vendredi, août 31, 2012

Libéraux : l'impasse Bayrou

Il y a quelques mois, des libéraux (dont je tais le nom par charité) se sont engagés aux côtés de François Bayrou.  C'etait surtout le fait de libéraux avides de capter les feux de la rampe. J'avais alors écrit que cela ne me paraissait pas judicieux.

On m'avait pris pour un con. Comme je n'aime pas cela et que la  vengeance se mange froid, me revoilà : Bayrou était  bien une impasse.

Il faut se faire une raison : il n'y a pas d'espoir dans l'immédiat en politique pour le libéralisme, pas après cinquante ans de matraquage socialiste et dans des institutions taillées pour l'étatisme. La reconquête est intellectuelle, c'est un travail ingrat. Et tant pis pour les libéraux en mal de célébrité.

jeudi, août 30, 2012

"Je ne vois pas de solution démocratique"

J'ai écouté les Experts de BFM du 29/08/2012.

Un des invités a eu une cette phrase : "Je sais poser le diagnostic de la crise mais je ne vois pas de solution démocratique."

Les invités faisaient l'analyse dont je vous fais part depuis des années. Un élu pense avant tout, voire exclusivement, à être réélu et, en conséquence, repousse les problèmes devant lui jusqu'à ce qu'ils soient insolubles.

C'est particulièrement vrai en France où, pour exister, un politicien doit distribuer les places et les avantages.

Les problèmes enflent jusqu'à devenir inacceptables pour certaines populations. Mais comme il n'y a pas de solutions, il faudra bien que ces populations acceptent l'inacceptable.

Et comment force-t-on à accepter l'inacceptable ? En sortant de la démocratie.

C'est déjà le cas pour la fiscalité : elle  est tellement confiscatoire qu'elle a perdu toute légitimité et que seule la peur de la force brute du fisc tient l'édifice, ce qui est par nature antidémocratique.

Mais nous parlons là de chômeurs non indemnisés pour pouvoir payer les salaires des fonctionnaires, de retraites diminuées pour payer les subventions des assistés de banlieue et toute cette sorte de désastres.

Tout cela ne pourra se faire que par l'intermédiaire d'une forme ou d'une autre d'oppression (et avec le bourrage de crânes des médias). Certes, il n'y a pas de changement de nature au premier abord : il s'agit de l'aggravation de l'oppression oligarchique que nous connaissons déjà. Mais il se peut que, à force d'augmenter le degré d'oppression, on finisse par aboutir à un changement de nature.

Vous connaissez ma poignante inquiétude.

Les socialistes aiment tellement les pauvres qu'ils en créent par millions

Jean-Pierre Petit signale que le PIB/habitant français diminue. Je n'ai pas vérifié les chiffres mais je ne serais pas étonné : il faut bien que la tiers-mondisation socialiste se traduise par un rapprochement économique de la France avec le tiers-monde, donc par un appauvrissement.

mercredi, août 29, 2012

BFM, ça fait du bien

Écoutez l'émission de BFM Les Experts du 28/08/2012.

À côté de toutes les saloperies et foutaises socialistes qui règnent de manière hégémonique dans les médias -jusque dans la Charente Libre !-, la saine raison économique d'Alain Madelin et Jean-Pierre Petit fait du bien, même si le tableau qu'ils dressent est désespérant (mais c'est la réalité).

lundi, août 27, 2012

Décès de Neil Armstrong

Écrivant depuis un iPhone, je ne peux rendre à Neil Armstrong l'hommage qu'il mérite. Intéressez vous à sa vie avant Apollo.

mercredi, août 22, 2012

L'Occident est-il trop complaisant pour les Pussy Riots ?

C'est toujours pareil : les indignés automatiques et bien-pensants professionnels étant de parfaits imbéciles, on peut parier que, derrière chacune de leurs indignations, il y a un bon gros cynique qui se marre d'avoir trouver de tels crétins pour l'aider à emmerder un ennemi.

http://bit.ly/RcUKoO

mardi, août 21, 2012

Exaltation de la normalitude : culte de la médiocrité jalouse et mépris du talent

http://institutdeslibertes.org/2012/08/21/mythes-et-realites-du-president-normal-ou-quand-le-roi-shabillait-en-berger/

Le texte des Échos en lien dans l'article est encore plus intéressant.

dimanche, août 19, 2012

samedi, août 18, 2012

Banlieues allogènes, symptôme de folie : recommencer sans cesse la même chose en continuant à espérer à chaque fois un résultat différent



La réponse efficace aux émeutes de banlieues est policière, judiciaire et pénitentiaire. Contre l'économie souterraine et contre l'immigration sous toutes ses formes.

«Libération et Le Monde dépassent tous les sommets du filsdeputisme freestyle international en plein air...»

Vingt-trois ans après la chute du Mur, la presse de gauche dénonce enfin le goulag !

L'impossibilité de penser, de décider et d'agir

Notre situation, même si elle recèle dans les coins quelques subtilités techniques, est limpide. Le remède est aussi clair :

> sortir de l'Euro (les eurocrates ont intérêt à agiter l'idée que cette sortie serait l'enfer. En réalité, d'un point de vue strictement économique, elle serait probablement meilleure que la continuation indéfinie du marasme actuel. De plus, elle aurait un net avantage politique : en revenant aux monnaies nationales, on se retrouve dans un cadre politique cohérent).

> mettre d'autorité en faillite les banques qui plombent notre économie par leurs dettes pourries (échange forcé dettes contre capital).

> diminuer les dépenses publiques (et les déficits, et les impôts) en répartissant les efforts (notamment contre l'assistanat et contre l'immigration de peuplement) et en privatisant des pans entiers du secteur public, à commencer par le système éducatif.

> libérer la croissance : moins de règlements et de lois, moins de bureaucratie. Des lois plus simples, plus générales et plus justes.

Et pourtant, rien de cela ne sera fait. En tout cas, pas comme résultante d'une politique construite et structurée. Cela arrivera peut-être dans la panique et sous la pression des événements.

Cette incapacité à analyser correctement la situation (1), à traduire cette analyse en politique, à décliner cette politique en décisions et à suivre l'application de ces décisions, est au coeur de cette crise.

En élisant François Hollande, les Français (du moins, ceux qui ont voté pour lui) ont choisi en connaissance de cause la fuite en avant dans l'impuissance et l'inaction.

Tout ce qu'on sait de lui laisse penser qu'il est l'homme le moins apte à analyser correctement la situation : il est tellement énarque qu'on a l'impression que c'est une maladie qu'il a attrapé à la naissance. Et en plus, c'est un  énarque paresseux.

Quant à décider et à agir, inutile de s'étendre sur le sujet, son talent dans ces domaines est connu de tous.

Entre prendre les problèmes à bras le corps et «encore une minute, monsieur le bourreau», les Français ont tranché. C'est cela, la décadence. Et, en plus, nous n'avons même pas la consolation de la beauté de Mme du Barry (on voit bien la barbarie des révolutionnaires : elle n'avait rien fait qui méritait la guillotine).


***********
(1) : on dit souvent que nos politiciens savent ce qu'il faut faire, mais qu'ils ne savent pas comment le faire ou qu'ils n'en ont pas le courage. Je trouve cette position d'un optimisme affolant. Si l'on se fie à toutes les paroles publiques de nos politiciens, à leurs discours, à leurs écrits, le diagnostic est bien plus noir : ils sont complètement perdus, parce qu'ils n'ont pas de principes d'action clairs et solides.

Le banquier vu par les Monty Pythons

Ca a quarante ans. On ne dirait pas.

Décès de Patrick Ricard

Il avait tout pour plaire, c'était l'anti-technocrate. Pragmatique, imaginatif, abordable. Et entreprenant. On manque d'hommes comme lui. En revanche, des bons à rien ruineux et donneurs de leçons, nous en avons à foison.

vendredi, août 17, 2012

Le retour de Natacha Polony

Ca fait du bien de retrouver Natacha Polony :

Cent jours

Scandale au Québec : être Québecois, ce n'est pas être Algérien

Scandale au Québec

Et hop, pour avoir un peu d'accent :

C'était mieux avant ?

Certains m'accusent de nostalgie excessive. Nostalgie ? J'assume : être dans le vent est une ambition de feuille morte (ce n'est pas de moi). Etre de son temps quand le temps est au naufrage ? Non merci.

Surtout, ils font semblant de ne pas comprendre parce que c'est trop pénible, trop terrifiant. Il ne s'agit pas de s'évader dans le rêve d'un quelconque âge d'or, il n'y en a jamais eu. Il s'agit de regarder les choses en face : notre civilisation se suicide.

Notre destin est écrit dans la démographie et dans l'effondrement de nos structures collectives, politiques, intellectuelles et morales. L'avenir, dans ses grandes lignes, n'a rien de secret : nous allons vers l'Afrique du Sud (ce merveilleux pays où il existe un kill a tourist day) avant de passer au califat.

Bon, si vous trouvez cela fantastique, grand bien vous fasse. Effectivement, il n'y a plus alors de quoi être nostalgique. De même, quand on est mort, il n'y a plus de quoi être nostalgique.

Mais si l'on refuse de s'abandonner, de lacher prise, on peut faire une place à la mélancolie.

Les Athéniens, au moment de Salamine, ne s'exaltaient pas dans un optimisme niais, eux aussi devaient bien avoir quelque nostalgie : Athènes envahie et pillée, les Athéniens en fuite. Ils s'apprêtaient juste à remporter une victoire comme il n'y en a pas dix dans l'histoire du monde.

Et les Espagnols de la Reconquista, plus proches de nous par leur situation, s'ils n'avaient pas pensé que «c'était mieux avant», auraient-ils combattu ?

jeudi, août 16, 2012

Pourquoi les mauvaises idées ne meurent jamais

Je vous ai déjà posté ce texte, mais il me paraît assez important pour le répéter.

Why bad theories never die

Au fond, Dalrymple touche le drame de la démocratie : c'est moins fatigant et plus facile d'être con que d'être intelligent. Donc, à la fin des fins, les cons ont la peau des autres à l'usure.

C'est pourquoi la liberté d'expression totale porte en elle la mort de la démocratie, à cause de la pente vers la connerie : si on laisse tout le monde s'exprimer de tout son saoul, ce sont les cons qui ont le dernier mot.

Et si les Français travaillaient plus (pour gagner plus) ?

Et si les Français travaillaient plus (pour gagner plus) ?

Le leurre fédéral

Le leurre fédéral

Censure : le Figaro répond

Le Figaro m'a répondu à propos de sa censure (c'est déjà étonnant et mérite des félicitations) : la réponse du Figaro est encadrée, et entre les cadres, ma réponse (avec quelques fautes d'orthographe !) à la réponse.

Si vous gardez en mémoire que ma plainte concernait huit commentaires, je ne pense pas qu'il y ait besoin d'ajouter quoi que ce soit :

Censure au Figaro


Jeux olympiques : une petite dernière pour la route

An orgy of self-congratulation

mercredi, août 15, 2012

Voir Amiens et mourir

Amiens a vécu une nuit insurrectionnelle dans certains quartiers du fait de populations étrangères. Quand seize policiers sont blessés par des tirs de chevrotine et de mortiers artisanaux, il s'agit bien d'insurrection et non de vagues «troubles».

Les causes ne sont pas un mystère : des populations immigrées trop nombreuses, d'origines difficilement assimilables, auxquelles, pour augmenter la difficulté, on n'a fait aucun devoir d'assimilation mais qu'on a, au contraire, convaincues qu'elles avaient uniquement des droits, issus à la fois d'un culte absurde de l'assistanat et d'une mortifère repentance coloniale.

Ajoutez à cela le laxisme devant les trafics d'armes et de drogues, et vous obtenez la situation actuelle.

A savoir qu'il y a sur le territoire de la France métropolitaine des zones de non-droit dont on ne peut plus dire qu'elles font véritablement partie de la France ni qu'elles sont habitées par des Français, même si certains habitants sont administrativement français. Le droit français ne s'y applique plus, la police française pénètre dans ces territoires le moins possible, et leurs habitants ne se sentent pas français, pire : ils n'hésitent à proclamer leur hostilité à la France.

Ces territoires ont fait sécession, voilà la triste réalité.

Par lâcheté, nous leur payons même tribut, ce sont les milliards de la «politique de la ville», qui sont censés, comme toutes les rançons, acheter la tranquillité et la liberté et qui, comme toutes les rançons encore, ne font qu'encourager les criminels dans le crime.

Que faire ?

C'est toujours la même rengaine :

De toutes choses les naissances sont foibles et tendres. Pourtant faut-il avoir les yeux ouverts aux commencements : Car comme lors en sa petitesse, on n'en descouvre pas le danger, quand il est accreu, on n'en descouvre plus le remède.

Puisque, pendant quarante ans, alors qu'il était temps d'intervenir sans trop de casse, on a insulté tous les Cassandre qui avertissaient du danger de l'immigration de peuplement, cette colonisation à rebours, nous nous retrouvons avec sur les bras un problème énorme qu'il va falloir du sang, de la sueur et des larmes pour résoudre.

La solution tient en deux mouvements simultanés :

> arrêt immédiat et complet de toute immigration de peuplement : sortie des accords de Schengen, rétablissement des frontières et répression féroce (je pèse mes mots) de l'immigration clandestine, prestations sociales réservées aux Français, réforme du droit de la nationalité (en gros, impossibilité par aucun moyen d'acquérir la nationalité française autrement qu'en naissant de parents français). Quand une baignoire déborde, on commence par fermer le robinet.

> rétablissement de l'état de droit partout : encercler les quartiers perdus, passer au crible et patrouiller. L'intervention de l'armée est probablement nécessaire. Juger et emprisonner à tours de bras. La construction de prisons est indispensable. Expulsion des criminels étrangers.

Rien qu'à l'énoncé de ces mesures, je réalise ma folie : j'attends des politiciens qu'ils exercent leur autorité et soient à la hauteur de la situation.

C'est pourquoi nous faisons toujours trop peu et trop tard, de demi-mesures en quarts de mesures, mes solutions seront sur la place publique dans quinze ans, quand il sera trop tard.

D'ci là, nous aurons immigré vers des pays où l'Etat de droit ne sera pas un mot creux ou nous aurons appris à vivre, pour fort cher, dans des quartiers réservés à l'abri de la racaille.






La gauche et la pensée droite

Un commentateur m'écrit l'appréciation suivante :

Valls invoque des mesures sanitaires pour justifier son action [contre les Roms]. Or la purification de la société est au fondement des totalitarismes.

Manuel Valls, avec son coté droitier et un peu hors du moule technocrate, est un des ministres les plus populaires, si ce n'est, le seul populaire.

Je le déteste. Pour une raison précise : il a un  jour parlé à Répliques, l'émission d'Alain Finkielkraut de «Je ne sais quelle France». Dans le contexte, cela m'est apparu impardonnable de la part d'un politicien en vue et le fait est que je ne l'ai toujours pas pardonné.

La cas de Valls est intéressant car il n'est pas le pire des ministres du gouvernement Hollande : même le moins pire est une catastrophe à mes yeux. Plus précisément, un danger public pour notre pays.

Revenons au commentaire que je citais.

Par association d'idées, il me fait penser à Alain Besançon insistant sur l'importance pour un homme d'Eglise d'être théologiquement solide. Et de citer en exemple un dominicain qui avait su, contrairement à d'autres hommes d'Eglise, éviter les séductions du fascisme et du communisme grâce à son interprétation théologique fine de ces phénomènes politiques.

Pour les politiciens, c'est pareil. S'ils n'ont pas une saine et solide philosophie politique, aussi sympathiques soient-ils, ils sont exposés à toutes les dérives, à toutes les horreurs.

C'est pourquoi de gens qui se réclament du socialisme, doctrine fausse, grossière et malfaisante, on ne peut rien attendre de bon, même s'ils y sont infidèles. Ils sont condamnés à ce que, tôt ou tard, leurs actions soient contaminées par la nocivité de leurs idées.

C'est une des manières d'interpréter la conversion massive de socialistes au pétainisme : quand on a de mauvaises idées, on finit par prendre de mauvaises décisions.

C'est pourquoi l'espoir que Manuel Valls fasse contrepoids à Christiane Taubira me paraît illusoire, c'est un jeu dont les dupes sont les Français.

Salopards de journaliste : Hollande le pétainiste

Comme le rappelle François Miclo, les serial-indignés de la classe jacassante française, les Joffrin, les Demorand et compagnie n'avaient pas de mots assez durs, jusqu'au grotesque, avec force larmes de crocodile géantes, pour  vilipender l'expulsion de Roms par le pouvoir sarkozyste.

Là rien, le gouvernement hollandais expulse des romanichels mais pas de "Hollande pétainiste", "Hollande fasciste", "Hollande la honte", etc.

Les journalistes sont vraiment des enfoirés. Mais bon, on le savait.


lundi, août 13, 2012

Appel au peuple : l'islamisme, c'est le communisme plus Dieu

Sur le thème énoncé dans le titre, vous avez trois jours pour me rendre une copie. Pas plus de huit pages A4 double interligne.

Syrie : Hollande et Fillon renvoyés dos à dos

Syrie : Hollande et Fillon renvoyés dos à dos

Que la France devrait-elle faire en Syrie ? Demander à nos "amis" qatari et saoudiens de se calmer dans leur aide aux rebelles.

Ah ? Quoi ? On me dit dans l'oreillette que ce n'est pas possible, que ce sont eux qui nous commandent, pas l'inverse. Bon, je le note.

Il faut avoir de la mémoire : petit rappel d'octobre 2011

L'Express :

Ces deux-là ont beau se sourire, ils ne se supportent pas. Litote. En privé, elle le traite de "couille molle", d'"enfoiré" qui représente le "niveau zéro de la politique". Un manoeuvrier digne des plus belles heures de la IVe République, le roi de la tactique. Et, insulte suprême pour cette acharnée des dossiers: "Il ne travaille pas." Lui n'est pas en reste. Une bosseuse? Elle est d'abord à ses yeux une menteuse. Du coup, il n'a jamais cherché à s'allier avec cette "perverse". "Il lui reproche de ne se construire que dans l'opposition aux gens, en flinguant sans retenue", rapporte un intime.

Ils n'ont aucun ami en commun

Pourquoi tant de haine? Les deux socialistes, qui devront se rabibocher après la primaire pour éviter avant 2012 des divisions qui seraient fatales à leur parti, avaient pourtant tout pour s'entendre, du moins politiquement. Même génération, même formation à l'ENA, même fibre européenne et sociale-démocrate. En 1985, ils fréquentent les clubs Témoin, qui regroupent les amis de Jacques Delors.
Elle est la fille naturelle, lui, le bon élève qui se prend, un peu, pour l'héritier. Entre eux se nouent un soupçon et une distance (ils n'ont aucun ami en commun), que les années vont convertir en défiance. Pour les législatives de 2007, Martine Aubry lorgne une circonscription lilloise intra-muros - plus favorable que celle où elle avait perdu en 2002. La direction du PS, avec Hollande à sa tête, s'y oppose. Privée de Parlement, Aubry ronge son frein.

Des règlements de comptes nauséabonds

En 2011, c'est l'heure de l'affrontement. Elle mitraille le programme de son adversaire: elle dénonce le coût du contrat de génération entre seniors et jeunes, la position trop timorée sur le cumul des mandats du président du conseil général de Corrèze, le "on verra" érigé en principe en matière de sortie définitive du nucléaire. Lui riposte en rappelant qu'il est d'accord avec le projet du PS, rédigé par une certaine Martine Aubry. Sur les plateaux, cette dernière trouve une formule choc pour railler son camarade: "On ne battra pas une droite dure avec une gauche molle" - une phrase soufflée par sa plume, Guillaume Bachelay.

Bien qu'il soit furieux, Hollande passe consigne à ses amis: "On ne répond pas aux attaques personnelles." Aubry use d'un autre argument: le PS était un champ de ruines à son arrivée, en 2008, répète-t-elle. "Il faisait pitié", dit-elle. C'est la fameuse histoire des "chiottes" qu'il a fallu réparer - et qu'elle raconte à la terre entière. Les règlements de comptes sont nauséabonds. "Quel toupet! se souvient un sénateur proche de Hollande. Martine avait fait des pieds et des mains pour obtenir avant 2008 un secrétariat national au PS, puis on ne l'a plus revue, elle n'a pas travaillé et n'assistait pas aux réunions."

Syrie : la désinformation a besoin de cons, ça tombe bien, la droite en a à foison

Pour se propager, la désinformation a besoin de cons «innocents», on les appelle généralement les idiots utiles.

Comme la connerie est une spécialité de la droite française, quasiment la seule avec le socialisme (hé oui, nous avons la seule droite au monde socialiste), nous savions que nous pouvions compter sur elle : voilà, c'est fait.

Rappelons qu'il y a en Syrie une guerre civile, et non le combat libérateur des gentils rebelles contre le méchant tyran. La France n'a aucun intérêt à intervenir, ni militairement, ni diplomatiquement.

La seule solution viable, c'est la partition (déjà proposée dans les années 20 quand la France avait la Syrie sous mandat !). Mais il n'y a guère d'action en ce sens possible et je crois nos politiciens trop bêtes et trop moutonniers pour y penser et trop lâches pour le dire.

Donc mieux vaut tourner la tête.

Je fais une exception pour la protection des chrétiens (évidemment, ce n'est pas Hollande qui va y penser), mais là encore, les possibilités d'action efficace sont très ténues.

Finalement, les Français se montrent plus raisonnables que leurs politiciens : malgré le matraquage médiatique, ils ne se passionnent pas pour cette affaire.

Hollande ferait un vrai acte de président en expliquant franchement pourquoi il refuse d'intervenir. Mais il ne vaut pas mieux que la droite et il a peur de nos "amis" du Golfe qui payent nos fin de mois et sont du coté des rebelles.

Passé un certain niveau de dette publique, c'est la souveraineté dans tous les domaines, même les plus éloignés en apparence de l'économie, qui disparaît.

dimanche, août 12, 2012

Toutes les routes mènent aux Roms


Le problème des Roms est simple : "Y a-t-il place dans une société moderne pour des nomades ?"

La réponse est tout aussi simple : non. On peut le regretter ou s'en féliciter, ou s'en foutre. Mais c'est la réalité.

Bien sûr, quelques centaines d'individus peuvent être nomades. Pas des populations entières.

Un gouvernement responsable ne laisserait aux Roms dont les papiers sont en règle que le choix entre la sédentarisation ou l'expulsion. Pour les autres, l'expulsion uniquement.

Les Romanichels troublent l'ordre public car ce sont des voleurs (1), car c'est bien la seule activité qui soit possible à des nomades dans une société moderne, d'où ma question.

Je n'ai rien contre les Roms (rien pour, non plus). Simplement, leur mode de vie n'est pas compatible avec notre société.

Mais, je crois, hélas, que nos gauchistes, dans leur frénésie de fuite devant la réalité, continueront encore longtemps à nier, à nos dépens, cette vérité élémentaire.


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(1) : les Roms sont très organisés. 1/3 des hommes en prison, 1/3 des hommes oisifs, 1/3 qui préparent les prochains casses. Sur ce principe des 3 tiers, ils se déplacent deux campaments puis reviennent faire les casses préparés avec deux ou trois voitures-relais à chaque fois. Ces méthodes sont parfaitement connues des gendarmes. Elles n'en sont pas moins difficiles à combattre, puisque la prévention est impossible, elle est aussitôt qualifiée par les connards bien-pensants de "stigmatisation".

C'est toujours les mêmes conneries des rebelles de paccotille qui croient tout savoir et détruisent notre société sans rien comprendre (les demi-habiles) : il a fallu que la petite-fille de Cavanna meurt d'une overdose pour qu'il cesse de trouver que réprimer le trafic de drogue était "fasciste", il faudra que l'enfant d'un "people" soit trucidé au cours d'un cambriolage de Roms pour qu'on cesse l'unilatéralisme médiatique "romophile".

Les "people" agissent suivant une des définitions de la connerie : ne rien apprendre du passé et des erreurs des autres, être obligé de faire soi-même toutes les erreurs pour apprendre (et encore).

Y a-t-il une prédisposition au marxisme comme il y a une prédisposition au totalitarisme ?

Je suis d'accord avec Philipppe Barthelet : il y a des gens qui arrivent à l'âge politique avec une prédisposition pour le totalitarisme. On en connaît les traits psychologiques et les mécanismes intellectuels.

Y a-t-il semblablement une prédisposition pour le marxisme ? Daniel Hannan l'affirme.

Ronald Reagan était un pédagogue exceptionnel. Sa définition du marxiste est lumineuse : quand il voit un gros assis à coté d'un maigre, le marxiste croit que le gros a volé le repas du maigre.

En effet, le capitalisme libéral a en son coeur l'idée qu'un contrat signé librement est gagnant pour les deux parties, car si une partie s'estimait perdante, elle ne signerait pas ce contrat.

Le marxiste récuse cette idée, il estime que c'est un leurre que les dominants utilisent contre les dominés. Pour le marxiste, la vérité est que ce que l'un gagne, l'autre le perd, et c'est ce qui condamne le capitalisme à la ruine.

Or, le marxisme, ses analyses et ses prévisions ont été invalidés par l'histoire, sans appel. L'échec est complet et irrémédiable : aucune de ses prédictions ne s'est avérée juste. Donc, si le critère de vérité, c'est-à-dire, pour le marxiste cohérent, du jugement de l'histoire, était le seul moteur du marxisme, il n'y aurait plus un marxiste sur terre.

Nous savons bien que ce n'est pas le cas.

Référons au classement des idées de Pareto suivant les critères de vérité et d'utilité, il y a quatre combinaisons :

1) les idées vraies et utiles

2) les idées vraies et inutiles

3 les idées fausses et utiles

4) les idées fausses et inutiles

Bien entendu, le marxisme et le socialisme sont dans la troisième catégorie.

Elles sont fausses, cela ne fait aucun doute pour l'honnête homme (1), mais elles sont utiles à certaines catégories de la population pour justifier un biais en leur faveur.

Revenons à la question de Hannan, y a-t-il une prédisposition pour le marxisme, au-delà de l'aspect utilitaire ?

Je le pense : la théorie du gagnant-gagnant et le libéralisme supposent une certaine légèreté, pour ne pas dire une désinvolture certaine. Il faut accepter de ne pas tout maitriser et de ne pas tout comprendre. Il faut accepter l'idée que dix personnes faisant commerce ensemble pendant dix ans aboutiront à des résultats que vous n'aviez pas imaginés.

Or, cette capacité à lâcher prise et cet optimisme fataliste ne sont pas accessibles à tous. Au contraire, il y a des esprits qui voient tout en noir, prennent l'optimisme pour une tromperie et veulent tout contrôler.

Si, en plus, ils ne sont pas assez intelligents pour envisager un système fluide reposant sur des règles, comme la biologie, mais préfèrent un système rigide et mécanique où tout est écrit d'avance, alors ça y est.

Ceux-là, quels que soient les démentis de la réalité, pencheront vers le marxisme et le socialisme.

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(1) : j'entends honnête homme au sens ancien : non seulement honnête intellectuellement, mais qui a de la culture et de l'indépendance d'esprit.

samedi, août 11, 2012

Je suis ministre ...

Ethnomasochisme : beaucoup de bruit pour rien

Je regarde Beaucoup de bruit pour rien, adapté par K. Brannagh et je découvre que Don Pedro d'Aragon est joué par Denzel Washington, un noir ! Pourquoi pas, pendant qu'on y est, faire jouer Beatrice par un transexuel et Benedict par une femme ?

Ca doit être moi qui ne sais pas apprécier la modernité.

Les Français doutent de François Hollande : c'était avant qu'il fallait y penser !

«Les Français doutent de François Hollande». Tel est le titre, modifié depuis, sous lequel Le Figaro présentait un sondage pas très favorable au gouvernement.

Passons sur le fait qu'un échantillon de trois pelés et d'un tondu devient, par la grâce du sondage, «les Français».

C'était avant le 6 mai qu'il fallait douter de François Hollande ! Tous les éléments étaient déjà là.

Je savais que la démagogie, la propagande et le mensonge étaient des éléments essentiels d'une campagne électorale. Il me restait à apprendre qu'ils pouvaient être les seuls et uniques éléments d'une campagne sans empêcher la victoire.

En élisant Hollande marchand de sable parce que l'autre agité nous bousculait, nous sommes tombés bien bas.

Comme disait René Char, la France a des réactions d'épave dérangée dans son sommeil.

jeudi, août 09, 2012

Totalitaire


Roger Garaudy vient de mourir. Quoique l’on soit habitué aux changements à vue du guignol intellectuel, le numéro de transformisme idéologique à quoi se résument sa vie (près de cent ans) et son œuvre (soixante-dix livres) donne le tournis.
Tour à tour hégélien, puis marxiste, puis chrétien (il est vrai d’un christianisme étrange, plus “humaniste” que divin), enfin musulman et surtout antisioniste, il n’y a qu’un seul point sur lequel il n’a pas varié – la propension à décider de tout après avoir tout compris. Ce qu’on appelle d’un mot le totalitarisme, et quelles qu’aient été ses couleurs d’emprunt successives, c’était la forme irréformable de son esprit. Les Garaudy hélas, de toutes tailles et de toutes obédiences, ont été légion au XXe siècle, et leur postérité nous prépare un XXIe siècle des plus réjouissants. Orwell faisait déjà remarquer, à propos de ses camarades de la guerre d’Espagne, qu’il est plus facile de cesser d’être communiste que de cesser d’être totalitaire, et c’est tout le paradoxe de tant d’intellectuels qui n’en sont jamais revenus, bien qu’ils aient passé la moitié de leur carrière à prêcher la révolution et l’autre moitié à s’en repentir : dans l’un puis l’autre cas, ils avaient raison, et c’est ce qui importe. Vulpem pilum mu tare, non mores, disait le divin Vespasien. Le renard change de poil, non de mœurs. Philippe Barthelet    

Vous avez dit "valeurs" ?


Je dédis cet article aux traitres de la fausse droite (NKM, Juppé, Fillon, Raffarin).
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Certains, à l’UMP, entament bien mal le nécessaire processus de recomposition et de clarification de l’offre politique à droite. Ils prétendent qu’en se “droitisant” dans les dernières semaines de sa campagne, M. Sarkozy aurait renoncé par là même à certaines “valeurs”.
On mesure ici le succès culturel de la gauche qui est parvenue à imposer l’idée que la gauche est le Bien, d’où suit que quiconque prend nettement ses distances avec elle est moralement suspect. On concède certes à la droite le droit de critiquer la gauche sur le plan pratique, mais quand elle va jusqu’à camper face à elle un autre ensemble de “valeurs”, une autre conception du souverain bien et de l’intérêt général, quand elle refuse explicitement l’idée même de Révolution et d’avancée inéluctable de l’Histoire vers quelque paradis terrestre égalitariste, c’est une transgression. Les audacieux se trouvent rejetés avec le Front national dans le camp des réactionnaires et des méchants. Le grand péché de M. Sarkozy a été philosophique…
La soumission d’une bonne partie de l’UMP à ces oukases idéologiques durera aussi longtemps qu’elle fera l’économie d’une réflexion autonome et n’explicitera pas ces fameuses “valeurs” dont elle peut et doit se réclamer. J’en propose une liste sommaire : respect de la liberté de penser, de la liberté de la science et de la presse, des libertés religieuses ; conviction que le progrès social ne peut être obtenu que par le progrès économique et celui-ci par les libertés économiques ; “conservatisme” au sens anglo-saxon du terme, c’est-à-dire volonté ferme de conserver, non certes la société telle qu’elle est, mais les règles de la démocratie libérale qui lui permettent de progresser dans l’ordre et la justice ; honnêteté dans les affaires, respect du droit et de ses formes ; goût de l’effort, du travail et du mérite, reconnaissance des talents et de la réussite ; horreur de l’assistanat qui fait injure à la nature humaine ; respect des différences en matière de moeurs, mais choix réfléchi en faveur du couple et de la famille classiques ; reconnaissance du droit inaliénable des parents d’élever leurs enfants selon leurs propres convictions, sans devoir les abandonner à une école d’État idéologisée (et, désormais, ignorante et obscurantiste) ; amour de la France, de son histoire, de sa culture et de son peuple, et non de la prétendue “République”, cette affreuse idole autour de laquelle on a organisé un culte néopaïen et que certains groupes sectaires ont entrepris de substituer définitivement à notre pays de chair.
Face à cela, quelles sont les “valeurs” de la gauche, et y a-t-il le moindre motif pour qu’un honnête homme se sente plus proche d’elles que de celles énumérées ci-dessus ? J’en fais également une liste, nourrie par l’expérience qu’un homme de ma génération a pu avoir des pompes et des oeuvres des partis et organisations de gauche depuis 1981 : mépris du droit qualifié de “bourgeois” et sur lequel on s’“assoit” ; naïveté intellectuelle consistant à croire à la possibilité du contrôle de l’économie par l’État alors que la société est complexe et ne peut se gérer que par le pluralisme ; amour prodigieux du vol fiscal, comme si rien de ce que possèdent les Français après des vies et des générations de travail ne leur appartenait en propre ; méfiance maladive à l’égard de la liberté humaine, qui disparaît évidemment quand il y a plus de 50 % de dépenses publiques ; haine de ce qui réussit et brille ; corruption par confusion intéressée des sphères publique et privée ; pratique du mensonge et du double langage à la Orwell quand la réalité se dérobe à l’utopie ; ruine organisée de l’école au nom de l’égalitarisme ; destruction perverse des moeurs ; politique étrangère de faiblesse ; détestation de l’identité française et occidentale. Voilà, en vrac, les “valeurs” de la gauche, au nom desquelles certains, à l’UMP, osent exiger que l’on vote avec les socialistes contre le FN quand l’occasion se présente.
Le comble de la confusion intellectuelle est atteint quand on suggère que la droite trahirait l’“humanisme”. Si la frontière entre l’humain et l’inhumain devait passer entre les deux moitiés “sociale” et “libérale” de l’UMP, ce serait une image singulièrement mutilée de l’homme qui serait campée par là même. En effet, cela reviendrait à dire que plus il y a de prélèvements obligatoires et d’assistance, plus l’humanité s’épanouit. C’est évidemment le contraire, puisque parmi les attributs essentiels de la nature humaine, il y a la liberté, c’est-à-dire le fait de jouir de sa propriété, de conduire soi-même intelligemment sa vie et d’assumer soi-même les conséquences heureuses ou malheureuses de ses actes. Moins donc il y a de liberté, moins il y a d’homme ! Partant, c’est aux antipodes du socialisme, non à ses côtés, que se rencontrent les vrais humanistes.
Il est urgent que la droite mette de l’ordre dans ces questions philosophiques et cesse de se faire dicter ses “valeurs” par le camp adverse. Tant qu’elle ne fera pas cet effort, elle n’aura pas d’unité spirituelle et ne retrouvera jamais le pouvoir.  Philippe Nemo, philosophe
Dernoir ouvrage paru : La Belle Mort de l'athéisme moderne, Puf, 2012, 150 pages, 15,50 €.
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La censure au Figaro empire


Nous savons que le pire ennemi de la France n'est pas la vraie gauche mais la fausse droite.

J'arrive tout de même à un score hallucinant : 8/10 de mes derniers sur des articles ou des blogs du Figaro ont été censurés.

Pourtant, je fais bien attention à ce qu'ils soient impeccables dans la forme. On ne peut donc me reprocher que le fond. Ce  fond, vous le connaissez, il est dans ce blog.

J'ai par exemple rappelé que Michel Polac était pédophile (c'est dans un livre écrit de sa main) : censuré.

Un journal de gauche tolère sans problème qu'on attaque un journaliste de droite, même mort, en revanche, un journal prétendu de droite a des scrupules à rappeler certaines vérités sur un journaliste de gauche.

Toute la défaite intellectuelle et morale de la droite est dans cette dissymétrie : comment voulez vous que lecteur distrait ne finisse par en tirer l'idée que les journalistes de droite méritent plus de reproches que les journalistes de gauche ?

Et ainsi du reste.

mercredi, août 08, 2012

L'Euro est mortel (C. Gave)

L'Euro est mortel (C. Gave)

Autant je suis d'accord avec Charles Gave sur son analyse du passé, du présent et du futur proche, autant je le trouve d'une candeur cousine de la naïveté quand il espère que les politiciens reconnaitront leurs erreurs.

Au contraire, ils se battront jusqu'au dernier centime qu'ils pourront extraire des poches de leurs peuples. Ils préféreront, ils préfèrent déjà, la ruine (qui les touchera peu) au reniement de leur idéologie européiste.

Le féminisme est un harcèlement sexuel

République des catwomen

Je croirais que l'homme et la femme sont égaux le jour où une femme peindra la Joconde et un homme portera un enfant pendant neuf mois.

Je pense que le déséquilibre du pouvoir en faveur des femmes et des comportements féminins est une des marques (et des causes ?) de la décadence de notre société.

On peut toujours relire Faut-il réduire les femmes en esclavage ?

Bruno préfère Sivio à Mario (et en plus, il a raison)

Bruno préfère Sivio à Mario (et en plus, il a raison)

Quelques nouvelles de Syrie que vous ne trouverez pas dans les journaux français


Quelques nouvelles de Syrie que vous ne trouverez pas dans les journaux français (ni chez Fabius & Co)

Dommage, c'est en anglais.

Robert Fisk 1

Robert Fisk 2

Robert Fisk 3

Nota : l'UMP reproche à Hollande son attentisme à propos de la Syrie. Au contraire, je trouve que c'est une excellente politique (c'est bien la première fois que je dis cela de Hollande). Cela prouve une fois de plus que l'UMP est au moins autant peuplée de crétins que le PS.

Syrie : la désinformation comme elle va

Extrait d'un article sur la Syrie :

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L’insurrection est loin d’être générale, les minorités en particulier, nombreuses en Syrie craignent l’arrivée au pouvoir des islamistes. En Syrie les différentes communautés vivaient en paix sans qu’il y eût de tension religieuse, musulmans et chrétiens cohabitaient en bonne intelligence souvent dans le même quartier.

L’information diffusée en Occident n’est absolument pas crédible. La source de référence est l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), en fait un rédacteur syrien exilé à Londres et une traductrice. « Cet organisme est devenu la source quasi unique de l’information sur le terrain, reprise in extenso par l’Agence France-Presse (AFP) et les médias français. » Il est financé par les médias panarabes et est un instrument de propagande favorable aux frères musulmans. C’est à lui qu’on doit le décompte des victimes et l’attribution des massacres, souvent fort improbable.

L’Arabie saoudite et le Qatar, via leurs chaînes de télévision par satellite, Al-Arabiya et Al-Jazira, diffusent aussi une information largement partisane.

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Dans ces cas-là, on se pose la question : les journalistes sont-ils cons, naïfs, paresseux ou sciemment partisans ? Ou un mélange de tout cela ?

En tout cas, une certitude : les journalistes font très mal leur métier présumé, nous sommes très mal informés et ils ajoutent ainsi au malheur du monde.

J'en viens à me demander si je ne vais pas suivre le conseil de Volkoff : ne plus lire que Minute et l'Humanité.

mardi, août 07, 2012

Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes

«Dieu rit des hommes qui se plaignent de maux dont ils chérissent les causes».

Cette citation que je croyais de Bossuet est ... de moi !

La citation exacte de Bossuet est :

«Mais Dieu se rit des prières qu'on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s'oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l'approuve et qu'on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance.»

Pour l'usage que j'en fais, je préfère la mienne : elle est plus compacte et ne fait pas appel à la prière, que les modernes ne comprennent plus.

A quoi sert la conquête spatiale ?

J'ai trouvé ce texte intéressant bien qu'un peu paranoïaque (mais, c'est bien connu, seuls les paranoïaques survivent) :

A quoi sert la conquête spatiale ?

Le journaliste Michel Polac est mort

Le journaliste pédophile et gauchiste Michel Polac est mort.

J'ai repris le titre du Figaro, sauf la mention rayée, pourtant bien informative, et assurément pas négligée quand il s'agit d'un type de droite.

Nota : je ne partage pas l'hystérie contemporaine autour de la pédophilie qui en fait le crime des crimes. Violer un enfant, c'est dégueulasse. Mais tuer un vieux aussi, c'est dégueulasse.

Je soupçonne que cette hystérie autour de la pédophilie est due à plusieurs facteurs : on respecte plus les jeunes que les vieux, on culpabilise sur la décomposition des familles qui favorise la pédophilie (l'hyper-réaction protectrice en cas de crimes pédophiles est une compensation d'avoir laissé tomber d'autres devoirs vis-à-vis de l'enfant, notamment celui de lui offrir une famille stable et qui l'éduque), on s'identifie plus à l'enfant dans cette société qui a pour idéal l'éternelle enfance.

Socialement proches : piqure de rappel de Christiane

On connaît l'inclination de nos amis socialistes en faveur des socialement proches et, symétriquement, leur hostilité aux honnêtes gens.

Christiane Taubira se fend d'un utile rappel à tous ceux qui entretiendraient la moindre illusion à ce sujet.

L'Europe décline à cause de la culpabilité permanente de ses élites, biberonnées aux valeurs de mai 68

L'Europe décline à cause de la culpabilité permanente de ses élites, biberonnées aux valeurs de mai 68

Les jeunes filles n'existent plus

Cela fait longtemps que les jeunes filles n'existent plus et c'est bien dommage.

Elles étaient innocentes, naïves, charmantes et fortes, parce qu'ayant des principes.

Aujourd'hui, nous avons des adolescentes déniaisées de tout, qui ne s'étonnent plus de rien, qui prennent plus souvent que nécessaire la séduction pour une guerre et, pourtant, fragiles, pas assez de principes, trop de questions.

On ne trouve plus aujourd'hui de jeunes filles que dans la littérature ou au cinéma : Haydée et Valentine dans le Comte de Monte-Cristo, Les soeurs Dashwood dans Raison et sentiments.

Peut-être la dernière jeune fille est-elle la reine Elisabeth II quand elle n'était que princesse. Il suffit de comparer avec sa bru Diana.

Il ya eu des jeunes filles dans l'histoire : la reine Victoria en fut probablement une et Sainte Jeanne d'Arc fut en quelque sorte une super-jeune fille.

N'ayant pas trouvé de photo de jeune fille à mon goût, je vous laisse avec une photo de Marilyn Monroe, qui fut l'anti-jeune fille par excellence, ne sachant ni qui elle était, ni ce qu'elle voulait.


Addendum :

Voici une jeune fille :


lundi, août 06, 2012

Les rois mendiants (J. Lartéguy)

1957. Quatre journalistes et une photographe, coincés dans un petit poste méhariste par une tempête de sable, décident de découvrir à tout prix la vérité sur l'incendie, apparemment accidentel, d'un puits de pétrole.

Ce faisant, pour le simple plaisir de la gloriole, ils foutent la merde sans rien résoudre.

Peut-être parce qu'il s'agit d'un roman, c'est le réquisitoire le plus terrible que j'ai lu contre les journalistes.

Le métier de journaliste souffre d'une double hypocrisie :

> hypocrisie sur la mission : la mission des journalistes n'est pas d'informer, mais de divertir ou d'émouvoir afin de vendre du papier ou du temps d'antenne. Ainsi, on peut sans déroger baptiser journaliste un présentateur de journal télévisé, qui n'a pourtant qu'un rapport très lointain avec l'information.

Albert Londres avait cette honnêteté d'employer un style divertissant, très différent de cet insupportable sérieux de cuistres (qui font de plus en plus de fautes d'orthographe)  du journal Le Monde.

> hypocrisie sur la position : le journaliste est à la fois le premier pouvoir mais aussi le meilleur serviteur des pouvoirs établis, jamais en retard d'une courbette, souvent dissimulée sous une indépendance en toc.

Très rares sont les journalistes capables de surmonter cette double hypocrisie.

Quand, en plus, le pouvoir en place est du bord politique des journalistes et couche avec eux (c'est une image ... enfin, pas tout à fait !), le journalisme vire de "peu intéressant" à "carrément grotesque".

Hollande au Top 50 : la régression de la politique

Billet d'Ivan Rioufol. Les caractères gras sont de lui et les rouges de moi.

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Le "président des bisous" prend la 15 e place au Top 50 des personnalités préférées des Français, dans le classement publié ce dimanche par le JDD. Il égaleJacques Chirac mais dépasse largement Nicolas Sarkozy qui, en juillet 2007, figurait en 27 e position. François Hollande rejoint ainsi une cohorte de comiques et d'artistes de variétés, menée par le no 1 du palmarès, Yannick Noah. ", qui était venu saluer d'un show à La Bastlle la victoire de la gauche en mai dernier. "Les gens ont envie de rigoler", explique-t-il. "Question d'humour, je suis vraiment bon public. L'autre jour au cinéma, rien que pendant la bande annonce de "The Dictator",  je me suis pissé dessus".

 Les hommes politiques avaient disparu des premières places de ce genre de podium. La 15 ème position prise par Hollande, l'homme qui "aime les gens" (mais "pas les riches") et qui aurait voulu que le mot "race" disparaisse, illustre la régression de la politique, ramenée au niveau des professionnels du divertissement, du spectacle et des  bons sentiments à foison.  Alors que l'Etat est proche de la faillite, que la société française vit sur une poudrière et que le monde est particulièrement instable, singulièrement dans les proches pays du Maghreb et en Syrie, l'angélisme que developpe la gauche au pouvoir ressemble de plus en plus à une démission collective. Il est louable de préférer la paix à la guerre et de vouloir protéger le faible du fort. Encore faudrait-il que le chef de l''Etat se montre à la hauteur des situations. Sa médaille du Top 50 annonce le pire.

dimanche, août 05, 2012

Fate is the hunter (Ernest K. Gann)

Le meilleur livre d'aviation que j'ai lu.

Gann résiste un peu mieux que Saint-Exupéry à son insupportable envie de philosopher -ça doit être une tare de pilote écrivain.

Il décrit avec une grande sensibilité la psychologie du pilote. Ce que j'ai lu de mieux permettant au "pékin" de comprendre les pilotes.

Ses aventures du début de l'aviation commerciale moderne, de 1938 à 1950, sont prenantes au point que ce livre a servi de semence à quatre scénarios de films. Cela ne doit pas être loin d'un record.

J'ai aussi découvert que l'aviation commerciale naissante avait fait beaucoup de victimes. Je le savais vauguement mais n'avais pas l'ordre de grandeur en tête : il y a eu, à ce jour, 369 accidents de DC4, pourtant avion d'excellente réputation.

Une fois de plus, je n'ai pu m'empêcher, en lisant la vie de ces aventuriers et de ces bâtisseurs d'empire, de me faire cette réflexion que le principe de précaution est une véritable catastrophe, un suicide civilisationel sous une forme juridique.

samedi, août 04, 2012

Repos ! Vous pouvez fumer ...

Quiconque fréquente internet sait que les cons, sous-espèce demi-habiles, y sont en masses compactes à toute heure du jour et de la nuit : c'est normal, les demi-habiles recrutent beaucoup dans les professions demi-oisives, chez les gens qui ont beaucoup de temps libre. Pas la peine de vous faire un dessin.

Les demi-habiles, aussi dits gardiens de vaches diplômés,  sont une catégorie de cons pernicieuse et épuisante à combattre. De plus, comme dit Montaigne, discuter avec des sots ne corrompt pas seulement mon jugement, mais aussi ma conscience.

C'est pourquoi je vais faire quelques temps la grève des commentaires hors de ce blog. Retour à la maison, repos du guerrier.

Décadence : il n'y a pas que nous

Vous reconnaitrez là, en français, les propos habituels de Hitchens et de Dalrymple.

D'ordinaire, je trouve Alexandre Adler pontifiant et complètement à coté de la plaque. Pourtant, même une pendule arrêtée marque l'heure exacte deux fois par jour.

Je suis d'accord que l'Europe est un remède possible. Mais nous ne parlons pas de la même Europe !

Le spectacle affligeant d'une Angleterre décadente

Couillemollification des cathos français

Politiquement correct jusqu'au bout des ongles, le journal La Croix préfère défendre les rebelles islamistes syriens que les chrétiens.

Voilà ce qui arrive quand on a perdu ses repères : un masochisme de mauvais aloi. Pour un catholique, le bon repère, c'est la théologie.

Autant l'entreprise soviétique de destruction des Eglises a échoué à l'est, autant elle a remarquablement réussi à l'ouest. Il est vrai que le terrain, préparé par notre glorieuse révolution, y était nettement plus favorable.

Les évêques français (à quelques exceptions) sont aujourd'hui d'un rouge naïf qu'on n'ose plus arborer dans les partis politiques. Je suis également frappé (mais cela va avec), chaque fois que j'en entends un, par la médiocrité des propos.

On a du mal à imaginer qu'il y eut naguère des évêques qui furent des autorités intellectuelles. Le poisson pourrit par la tête.

vendredi, août 03, 2012

Deux citations à propos de François la gélatine

 Dans Valeurs Actuelles :

«Cette fausse démocratie a le goût, j'oserais dire le culte, de la médiocrité. Tout ce qui est supérieur lui est suspect ... C'est la ligue de tous ceux qui veulent vivre sans travailler, consommer sans produire, arriver aux emplois sans s'y être préparés, aux honneurs sans en être dignes.» (Louis Pasteur)

Sur Atlantico :

«On loue la vertu, mais on la hait, mais on la fuit, mais elle gèle de froid, et dans ce monde il faut avoir les pieds au chaud» (Denis Diderot)

Le règne des bonimenteurs

Barack Obama, François Hollande, David Cameron et, dans une bien moindre mesure, Nicolas Sarkozy ont un point commun : avant d'être élus, ils n'avaient exercé aucune responsabilité nationale et, surtout, ils étaient totalement vierges d'idées.

Aucune doctrine, aucune méditation, par certains cotés, aucun caractère, ils étaient des pages blanches sur lesquelles l'électeur pouvait projeter à loisir ses fantasmes. Quand on lit ce qui a pu être écrit pendant leur campagne électorale sur ces hommes plutôt insignifiants, quand on se rappelle les espoirs qu'ont pu susciter ces politicards sans envergure, on ne peut qu'être impressionné par la puissance du mécanisme de projection.

C'est ce qui a fait leur succès. Aucune pensée, aucun caractère, aucun passé, rien qui puisse accrocher le ressentiment. Ils ont été élus en raison même de leur insignifiance.

Mais vient à l'esprit la phrase de Talleyrand : «C'est un grand avantage de n'avoir rien fait, mais il ne faut pas en abuser».

Nous sommes en plein dans le paradoxe démocratique : les qualités pour être élu sont différentes des qualités pour gouverner.

Car cette insignifiance qui les a portés au poste suprême persiste une fois au pouvoir. Il n'y a pas de magie pour la faire disparaître.

Dans le Fil de l'épée, Le Chef est jaloux d'imprimer sa marque à l'action. Au contraire, ces hommes ont réussi en se laissant porter par les événements. Il est illusoire d'en attendre rien de bon. S'ils pouvaient se contenter de ne pas faire de conneries, cela serait déjà bien, c'est probablement trop demander.

L'explication par la décadence


Dédié à Francis

Pour qui suit l'actualité, il y a des mystères.

Nos pays européens (spécialement la France) semblent prendre, dans tout domaine, tant intérieur qu'extérieur, des décisions contraires au bon sens le plus élémentaire et contraires aussi, ce qui est peut-être plus grave, car cela ne demande aucune intelligence de ne pas faire cette erreur, à tout ce qui a fonctionné ailleurs, et même à tout ce qui fonctionnait chez nous depuis des siècles.

Il y a des explications circonstancielles ou partielles, mais, quand on a des signes aussi disparates et pourtant nombreux, on est tenté de chercher des causes plus profondes. L'explication fondamentale, c'est la décadence.

Gustave Le Bon décrit trois périodes dans la décadence : la décadence du caractère, la décadence de la morale, la décadence de l'intelligence.

Notre décadence du caractère est facile à situer, vers 1930, celle de la morale vers 1960, celle de l'intelligence, nous y sommes.

Chaque fois qu'une civilisation sombre dans la décadence, la cause est la même : trop de puissance, trop de confort, d'où un amollissement et la perte des qualités qui ont fait le succès.

Cette analyse nous éclaire sur l'avenir : nous savons d'expérience que la décadence est irréversible, mais qu'il peut y avoir des rémissions ou de beaux restes.

La civilisation éyptienne a totalement disparu en ne laissant que de vieilles pierres. La civilisation romaine, au contraire, a laissé un héritage culturel extrêmement important. Des ilots de romanité ont survécu bien après la fin de l'empire.

Il est désormais vain d'attendre quoi que ce soit des institutions, européennes ou françaises. Nous devons nous habituer à avoir honte de nos dirigeants et à nous sentir soulagés lorsqu'ils provoquent juste un peu moins de malheurs qu'anticipé. Les bonnes choses ne peuvent venir que des individus, des familles et des communautés les plus élémentaires, qui passent encore culture, valeurs et traditions.

Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour


 Rappelons que "Pour tout ce qui est contre, contre tout ce qui est pour" était le slogan du MOU (Mouvement Ondulatoire Unifié), parti politique fondé par Pierre Dac. La ressemblance de ce sigle avec UMP me fait toujours rire.

Bref, j'ai quelquefois l'impression qu'en ces jours sombres, certains crétins prennent au sérieux ce slogan burlesque. Lisant sur le Figaro les réactions à la prière de l'Eglise de France contre le mariage homosexuel, j'ai été amusé (j'ai passé le stade de la révolte contre la connerie puis du désespoir) par des commentateurs que l'idée qu'on puisse résister à la dissolution de la société met dans des transes incroyables.

Jean Cau l'a expliqué il y a longtemps : ce qui se tient droit, qui essaie de maintenir des règles et des distinctions, c'est le père, il faut à tout prix le tuer, avec la complicité de la mère. Toute opposition à ce meurtre du père est affrontée sur le mode hystérique.

Nous arrivons au bout du cycle : la société est détruite. Chaque jour révèle un peu plus le chaos et l'inversion absurde des valeurs dans lesqueld nous vivons (le criminel est la victime, le riche est le coupable, l'oisiveté est gratifiante, le travail condamné, la transmission mal vue, etc.).

Mais, quand on est droit dans ses bottes, on peut en rire. Quelquefois.

jeudi, août 02, 2012

La stratégie du cloporte

Article hélas frappé au coin de notre vie quotidienne :

La stratégie du cloporte

Superbe dribble de Mario

Même s'il a déçu les marchés, Mario Draghi s'engage encore plus loin dans la voie européiste anti-démocratique destinée à contourner ces couillons de peuples.

Cette dérive est analysé dans ce texte en charabia : Le tour de passe-passe de Draghi. La pauvreté d'expression de l'auteur devrait lui valoir huit jours de prison, mais son analyse me semble juste.

Même un Anglais s'en est aperçu.

Pour retarder l'inévitable liquidation de l'Euro, les technocrates européistes sont en train de réussir deux exploits :

> tuer le peu de démocratie qui reste en Europe.

> aggraver une crise qui n'est déjà pas banale.

Y a t'il une autre politique possible ? Bien sûr :

The road to recovery

Cet article traite de la politique économique américaine, mais il est très facile de l'adapter à l'Europe, il suffit d'y ajouter l'éclatement de l'Euro, qui -je vous le rappelle- est inéluctable (sauf à ce que les Européens acceptent le marasme permanent).






Presse : la pas si mystérieuse énigme islandaise


L'Islande est un pays qui devrait déborder de journalistes et d'enquêteurs.

En effet, elle a choisi la politique exactement contraire à celle pratiquée par les autres pays occidentaux en crise d'endettement : refus du sauvetage des banques (et des banquiers), dévaluation de la monnaie et répudiation de la dette, accompagnée d'une politique libérale de non-assistanat. Et ça marche.

On pourrait donc s'attendre à une pluie d'articles, frétillants de curiosité, sur ce petit pays singulier, si la mission réelle des journalistes était celle qu'ils affichent, l'information.

Hé bien, comme vous vous en doutez, pas du tout : quelques rares articles dans Le Figaro, Les Echos, l'Humanité et c'est tout.

C'est qu'en réalité, les journalistes réagissent, consciemment ou inconsciemment -je ne sais, comme si leur mission était le maintien du système actuel d'endettement et le sauvetage des banquiers (il n'est pas innocent que Libé et Le Monde soient détenus et dirigés par des banquiers).

Ce n'est guère surprenant : la désinformation et l'idéologie sont des maladies contagieuses. Dans un milieu aussi fermé que le journalisme, la contagion se propage vite et bien.

Des facteurs aident les journalistes français à accepter la maladie idéologique : 20 % d'abattement sur les revenus et 50 % de subventions aux journaux, cela oriente les curiosités dans le bon sens.

Le talisman Hollande


François Hollande, président et premier ministre (Ayrault est un super-directeur de cabinet), a un talisman qui le distingue de tous ses prédécesseurs depuis Lionel Jospin : la presse est soumise, enamourée. Les quelques exceptions, qu'on peut compter sur les doigts d'une main sont si faibles, qu'elles ne sont que l'alibi démocratique qui renforce ce système profondément anti-démocratique.

Ce soutien inconditionnel de la presse est la véritable différence de Normal 1er. Dans notre société hyper-médiatique, c'est un avantage incommensurable que de voir tous ses faits et gestes rapportés par leur bon coté. On peut reprendre le petit manuel des techniques de désinformation et on les trouve toutes, benoitement utilisées.

La presse est le point stratégique : si la droite se bat, si chaque intervenant de droite reprend de volée chaque journaliste tendancieux (pléonasme), comme l'a fait Henri Guaino pendant la campagne, elle a une chance de retrouver la confiance perdue de son électorat. La stratégie Juppé-Fillon-NKM de se soumettre à la presse bobo-gaucho ne peut mener qu'à une alternance par lassitude sans aucun intérêt pour la France.

Bien sûr, je ne crois pas une minute que les ténors de la droite montreront cet esprit combatif. C'est pourquoi elle restera toujours une fausse droite.

mercredi, août 01, 2012

Comme des cochons ...

Une mosquée profanée, ça fait la une des journaux nationaux. En revanche, une église incendiée, c'est un entrefilet dans un journal local.

Cette dilection pour l'autre est un suicide collectif.

Grand nimportnawak socialiste : aligner la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail

«Aligner la fiscalité du capital sur la fiscalité du travail». C'est, paraît-il, le projet de notre super-intelligent gouvernement.

Cela n'a absolument aucun sens économique, rien de rien. Capital et travail sont de natures totalement différentes. C'est à peu près aussi sensé que de déclarer qu'on va aligner le prix des carottes sur le prix des ours en peluche.

La conséquence économique est courue d'avance : fuite du capital, trop faible rendement du capital restant, sous-investissement, chômage, récession.

La France est un enfer fiscal, géré par des voleurs de grand chemin.

Bien sûr, cela a un sens électoral : pour les électeurs socialistes, au QI de moules mazoutées, on va «faire payer les riches», les sales capitalisses. Ces crétins-là ne se rendent pas compte que les vrais riches se barrent ou se planquent et qu'en fait de sales capitalisses, ce sont eux, dès qu'ils mettront deux sous de coté, qui vont en prendre plein la gueule.

J'en veux à ce gouvernement de nous prendre pour des cons à un point révoltant et je lui en veux encore plus d'être incompétent au point de croire un tout petit peu aux conneries qu'il nous raconte.

Les Français ont voté pour ces idéologues sectaires, ils ont mérité ce qui leur arrive : il est juste qu'à force de faire des choix cons, on en subisse les conséquences néfastes et que, a contrario, les pays qui ont choisi des politiques intelligentes et courageuses s'en sortent mieux que les autres.