lundi, juin 27, 2022

L’effroyable vérité (Bruno Riondel)

J’ai beaucoup apprécié la biographie de l’ignoble pourriture Jean Monnet par Bruno Riondel.

Bruno (l’indicatif radio de Bigeard) est le fils d’un rescapé de Dien Bien Phu, ligoté avec Pierre Schoendorffer (ça crée ... des liens).

Il a été scandalisé par l’affaire Boudarel : un tortionnaire français des camps Vietminh protégé par les enculés de l’intelligentsia universitaire gauchiste (pléonasme).

Devenu historien, il rend cet hommage à son père de faire une synthèse honnête de l’histoire du communisme. Il doit être tout retourné de la popularité du commissaire Mélenchonov.

Il remet les points sur les i.

Lénine, Trotsky, Staline, Mao se valent, pas un pour rattraper l’autre. Des fous furieux, de vrais psychopathes, sadiques et pervers, assoiffés de sang, dont la place était enchaînés au mur d’une cellule capitonnée.

L’effroyable vérité

L’effroyable vérité, que Bruno Riondel martèle, est qu’il n’y a jamais eu de dérive du communisme. Le communisme a toujours été la politique des envieux aigris et des mal-dans-leur-peau, avec un potentiel sectaire génocidaire assumé dès l’origine.

La prétendue générosité de l’idéal communiste n’est que de la propagande à l’usage des gogos et un alibi pour les sadiques. Le communisme est la politique de l’envie et de la haine.

Riondel cite des textes de Lénine, avant la prise de pouvoir, qui ne laisse aucun ambiguïté sur le charme primesautier de ce sympathique personnage : il y est question d’insectes à écraser.

Molotov, bien placé pour le savoir, disait que Staline était doux en comparaison de Lénine.

Il n’y a rien à sauver du communisme, comme il n’y a rien à sauver du nazisme.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, les communistes actuels sont les produits inhumains d’un monde inhumain.

Aucun doute : un Melenchonov ou une Clémentine Autaine  ou une Alice Coffin feraient de parfaits tortionnaires de masse.

Bien sûr, le communisme descend directement de la modernité, qui est le Mensonge (mes fidèles lecteurs connaissent cette rengaine).

Le mensonge est consubstantiel au communisme. Les communistes mentent sur tout. Et quand il leur arrive de ne pas mentir, c’est juste un artifice dans la construction du mensonge. Soljenitsyne a des pages tranchantes comme des lames à ce sujet.

Une jouissance sadique : le Mal banalisé.

Dans sa pratique, le communisme est une jouissance sadique.

Riondel fait un résumé (un tiers du livre) des atrocités communistes contre les ouvriers, contre les paysans, contre les soldats, contre les enfants (le décret 00486 du 15 août 1937 institutionnalise la déportation des enfants et l’exécution des plus de 12 ans. Toutes les saloperies soviétiques furent légales. Tous les faibles et tous les salauds qui défendent ou appliquent les lois COVID sous prétexte qu’elles sont légales devraient y réfléchir. S’ils sont capables de réfléchir ...), contre les intellectuels, bref contre tout le monde.

Nous avons l’habitude de considérer le nazisme comme le mal absolu mais, dans l’horreur, les nazis passent pour des amateurs dépourvus d’imagination par rapport aux communistes.

Riondel, après les grosses masses, s’attachent à quelques exemples de bourreaux particulièrement imaginatifs.

C’est le défilé des horreurs. Les victimes dans des tonneaux cloutés à l’intérieur qu’on fait dévaler sur une pente, les concours de torture (ça consiste à forcer un prisonnier à torturer un autre prisonnier, dans l’idéal son meilleur ami, dans l’espoir d’une libération), les enfants découpés en morceaux ou enfermés avec des rats affamés …

Il cite quelques femmes complètement hystériques qui terrorisaient même leur entourage criminel et qui comptent des dizaines de milliers de victimes à leur actif. J’imagine bien quelques militantes woke visiblement détraquées (qui ont pourtant micro ouvert dans les médias) dans ce rôle (un nom me vient à l'esprit mais je ne veux pas risquer le procès en le citant).

Les expériences médicales

Notre coupable biais pro-communiste nous fait ignorer le Mengele soviétique, Maïranovsky.

Pourtant, les expériences communistes furent mille fois pires que les expériences nazies.

Le centre de test de poisons sur des milliers de détenus, presque banal.

Bien sûr aussi, les détenus échelonnés autour des explosions nucléaires.

Plus original, les enfants des « ennemis du peuple » tués et bouillis pour servir d’engrais par les Chinois.

Mais, l’art étant dans la simplicité, la palme revient aux khmers rouges : l’autopsie sur des détenus vivants.

A ceux qui croiraient que ces horreurs appartiennent au passé, n’oubliez pas que, en Chine actuelle (où fut probablement fabriqué cet iPhone), on prélève toujours les organes des condamnés.

Au fait, les premières exterminations par chambres à gaz, ce n’est pas l’Allemagne mais le NKVD en 1937.

Le goulag

Dans tous les pays communistes , il y a des goulags ou équivalents.

Juste deux mentions :

1) les Américains ont matériellement aidé à l’établissement du goulag, en fournissant des machines (notamment la puissante famille Harriman. Pamela Harriman fut ambassadeur en France, le Tout-Paris lui a léché la pomme). On n’a pas connaissance que cela les ait empêchés de dormir.

Rappelons aussi que la haute finance américaine fait aujourd’hui des profits sur des produits fabriqués dans des camps de concentration chinois ou vietnamiens.

2) Yakovlev, chargé par Gorbatchev de faire le bilan des atrocités communistes, a rencontré des gardiens du goulag. Non seulement ils n’exprimaient aucun remords (Yakovlev en était très mal à l’aise) mais beaucoup exprimaient leur frustration que cette belle époque ait pris fin.

Les bourreaux communistes sont des psychopathes au sens littéral, qui relèvent de la psychiatrie lourde ou, plus simplement, de la peine de mort.

Maintenant, prenez deux minutes de réflexion pour considérer ce que signifie pour le fonctionnement d'une société que la plupart de ces bourreaux, au sens propre, pas au sens figuré, soient montés dans la hiérarchie et aient eu des responsabilités politiques.

C’est le phénomène décrit par Andrew Lobaczewki dans Ponérologie politique : la sélection inverse par la bureaucratie, la sélection des plus tordus, des plus détraqués, des plus psychopathes.

La France est, depuis 40 ans de délire socialiste, victime du même phénomène (heureusement, à un niveau de violence bien moindre) : la sélection inverse des dirigeants. Chirac et Sarkozy étaient clairement déséquilibrés, Hollande et Macron sont d’authentiques psychopathes (pour Macron, c’est tellement évident qu’il est inutile d’insister. Quant à Hollande, il ne faut pas se laisser tromper par son aspect bonhomme. Son fils a dit de lui « Il est mystérieux, il est incompréhensible, il est sans affect ». Le fils de Staline aurait probablement dit la même chose  de son père s’il n’était pas mort dans un camp de prisonniers allemand. Le passage en force a été institutionnalisé par Hollande, pas par Macron).

Les collabos

Les anti-communistes avaient raison : le Parti Communiste Français (PCF) fut toujours le parti de l’étranger, sans relâche.

Dirigé en réalité par Eugen Fried (« le camarade Clément »), il exécutait fidèlement les ordres de Moscou, à un point qu’on imagine difficilement aujourd’hui. Comme disait Coluche, le téléphone avec Moscou n’avait que l’écouteur. Coluche plaisantait, c'était vrai.

Pour bien comprendre, l’appellation de parti politique est trompeuse. Le PCF avait le fonctionnement d’une secte, d’où la soumission totale de ses membres ou le déchirement des repentis (on ne comprend pas le communisme si on ne comprend pas que c’est une religion sectaire et sanguinaire).

Aujourd'hui, les ex-cocos, maoïstes et compagnie se sont reconvertis : ils sont toujours aussi féroces et malfaisants, mais ils ont appris les vertus de la patience. Ce qu'ils faisaient par la violence, ils le font par l'infiltration et l'insinuation.

« Bobo » ne signifie « bourgeois bohème » que pour les imbéciles. Les autres ont compris : « bourgeois bolchévique ».

Les juifs bolchéviques

Riondel aborde courageusement un sujet très délicat : la sur-représentation (incontestable, bien documentée) des juifs parmi les bourreaux soviétiques. Comme c'est un argument des nazis (« le judeo-bolchevisme »), on est obligé d'en parler avec des pincettes.

Riondel a l'habilété de ne citer que des auteurs juifs. Il ressort que cette sur-représentation est le fruit :

1) d'une revanche sur la judéphobie de la société russe.

2) plus important, d'un messianisme juif meutrier, cousin du millénarisme chrétien. Si on tue suffisamment de méchants, on fait advenir le Messie pour mille ans.

Le mondialisme, c'est le communisme des Fabiens

La société fabienne est une association anglaise du XIXème siècle, placée sous le patronage du consul Quintus Fabius Maximus Cunctator (« le temporisateur »), qui s'est donnée pour but de faire advenir le communisme non par la révolution mais par la grignotage.

Tel patriote, prêt à mourir pour arrêter l'Armée Rouge, ne donne pas sa vie pour empêcher la facilitation du divorce.

Beaucoup d'intellectuels fumeux furent ou sont explicitement fabiens (HG Wells, GB Shaw, ...). Mais la plupart des intellectuels fumeux sont fabiens sans le savoir, tant la société idéale du communisme exerce d'attrait sur ce type de personnalités.

Or, une des particularités les plus frappantes de notre monde malade est l'extraordinaire multiplication des intellectuels fumeux (voir l'analyse très pertinente de Christopher Lasch). D'où le succès mécanique de la logique fabienne.

Riondel cite un texte de HG Wells décrivant la société future : c'est le monde de 2022 !

La complicité entre le rothschildien Macron et le trotskyste Mélenchon se comprend mieux quand on sait que Léon Trotsky a vécu a New-York en 1917, dans l'entourage des Rothschild (on dit qu'il jouait aux échecs avec le baron), et que les Américains ont financé et organisé son voyage vers la Russie en ébullition. 

L'URSS n'aurait pas pu exister et continuer sans l'aide massive et persévérante des Américains, notamment de Wall Street (cf Anthony Sutton).

En voyage en URSS, Ronald Reagan emmène un très vieux banquier, Armand Hammer. Les jeunes loups soviétiques sont tout surpris de voir les dignitaires du Soviet Suprême traiter celui-ci avec une grande déférence. Ils se renseignent : c'est le dernier homme à avoir connu Lénine.

Les affinités ?

Le matérialisme, la haine du vieux monde chrétien, l'ambition mondiale dévorante, le refus des limites morales et matérielles. Bref, la psychopathie.

On peut voir l'URSS comme un super cas d'opposition contrôlée (même si elle a un peu échappé à ses maitres par moments !). 

La France de 2022 est mûre pour le totalitarisme communiste

La France est déjà prête pour une tyrannie totalitaire communiste, le boulot est fait (le délire covidiste est  un test réussi) : mise en place d'une technocratie toute-puissante (l'ENA créée par le ministre Maurice Thorez en 1945), abolition des contre-pouvoirs, police politique, milice qui terrorise la population (la racaille), surveillance généralisée, peur partout (matraquage médiatique), coupures des liens organiques (destruction de la famille et des communautés villageoises), dépendance de l'Etat (sécurité sociale), abrutissement et endoctrinement (plan Langevin-Wallon pour l'éducation nationale), dissolution de la souveraineté dans des « machins », processus de décision secret, (conseil de défonce), habituation à des comportements inhumains (ségrégation, muselière, gestes clownesques, ...).

Il n'y a plus qu'à pousser. Et des gens pour pousser au communisme, ce n'est pas ce qui manque.

En ces temps où Macron et LFI font mine de s'opposer, il convient de rappeler que leur opposition est du pur théâtre.

Ils sont d'accord sur l'essentiel : le communisme. Ils ont en commun les caractéristiques de l'espèce bolchevique : jaloux, méchants, méprisants, liberticides, rusés, menteurs, jusqu'auboutistes, totalitaires ...

La droite la plus bête du monde, qui s'est racontée pendant des années qu'elle avait « gagné la bataille des idées », est le dindon de cette farce sinistre, de cet affrontement factice (l'opposition contrôlée, un grand classique du Kominterm encore plus que de Washington). La France n'a jamais été si proche du régime communiste totalitaire (à part les quelques mois de Terreur) avec toutes ses caractéristiques inhumaines.

Le communisme, c’est toujours le Mal absolu

Alain Besançon disait qu’au début du XXème siècle l’Eglise analysait mieux les raisons philosophiques et théologiques qui faisaient du communisme le Mal absolu, qu’ensuite elle s’est attaché à des condamnations de la mise en œuvre du communisme et que son analyse est devenue plus circonstancielle et plus superficielle.

Aujourd’hui, je crains que l’Eglise, qui a en grande partie renié le Christ, ait adopté, sans vraiment s’en rendre compte (l’intelligence de l’Eglise connaît un effondrement dramatique), bien des axiomes philosophiques du communisme.

A la fin de sa vie, délivré de son garde-chiourme du KGB Elsa Triolet, le poète stalinien Louis Aragon, qui a chanté une ode aux tueurs de la GEPEOU (comment peut-on ... ?), a reconnu à avoir gâché sa vie pour une cause criminelle.

Ca aurait été bien de s'en rendre compte au début de sa vie, et non à la fin.

Une fois de plus, il faut qu'il y ait des gardiens de l'humanité qui résistent et sauvent l'essentiel, face à tous les Aragon de la terre.

Lire  Riondel est un début : le devoir de mémoire véridique (donc qui renvoie nazisme et communisme dans la même case de l'horreur inhumaine) est une bonne base.