vendredi, mars 26, 2021

88 (P. Rehov)

 Bon, ce n'est pas du Stendhal. Assez verbeux. Même si le style n'y est pas, ce roman se lit bien.

Un néo-nazi illuminé cherche à unifier les nostalgiques du stalinisme, les islamistes et l'extrême-droite mondiale autour d'une réincarnation d'Hitler (88 = HH = Heil Hitler).

C'est l'occasion d'évoquer les liens du nazisme avec l'islam et avec l'occultisme. Cette forme romanesque délimite mal la réalité historique de la fiction, dommage. En gros, tout ce qui est dit des rapports du nazisme avec l'islam et avec l'occultisme est vrai.

Le nazisme n'est pas limité à la politique. C'est un projet total.

Le versant spirituel, c'est l'anti-christianisme radical. Abolir le commandement « Tu ne commettras pas de meurtre ». Le cocktail habituel, gnose et millénarisme.

Pour ça, occultisme et islamisme, Odin et Wotan. Société de Thulé. Recherche des rescapés de l'Atlantide au pôle nord. Et croyance aux esprits et à la réincarnation (quand on massacre des millions de personnes, c'est plus pratique de croire que ce n'est pas tout à fait définitif).

Recours aux astrologues et aux spirites. Nombreuses expéditions au Tibet à la recherche des secrets de la réincarnation. Le mentor du dalaï-lama actuel fut un authentique nazi resté sur place.

Le New Age en est issu.

Ce n'est évidemment pas par lubie que je considère que'Hitler a gagné la guerre politiquement (l'anti-christianisme militant de notre époque en témoigne, des séries Netflix à l'UE, jusqu'au pape !) : le transhumanisme est le vrai néo-nazisme, le covidisme en apporte la preuve tous les jours.

Et Bill (intellectuellement issu de la mouvance eugéniste américaine) et la camarilla transhumaniste prennent efficacement le relais d'Adolf. Tous ces gens charmants se sont trouvés un modèle de substitution dans le non moins charmant Parti Communiste Chinois.

Alors, on peut se consoler (si on n'est vraiment pas difficile) en se disant que la violence physique est bien moindre parce qu'il n'y a pas de génocide (mais ça viendra).

C'est oublier que le programme eugéniste est pleinement réalisé par l'avortement de masse, que l'euthanasie très vaguement consentie est en route, que les expériences médicales forcées (connues sous le nom de vaccination anti-COVID) sont notre quotidien et que les violences étatiques sont en forte hausse.

Sans compter l'extrême violence psychologique : depuis un an, on nous terrifie matin, midi et soir, avec la culpabilisation, l'infantilisation, le peur de la contagion, la peur de la mort.

Alors, si Hitler se ré-incarnait, il considérerait que nous avons pris des voies bizarres (pas sûr qu'il goûte tellement Black Lives Matter) mais que, au fond, son projet d'élimination sans pitié des faibles, d'asservissement des masses et de règne d'une caste supérieure est en bonne voie.

Il serait sans doute choqué de la dénatalité allemande mais apprécierait la place hégémonique de l'Allemagne en Europe. Et l'islamisation en cours le satisferait pleinement.

Bref, comme dirait l'autre, un bilan globalement positif (de son point de vue, hélas).

mercredi, mars 24, 2021

L'étrange colonel Rémy (P. Kerrand)

D'abord, un mot sur le titre de ce livre : « L'étrange M. Machin » est d'une banalité à faire pleurer les pierres. Il y a déjà par exemple Cet étrange M. Monnet.

De plus, l'auteur, politiquement correct en diable, donne souvent l'impression de ne pas comprendre son sujet et de s'en dédouaner lâchement sur le mode « Comment peut-on être monarchiste et maurrassien ? En tout cas, moi, je ne le suis pas ».

Il se permet des réflexions politiquement correctes ridicules.

Ce veule refus d'assumer est très désagréable. Je n’aime pas cette manière de tenir son sujet à bout de gaffe.

Enfin, le style n'a rien de plaisant, il est d'une platitude hollandaise (le président ou le pays, c'est pareil).

Ceci dit, cet ouvrage contient des informations intéressantes.

La vie de Gilbert Renault, dit colonel Rémy, est marquée par deux événements :

1) il fut un Résistant de la première heure, un chef de réseau de renseignement remarquable.

2) En 1950, il publie un article fracassant de pétainisme, réhabilitant la thèse absurde du double jeu, du glaive et du bouclier.

Soyons clairs : cette thèse, entretenue par des pétainistes plus ou moins déclarés comme Robert Aron, est idiote. D'ailleurs, elle fut rejetée par des collaborationnistes sérieux comme Doriot et Brasillach et, au fond, elle insulte Pétain. Le double jeu est toujours une affaire de minables.

Il n'y eut pas de double jeu pétainiste. Il y eut des traitres purs et simples, comme Weygand ou Mitterrand, qui, sentant le vent tourner, tentèrent, avec plus ou moins d'habileté, de retourner leur veste. C'est tout.

Comme Saint-Exupéry, Rémy est un crétin politique. Jean-François Revel, qui l'a connu à la fin de sa vie, dit de lui : « Autant j'estimais l'homme, autant je n'avais pas la moindre estime pour son jugement politique ».

En politique comme ailleurs, peut-être plus qu'ailleurs, il y a le principe de non-contradiction : les victimes et les bourreaux ne peuvent avoir raison en même temps. On est gaulliste ou pétainiste, pas les deux.

Pourquoi ce fourvoiement de Rémy ?

Parce que, comme disait avec un brin de coquetterie d'Astier, les Résistants sont des ratés : Rémy a le don de faire et de dire ce qu'il ne faut pas.

Louis de La Bardonnie (châtelain et viticulteur  près de Montaigne), premier contact de Rémy et gaulliste de stricte observance, écrit à De Gaulle, dans une lettre très sévère : « Je connais sa vanité et son ambition ».

Rémy veut d'abord faire parler de lui, ne pas permettre qu'on l'oublie.

Un autre gaulliste strict (Jaques Baumel ? Pierre Lefranc ?) a ajouté : « S'il a des états d'âme, pourquoi ne s'en est-il pas confessé à son curé, puisqu'il est catholique, plutôt que d'en faire étalage publiquement ? ».

De Gaulle refusa toujours d'aborder le sujet avec Rémy, afin de pouvoir lui conserver son amitié. Il confia à Claude Guy que cette affaire le confirmait dans son désabusement vis-à-vis des hommes : un fidèle compagnon, un Résistant de juin 1940 (ils ne sont pas si nombreux), avait pu se méprendre pendant dix ans sur l'opposition politique irréconciliable entre gaullisme et pétainisme.

En réalité, ce n'est pas si clair : jusqu'en 1947, année où il commence à virer de bord, Rémy est un gaulliste orthodoxe, il ne cache pas son mépris de Pétain et des pétainistes et assume tout à fait que ces deux options politiques sont fondamentalement opposées.

Le revirement spectaculaire de Rémy a été mis sur le compte de son entourage catholique rance (pour une fois, ce vocabulaire politiquement correct est approprié) mais il a toujours conservé une part de mystère pour sa famille.

Reprenons au commencement.

Les débuts

Gilbert Renault nait en 1904 à Vannes dans une famille catholique et monarchiste.

Peu motivé par les études, il commence sa vie comme employé de banque.

Il prend sa future épouse d'assaut (si je puis m'exprimer ainsi pour des catholiques traditionalistes). Ses beaux-parents sont si étonnés de la demande en mariage qu'ils n'ont pas le réflexe de refuser.

Il vivote de boulot foireux en boulot foireux. Producteur de cinéma, il fait fortune avec Sacha Guitry et se ruine avec Abel Gance.

Proche d'être jeté à la rue, il achète des cigarettes, la buraliste lui rend la monnaie en tickets de loterie, il touche le gros lot et paye ses dettes. Comment pourrait-il ne pas se croire protégé par la Providence ? D'autant plus que ce n'est pas la seule occasion : comme cet avion qu'il refuse de prendre après une mauvaise nuit et qui s'écrase. Ou ce rendez-vous où la Gestapo l'attend et Rémy, à la mémoire d'éléphant, se trompe d'étage.

En 1939, la seule chose qu'il ait fait d'un peu solide dans la vie, ce sont des enfants (au total, huit).

La guerre

Exempté pour cause de famille nombreuse, Rémy essaie dès le 17 juin 1940 de s'embarquer pour l'Angleterre. Après quelques péripéties, il y arrive le 22.

Son coup de génie est de comprendre que le plus efficace est le renseignement et de structurer un réseau (qui s'appellera Confrérie Notre Dame, puis Castille) dès 1940. Il demande à être renvoyé en France. Il raconte ses débuts avec beaucoup d'humour.

Il commence par glandouiller quatre mois à Madrid, de septembre à novembre. Il l'avoue lui-même : il hésite à se se lancer. Puis il passe en France.

Il tisse une toile en reliant des micro-réseaux existants, qu'il trouve de fil en aiguille, de contact en contact.

Son efficacité est indéniable : pas un mouvement important de navires dans un port français n'est ignoré des Anglais.

La CND est le deuxième réseau de renseignement en France, en importance, après Alliance. Ce dernier réseau est dirigé par une femme, Marie-Madeleine Fourcade, mais, comme elle n'avait pas le bonheur d'être communiste, elle est beaucoup moins connue que Lucie Aubrac, qui fut anecdotique.

Rémy est d'une imprudence folle. Tout Vannes sait que M. Renault (qui vivra en France jusqu'à l'été 1941 sous son vrai nom) est « chez De Gaulle ». Mais cette imprudence lui permet de bâtir rapidement son réseau, plusieurs fois détruit, plusieurs fois reconstruit et qui n'a jamais cessé de fonctionner, mais à un coût humain terrible : un tiers des membres de son réseau sont arrêtés, déportés ou tués. Lui-même échappe plusieurs fois de justesse à l'arrestation.

Il mène un train de vie princier. Il reçoit une enveloppe de 20 millions de francs quand le salaire mensuel d'un employé est dans les 1 000 francs. Il se fait même voler 100 000 francs par des agents doubles de Vichy qui l'ont berné, mais qui ne le prennent pas très au sérieux (leurs rapports sont encore dans les archives). Pendant ce temps, Jean Moulin vit de bouts de ficelles. Probablement que les Anglais étaient plus intéressés par les renseignements de Rémy que par les démêlées politiques de Moulin.

Après-guerre

Il devient un cadre important du parti gaulliste, le RPF.

Rémy, à partir de 1950 défend Pétain, le milicien Touvier et même les SS français. Il est donc logiquement exclu du RPF (il a un grand talent pour saboter toutes les occasions d'ascension sociale qui se présentent à lui. S'il s'était tenu tranquille, il aurait fini secrétaire d'Etat, préfet, ambassadeur ou quelque chose dans ce goût là. Son ambition débordante n'a d'égale que sa capacité sans limite à la faire échouer).

L'expression « se tirer une balle dans le pied » n'a pas été inventée pour lui, car lui, ce sont des bordées entières de 380 de marine qu'il se tire dans les deux pieds.

Il donne l'impression très pénible, non pas de se renier, mais de ne pas comprendre le choix qu'il a fait pendant la guerre. Je le dis au début de ce billet : comme Saint-Exupéry, Rémy est un con politique. C'est une lâcheté morale de renvoyer dos à dos victimes et bourreaux.

Non, il n'est pas équivalent d'être Pétain ou De Gaulle, Laval ou Moulin, Touvier ou Bingen, engagé dans la division Charlemagne ou engagé dans la 2ème DB.

Bien sûr, ses amis de la Résistance s'éloignent.

Ils considèrent que cette dérive idiote est le résultat d'un entourage douteux, d'une pulsion non maîtrisée de faire parler de lui et aussi d'une incapacité à vivre dans la majorité, il faut absolument, pour son malheur, qu'il se foute à la marge, dans des histoires abracadabrantes.

La thèse du mauvais entourage n'est pas idiote : aussi bizarre que cela puisse paraître chez un maître-espion, Rémy fait aisément confiance et il est très influençable. Nul doute que des militants pétainistes ont repéré la proie à haute valeur symbolique qu'il était possible de retourner.

Les sentiments de ses anciens amis oscillent entre la colère et la pitié méprisante, « Au fond, c'est un pauvre type », qui est loin d'être infondée.

Toujours à court d'argent, il écrit une centaine de livres, plus ou moins rigoureux, avec pas mal d'affabulations. Il est comme le journaliste de Qui a tué Liberty Valance ? : si vous avez le choix entre imprimer la légende et imprimer la vérité, imprimez la légende.

Tout cela n'enlève rien à ce qu'il a fait pendant la guerre : dans une situation extraordinaire, ce marginal s'est retrouvé dans son élément. Il n'a pas gagné son titre de Compagnon de la Libération dans un salon (d'ailleurs, contrairement à la Légion d'Honneur, c'est une médaille qui ne se gagnait pas dans les salons).

Bien que Breton, Rémy a un côté pied-noir de caricature très irritant. On a envie de lui foutre deux claques et de lui dire d’arrêter d’affabuler.

Mais il est aussi attachant : De Gaulle, qui n’est pas un grand sentimental, a tiré la leçon politique du comportement de Rémy en ne l’employant plus jamais mais il a fait attention à ne pas se brouiller avec lui, délicatesse qu’il n’a pas montré pour d’autres.

Avant de tirer des conclusions sans indulgence, prenez un instant pour vous poser cette question : « En nos temps de tyrannie sanitaire, où personne ne risque ni la déportation ni la torture, combien résistent vraiment ? ».

vendredi, mars 19, 2021

Excellent texte de Jean-Yves Le Gallou

 ♦️ Reconfinement ? « No futur ! » Arrivant au pouvoir après quarante années de déclin de la France, Macron pourrait bien en être le fossoyeur, à coups de privation de libertés et de confinements. Sans même qu’il soit nécessaire d’évoquer les pitoyables erreurs gouvernementales, c’est la philosophie même de la gestion de l’épidémie de Covid-19 qui est mortifère : empêcher de vivre pour éviter de mourir.

Le Covid-19 n’est pas la grande peste !


D’après l’INED, il y a eu 42 000 morts de plus en 2020 (compte-tenu du vieillissement de la population) par rapport à une année normale.

Même si beaucoup d’entre eux étaient très âgés ou souffraient de comorbidités, cela représente 6 % de morts en plus. Ce n’est pas négligeable mais ce n’est ni la grande peste, ni la grippe espagnole.


Oserais-je même dire que c’est peu au regard des naissances qui ne viendront pas ? Déjà 9 000 naissances en moins pour le seul mois de janvier 2021 par rapport à janvier 2020 !

Sans doute 100 000 naissances en moins, peut-être même davantage pour 2021.

Dans un pays en plein marasme démographique et percuté par le Grand Remplacement, ce n’est pas rien.


Quant aux enfants qui naissent – sauf lorsque les parents font le choix de l’accouchement à domicile –, ils poussent leur premier cri dans un monde médicalisé et masqué. Quelle horreur !

Les enfants et les jeunes sacrifiés


Les enfants sont les principales victimes de la dictature sanitaire.


Comment développer son esprit et son affect en découvrant dès la petite enfance le monde des adultes sous masques. Comment entendre ? Comment se mettre à parler ? Et quelques années après, à l’école, comment apprendre à lire masqué, en regardant des enseignants masqués, dès le cours préparatoire ? Comment bien tracer des lignes d’écriture avec un champ de vision réduit ?


Et plus tard au collège, au lycée ou à l’université, comment apprendre, comment développer des relations sociales à travers des écrans ? Des écrans dont on sait que l’abus est mauvais pour la santé et l’équilibre, source d’insomnie et  facteur de dispersion mentale et d’obésité.


Quant aux 18-24 ans, 30 % d’entre eux sont touchés par la dépression.


40 ans de réformes pédagogiques ont débouché sur une catastrophe scolaire mesurée par tous les tests Pisa. Un an de dictature sanitaire plante un clou supplémentaire dans le cercueil de la transmission du savoir.


Certains confinistes regrettent même que les écoles ne soient pas fermées. Or, si les enfants sont capables de transmettre le virus – ce qui ne semble pas complètement établi –, rien ne peut empêcher les enfants de se contaminer entre eux et de contaminer les adultes. Car il est dans leur nature de se rapprocher les uns les autres et d’établir des contacts. Certes, on peut différer cela mais c’est reculer pour mieux sauter ! Car la vie, c’est la vie en société et la vie en société, c’est le contact.


On voit d’ailleurs que le premier confinement n’a pas empêché la deuxième vague de l’épidémie, ni même la troisième (en l’état plus timide, quoi qu’en disent les alarmistes).


Il est temps d’arrêter de sacrifier les naissances à venir pour quelques pouyèmes d’espérance de vie des plus âgés. Il est vain de renoncer à vivre pour éviter de mourir. La « santé » n’est pas un impératif absolu et vivre sans courir de risques n’a pas de sens.


Il faut mettre à la porte les dictateurs sanitaires.


Jean-Yves Le Gallou

19/03/2021


Mise au point : l’auteur de cet article ne s’inscrit pas dans une guerre des « zoomers » contre les « boomers », dans le piège d’une guerre de génération tendue par les déconstructeurs. Non, à 72 ans, il est plus proche de son terme que de son commencement mais il a le double souci de la suite et de la transmission.

mercredi, mars 10, 2021

Les écoutes de la victoire

 C'est un complément du livre Les vainqueurs, de Michel Goya (lire l'article Les Poilus et l'anti-fragilité).

Il montre à quel point la victoire de 1918 ne doit rien à la chance.

C'est toute l'ingéniosité de la nation qui est mobilisée, et mieux que chez les Allemands.

Un exemple parmi mille : les téléphones sont monofils, le retour se faisant par la prise de terre.

Le sergent Delavie (très vite promu officier), professeur d'électricité dans un lycée technique, se rend compte que ses conversations téléphoniques sont brouillées par les conversations ennemies de la tranchée d'en face et décide d'en tirer partie. Il fait venir en première ligne des casques de TSF par l'intendant de son établissement et écoute les conversations allemandes, le général Mangin est prévenu du bon résultat et donne les moyens qu'il faut. La pratique se diffuse dans toute l'armée française en quelques semaines.

La tour Eiffel est bien entendu mise à contribution pour les écoutes radios.

L'histoire des écoutes françaises se termine par une scène extraordinaire : en 1968, Painvin, le génie du déchiffrage français, très vieux monsieur, rencontre son adversaire allemand, celui qui a élaboré la plupart des codes allemands, lui aussi très vieux.

Au bout d'un quart d'heure, l'Allemand se tait, écrasé. La conversation tourne au monologue qui dure plusieurs heures : il découvre que le Français a cassé tous ses codes.

Jamais le commandement français n'a pas été dans le noir sur les intentions ennemies à partir de la fin 1914. Quelquefois, l'information est arrivée trop tard pour être exploitée, ou elle a été mal évaluée, le problème récurrent étant le manque d'interprètes germanophones compétents techniquement. Mais, dans l'ensemble, le commandement français était beaucoup mieux informé que son adversaire.