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jeudi, juin 25, 2020

L'enjeu de la campagne anti-Raoult

Cet article :

Confinement ou traitement ? (2) Posté le 24 juin 2020 par Gérard Maudrux

situe l'enjeu de la campagne anti-Raoult : les mesures gouvernementales (« Un Doliprane et au lit ») ont aggravé l'épidémie de COVID. Si on avait laissé les généralistes libres de prescrire, on s'en serait mieux sorti.

Donc, il est hors de question que Raoult ait eu raison puisque, dans ce cas, la prison se rapproche dangereusement pour certains. Il faut absolument que les salopards à la Salomon-Véran puissent dire qu'il y avait un doute.

De plus, Raoult a enfin attaqué dans le dur : la corruption systémique, dénoncée aussi par JD Michel. On notera que les députés ont fait la sourde oreille.

Il est donc compréhensible que, pour eux, il soit l'homme à abattre.

Et pour nous, l'homme à défendre.

mardi, juin 02, 2020

« Cancer bureaucratique », c'est vite, mais comment s'en débarrrasse-t-on ?


Jean-Pierre Robin : « Avant de repeindre le paysen vert, rose ou bleu, laver sa crassebureaucratique »
En tout cas, je ne pense pas que ça soit en votant pour des énarques qu'on se débarrasse des énarques.

Il paraît que mes raisonnements manquent de subtilité, mais depuis des décennies que nous sommes dirigés par des subtils, je n'ai pas l'impression que ça nous ait beaucoup porté chance.

Le Raoult du jour




Raoult est toujours aussi modeste.

Mais, sur le fond, il a raison : il ne faut pas oublier que les macronistes ne sont pas l'élite, ce sont les deuxièmes et les troisièmes couteaux de l'UMP et du PS, les fonds de tiroir de partis en échec.

Maintenant, si vous avez envie de croire que Macron, Castaner, Buzyn, Véran font partie de l'élite, je ne peux pas vous en empêcher. 

Mais, il n'en reste pas moins que la France (tout l'occident, mais la France en particulier) a un véritable problème de renouvellement des élites.


mardi, avril 21, 2020

Comment le laboratoire P4 de Wuhan, exporté par la France, a échappé à tout contrôle.

Chirac et le laquais chinois Raffarin, ils en auront fait du mal, encore plus qu’on pensait.




Comment le laboratoire P4 de Wuhan, exporté par la France, a échappé à tout contrôle.

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Mais le projet est loin de faire l’unanimité en France. Raffarin et Chirac sont pour. Une partie du corps médical, dont Bernard Kouchner, aussi. L’industriel pharmaceutique Alain Mérieux également, qui préside le comité de pilotage avec son homologue chinois le Dr Chen Zhu. Mais les spécialistes de la non-prolifération, aux Affaires étrangères et à la Défense, de même que le SGDSN, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale et les milieux de la recherche, sont réticents.

[…]

Ceux qui traînent des pieds s’inquiètent, comme le rappelle l’un des acteurs de l’époque, « de la difficulté d’apprentissage » des Chinois, de leur «opacité» et des « résistances » qu’ils opposent au projet de coopération bilatérale voulu par les Français. « Ce qu’il faut bien comprendre, c’est qu’un P4, c’est comme une usine de retraitement nucléaire. C’est une bombe atomique bactériologique », poursuit la même source. Les virus qui sont testés, comme Ebola par exemple, sont extrêmement dangereux. Les procédures de sécurité - scaphandres, sas de décontamination…- doivent être respectées à la lettre.

Les hommes politiques ont arbitré en faveur du projet, contre l’avis des spécialistes.
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A relier avec : La polémique sur le Professeur Raoult : derrière les incohérences de nos institutions sanitaires, une manipulation chinoise ?

samedi, avril 18, 2020

Un bilan canon (et affligeant) de la politique du gouvernement Macron vis-à-vis de la polémique Raoult.

La polémique sur le Professeur Raoult : derrière les incohérences de nos institutions sanitaires, une manipulation chinoise ?

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Ainsi, l’étude attentive de la polémique concernant le traitement du Professeur Raoult nous amène à des conclusions qui dépassent largement le cadre scientifique. Cela montre aussi l’incapacité de autorité sanitaires françaises à comprendre les enjeux stratégiques qui se jouent sur le terrain de la guerre sanitaire et de la désinformation scientifique et à en alerter l’Etat central.
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Ce virus est un farceur.

lundi, mars 30, 2020

Pourquoi les premiers de la classe et les besogneux sont nuls en gestion de crise.



En situation de crise, la mentalité de premier de la classe peut devenir criminelle.

Ca vaut pour les Philippe, les Berruyer et toute cette clique.

dimanche, mars 29, 2020

A quoi jouent donc Marseille et le Pr Didier Raoult ?!


Encore un excellent Jean-Dominique Michel.




A quoi jouent donc Marseille et le Pr Didier Raoult ?!


Les spectateurs de l’ahurissant bras de fer engagé en France entre l’IHU Méditerranée-Infection et le gouvernement risquent de perdre ce qu’il leur reste de latin. Comment concilier l’affirmation des autorités qu’elles n’entendent négliger aucune piste avec les chausse-trappe évidentes qu’elles ne cessent de semer à l’utilisation thérapeutique de l’hydyroxychloroquine ? Et au sujet du Pr Raoult et des équipes, comment comprendre qu’alors même il s’agit d’un des centres en infectiologie qui a le plus publié au monde, ils viennent de manière répétée avec des essais cliniques que leurs pairs s’empressent de trouver « peu convaincants » ou « méthodologiquement faibles » ?
Vouloir comprendre ces paradoxes hors d’une double dimension médicale et politique ne peut que laisser loin du compte. Dans un monde idéal, nous aurions un gouvernement de la République ayant réellement le bien commun à l’esprit. Et une communauté scientifique intègre.
par Jean-Dominique Michel, MSc en anthropologie médicale, expert en santé publique, Genève.


La réalité ne saurait être plus éloignée de cette image d’Epinal. Je l’ai dit et redit et re-redit, l’industrie de la maladie en Occident est instrumentalisée par des intérêts économiques sans états d’âme qui tirent les ficelles d’innombrables manipulations et trafics d’influence. Ces groupes tirent massivement profit de la recherche pour asseoir leur mainmise, une recherche qu’ils dévoient et mettent à leur service par de très nombreux subterfuges. Oui, ce constat n’est pas simple à accepter, la lecture de mon précédent billet intitulé "comment la mauvaise science est devenue une réligion" permettra toutefois d’en comprendre le triste bien-fondé. Sauf à nier l’évidence, on est contraint d’en tenir compte.

[…]

Du fait de cette malhonnêteté, Raoult et ses équipes répondent paradigmatiquement depuis une posture médicale au sens premier du terme. La médecine n’est pas là pour faire de la théorie ou de savantes gesticulations, elle est là pour appliquer les meilleurs traitements disponibles et obtenir des résultats, qu’on sache les expliquer ou pas.

[…]
Le lecteur aura compris : Marseille joue la carte d’en appeler systématiquement aux fondamentaux de la médecine vs le scientisme dévoyé qui prévaut. Dynamique de résistance politique et sanitaire, dynamique à vrai dire gaullienne !
Les fâcheux s’étranglent, comme le Pr Gilbert Deray, qui se désolait sur les médias que la science se fasse désormais sur Facebook ou par l’appel de politiques plutôt que par les voies scientifiques habituelles. Propos d’autant plus douteux quand on sait que le Pr Deray est sous liens d’intérêt personnel direct avec la pharma Gilead, la mieux placée pour empocher un pactole ($ 1'000 dollars par patient) avec son remdesivir à condition de déconsidérer au préalable l’hydroxychloroquine !
Bien sûr les données avancées par Marseille sont apparemment plus faibles ou discutables. Mais voyez : sur le site de Méditerranée-Infection figure désormais jour après jour le nombre de personnes testées Covid+, le nombre de personnes sous traitement avec l’association hydyroxychloroquine + azithromycine. Et le nombre de morts à J+3 après le début du traitement.
Si vous l’avez vu depuis les trois jours qu’elle est en ligne, cette simple numération fait apparaître la seule chose qui compte et la seule qui comptera in fine : malgré l’augmentation régulière du nombre de cas, l’IHU de Marseille est le seul service en France où l’on ne meurt plus du Covid+.
Cette donnée empirique est scientifiquement tendancieuse.

Par contre, elle est pragmatiquement indiscutable. Et meaningful !

vendredi, mars 20, 2020

Après le confinement, le rationnement.


En France, le rationnement a pris fin le 1er décembre 1949, c'est-à-dire qu'il a duré presque aussi longtemps dans la paix que dans la guerre.

Pourquoi ? Tout simplement à cause de l'extrême difficulté de faire repartir la machine économique moderne une fois qu'on l'a arrêtée.

Bien sûr, il y avait les destructions physiques des usines et des réseaux de transport.

Mais notre société de 2020 est beaucoup plus interconnectée et optimisée que celle des années 40. Elle est beaucoup plus vulnérable. Dans notre économie du « juste-à-temps », il n'y a que ça, des goulots d'étranglement. Nous sommes fragiles au plus haut point

Maintenant qu'elles sont amorcées, les pénuries vont désormais s'alimenter les unes les autres.

Il n'est pas trop tard, mais il faudrait que le confinement s'arrête immédiatement pour éviter la catastrophe.

Les fous dangereux qui ont décrété le confinement pour faire passer leur imprévoyance face à l'épidémie ne se rendent pas compte de la difficulté à faire repartir une économie complexe à l'arrêt.

Les faillites de fournisseurs et de clients seront l'équivalent de la destruction des ponts.

Pour les dégâts réversibles, comme faire repartir les chaines d'approvisionnement alimentaire, il faudra autant de temps pour les réparer qu'aura duré le confinement. Pour les dégâts irréversibles, comme la faillite du système bancaire, il faudra des années de misère.

La clé de la sortie sera : tests massifs, isolements individuels, soins de pointe. Pour que les gens puissent retourner au travail en confiance, sinon ...

Et on se posera la question que je me pose aujourd'hui : « Le sauvetage de face de nos politiciens valait-il tout cela ? ».

Car, pour ce qui est des victimes du virus, ce n'est pas de confinement dont on a besoin, mais de masques, de tests et de soins.

jeudi, mars 19, 2020

Le masque et la thune.

La punition d'avoir consenti pendant des décennies à être dirigés par des cons se poursuit.


mercredi, mars 18, 2020

L'épidémie, la peur de la mort et la démocratie.

Je partage cet avis d'Eric Verhaghe :

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Le manque de discipline dans le respect des consignes fait réagir vivement. L’exode des Parisiens exaspère les provinciaux qui craignent d’être contaminés. Le gouvernement est suspect de manquer d’autorité.

Et toujours cette peur de mourir. Alors qu’en 1920, le pays qui sortait de la guerre avait encaissé des centaines de milliers de morts du fait de la grippe espagnole, cent ans plus tard, il ne veut pas endosser 500.000 morts du coronavirus. Alors on bloque tout, et on paralyse le pays. On le paiera par 65 millions de pauvres pendant au moins une décennie, qui seront prêts à toutes les aventures autoritaires.

En réalité, dans les deux ou trois semaines, le Président recourra à l’article 16 de la Constitution et suspendra les libertés. On est déjà supposé indiquer pour quel motif on marche dans les rues aujourd’hui, si l’on rompt le confinement, même pour faire cinquante mètres. Personne n’a réagi à cette annonce : tout concourt à défendre l’ordre.

C’est une phase régressive. Je me souviens de l’essai de Jean-François Revel : comment les démocraties finissent, qui m’avait éveillé à la politique. Sa peur n’a jamais été aussi proche de se réaliser.
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Je pense que cette évaluation de 500 00 morts est très excessive. 20 000 me semble un maximum (au début, je disais 2 000/4 000). N'oubliez pas que, si nous sommes sur la pente ascendante de l'épidémie, d'un autre coté, le savoir des remèdes et des méthodes s'accumule (savoir, que du fait de l'imprévoyance du gouvernement, nous aurons bien du mal à exploiter, il est vrai. Il faudra demander aux politiciens pourquoi nous avons 200 fois plus de morts que la Corée, de taille comparable).

Toujours est-il que, lorsque je songe à nos ancêtres et à ce qu'ils ont enduré avec courage et détermination, j'ai honte de mes contemporains qui perdent leurs nerfs pour quelques dizaines de milliers de morts potentiels.

Il se peut que je sois touché par le virus, moi-même ou dans mes affections. Et alors ? C'est la vie. Je persiste à considérer que ce n'est pas une raison suffisante pour mettre notre pays à genoux.






mardi, mars 17, 2020

Un pays occidental et un pays du tiers-monde.

Pays occidental :






Pays du tiers-monde :






Si vous n’avez pas suivi l’actualité, il fait allusion à la déclaration fracassante d’Agnès Buzin disant que, dès le 11 janvier, elle savait que l’épidémie serait très dure (ça concorde avec ce que disent les journaux allemands sur Merkel).

Et notre gouvernement de branques a envoyé 17 tonnes de matériels de protection en Chine le 27 février. Toujours la préférence étrangère : les autres avant les nôtres.

Je suis estomaqué par l’autisme et le manque de pragmatisme du gouvernement Macron et de son fameux «  conseil scientifique ». Nous avons la chance d’être tard venus dans l’épidémie et de pouvoir comparer ce qui marche et ce qui ne marche chez ceux qui l’ont eu tôt et de nous inspirer des bonnes idées.

Hé bien non ! Vous comprenez, tous ces jaunes, ils ne sont pas énarques, ils ne sont pas intelligents comme nous. La Corée a proposé de nous fournir ses tests en surplus, nous n’avons pas donné suite.

On rappellera que le gros argument pour voter Macron plutôt que Le Pen était que ça serait pire avec Le Pen. Il faut de plus en plus d’imagination pour soutenir ce raisonnement. Le Pen est peut-être une gourde mais elle eu le bon sens de proposer très tôt la fermeture des frontières.


Pour comprendre :

Intellectuel : fait des prouesses avec les concepts et avec les mots.

Intelligent : comprend et utilise les réalités, visibles et cachées.

Non seulement, un intellectuel n’est pas forcément intelligent, mais, dans la plupart des cas, il y a antinomie.

Nos politiciens sont des intellectuels pas intelligents.

lundi, mars 16, 2020

Les scientifiques ne sont pas des magiciens : malheur aux pays qui se donnent des cons comme chefs !

C'est normal que ça arrive dans notre époque gangrenée de scientisme, mais c'est tout de même effrayant d'entendre un gouvernement paumé répéter qu'il suit l'avis des scientifiques : la science est génératrice d'hypothèses, pas de certitudes, même si, à force de générer et de tester des hypothèses, on finit par en valider quelques unes.

Le comportement du gouvernement témoigne d'une profonde méconnaissance de la science (et, bien entendu, du naufrage intellectuel d'une génération de politiciens branquignols).

Au contraire, je militais le 24 février (1), avec un mois en retard sur Taïwan mais trois semaines en avance sur notre gouvernement pour un découplage des prédictions, pas fiables, et des actions. Un mode panique face à l'inconnu.

Si, dès le 25 février, nous avions appliqué les mesures asiatiques (contrôle très strict aux frontières, tests massifs, traçage des infectés, forte discipline individuelle avec des amendes si besoin), nous serions aujourd'hui sereins.

Aujourd'hui, je pense encore qu'il faut des tests massifs, des protections individuelles, un contrôle aux frontières et la discipline personnelle (toutes choses que le gouvernement français ne met toujours pas en place) mais pas de confinements collectifs.

Les confinements collectifs vont avoir des conséquences de long terme pires que la mort de dizaines de milliers de plus de 60 ans (qui seraient un drame humain, mais sans conséquence, contrairement aux confinements, sur le destin du pays). Le vin, infâme piquette, est tiré, il faut le boire.

Bien évidemment, mon avis n'aura pas plus d'effet que le précédent. Nous allons donc ajouter, à la catastrophe sanitaire, une catastrophe politico-économique.

Malheur aux pays qui se donnent des cons comme chefs !




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(1) : et aussi : « Je n'ai bien entendu aucune confiance dans le gouvernement français pour gérer correctement la situation dans l'intérêt du pays (mais dans l'intérêt de la caste et des laboratoires pharmaceutiques, faut voir). Il faut être fou comme un lapin de six semaines pour accorder la moindre confiance à ce gouvernement sur quelque sujet que ce soit. »

dimanche, mars 15, 2020

Le coronavirus pêche à la dynamite.

Intellectuellement, l'épidémie de coronavirus est derrière nous : les décisions ont été prises (ou pas), qu'on peut résumer en quatre mots « Trop peu, trop tard », maintenant les conséquences vont se dérouler mécaniquement.

En France, des malades vont mourir faute de soins, du coronavirus ou d'autre chose.

Ensuite ?

Je sais que ça ne se fait pas de faire la remarque, que je devrais vous laisser le constater par vous-mêmes, mais je ne résiste pas à la tentation : je vous l'avais bien dit !

Depuis 2015, un article de Chantal Delsol me hantait :

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L’incapacité d’agir, l’attitude qu’on dit velléitaire ou attentiste, aura les mêmes conséquences pour un peuple que pour un individu, pour un gouvernant que pour un particulier. Si votre enfant ne fait rien à l’école et que par pusillanimité ou par paresse ou par indifférence, vous ne tentez pas de réagir, ce sont les événements qui décideront à votre place : l’enfant sera finalement renvoyé, par exemple.

Autrement dit, si vous ne menez pas votre destin, c’est votre destin qui vous mènera par le nez. 

Il en va de même pour un pays. A force de mettre au pouvoir des gouvernements attentistes et pusillanimes, il se produira je ne sais quelle catastrophe qui viendra pour ainsi dire tout résoudre.
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Je ne savais pas que cet événement inattendu serait une crise sanitaire, j'imaginais plutôt une crise bancaire (ça, c'est pour le trimestre prochain) mais je savais que nous allions nous prendre un jour ou l'autre un gros truc dans la gueule et que notre système politico-social à bout de souffle ne pourrait pas faire face.

J'espère que ceux qui ne comprenaient pas mon acharnement à voter n'importe quoi sauf Macron, y compris  voter Le Pen, pour éviter la prolongation d'un Système qui nous tue, comprennent un peu mieux mon raisonnement. Je n'en suis même pas sûr.

Maintenant, les questions qui viennent sont politico-économiques. Les conséquences, pas tant du coronavirus lui-même, que des mesures prophylactiques, vont être effroyables. Avec deux grosses questions, d'ailleurs liées :

1) Les banques vont-elles faire faillite ? Et dans ce cas, nos politiciens auront-ils le bon réflexe, spolier les actionnaires en nationalisant, ou le mauvais réflexe, spolier les clients en faisant du bail-in ?

Les  Boches, ces catastrophes ambulantes pour l'Europe auxquels les dirigeants français n'ont pas les couilles de s'opposer, ont plusieurs fois laissé entendre qu'ils prendraient la mauvaise décision (c'est une habitude chez eux, la décision catastrophique, une tradition nationale. Le petit Charles De Gaulle en a fait son premier livre : La discorde chez l'ennemi). Mais c'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

Proba faillites bancaires : 9/10.

2) L'Italie va-t-elle sortir de l'Euro et le faire exploser ? Proba : 5/10.

Nota : j'avais parié que la France ferait banqueroute en 2015, puis j'avais reculé la date en 2020, je n'y croyais plus vraiment. Ma cote remonte en flèche.

Bien sûr, le Système a un moyen d'éviter tout cela : serrer encore plus la vis. Mais est-ce faisable ? Nous assistons au naufrage de tout un système politique.

Que M. Coronavirus profite bien de ses derniers jours de vedettariat, il devrait assez vite être supplanté par M. Krach-tous-azimuths.

Ce n'est d'ailleurs pas le seul naufrage auquel nous assistons. Comme dit Charles Gave, le coronavirus pêche à la dynamite, les cadavres remontent à la surface :









Revenons sur le naufrage politique :







Dans les semaines qui viennent, il va y avoir des épisodes rigolos. Par exemple, nos riantes banlieues qui descendent piller les centres-villes.


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samedi, mars 14, 2020

Chinoiseries : qu'en pense Jean-Pierre Raffarin, ce grand admirateur (corrompu) de la Chine ?

A l'origine de toutes les épidémies qui n'ont pas été endiguées alors qu'on avait la connaissance pour, on trouve des raisons économiques.

Je pense notamment à la peste marseillaise de 1720 : si le règlement très strict du bureau de santé, conçu à cet effet, avait été respecté, on aurait sans doute évité 40 000 morts (et la fermeture du port pendant 30 mois. Je dis ça pour ceux qui croient que le coronavirus est exceptionnel). Mais l'armateur, copain-coquin avec les échevins, a fait pression (sans trace écrite, pas fou) pour que les marchandises infestées soient débarquées. On connaît la suite.

Je suis dérangé par la fascination qu'exerce le modèle autoritaire chinois sur certains. Certes, la Chine a pris des mesures drastiques et a réussi à endiguer l'épidémie. Mais cette épidémie n'aurait pas eu une telle ampleur si la Chine n'avait pas commencé par bâillonner pendant un mois les lanceurs d'alerte.

Taiwan et la Corée s'enorgueillissent à juste titre d'avoir jugulé le coronavirus sans prendre de mesures autoritaires de confinement. Elles ont fait tout ce qui manque à la France : contrôle précoce et sévère des voyageurs entrants (dès le 20 janvier à Taïwan), tests massifs, gratuits et faciles, forte discipline comportementale.

Comme la France a raté le coche (le pays où on a écrit Le Hussard sur le toit et La peste - je préfère le premier) , où on n'a rien prévu, rien anticipé, ne restent plus comme solutions que la confinement à l'italienne ou laisser pisser en mode panique.

Pour plein de raisons, je préfère le choix du fatalisme (bien sûr, j'aurais préféré que nous soyons préparés, mais ce n'est pas le cas, alors il faut passer en mode guerrier, trancher dans le vif). Ma raison principale est qu'il s'agit du moins mauvais choix à long terme : la population survivante sera immunisée.

Le confinement à l'italienne, c'est bien beau, mais qu'est-ce qui se passe dans un mois, dans un an ? Ce sont d'ailleurs les défauts du confinement qui ont amené au XIXème siècle à élaborer d'autres techniques de maitrise des épidémies.

Pendant que Boris Johnson repousse les élections locales, nous allons voter ce dimanche pour les mêmes brêles à fusiller d'urgence :





Virus et décadence (2)

Dans la série « Trump est un con et les Français sont des génies » :




Je vous rappelle (car le temps qui passe accroît les connaissances sur l'épidémie) que les pays (Corée, Taïwan, Japon) qui s'en sortis (avec, au passage, peu d'impact économique) ont utilisé les 3 mêmes ingrédients : contrôle précoce et sévère aux frontières, tests massifs, forte discipline individuelle (très peu de confinements, voire pas du tout, dans le cas de Taïwan).

En gros, tout le contraire de l'Europe et, notamment, de la France. C'est pourquoi j'ai confiance, ça va bien se passer : la série Virus et décadence va encore nous captiver pendant de nombreux épisodes.




Bien sûr, les évêques de France sont en majorité aussi veules que le gouvernement (en Ile-de-France, les messes sont interdites. Avec des guerriers pareils, pas étonnant qu'une certaine Eglise soit couchée devant les barbus). Heureusement, il y a des exceptions, il reste quelques courageux qui utilisent la technique polonaise : multiplier les messes pour éparpiller l'assistance (les Polonais ont toujours eu d'excellents mathématiciens !) :




Pendant ce temps, ironie du virus, l'Italie retourne à l'Eglise des catacombes :






vendredi, mars 13, 2020

Vivre le coronavirus dans un pays du tiers-monde.




Comme nous sommes dirigés par des cons (je vous rappelle que j’ai fait bien gaffe de ne pas voter pour eux), nous allons avoir la double peine : l’épidémie parce que les frontières n’ont pas été fermées à temps et la crise écomique et les cloisonnants partout.


Taïwan : 49 cas, 1 mort, à 130 km de la Chine. Nota : Taïwan été exclue de l’OMS !

Traumatisée par le SRAS en 2003, Taïwan a mis en place une procédure unifiée.

Dès le 20 janvier, fermeture des frontières ou quarantaine des arrivants, suivant les provenances. Exportation de masques interdits (c’est pas les 17 tonnes de Macron envoyées en Chine le 27 février).

Beaucoup de tests, de masques et de contrôle de température. Forte discipline collective.

Système hospitalier très performant, avec des marges.

Evénements culturels décalés. Quelques écoles fermées. Aucune fermeture d’entreprises ou d'administrations.

Impact économique minime.

L’intelligence collective fait toute la différence.

Bref, ce qu’aurait fait une France qui ne serait pas devenue un pays du tiers-monde. Rageant.

mardi, mars 10, 2020

Les nains, les géants et les crises.

Eric Zemmour face à Michel Maffesoli sur CNEWS :

« Les grands hommes d’Etat comme Bonaparte, Churchill ou De Gaulle savaient se servir des crises : ils les chevauchaient ! Aujourd’hui, les responsables politiques sont tétanisés, ils les fuient ! »

C'est d'autant plus clair que De Gaulle a été tout à fait explicite sur le sujet : il aimait les crises parce qu'elles déverrouillaient les situations établies, lui ouvraient des espaces de liberté, des possibilités d'action.

Maffesoli et Zemmour sont tombés d'accord pour dire que Sarkozy, Hollande et Macron étaient des nains qui avaient peur des crises et tentaient de les minimiser au lieu de les exploiter pour changer radicalement les choses, bref pour faire de la grande politique.

Ils ont pris comme exemple la crise de 2008. Sarkozy en a eu peur, il a tenté d'en minimiser les conséquences. Bien sûr, De Gaulle en aurait au contraire profité pour sortir de l'Euro et pour reprendre la main sur les banques.

Je peux même vous faire le discours :

Françaises, Français,

La crise économique en cours bouleverse les idées qui guident les pays occidentaux depuis trente ans.

[…]

En conséquence, la France sort du système monétaire de l'Euro et retrouve sa monnaie historique, le Franc. J'ai demandé à M. le ministre des finances et  à M. le ministre des affaires étrangères de mettre en oeuvre cette décision en coordination avec nos partenaires européens.

Le pays va être mis à l'épreuve durant quelques mois. Mais la souveraineté monétaire retrouvée nous paiera de tout, en permettant à notre pays de prospérer dans un monde globalisé.

C'est facile : je m'inspire du discours du plan Pinay-Rueff en 1958.

On connait le dialogue en conseil des ministres entre Antoine Pinay, ministre des finances, et Charles De Gaulle président de la république :

Pinay : M. le président, les Français vont râler.

De Gaulle : Et alors ?

Pinay : M. le président, j'ai peur de ne pas être d'accord.

De Gaulle : Et moi, M le ministre, j'ai peur que vous ne soyez plus ministre.

Bien évidemment, Pinay s'est couché et a donné son nom à un plan qui lui faisait peur.



Nous n'avons plus d'hommes d'Etat de ce calibre. Mais aussi, plus le même peuple.

C'est pourquoi je mets dans le même sac les électeurs de Macron des deux tours : je pense qu'il y a une différence de degré, non de nature. A des politiciens pusillanimes et trouillards correspondent des électeurs pusillanimes et trouillards.

Qui saura chevaucher les orages ?