mercredi, juin 10, 2009

Taxe carbone : le désastre qui vient

Ronald Reagan définissait la philosophie socialiste ainsi : «Si ça bouge, taxe ; si ça bouge encore, réglemente ; si ça ne bouge plus, subventionne.»

Il est donc facile de s'apercevoir que l'écologisme est un socialisme pur jus, même peint en vert. Et, comme tous les socialismes, il échouera, non sans avoir fait au passage, fidèle encore en cela aux traditions socialistes, des dégâts considérables et des millions de morts (1).

Bien sûr, on nous expliquera, comme à chaque fois qu'on veut nous enfumer, que «les choses ne sont pas si simples».

On réunira des commissions Théodule, des «experts» viendront nous sermonner sur notre égoïsme, nous traiteront d'inconscients dans notre résistance à sacrifier notre confort aux nouveaux dieux.

Mais tout cela n'est qu'une série de cache-miséres intellectuels : quand les principes sont faux, quand on pense de travers, il est inutile de penser beaucoup et compliqué, ça ne sert qu'à s'enfoncer dans l'erreur.

Et, une fois de plus, sera vérifié aux dépens du citoyen-contribuable le vieil adage «La différence un train et un polytechnicien, c'est que, quand il déraille, le train s'arrête».

Alors, la taxe-carbone est à la fois une taxe supplémentaire et un avant-goût du désastre qui vient.

Accrochez-vous, nous en avons bien pour trente ou quarante ans à chier des ronds de chapeaux avec les conneries écologistes avant qu'on s'aperçoive, une fois le désastre bien évident aux yeux de tous, que, finalement, la liberté et le progrès, c'était pas si mal.

(1) : d'ailleurs, j'ai tort de parler au futur. Les millions de morts de l'écologisme existent déjà, ce sont les Africains qui ont crevé du paludisme suite à l'interdiction du DDT. Mais c'est bien connu, les Africains tout le monde s'en fout (sauf pour passer à la télé dans des concerts de bons sentiments qui rapportent plein d'argent).

15 commentaires:

  1. Ce n'est pas forcément scandaleux de taxer ou de réglementer la pollution. En dehors du délire écologiste on peut trouver de bonnes raisons de le faire.
    Par exemple, si l'usine voisine de chez moi rejette des déchets polluants qui par voie d'air/d'eau viennent pourrir MA propriété privée, j'ai mon mot à dire.
    Le problème c'est l'ampleur du truc : je ne peut pas faire un procès simultané à 30 millions d'automobilistes français pour le C02 qu'ils rejettent dans mes poumons.
    C'est pourquoi, bien que des sueurs froides coulent le long de mon dos à cette idée, il faut bien en matière de pollution collectiviser le truc. Le système des droits à polluer me semble bon.

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  2. Il faut bien différencier les pollutions proprement dites (pollution des sols, nappes phréatiques, de l'air) et les gaz à effet de serre.
    Pour les premières, le pollueur doit casquer, il doit y avoir un seuil de pollution à ne pas dépasser sinon il est condamné. Pas besoin de faire une taxe de plus pour ça. Ca concerne les industriels comme les particuliers qui jettent leurs déchets dans la nature.
    Mais pour les seconds, à mon avis on s'est embarqué dans une histoire inquiétante. Le principe de précaution sur le réchauffement climatique est disproportionné, on n'en sait pas encore assez sur les mécanismes du climat global pour prendre des mesures sur le CO2. En plus, les mesures ont des effets pervers graves : Franck cite le DDT, mais il y a aussi les agrocarburants responsables à 75% de la crise alimentaire de 2007-2008 selon la banque mondiale. On devrait plutôt appliquer le principe de précaution aux mesures prises pour réduire les émissions de CO2, c'est-à-dire attendre avant de prendre des mesures..

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  3. "je ne peut pas faire un procès simultané à 30 millions d'automobilistes français pour le C02 qu'ils rejettent dans mes poumons."

    Méfiez-vous des raccourcis, Paul ; le CO2 est probablement le seul gaz d'échappement qui n'est pas toxique pour vos poumons.

    De plus, est-il bon de rappeler que les entreprises ne supportent jamais la charge des taxes supplémentaires puisqu'elles augmentent automatiquement leur marge en conséquence.



    "Il ne manquerait plus qu'ils taxent l'air qu'on respire !", ironisait-on encore il y a quelques années.

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  4. «"Il ne manquerait plus qu'ils taxent l'air qu'on respire !", ironisait-on encore il y a quelques années.»

    Vous avez raison, on y vient, car enfin, quand il expire l'homme dégage du CO2 et de l'eau, deux gaz dits à effet de serre (je vous rappelle que l'effet de serre n'existe pas, mais c'est une autre histoire. Les gens qui taxent eux croient qu'il existe, ou font semblant).

    Et que dire des pets, qui dégagent en plus du méthane, autre gaz dit à effet de serre ? Qu'attend on pour taxer les pets ?

    Vous imaginez ? Bientôt l'évasion fiscale consistera à aller péter à Genève. Après on s'étonnera que les Suisses ne nous aiment pas.

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  5. Vous avez raison pour le CO2, mais que voulez vous j'ai été contaminé par la propagande écolo !
    Donc, je retire pour le CO2, mais le reste demeure valable.

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  6. Vous avez raison Franck. les dirigeants de ce pays sont devenus fous. J'ai regardé avant les eléctions le débat multi-candidats sur France 2 Affligeant !!!

    Je pose sérieusement des questions sur la santé mentale de ces hurluberlus tous bords politiques confondus qui prétendent régenter ma vie et me dicter ma conduite en m'expliquant ce qui est bon pour moi et ma famille.

    Et s'il me plaît de boire ou de commercialiser un rosé mélange de rouge et de blanc Pourquoi ces gens aurient ils le devoir de m'en empêcher ? La seule chose qu'ils seraient en droit d'exiger serait de m'obliger à noter "mélange" sur la bouteille laissant les consommateurs libres d'acheter ou pas ma piquette.

    Notez qu'en France c'est une vieille rengaine : les gens préfèrent hypothéquer leurs libertés en se fiant à l'Etat plutôt que de réfléchir par eux mêmes !!!

    ils sont devenus fous ils ont réussi à transformer une grande idée (l'Europe)en une querelle de boutiquiers.

    La taxe carbone relève du même raisonnement imbécile : Nous on sait où est votre interêt et on vous dicte comment faire.

    Trop c'est trop!! J'envisage sérieusement d'émigrer.

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  7. Franck, ceux qui nous gouvernent sont plus malins que vous et moi : pour limiter le dégagement de CO2 d'origine humaine stricto sensu, ils édicteraient des normes draconiennes, du genre taxation des efforts physiques et intellectuels superflus.

    On pourrait même imaginer une taxe proportionnelle au nombre moyen de mitochondries par fibre musculaire striée, qui s'accorderait parfaitement avec la norme ci-dessus.

    Encore mieux : ils forceraient les gens à vivre à l'équilibre thermique, aux environs de 20°C, pour limiter les efforts permettant le réchauffement du corps d'une part (CO2), la transpiration d'autre part (vapeur d'eau).
    Tout ceci évidemment en taisant pudiquement la quantité effroyable d'énergie gaspillée pour tout climatiser.

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  8. @ Paul : qu'est-ce que le CO2 a à voir avec tes poumons... ?

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  9. Tiens encore une mesure aussi débile qu'injuste : celui qui décidera de ne jamais utiliser un véhicule produisant du CO2 de sa vie paiera quand même cette taxe puisque les entreprises répercuteront forcément son coût sur le prix de leurs produits et services.

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  10. Quelqu'un peut m'expliquer c'est quoi le truc avec le polytechnicien?
    En fait, j'étudie à Polytechnique de Montréal et je trouve ça un peu insultant...

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  11. Un petit texte intéressant, je trouve, même s'il n'a pas de rapport direct avec le sujet actuel (je vous conseille également l'article en anglais qui y est cité):

    de l'euro

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  12. Encore un petit pour la route car elle sera longue:

    du réchauffisme et du mensonge

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  13. «Quelqu'un peut m'expliquer c'est quoi le truc avec le polytechnicien?
    En fait, j'étudie à Polytechnique de Montréal et je trouve ça un peu insultant...»

    Ca se réfère à l'Ecole Polytechnique française dont les ingénieux ingénieurs sont connus pour leur manque d'humilité et leur capacité à s'enfoncer dans la connerie sans remise en cause.

    http://fboizard.blogspot.com/2007/10/lesprit-de-polytechnique-lexemple-de.html

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