitatif, comme on l'appelle, est une preuve supplémentaire que l'hyperclasse mondialisée a pris le dessus sur les peuples.
Je pense que la banqueroute et l'explosion de l'Euro seraient de bonnes nouvelles pour les peuples. L'hyperclasse mondialisée l'a aussi compris : elle fait ton son possible pour les empêcher.
C'est normal que ce qu'écrit Charles Gave soit juste : il est libéral, conservateur, chrétien ... et milliardaire !
L'assouplissement quantitatif, comme on l'appelle, est une preuve supplémentaire que l'hyperclasse mondialisée a pris le dessus sur les peuples.
Je pense que la banqueroute et l'explosion de l'Euro seraient de bonnes nouvelles pour les peuples. L'hyperclasse mondialisée l'a aussi compris : elle fait ton son possible pour les empêcher.
mardi, janvier 20, 2015
Hausse spectaculaire du nombre de djihadistes français recensés
Hausse spectaculaire du nombre de djihadistes français recensés
Vous savez ce que j'en pense :
Jeunes djihadistes français de souche : aucun mystère
Quant au cas des djihadistes d'origine immigrée, il est encore plus simple.
Le drame, c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien à dire sur ces sujets. Tout a déjà été dit et rien n'a été entendu.
Vous savez ce que j'en pense :
Jeunes djihadistes français de souche : aucun mystère
Quant au cas des djihadistes d'origine immigrée, il est encore plus simple.
Le drame, c'est que j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien à dire sur ces sujets. Tout a déjà été dit et rien n'a été entendu.
Aymeric Chauprade a raison : il y a bien un choc des civilisations et les musulmans en France sont bien une cinquième colonne
Marine Le Pen, qui n'a jamais été une lumière, devient de plus en plus conne à mesure qu'elle est plus politiquement correct. Dernier exploit en date : la censure d'Aymeric Chauprade au sein du FN. Sa nièce tient autrement mieux la route.
Nous vivons bien un choc des civilisations et les musulmans sont bien une cinquième colonne en notre sein. Il suffit de voir le parcours des terroristes de Charlie Hebdo «Français comme vous et moi».
J'ai expliqué, après les attentats des «déséquilibrés isolés»® et avant les attentats de Charlie Hebdo, ce que j'en pensais, je ne vois pas de raisons d'y rien changer :
Les musulmans en France sont-ils les ennemis intérieurs de la France ?
Comme dit Alain Bauer, il faut faire beaucoup d'efforts pour ne pas voir et ne pas entendre.
Un commentaire de Curmudgeon
Il y a des musulmans qui sont non seulement modérés, mais qui sont capables d'une réelle bienveillance envers les non-musulmans. Toutefois, sous l'effet d'un épisode parfois très bref de "ré-islamisation" radicalisante, certains d'entre eux peuvent changer subitement d'attitude. Nous avons maintenant des témoignages répétés de chrétiens du Proche Orient découvrant subitement que leurs voisins si aimables se retournent contre eux, les dénoncent au pouvoir. Les prétendus excellents rapports ne reposaient pas sur une base solide. Ce comportement, difficilement prévisible, n'est pas général, mais il existe, et il faut en avoir conscience, car la naïveté peut coûter très cher.
L'histoire :
Un ami français, religieux catholique à Jérusalem et bibliste connu, me racontait récemment que, dans leur couvent, servait depuis toujours, comme factotum, un musulman désormais âgé. Honnête, grand travailleur, de toute confiance, il faisait maintenant partie de la famille et une sincère affection réciproque le liait à tous ces religieux. Un vendredi, l'homme revint de la mosquée, l'air effondré. Le Supérieur, en insistant, réussit à le faire parler. Il dit: «Aujourd'hui l'imam qui dirige les prières nous a dit, dans le sermon, que le jour du triomphe d'Allah et de son prophète, dans le jour qui viendra bientôt et où nous libérerons cette ville sainte des juifs et des chrétiens, tous les infidèles qui ne feront pas immédiatement une profession de foi devront être tués. Ainsi le veut le Coran auquel nous devons tous obéir». Une pause, puis: «Mais n'ayez pas de crainte, Père, vous savez que je vous aime, je sais comment faire, si je dois vous supprimer, je trouverai un moyen de ne pas vous faire souffrir».
L'histoire, malheureusement, est authentique.
Ma réponse
Pour moi, il y a un signe qui ne trompe pas : les prénoms.
On peut paraître intégré, doux, paisible etc. Mais si on donne à ses enfants des prénoms musulmans, c'est le signe que, au fond de soi, il y a toujours quelque chose qui retient, qui empêche une intégration est sincère et du fond du coeur.
Mais on peut aller plus loin : toute la vie islamique est une non-intégration. Ne pas manger de porc, ne pas boire d'alcool, etc.
On en revient à ma marotte : la seule manière pour un musulman de s'intégrer dans une communauté occidentale, c'est de cesser, du fond du coeur, d'être musulman.
Il est terrifiant de constater que, dans la France de 2015, ces propos sont obligés de se réfugier sur internet. Finalement, la partie la mieux vue du livre de Houellebecq est le silence des medias sur tout ce qui dérange.
Nous vivons bien un choc des civilisations et les musulmans sont bien une cinquième colonne en notre sein. Il suffit de voir le parcours des terroristes de Charlie Hebdo «Français comme vous et moi».
J'ai expliqué, après les attentats des «déséquilibrés isolés»® et avant les attentats de Charlie Hebdo, ce que j'en pensais, je ne vois pas de raisons d'y rien changer :
Les musulmans en France sont-ils les ennemis intérieurs de la France ?
Comme dit Alain Bauer, il faut faire beaucoup d'efforts pour ne pas voir et ne pas entendre.
Un commentaire de Curmudgeon
Il y a des musulmans qui sont non seulement modérés, mais qui sont capables d'une réelle bienveillance envers les non-musulmans. Toutefois, sous l'effet d'un épisode parfois très bref de "ré-islamisation" radicalisante, certains d'entre eux peuvent changer subitement d'attitude. Nous avons maintenant des témoignages répétés de chrétiens du Proche Orient découvrant subitement que leurs voisins si aimables se retournent contre eux, les dénoncent au pouvoir. Les prétendus excellents rapports ne reposaient pas sur une base solide. Ce comportement, difficilement prévisible, n'est pas général, mais il existe, et il faut en avoir conscience, car la naïveté peut coûter très cher.
L'histoire :
Un ami français, religieux catholique à Jérusalem et bibliste connu, me racontait récemment que, dans leur couvent, servait depuis toujours, comme factotum, un musulman désormais âgé. Honnête, grand travailleur, de toute confiance, il faisait maintenant partie de la famille et une sincère affection réciproque le liait à tous ces religieux. Un vendredi, l'homme revint de la mosquée, l'air effondré. Le Supérieur, en insistant, réussit à le faire parler. Il dit: «Aujourd'hui l'imam qui dirige les prières nous a dit, dans le sermon, que le jour du triomphe d'Allah et de son prophète, dans le jour qui viendra bientôt et où nous libérerons cette ville sainte des juifs et des chrétiens, tous les infidèles qui ne feront pas immédiatement une profession de foi devront être tués. Ainsi le veut le Coran auquel nous devons tous obéir». Une pause, puis: «Mais n'ayez pas de crainte, Père, vous savez que je vous aime, je sais comment faire, si je dois vous supprimer, je trouverai un moyen de ne pas vous faire souffrir».
L'histoire, malheureusement, est authentique.
Ma réponse
Pour moi, il y a un signe qui ne trompe pas : les prénoms.
On peut paraître intégré, doux, paisible etc. Mais si on donne à ses enfants des prénoms musulmans, c'est le signe que, au fond de soi, il y a toujours quelque chose qui retient, qui empêche une intégration est sincère et du fond du coeur.
Mais on peut aller plus loin : toute la vie islamique est une non-intégration. Ne pas manger de porc, ne pas boire d'alcool, etc.
On en revient à ma marotte : la seule manière pour un musulman de s'intégrer dans une communauté occidentale, c'est de cesser, du fond du coeur, d'être musulman.
Il est terrifiant de constater que, dans la France de 2015, ces propos sont obligés de se réfugier sur internet. Finalement, la partie la mieux vue du livre de Houellebecq est le silence des medias sur tout ce qui dérange.
Houellebecq et la psychologie de la décadence
Houellebecq et la psychologie de la décadence
C'est l'article le plus juste que j'ai lu sur l'envie de soumission à l'islam des occidentaux.
C'est l'article le plus juste que j'ai lu sur l'envie de soumission à l'islam des occidentaux.
L'Apôtre déprogrammé
La résistance, oui, mais pas trop longtemps non plus. La liberté d’expression, oui, mais ça dépend pour qui. Nous sommes tous Charlie, mais nous ne sommes pas tous L’Apôtre. Le film de Cheyenne Carron, que nous avions interviewée il y a quelques mois, vient en effet d’être déprogrammé dans deux salles pour « prévenir des risques d’attentats » : au cinéma Le Village de Neuilly, où il devait être diffusé le 12 janvier, sur demande de la préfecture de police ; à Nantes, où les AFC (Associations familiales catholiques) avaient prévu de le passer le 23 janvier, sur les « vifs conseils » de la DGSI. Le motif invoqué par les services français est on ne peut plus attendu : la communauté musulmane risquerait de « se sentir provoquée » par L’Apôtre, film au demeurant profond et parfaitement équilibré, qui raconte simplement la conversion d’un jeune Français de tradition musulmane au catholicisme. Les fidèles d’ Allah y sont représentés comme généralement bien intégrés et sains d’esprit, fors deux fous qui cognent l’apostat pour lui apprendre à trahir sa religion.
Concluons donc : quand, comme Houellebecq, on raconte une conversion à l’islam, on fait monter l’islamophobie ; quand, comme Cheyenne Carron, on raconte une conversion au catholicisme, par contre on fait monter l’islamophobie.
Jacques de Guillebon
Concluons donc : quand, comme Houellebecq, on raconte une conversion à l’islam, on fait monter l’islamophobie ; quand, comme Cheyenne Carron, on raconte une conversion au catholicisme, par contre on fait monter l’islamophobie.
Jacques de Guillebon
lundi, janvier 19, 2015
Mes trois meilleurs souvenirs du meeting de la Ferté-Alais
2009 : Moullec avec sa patrouille d'oies. L'émotion était palpable dans le public.
Depuis, il a ouvert un gîte en Auvergne :
2012 : le Habicht, comme Moullec avec ses oies, un pur moment de grâce (le film n'est pas de la Ferté Alais) :
Et, toujours en 2009, le Me 163 :
Est-ce un hasard s'il s'agit de vols non-motorisés (Moullec a quand même un ULM) ?
En outsider, la passage DC3-737 en 2013 :
Et le Curtiss H75, seul survivant de la bataille de France (video chez lui, à Duxford) :
Depuis, il a ouvert un gîte en Auvergne :
2012 : le Habicht, comme Moullec avec ses oies, un pur moment de grâce (le film n'est pas de la Ferté Alais) :
Et, toujours en 2009, le Me 163 :
Est-ce un hasard s'il s'agit de vols non-motorisés (Moullec a quand même un ULM) ?
En outsider, la passage DC3-737 en 2013 :
Et le Curtiss H75, seul survivant de la bataille de France (video chez lui, à Duxford) :
Charb béatifié ? Zemmour excommunié ?
Charb béatifié ? Zemmour excommunié ?
Comme Christian Vanneste, je suis très inquiet : la semaine à Charlie commence à servir de prétexte pour réprimer non pas les islamistes mais les Français non-reniés.
Interview très intéressante d'Alain Bauer : «Les terroristes disent ce qu'ils font et pourquoi ils le font. Nous faisons d'énormes efforts pour ne pas les entendre» et «Les mieux placés pour parler de l'islam, c'est tout de même les musulmans [il évoque Khomeini]. Il faut arrêter de raconter n'importe quoi pour se faire plaisir. […] Il faut voir la video de Coulibaly, il explique très bien pourquoi nous ne comprenons pas ce qu'il a fait».
Je ne peux que remercier chaleureusement notre serial-commentateur Curmu qui est allé chercher les textes islamiques.
Comme Christian Vanneste, je suis très inquiet : la semaine à Charlie commence à servir de prétexte pour réprimer non pas les islamistes mais les Français non-reniés.
Interview très intéressante d'Alain Bauer : «Les terroristes disent ce qu'ils font et pourquoi ils le font. Nous faisons d'énormes efforts pour ne pas les entendre» et «Les mieux placés pour parler de l'islam, c'est tout de même les musulmans [il évoque Khomeini]. Il faut arrêter de raconter n'importe quoi pour se faire plaisir. […] Il faut voir la video de Coulibaly, il explique très bien pourquoi nous ne comprenons pas ce qu'il a fait».
Je ne peux que remercier chaleureusement notre serial-commentateur Curmu qui est allé chercher les textes islamiques.
dimanche, janvier 18, 2015
Islam, religion de paix et d'amour : c'est mieux en photos
Cette photo est si caricaturale que j'ai eu quelques secondes de doute sur son authenticité. Je traduis le joli slogan pour ceux qui ne comprennent pas le Shakespeare : «La liberté d'expression est le terrorisme de l'Occident».
Et quelques autres (prises non pas au Pakistan mais en Angleterre !):
Et quelques autres (prises non pas au Pakistan mais en Angleterre !):
Le coup de majesté
Sous l'Ancien Régime, on appelait «coup de majesté», comme on dit aujourd'hui «coup d'Etat», l'acte brutal par le quel le roi rétablit son pouvoir compromis par les factions.
En effet, le roi était absolu parce qu'il n'avait de comptes à rendre qu'à Dieu seul, mais il n'était pas tyrannique parce qu'il était enserré dans un réseau de traditions et de contre-pouvoirs.
Il arrivait dans les périodes troublées, notamment régences et minorités, que le pouvoir du roi soit amoindri par des intrigants. En désespoir de cause, le roi recourt au coup de majesté.
Il se déroule toujours de la même façon :
1) le roi diminué rassemble en secret autour de lui quelques fidèles, dont au moins un exécutant dont la main ne tremble pas. Il prépare son plan.
2) le roi dissimule, il passe comme jamais de la pommade dans le dos de celui à qui il prépare quelques bricoles fort désagréables. Il fait le benêt.
3) les exécutants exécutent, par surprise.
Le cri «Par ordre du roi !» suffit à faire comprendre à tous les témoins stupéfaits que la table politique vient d'être renversée d'un royal coup de pied, que ceux qui étaient en haut sont désormais en bas, et que ceux qui étaient en bas sont en haut. Le seul qui a réchappé à un coup de majesté vécu dans le mauvais camp est Richelieu, il était exceptionnel.
4) tous les perdants essaient de retourner leur veste. Louis XIII entend la cavalcade des courtisans criant «Vive le roi !» dans la galerie du Louvre alors que le cadavre de Concini est encore chaud.
Les coups de majesté les plus célèbres sont :
En effet, le roi était absolu parce qu'il n'avait de comptes à rendre qu'à Dieu seul, mais il n'était pas tyrannique parce qu'il était enserré dans un réseau de traditions et de contre-pouvoirs.
Il arrivait dans les périodes troublées, notamment régences et minorités, que le pouvoir du roi soit amoindri par des intrigants. En désespoir de cause, le roi recourt au coup de majesté.
Il se déroule toujours de la même façon :
1) le roi diminué rassemble en secret autour de lui quelques fidèles, dont au moins un exécutant dont la main ne tremble pas. Il prépare son plan.
2) le roi dissimule, il passe comme jamais de la pommade dans le dos de celui à qui il prépare quelques bricoles fort désagréables. Il fait le benêt.
3) les exécutants exécutent, par surprise.
Le cri «Par ordre du roi !» suffit à faire comprendre à tous les témoins stupéfaits que la table politique vient d'être renversée d'un royal coup de pied, que ceux qui étaient en haut sont désormais en bas, et que ceux qui étaient en bas sont en haut. Le seul qui a réchappé à un coup de majesté vécu dans le mauvais camp est Richelieu, il était exceptionnel.
4) tous les perdants essaient de retourner leur veste. Louis XIII entend la cavalcade des courtisans criant «Vive le roi !» dans la galerie du Louvre alors que le cadavre de Concini est encore chaud.
Les coups de majesté les plus célèbres sont :
- l'assassinat du duc de Guise sur ordre d'Henri III le 23 décembre 1588
- l'assassinat de Concini sur ordre de Louis XIII le 24 avril 1617
- l'arrestation de Fouquet par d'Artagnan le 5 septembre 1661
- le renvoi des Parlements par Louis XV le 20 janvier 1771
Michel Houellebecq et l'empereur Auguste: fiction ou réalité historique ?
Le scénario de Houellebecq est celui que je redoute : un parti musulman faussement modéré (un islam modéré ça n'existe pas) qui, dans le bordel ambiant foutu, entre autres, par les islamistes, rallie les paumés et les lâches et prend le pouvoir. Après, il ne lui reste plus, à la manière d'Auguste, qu'à vider progressivement les institutions françaises, tout en gardant la façade pour que les lâches puissent continuer à se faire des illusions.
Michel Houellebecq et l'empereur Auguste: fiction ou réalité historique ?
Michel Houellebecq et l'empereur Auguste: fiction ou réalité historique ?
samedi, janvier 17, 2015
Hallalisation de l'espace public : pourquoi je suis modérément optimiste
Les lobbys islamiques font en ce moment pression sur l'ONU et l'UE pour établir un délit de blasphème.
Notre classe dirigeante est très perméable à ces pressions puisqu'elle a déjà intériorisé le délit de blasphème. Il suffit d'entendre avec quelle révérence grotesque on parle dans les medias du «Prophète» (la majuscule s'entend dans la componction des locuteurs). Le jour où on parlera comme cela de «Notre Seigneur Jésus-Christ», je m'engage à verser un mois de salaire au Parti Socialiste !
La lâcheté de notre classe dirigeante est si grande qu'elle sera prête à concéder le délit de blasphème aux catholiques (qui s'en réjouiront, les cons !) pour mieux le donner à la seule population qui l'intéresse, les musulmans.
Le risque est donc que toute critique publique de l'islam soit interdite. En l'absence de débat, la résistance à l'islamisation devient impossible, puisqu'on ne peut plus expliquer en quoi l'islam est mauvais pour nous et pourquoi nous devons lui résister.
Je devrais donc être d'un pessimisme noir : vue de cette façon, la semaine à Charlie est bien une défaite totale de l'occident en général, et de la France en particulier.
Hé bien non, je conserve un optimisme, certes modéré, mais optimisme quand même. Le noyau des Français, minoritaires je le reconnais, qui sont fermement disposés à résister à cette islamisation se durcit à cause de l'imminence du danger et les ex-musulmans, à l'image de Malika Sorel, ne sont pas les moins motivés. Notamment, il y a des femmes qui, malgré les conséquences désastreuses d'un féminisme dévoyé, ne sont pas prêtes à revenir sous le joug islamique.
Et ce sont les minorités qui font l'histoire. Les veaux feront comme d'habitude, ils iront du coté où penche la balance, pétainistes en 40, gaullistes en 44.
Or, si l'évolution de la démographie joue en faveur de l'islamisation, la prise de conscience du danger joue contre elle. Il s'agit donc d'une course de vitesse entre démographie et prise de conscience. Et je ne suis pas sûr que cela soit plus rapide de faire un enfant que de prendre conscience d'un danger mortel !
On ne dispose pas si aisément d'un vieux peuple que certains technocrates, apatrides, lâches et cyniques, les Juppé, Sarkozy, Hollande et compagnie, semblent le croire.
J'ajoute, parmi les facteurs d'espoir, la propension assez fantastique des musulmans à se diviser dès qu'ils approchent du pouvoir. Il n'y a guère que les écolos qui peuvent leur faire concurrence sur ce point.
Notre classe dirigeante est très perméable à ces pressions puisqu'elle a déjà intériorisé le délit de blasphème. Il suffit d'entendre avec quelle révérence grotesque on parle dans les medias du «Prophète» (la majuscule s'entend dans la componction des locuteurs). Le jour où on parlera comme cela de «Notre Seigneur Jésus-Christ», je m'engage à verser un mois de salaire au Parti Socialiste !
La lâcheté de notre classe dirigeante est si grande qu'elle sera prête à concéder le délit de blasphème aux catholiques (qui s'en réjouiront, les cons !) pour mieux le donner à la seule population qui l'intéresse, les musulmans.
Le risque est donc que toute critique publique de l'islam soit interdite. En l'absence de débat, la résistance à l'islamisation devient impossible, puisqu'on ne peut plus expliquer en quoi l'islam est mauvais pour nous et pourquoi nous devons lui résister.
Je devrais donc être d'un pessimisme noir : vue de cette façon, la semaine à Charlie est bien une défaite totale de l'occident en général, et de la France en particulier.
Hé bien non, je conserve un optimisme, certes modéré, mais optimisme quand même. Le noyau des Français, minoritaires je le reconnais, qui sont fermement disposés à résister à cette islamisation se durcit à cause de l'imminence du danger et les ex-musulmans, à l'image de Malika Sorel, ne sont pas les moins motivés. Notamment, il y a des femmes qui, malgré les conséquences désastreuses d'un féminisme dévoyé, ne sont pas prêtes à revenir sous le joug islamique.
Et ce sont les minorités qui font l'histoire. Les veaux feront comme d'habitude, ils iront du coté où penche la balance, pétainistes en 40, gaullistes en 44.
Or, si l'évolution de la démographie joue en faveur de l'islamisation, la prise de conscience du danger joue contre elle. Il s'agit donc d'une course de vitesse entre démographie et prise de conscience. Et je ne suis pas sûr que cela soit plus rapide de faire un enfant que de prendre conscience d'un danger mortel !
On ne dispose pas si aisément d'un vieux peuple que certains technocrates, apatrides, lâches et cyniques, les Juppé, Sarkozy, Hollande et compagnie, semblent le croire.
J'ajoute, parmi les facteurs d'espoir, la propension assez fantastique des musulmans à se diviser dès qu'ils approchent du pouvoir. Il n'y a guère que les écolos qui peuvent leur faire concurrence sur ce point.
Islam, la religion de la violence
Instinctivement, même sans les détails donnés ci-dessous par notre commentateur bien-aimé Curmu, n'importe quel homme moyennement cultivé et de bonne foi devine que l'islam est la religion de la violence.
On peut même s'étonner que la plupart des musulmans soient non-violents. Mais les hommes ne sont pas faits que de religion, ils ont aussi leur caractère et leur culture. Et il y a aussi les circonstances : dans les régions entièrement soumises à l'islam, les musulmans ont moins de raisons d'être violents. Le temps qui a passé a domestiqué une partie de la violence, mais il n'empêche que la violence reste au coeur de cette religion. La soumission qu'elle réclame est une forme de violence
L'islam est d'ailleurs une religion très violente avec ses adeptes. Elle ne leur offre que de basses perspectives. Les je-ne-sais-pas-combien de vierges, ça ne vole pas haut. On comprend qu'Allah leur interdise l'alcool : le musulman a des raisons d'avoir le vin triste.
Mais c'est aussi pourquoi elle séduit des non-musulmans : certains, par leur caractère faible ou sadique, ont vocation à être soumis ou à soumettre en même temps qu'ils sont soumis. On peut se dire qu'une religion si simple (simpliste) et si violente a de quoi conquérir le monde. Je pense que cela explique de la fascination pour l'islam de nos politiciens, cyniques et sensibles au rapport de forces.
Mais c'est aussi la limite de l'islam : dans une population nihiliste et déboussolée, l'islam peut mordre, mais, dans une population correctement structurée, elle génère des réactions de défense très fortes.
L'islam a des séductions qui ne sont pas toutes basses. Quand on connaît les curés modernes gnan-gnan ou quand on voit le pape François, on comprend que l'on puisse préférer des imams plus fermes et plus exigeants.
Je me renseigne sur les origines de l'islam, j'ai plusieurs livres en cours. Il faut que je re-sorte le pavé de Bernard Lewis. Ce que je lis tend à confirmer l'intuition de Chesterton et de Belloc sur l'islam comme hérésie chrétienne hors de la chrétienté.
Et je me dis, en écrivant ce billet, que dans quelques années, j'aurais peut-être trop peur pour l'écrire à nouveau.
On peut même s'étonner que la plupart des musulmans soient non-violents. Mais les hommes ne sont pas faits que de religion, ils ont aussi leur caractère et leur culture. Et il y a aussi les circonstances : dans les régions entièrement soumises à l'islam, les musulmans ont moins de raisons d'être violents. Le temps qui a passé a domestiqué une partie de la violence, mais il n'empêche que la violence reste au coeur de cette religion. La soumission qu'elle réclame est une forme de violence
L'islam est d'ailleurs une religion très violente avec ses adeptes. Elle ne leur offre que de basses perspectives. Les je-ne-sais-pas-combien de vierges, ça ne vole pas haut. On comprend qu'Allah leur interdise l'alcool : le musulman a des raisons d'avoir le vin triste.
Mais c'est aussi pourquoi elle séduit des non-musulmans : certains, par leur caractère faible ou sadique, ont vocation à être soumis ou à soumettre en même temps qu'ils sont soumis. On peut se dire qu'une religion si simple (simpliste) et si violente a de quoi conquérir le monde. Je pense que cela explique de la fascination pour l'islam de nos politiciens, cyniques et sensibles au rapport de forces.
Mais c'est aussi la limite de l'islam : dans une population nihiliste et déboussolée, l'islam peut mordre, mais, dans une population correctement structurée, elle génère des réactions de défense très fortes.
L'islam a des séductions qui ne sont pas toutes basses. Quand on connaît les curés modernes gnan-gnan ou quand on voit le pape François, on comprend que l'on puisse préférer des imams plus fermes et plus exigeants.
Je me renseigne sur les origines de l'islam, j'ai plusieurs livres en cours. Il faut que je re-sorte le pavé de Bernard Lewis. Ce que je lis tend à confirmer l'intuition de Chesterton et de Belloc sur l'islam comme hérésie chrétienne hors de la chrétienté.
Et je me dis, en écrivant ce billet, que dans quelques années, j'aurais peut-être trop peur pour l'écrire à nouveau.
Curmudgeon :
Note sur la vie de Mahomet par ibn Ishaq
Nous n'avons pas l'original, qui a été perdu ou détruit, mais uniquement une version réduite due à ibn Hisham. Tel qu'il nous est parvenu, ce document donne une image tellement antipathique du personnage de Mahomet, au moins pour un Français ou un Chinois normal, que certains se sont demandés si par hasard ibn Ishaq n'aurait pas été secrètement anti-musulman. Quant aux musulmans qui connaissent le texte (une infime minorité, j'imagine), lorsqu'ils ont subi une influence culturelle extérieure suffisante, ou que le ur conscience leur parle plus fort que les jugements convenus de leur milieu d'origine, ils se sentent mal à l'aise, déclarent l'auteur peu fiable ici ou là. Le problème c'est que, si on récuse ce document, il ne reste pas grand chose en termes de siras anciennes.
Déjà les sempiternelles "expéditions du Prophète" sont fatigantes, même si les musulmans les transforment en épopées grandioses, mais les épisodes de crimes individuels commandités, et ceux de massacres collectifs, même si on était préparé en début de lecture à accepter de tenir compte des coutumes de l'époque, ça révulse vraiment.
Si le lecteur le moins religieux peut lire ce qui a été transmis sur Bouddha, ou Jésus ou Mani, et ensuite passer à la Sira et aux hadiths sans éprouver un choc de stupeur, c'est qu'il est décérébré, ou cynique, ou tellement rongé par la haine anti-chrétienne (style Charlie Hebdo, si triste que la chose soit à dire après la sorte de martyre que ses dessinateurs ont subi) qu'il en perd tout sens moral élémentaire.
Ces réalités sont très pénibles. C'est peut-être le noyau dur de l'islam, compte tenu du statut de Mahomet. S'y ajoute le comportement sexuel de Mahomet, bien que moins condamnable que sa violence, parce qu'on peut toujours alléguer les usages du milieu et du temps. Reste que, six siècles avant, les juifs n'étaient plus polygames. On a beau être prêt à exercer généreusement son sens historique, on voit mal pourquoi on devrait s'extasier sur les apports mirifiques de l'islam.
Mahomet étant le Beau Modèle, et ses injonctions étant indirectement divines, l'islam a propagé ce qu'un Tunisien, que j'ai récemment cité, appelle un impitoyable "devoir de violence". On ne voit pas où est cette "religion de paix" dont on nous vante les merveilles.
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Brague : «En France, on a le droit de tout dire, sauf ce qui fâche»
Comme d'habitude, Rémi Brague est excellent :
«En France, on a le droit de tout dire, sauf ce qui fâche»
Addendum :
Le passage important de Brague :
*****************
Ceci dit [le passage en revue des violences des différentes religion], reste à se demander si l'on peut attribuer des actes de violence au fondateur d'une religion, à celui qui en reste le modèle et à son enseignement. Pour Jésus et Bouddha, on a du mal.
Or, malheureusement, nous avons les recueils de déclarations attribuées à Mahomet (le hadith) et ses biographies anciennes, et avant tout celle d'Ibn Ishaq-Ibn Hicham (vers 830). Il faut la lire et se méfier des adaptations romancées et édulcorées.
Or, ce qu'on y raconte comme hauts faits du Prophète et de ses compagnons ressemble beaucoup à ce que l'on a vu chez nous et à ce qui se passe à une bien plus grande échelle au Nigeria, sur le territoire de l'État islamique, ou ailleurs. Mahomet a en effet fait décapiter quelques centaines de prisonniers, torturer le trésorier d'une tribu juive vaincue pour lui faire avouer où est caché le magot (on pense au sort d'Ilan Halimi) et, ce qui ressemble fort à notre affaire, commandité les assassinats de trois chansonniers qui s'étaient moqués de lui.
Il ne sert de rien de répéter «contextualiser! contextualiser!»
Un crime reste un crime.
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Notre camarade Curmu a commis des commentaires que je remonte dans le billet pour le remercier de son abnégation :
«En France, on a le droit de tout dire, sauf ce qui fâche»
Addendum :
Le passage important de Brague :
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Ceci dit [le passage en revue des violences des différentes religion], reste à se demander si l'on peut attribuer des actes de violence au fondateur d'une religion, à celui qui en reste le modèle et à son enseignement. Pour Jésus et Bouddha, on a du mal.
Or, malheureusement, nous avons les recueils de déclarations attribuées à Mahomet (le hadith) et ses biographies anciennes, et avant tout celle d'Ibn Ishaq-Ibn Hicham (vers 830). Il faut la lire et se méfier des adaptations romancées et édulcorées.
Or, ce qu'on y raconte comme hauts faits du Prophète et de ses compagnons ressemble beaucoup à ce que l'on a vu chez nous et à ce qui se passe à une bien plus grande échelle au Nigeria, sur le territoire de l'État islamique, ou ailleurs. Mahomet a en effet fait décapiter quelques centaines de prisonniers, torturer le trésorier d'une tribu juive vaincue pour lui faire avouer où est caché le magot (on pense au sort d'Ilan Halimi) et, ce qui ressemble fort à notre affaire, commandité les assassinats de trois chansonniers qui s'étaient moqués de lui.
Il ne sert de rien de répéter «contextualiser! contextualiser!»
Un crime reste un crime.
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Notre camarade Curmu a commis des commentaires que je remonte dans le billet pour le remercier de son abnégation :
Curmudgeon :
Brague s'appuie sur une érudition plurilingue considérable. Il est capable de penser synthétiquement à partir de là, et pas simplement d'accumuler des détails sans aucune vue d'ensemble, comme on est conduit à le faire dans des minographies savantes spécialisées. Il est capable d'exprimer les choses comme il les voit, avec clarté et vigueur. Quand il se met dans le mode voulu, il peut s'adresser à des journalistes curieux dans un style tel que l'information sera parfaitement accessible à leurs lecteurs.
De plus, comme il est maintenant à la retraite, sa parole n'est pas soumise à des précautions professionnelles de confraternité ou de diplomatie. Dans les milieux universitaires des arabisants, on marche sur des œufs.
Mais comme il dit les choses nettement, il sera intéressant de voir s'il s'attire les foudres des ligues de vertu, des journalistes, des politiques, voire des universitaires. Si on essaie de lui mettre des bâtons dans les roues, ce sera un signe supplémentaire de la dégradation des libertés.
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Charlie : 1984, c'est aujourd'hui
L'image pieuse :
La réalité :
Bien sûr, on arguera des impératifs de sécurité pour expliquer la deuxième photo. Mais la première ? La «communication» pourrit tout ce qu'elle touche, elle est le mensonge permanent et institutionnalisé.
Maxime Tandonnet pose quelques questions très justes (bien que je le soupçonne de pratiquer une lâche censure politiquement correct sur son blog) :
*************
Aujourd’hui, quelle victoire célébrons-nous ? A propos du 11 novembre 1918, sincèrement, j’ai cru d’abord à une plaisanterie. Mais non. C’était du sérieux… Alors, pourquoi cette fuite en arrière dans le grand cinéma historique de la « France d’en haut » ? La paresse, la lâcheté expliquent beaucoup. La fuite en arrière évite d’avoir à se poser les questions terribles que soulèvent les tragédies de ces derniers jours, sur l’état de décomposition de notre société, sur ses ambiguïtés au sujet de la liberté d’expression, revendiquée comme absolue et toute relative en même temps, sur le contexte international, ce mélange explosif du réel, démographique, économique, et de l’ivresse des passions.
[…]
Comment restaurer la capacité et le courage de gouverner, de décider, de choisir, autrement que dans l’imaginaire et la communication ? Voilà. C’est tellement plus facile de rejouer le 11 novembre 1918. J’ajoute que le silence et le conformisme de l’opposition, incapable de formuler une idée cohérente, à deux ans d’une possible alternance, est particulièrement affligeant et préoccupant.
*************
La semaine à Charlie a été une immense duperie.
Comme dans 1984, les mots disent le contraire de leur vraie signification («la guerre c'est la paix»).
On nous dit que notre ennemi, c'est l'islamophobie, alors qu'en réalité, c'est l'islamisme, voire l'islam. On nous dit que les marches à Charlie furent une victoire morale alors qu'elles furent la démonstration du consentement à la défaite. On nous dit que François Hollande fut enfin président (même Zemmour !) alors qu'il a rendu les armes sans combattre. On nous dit que le «vivrensemble» est la solution, alors que c'est le problème. On nous dit que la liberté d'expression nous caractérise alors qu'on censure comme jamais et que les appels à renforcer la censure se multiplient. On nous dit que la liberté est notre bien le plus précieux alors qu'on s'apprête à faire voter des lois liberticides.
Comme dans 1984, nous avons eu droit à notre minute de haine hystérique, contre Dieudonné.
La Vérité rend libre. Plus que jamais, nous sommes esclaves.
Mais il ne faut pas désespérer totalement : de même que certains hommes ont le goût de l'esclavage, d'autres ont le goût de la Vérité. C'est sur ceux-là qu'il faut compter.
C'est pourquoi la première urgence est de défendre les porteurs de Vérité, répartie dans des petites vérités (Arno Klarsfeld vient d'être convoqué pour avoir dit qu'il y avait des jeunes de banlieue antisémites). La victoire de la Vérité entrainera toutes les autres.
La réalité :
Bien sûr, on arguera des impératifs de sécurité pour expliquer la deuxième photo. Mais la première ? La «communication» pourrit tout ce qu'elle touche, elle est le mensonge permanent et institutionnalisé.
Maxime Tandonnet pose quelques questions très justes (bien que je le soupçonne de pratiquer une lâche censure politiquement correct sur son blog) :
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Aujourd’hui, quelle victoire célébrons-nous ? A propos du 11 novembre 1918, sincèrement, j’ai cru d’abord à une plaisanterie. Mais non. C’était du sérieux… Alors, pourquoi cette fuite en arrière dans le grand cinéma historique de la « France d’en haut » ? La paresse, la lâcheté expliquent beaucoup. La fuite en arrière évite d’avoir à se poser les questions terribles que soulèvent les tragédies de ces derniers jours, sur l’état de décomposition de notre société, sur ses ambiguïtés au sujet de la liberté d’expression, revendiquée comme absolue et toute relative en même temps, sur le contexte international, ce mélange explosif du réel, démographique, économique, et de l’ivresse des passions.
[…]
Comment restaurer la capacité et le courage de gouverner, de décider, de choisir, autrement que dans l’imaginaire et la communication ? Voilà. C’est tellement plus facile de rejouer le 11 novembre 1918. J’ajoute que le silence et le conformisme de l’opposition, incapable de formuler une idée cohérente, à deux ans d’une possible alternance, est particulièrement affligeant et préoccupant.
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La semaine à Charlie a été une immense duperie.
Comme dans 1984, les mots disent le contraire de leur vraie signification («la guerre c'est la paix»).
On nous dit que notre ennemi, c'est l'islamophobie, alors qu'en réalité, c'est l'islamisme, voire l'islam. On nous dit que les marches à Charlie furent une victoire morale alors qu'elles furent la démonstration du consentement à la défaite. On nous dit que François Hollande fut enfin président (même Zemmour !) alors qu'il a rendu les armes sans combattre. On nous dit que le «vivrensemble» est la solution, alors que c'est le problème. On nous dit que la liberté d'expression nous caractérise alors qu'on censure comme jamais et que les appels à renforcer la censure se multiplient. On nous dit que la liberté est notre bien le plus précieux alors qu'on s'apprête à faire voter des lois liberticides.
Comme dans 1984, nous avons eu droit à notre minute de haine hystérique, contre Dieudonné.
La Vérité rend libre. Plus que jamais, nous sommes esclaves.
Mais il ne faut pas désespérer totalement : de même que certains hommes ont le goût de l'esclavage, d'autres ont le goût de la Vérité. C'est sur ceux-là qu'il faut compter.
C'est pourquoi la première urgence est de défendre les porteurs de Vérité, répartie dans des petites vérités (Arno Klarsfeld vient d'être convoqué pour avoir dit qu'il y avait des jeunes de banlieue antisémites). La victoire de la Vérité entrainera toutes les autres.
vendredi, janvier 16, 2015
En défense de Philippe Tesson et de nous autres «islamophobes»
Je retransmets une blague que j'ai reçue. J'ai laissé la mention de l'origine israrélienne par pur goût de la provocation.
Petite analyse israélienne de la problématique musulmane...
- this does say it all !!!
The Shoe Bomber was a Muslim
The Beltway Snipers were Muslims The Fort Hood Shooter was a Muslim The underwear Bomber was a Muslim The U-S.S. Cole Bombers were Muslims The Madrid Train Bombers were Muslims The Bafi Nightclub Bombers were Muslims The London Subway Bombers were Muslims The Moscow Theatre Attackers were Muslims The Boston Marathon Bombers were Muslims The Pan-Am flight #93 Bombers were Muslims The Air France Entebbe Hijackers were Muslims The Iranian Embassy Takeover, was by Muslims The Beirut U.S. Embassy bombers were Muslims The Libyan U.S. Embassy Attack was by Musiims The Buenos Aires Suicide Bombers were Muslims The Israeli Olympic Team Attackers were Muslims The Kenyan U.S, Embassy Bombers were Muslims The Saudi, Khobar Towers Bombers were Muslims The Beirut Marine Barracks bombers were Muslims The Besian Russian School Attackers were Muslims The first World Trade Center Bombers were Muslims The Bombay Mumbai India Attackers were Muslims The Achille Lauro Cruise Ship Hijackers were Muslims The September 11th 2001 Airline Hijackers were Muslims'
The Charlie Hebdo cartoonist assassins are also Muslims
Think of it: Buddhists living with Hindus = No Problem Hindus living with Christians = No Problem Hindus living with Jews = No Problem Christians living with Shintos = No Problem Shintos living with Confucians = No Problem Confusians living with Baha'is = No Problem Baha'is living with Jews = No Problem Jews living with Atheists = No Problem Atheists living with Buddhists = No Problem Buddhists living with Sikhs = No Problem Sikhs living with Hindus = No Problem Hindus living with Baha'is = No Problem Baha'is living with Christians = No Problem Christians living with Jews = No Problem Jews living with Buddhists = No Problem Buddhists living with Shintos = No Problem Shintos living with Atheists = No Problem Atheists living with Confucians = No Problem Confusians living with Hindus = No Problem Muslims living with Hindus = Problem Muslims living with Buddhists = Problem Muslims living with Christians = Problem Muslims living with Jews = Problem Muslims living with Sikhs = Problem Muslims living with Baha'is = Problem Muslims living with Shintos = Problem Muslims living with Atheists = Problem **********SO THIS LEADS TO *****************
They’re not happy in Gaza
They're not happy in Egypt They're not happy in Libya They're not happy in Morocco They're not happy in Iran They're not happy in Iraq They're not happy in Yemen They're not happy in Afghanistan They're not happy in Pakistan They're not happy in Syria They're not happy in Lebanon They're not happy in Nigeria They're not happy in Kenya They're not happy in Sudan ******** So, where are they happy? **********
They're happy in Australia
They're happy in England
They're happy in Belgium They're happy in France They're happy in Italy They're happy in Germany They're happy in Sweden They're happy in the USA & Canada They're happy in Norway & India They're happy in almost every country that is not Islamic!
And who do they blame? Not Islam... Not their leadership... Not themselves...
THEY BLAME THE COUNTRIES THEY ARE HAPPY IN!!
And they want to change the countries they're happy in,
to be like the countries they came from where they were unhappy!!! Islamic Jihad: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION ISIS: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Al-Qaeda: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Taliban: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Hamas: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Hezbollah: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Boko Haram: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Al-Nusra: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Abu Sayyaf: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Al-Badr: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Muslim Brotherhood: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Lashkar-e-Taiba: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Palestine Liberation Front: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Ansaru: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Jemaah Islamiyah: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION Abdullah Azzam Brigades: AN ISLAMIC TERROR ORGANIZATION AND A LOT MORE !!!!!!! |
jeudi, janvier 15, 2015
Islamophobie : la connerie des bien-pensants arrive encore à m'épater
Philippe Tesson en prend plein la gueule pour avoir dit une vérité, il a «dérapé». On lui saute dessus. Il a dit que c'était les musulmans qui foutaient la merde dans la laïcité en France. C'est une évidence pour la plupart des Français, y compris des musulmans tièdes.
On connaît le mécanisme mental des abrutis de la bien-pensance : l'occident est coupable de tout. Il est donc aussi coupable du terrorisme islamique. Le moyen de cette culpabilité est bien connu : c'est l'islamophobie. D'où la mesure anti-terroriste suivante : combattons encore plus à fond l'islamophobie et nous jugulerons le terrorisme islamique.
Ce raisonnement relève de la pensée magique. Comme les Indiens dansent pour faire venir la pluie, les bien-pensants brime l'islamophobie (fantasmée) pour combattre le terrorisme.
A ce stade de connerie, de refus forcené de voir les choses, il ne reste plus que la camisole de force et l'asile.
Rappelons que le concept d'islamophobie a été forgé par l'ayatollah Khomeini himself dans le but avoué de rendre illégitime toute critique de l'islam.
Cet ayatollah disait aussi : «Ceux qui ne connaissent rien à l'islam prétendent que l'islam met en garde contre la guerre. Ils sont idiots. L'islam dit : tout ce qui est bon existe grâce à l'épée et à l'ombre de l'épée. Les gens ne peuvent être rendus obéissants que par l'épée».
On voit à quelle source intellectuelle s'abreuvent les gauchistes. Tout cela est cohérent : en 1978 déjà, des gauchistes comme Michel Foucault étaient fascinés par la révolution iranienne.
Les gauchistes ont soif de servitude. Leur position rêvée, c'est d'être les auxiliaires de la servitude, pour opprimer les autres sans prendre de responsabilités. C'est pourquoi ils se sentent si à l'aise avec l'islam.
En conséquence, le mouvement essentiel que nous devons faire, le seul presque, c'est de nous débarrasser de cette classe dirigeante pourrie, qui nous tue en nous empêchant de nous défendre contre ceux qui veulent nous tuer.
Comme je le craignais, la semaine à Charlie a eu pour effet de nous rendre encore plus soumis aux exigences des islamistes et encore plus vulnérables au terrorisme.
A la guerre, la connerie est létale.
On connaît le mécanisme mental des abrutis de la bien-pensance : l'occident est coupable de tout. Il est donc aussi coupable du terrorisme islamique. Le moyen de cette culpabilité est bien connu : c'est l'islamophobie. D'où la mesure anti-terroriste suivante : combattons encore plus à fond l'islamophobie et nous jugulerons le terrorisme islamique.
Ce raisonnement relève de la pensée magique. Comme les Indiens dansent pour faire venir la pluie, les bien-pensants brime l'islamophobie (fantasmée) pour combattre le terrorisme.
A ce stade de connerie, de refus forcené de voir les choses, il ne reste plus que la camisole de force et l'asile.
Rappelons que le concept d'islamophobie a été forgé par l'ayatollah Khomeini himself dans le but avoué de rendre illégitime toute critique de l'islam.
Cet ayatollah disait aussi : «Ceux qui ne connaissent rien à l'islam prétendent que l'islam met en garde contre la guerre. Ils sont idiots. L'islam dit : tout ce qui est bon existe grâce à l'épée et à l'ombre de l'épée. Les gens ne peuvent être rendus obéissants que par l'épée».
On voit à quelle source intellectuelle s'abreuvent les gauchistes. Tout cela est cohérent : en 1978 déjà, des gauchistes comme Michel Foucault étaient fascinés par la révolution iranienne.
Les gauchistes ont soif de servitude. Leur position rêvée, c'est d'être les auxiliaires de la servitude, pour opprimer les autres sans prendre de responsabilités. C'est pourquoi ils se sentent si à l'aise avec l'islam.
En conséquence, le mouvement essentiel que nous devons faire, le seul presque, c'est de nous débarrasser de cette classe dirigeante pourrie, qui nous tue en nous empêchant de nous défendre contre ceux qui veulent nous tuer.
Comme je le craignais, la semaine à Charlie a eu pour effet de nous rendre encore plus soumis aux exigences des islamistes et encore plus vulnérables au terrorisme.
A la guerre, la connerie est létale.
L'islam, religion de paix et de lumière : Jack s'est trompé d'un mot
Jack Lang a déclaré que l'islam est une religion de paix et de lumière. Je pense que sa langue a fourché, il voulait dire : l'islam, une religion de chaleur et de lumière.
Bon, OK, je sors ...
Bon, OK, je sors ...
Petite liste des idées reçues bien-pensantes sur l'islam
Notre ami Curmudgeon, notre Flaubert à nous, s'est fendu d'une liste des idées reçues et des souverains poncifs bien pensants sur l'islam :
Jimmy Carter : tout ça vient du problème palestinien.
Les jeunes (et autres) des banlieues : c'est un coup monté du Mossad et des Américains.
Le chœur des vierges : c'est l'islamophobie qui pousse à bout les musulmans. (Je n'ai pas encore trouvé une théorie sur une manipulation des hommes en noir du Vatican, mais on ne sait jamais.)
Note sur l'islam - Il n'a pas de contour définissable. Il n'y a pas un islam, mais des islams. Il ne faut pas être essentialiste : il n'y a pas d'essence de l'islam.
Attention, il y a pas moins de quatre écoles juridiques dans l'islam sunnite. Il ne faut pas généraliser.
L'immense majorité des musulmans est modérée.
L'islam est une religion de paix.
Nulle part dans le Coran il n'est dit que X (X étant une proposition déplaisante ...).
On ne peut être qu'impressionné par la foi profonde du musulman en prière.
Quand l'Europe végétait dans les ténèbres de l'obscurantisme, la civilisation musulmane inventait le zéro.
Les trois religions du livre vivaient en harmonie à Cordoue.
Le jihad est une ascèse intérieure.
Les textes soufis s'élèvent aux plus hauts sommets.
Prions ensemble avec nos frères musulmans, pour une meilleure compréhension mutuelle.
Si le problème palestinien était réglé, il n'y aurait plus de difficulté. L'islam est une religion bien plus humaine que le christianisme.
La civilisation musulmane a pratiqué un érotisme subtil.
L'épicier arabe du coin est très sympathique.
J'ai lu dix versets du Coran : c'est magnifique.
Les musulmans sont très propres, c'est l'exigence des ablutions qui veut ça, et d'ailleurs c'est eux qui ont inventé le hammam.
Sans les Lumières de l'islam nous ne saurions rien de l'antiquité grecque.
Les "arabesques", ça vient des Arabes. Les musulmans, c'est les Arabes.
Il n'y a pas assez de mosquées, d'où les prières dans la rue.
C'est les Arabes qui ont inventé l'arithmétique.
L'islam s'est répandu pacifiquement, sauf du côté de Poitiers ; autrement, en Egypte, par exemple, l'acceptation a été immédiate.
Les Byzantins étaient, contrairement aux Turcs, tellement bêtes qu'ils se disputaient pour savoir combien d'anges peuvent danser sur la pointe d'une aiguille.
Une amie va me montrer la danse du ventre.
Mahomet avait un turban sur la tête, mais les musulmans n'aiment pas trop qu'on le dessine.
Jimmy Carter : tout ça vient du problème palestinien.
Les jeunes (et autres) des banlieues : c'est un coup monté du Mossad et des Américains.
Le chœur des vierges : c'est l'islamophobie qui pousse à bout les musulmans. (Je n'ai pas encore trouvé une théorie sur une manipulation des hommes en noir du Vatican, mais on ne sait jamais.)
Note sur l'islam - Il n'a pas de contour définissable. Il n'y a pas un islam, mais des islams. Il ne faut pas être essentialiste : il n'y a pas d'essence de l'islam.
Attention, il y a pas moins de quatre écoles juridiques dans l'islam sunnite. Il ne faut pas généraliser.
L'immense majorité des musulmans est modérée.
L'islam est une religion de paix.
Nulle part dans le Coran il n'est dit que X (X étant une proposition déplaisante ...).
On ne peut être qu'impressionné par la foi profonde du musulman en prière.
Quand l'Europe végétait dans les ténèbres de l'obscurantisme, la civilisation musulmane inventait le zéro.
Les trois religions du livre vivaient en harmonie à Cordoue.
Le jihad est une ascèse intérieure.
Les textes soufis s'élèvent aux plus hauts sommets.
Prions ensemble avec nos frères musulmans, pour une meilleure compréhension mutuelle.
Si le problème palestinien était réglé, il n'y aurait plus de difficulté. L'islam est une religion bien plus humaine que le christianisme.
La civilisation musulmane a pratiqué un érotisme subtil.
L'épicier arabe du coin est très sympathique.
J'ai lu dix versets du Coran : c'est magnifique.
Les musulmans sont très propres, c'est l'exigence des ablutions qui veut ça, et d'ailleurs c'est eux qui ont inventé le hammam.
Sans les Lumières de l'islam nous ne saurions rien de l'antiquité grecque.
Les "arabesques", ça vient des Arabes. Les musulmans, c'est les Arabes.
Il n'y a pas assez de mosquées, d'où les prières dans la rue.
C'est les Arabes qui ont inventé l'arithmétique.
L'islam s'est répandu pacifiquement, sauf du côté de Poitiers ; autrement, en Egypte, par exemple, l'acceptation a été immédiate.
Les Byzantins étaient, contrairement aux Turcs, tellement bêtes qu'ils se disputaient pour savoir combien d'anges peuvent danser sur la pointe d'une aiguille.
Une amie va me montrer la danse du ventre.
Mahomet avait un turban sur la tête, mais les musulmans n'aiment pas trop qu'on le dessine.
mercredi, janvier 14, 2015
Charlie pêle-mêle
Excellent article qui ne va pas plaire aux marcheurs de Charlie :
Mobilisation sans précédent contre la guerre et la mort
Le titre résume bien la situation (ce titre a été changé la temps que je charge le document puis remis à son état initial) :
Finkielkraut: «Une bataille s'est engagée entre le parti du sursaut et le parti de l'Autre»
Discours de Valls: après l'émotion, place à l'action
Lutte contre le terrorisme: commençons par appliquer la loi
La guerre se gagnera en Irak, mais aussi en France !
De «Je suis Charlie» à «Nous sommes français»: pour le retour du service national
Mobilisation sans précédent contre la guerre et la mort
Le titre résume bien la situation (ce titre a été changé la temps que je charge le document puis remis à son état initial) :
Finkielkraut: «Une bataille s'est engagée entre le parti du sursaut et le parti de l'Autre»
Discours de Valls: après l'émotion, place à l'action
Lutte contre le terrorisme: commençons par appliquer la loi
La guerre se gagnera en Irak, mais aussi en France !
De «Je suis Charlie» à «Nous sommes français»: pour le retour du service national
Les islamistes sont-ils fous ?
Cette persistence à traiter les islamistes de fous, que l'on retrouve un peu partout, est une ruse de l'esprit pour ne pas regarder la réalité en face.
Si les islamistes sont fous, c'est de la psychiatrie. C'est un problème individuel (nous sommes devenus tellement individualistes que nous peinons à imaginer des problèmes collectifs). L'islamisme est donc un problème de santé publique. Ce n'est donc pas de la politique. Nous ne sommes pas en guerre, la paix est sauvée. Plus d'efforts, plus de sacrifices. Hourra !
La seule folie que je vois dans les terroristes de Charlie, c'est le goût de la guerre. C'est une folie aussi vieille que l'humanité. Et c'est une autre folie que de croire qu'on peut changer la nature humaine.
Si les islamistes sont fous, c'est de la psychiatrie. C'est un problème individuel (nous sommes devenus tellement individualistes que nous peinons à imaginer des problèmes collectifs). L'islamisme est donc un problème de santé publique. Ce n'est donc pas de la politique. Nous ne sommes pas en guerre, la paix est sauvée. Plus d'efforts, plus de sacrifices. Hourra !
La seule folie que je vois dans les terroristes de Charlie, c'est le goût de la guerre. C'est une folie aussi vieille que l'humanité. Et c'est une autre folie que de croire qu'on peut changer la nature humaine.
Semaine de Charlie : une défaite totale
La semaine dernière, avec ses attentats et les réactions qu'ils ont suscitées est une défaite totale, sans un rayon de lumière.
Une défaite, parce que ces attentats ont pu avoir lieu. C'est une défaite des services de renseignements, de la police et, encore plus, de la justice :
L'édifiant raté du contrôle judiciaire de Chérif Kouachi
Et dans le même ordre d'idées, la France pays des Bisounours administratifs :
Farid Benyettou, prédicateur du djihad devenu infirmier à La Pitié Salpêtrière
Une défaite, parce que les officiels (à part Manuel Valls, rendons lui cet hommage) refuse de nommer le terrorisme islamiste et lui concède, de ce fait, une victoire totale. Ils voulaient nous faire peur, ils ont réussi.
Une défaite, parce que la réaction des foules ne montre pas la dignité du samouraï mais le sentimentalisme niais et sirupeux du petit veau pour l'abattoir. On notera le peu de reprise dans les pancartes des caricatures de Charlie Hebdo, ce qui fait du crétin Je suis Charlie une antiphrase et nourrit les doutes sur l'ardeur combative et la flamme guerrière de ces foules marchantes.
Comme le dit le commentateur Parigoth chez Philippe Bilger :
De toute façon, un pays qui se sent vraiment en guerre ne défile pas, il se bat, chacun à sa manière.
Une défaite, enfin, parce que, malgré toutes les rodomontades journalistiques qui ne servent qu'à donner le change, le délit de blasphème est intériorisé. Là encore, les terroristes ont gagné. Pas la peine de faire une loi spécifique anti-blasphème, il n'y aura plus jamais de paroles publiques en France critiquant sévèrement l'islam (par contre les cathos ...). Eventuellement des micro-critiques pour maintenir l'illusion de la liberté d'expression, mais ce n'est même pas sûr :
Flemming Rose : «Dès que les médias intériorisent la peur, c'est fini»
Et pour que les choses soient bien claires :
Dessiner le prophète n'est "pas sage"
Bref, nous avons subi une défaite totale la semaine dernière et nous sommes mal partis pour en tirer les leçons : nous en subirons d'autres. Hélas !
On peut répéter avec Holderlin que là où croît le péril croît le remède. Mais, si ce remède consiste à se convertir à l'islam, très peu pour moi.
Une défaite, parce que ces attentats ont pu avoir lieu. C'est une défaite des services de renseignements, de la police et, encore plus, de la justice :
L'édifiant raté du contrôle judiciaire de Chérif Kouachi
Et dans le même ordre d'idées, la France pays des Bisounours administratifs :
Farid Benyettou, prédicateur du djihad devenu infirmier à La Pitié Salpêtrière
Une défaite, parce que les officiels (à part Manuel Valls, rendons lui cet hommage) refuse de nommer le terrorisme islamiste et lui concède, de ce fait, une victoire totale. Ils voulaient nous faire peur, ils ont réussi.
Une défaite, parce que la réaction des foules ne montre pas la dignité du samouraï mais le sentimentalisme niais et sirupeux du petit veau pour l'abattoir. On notera le peu de reprise dans les pancartes des caricatures de Charlie Hebdo, ce qui fait du crétin Je suis Charlie une antiphrase et nourrit les doutes sur l'ardeur combative et la flamme guerrière de ces foules marchantes.
Comme le dit le commentateur Parigoth chez Philippe Bilger :
Et lundi ? Lundi on aura au moins passé un message (...)
Mais quel message au juste et à qui ?
Le message, d'après ce que j'en ai retenu : «Nous sommes de gentils bisounours qui aimons répéter des slogans idiots et brailler comme lors des rencontres de foute, mais nous nous refusons catégoriquement à appeler un chat un chat en dépit des évidences et à nommer l'adversaire, qui lui n'hésite pas à le faire de son côté.
Nous sommes contre le terrorisme comme nous sommes contre les tremblements de terre, les inondations et le rhume de cerveau».
Pendant ce temps-là, les gens qui en ce moment préparent les prochains attentats à l'étranger ou bien hélas en France même - suite à la complicité objective de nos prétendus gouvernants et des Charlots - doivent être pliés en deux de rire devant tant de stupidité.
Rédigé par : Parigoth | 12 janvier 2015 à 09:36
De toute façon, un pays qui se sent vraiment en guerre ne défile pas, il se bat, chacun à sa manière.
Une défaite, enfin, parce que, malgré toutes les rodomontades journalistiques qui ne servent qu'à donner le change, le délit de blasphème est intériorisé. Là encore, les terroristes ont gagné. Pas la peine de faire une loi spécifique anti-blasphème, il n'y aura plus jamais de paroles publiques en France critiquant sévèrement l'islam (par contre les cathos ...). Eventuellement des micro-critiques pour maintenir l'illusion de la liberté d'expression, mais ce n'est même pas sûr :
Flemming Rose : «Dès que les médias intériorisent la peur, c'est fini»
Et pour que les choses soient bien claires :
Dessiner le prophète n'est "pas sage"
Bref, nous avons subi une défaite totale la semaine dernière et nous sommes mal partis pour en tirer les leçons : nous en subirons d'autres. Hélas !
On peut répéter avec Holderlin que là où croît le péril croît le remède. Mais, si ce remède consiste à se convertir à l'islam, très peu pour moi.
mardi, janvier 13, 2015
Le dilemme liberté / lutte contre le terrorisme est un problème de lâches
Il y a une manière simple de concilier liberté et lutte contre le terrorisme islamique : traiter le problème au fond et non pas seulement dans ses symptômes.
1) réduire drastiquement immigration et naturalisations. C'est le point essentiel.
2) créer un délit d'islamisme. Combattre toutes les manifestations de désintégration : rétablir la viande de porc dans les cantines scolaires, appliquer strictement la loi sur le voile, cesser de financer les mosquées, interdire les prières de rue, rétablir le contrôle des prénoms, etc.
3) arrêter la pompe aspirante de l'assistanat. Et pour tout le monde, puisqu'il y a des islamistes français.
4) mener une politique étrangère cohérente (désolé pour le PSG).
C'est parce que nos politiciens ne veulent pas traiter les problèmes au fond, par lâcheté et par pusillanimité, qu'ils sont obligés de faire des lois orwelliennes, qui d'ailleurs les arrangent, car elles renforcent leurs pouvoirs et peuvent servir contre d'autres que les islamistes.
Les Français sont seuls, abandonnés par leur classe dirigeante. Comme d'habitude.
1) réduire drastiquement immigration et naturalisations. C'est le point essentiel.
2) créer un délit d'islamisme. Combattre toutes les manifestations de désintégration : rétablir la viande de porc dans les cantines scolaires, appliquer strictement la loi sur le voile, cesser de financer les mosquées, interdire les prières de rue, rétablir le contrôle des prénoms, etc.
3) arrêter la pompe aspirante de l'assistanat. Et pour tout le monde, puisqu'il y a des islamistes français.
4) mener une politique étrangère cohérente (désolé pour le PSG).
C'est parce que nos politiciens ne veulent pas traiter les problèmes au fond, par lâcheté et par pusillanimité, qu'ils sont obligés de faire des lois orwelliennes, qui d'ailleurs les arrangent, car elles renforcent leurs pouvoirs et peuvent servir contre d'autres que les islamistes.
Les Français sont seuls, abandonnés par leur classe dirigeante. Comme d'habitude.
Le rapport entre «l'immense majorité des musulmans pacifiques» et «l'infime minorité des terroristes» ? Le grignotage continu
Curmu nous poste ce commentaire éclairé :
Curmudgeon • il y a un jour
Ex-Muslim’s Open Letter to America: “What else has to happen so you wake up?”
Rappelons que la grosse ficelle consistant, pour de prétendus modérés, à désavouer les extrémistes tout en profitant sans vergogne des conquêtes qu'ils font est connue de toutes les idéologies et de toutes les religions conquérantes.
Ainsi, M. Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, verse des larmes de crocodiles sur les dessinateurs de Charlie Hebdo mais il est bien content que, du fait de la trouille inspirée par les terroristes, les caricatures de Mahomet soient désormais inenvisageables en France (1) et que la critique publique de l'islam soit réduite à pas grand'chose, et jamais par des officiels.
Ce n'est certainement pas dans ses intentions d'aller voir Charlie Hebdo pour leur demander de caricaturer Mahomet à nouveau pour bien montrer qu'il est du coté de la liberté d'expression.
*********************
(1) : on braille d'autant plus fort en défense de la liberté d'expression qu'on a, en pratique, intériorisé la censure. Combien de caricatures de Mahomet bêtes et méchantes dans les journaux ces derniers jours ? Aucune. Ils ont tous choisi de l'édulcoré et s'ils ont publié ces caricatures, même édulcorées, c'est uniquement à cause de l'actualité. Désormais, plus de caricatures de Mahomet du tout, même fades. On a gueulé qu'on allait voir ce qu'on allait voir mais, en réalité, on se couche.
A propos des modérés, un ancien musulman dit ceci :
The concept of killing over an insult is abhorrent, but is held to be acceptable by a majority of Muslims. Does this mean that a majority of Muslims would kill over a cartoon? Of course not. However it does mean that a majority of Muslims would NOT stop a fellow Muslim from doing so, and might even feel compelled to assist or support them either financially, or through their silence. This concept is the bridge from religion to savagery. If a Muslim accepts insult as justification for violence, then it becomes possible for them to move to the next stage – honor killings, murder of apostates and infidels, etc.
Ex-Muslim’s Open Letter to America: “What else has to happen so you wake up?”
Rappelons que la grosse ficelle consistant, pour de prétendus modérés, à désavouer les extrémistes tout en profitant sans vergogne des conquêtes qu'ils font est connue de toutes les idéologies et de toutes les religions conquérantes.
Ainsi, M. Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, verse des larmes de crocodiles sur les dessinateurs de Charlie Hebdo mais il est bien content que, du fait de la trouille inspirée par les terroristes, les caricatures de Mahomet soient désormais inenvisageables en France (1) et que la critique publique de l'islam soit réduite à pas grand'chose, et jamais par des officiels.
Ce n'est certainement pas dans ses intentions d'aller voir Charlie Hebdo pour leur demander de caricaturer Mahomet à nouveau pour bien montrer qu'il est du coté de la liberté d'expression.
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(1) : on braille d'autant plus fort en défense de la liberté d'expression qu'on a, en pratique, intériorisé la censure. Combien de caricatures de Mahomet bêtes et méchantes dans les journaux ces derniers jours ? Aucune. Ils ont tous choisi de l'édulcoré et s'ils ont publié ces caricatures, même édulcorées, c'est uniquement à cause de l'actualité. Désormais, plus de caricatures de Mahomet du tout, même fades. On a gueulé qu'on allait voir ce qu'on allait voir mais, en réalité, on se couche.