vendredi, mai 17, 2019

80 km/h : les abrutis qui nous gouvernent

Le roi radar est nu. La technocratie aussi. Edouard Philippe également ... mais ça ne changera rien, car nos gouvernants sont des abrutis complets, des sourds-dingues, des crétins vaniteux qui croient tout savoir parce qu'ils ont lu des livres (même pas tous) et passé des concours.


Cela a évidemment un étroit rapport avec mon billet précédent : Le problème des élites.

Mais, tout de même, dans le genre abruti autiste qui mérite un bon coup de boule plus quelques gifles et un coup de pied au cul, Edouard Philippe occupe une place à part que seule Theresa May semble en mesure de lui disputer.

Et maintenant que le gouvernement revient sur les 80 km/h [c'est faux, voir l'article suivant], quels éléments pour garantir une meilleure sécurité routière ?

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La plupart du temps, les périodes d’augmentation et de diminution de la mortalité depuis l’entrée en vigueur de cette loi sont liées à la météo. Le beau temps fait augmenter la circulation et donc les accidents, et la limitation à 80 ou 90 km/h ne change rien sur ce point. La limitation est une marotte des personnes de la sécurité routière pour compenser le mauvais état des routes - nous y reviendrons. Il y a nombre de route où on ne peut simplement pas rouler à 80 km/h aujourd’hui. A mon avis, c’est une mesure qui montre une forme d’inutilité parce que les zones qui sont passées à 80 sont moins accidentogènes que prévu. On ne peut pas tirer de bilan hâtif, car il faut plusieurs années pour isoler les causes d’accident. On constate cependant que si la mortalité semble avoir baissé, le nombre d’accident a augmenté.

On a voulu prendre une mesure sans tenir compte des acteurs locaux. Il leur appartient, eux qui doivent gérer l’aménagement des routes, d’apprécier les limitations. Ce sont eux qui sont le mieux placé. Ils connaissent tous les points noirs de leurs secteurs, et peuvent à défaut d’aménager, réduire la vitesse. Ce n’est pas une mauvaise mesure dans le fond, quand c’est fait en connaissance des situations particulières. Le problème vient quand elle est déconnectée des réalités.

Les statistiques annoncent régulièrement une baisse des morts sur la route, mais j'en doute fortement. A titre d'exemple, alors que les autorités avaient annoncé qu'entre 2003 et 2013, 36 000 vies avaient été sauvées grâce aux radars ; l'Insee a déclaré -pour sa part- que les radars n'avaient épargné qu'un millier de vies… Ainsi il en va de même pour les variations de limitation de vitesse : elles ajoutent bien plus aux risques qu'elles n'en retirent. Modifier sans cesse les limitations de vitesse prévues par le code de la route n'apporte aucune réponse en matière de sécurité routière. Bien au contraire, comme je le disais plus haut, ce type de variations perturbent le conducteur, le déconcentrent devenant ainsi la source d'accidents supplémentaires. Aujourd'hui, il y a des réelles mesures à prendre. Encore une fois, il s'agit d'améliorer l'état des routes et d'augmenter le nombre de policiers et des gendarmes postées sur celles-ci. Or à présent, alors que notre réseau routier est l'un des plus mauvais d'Europe, rien de concret n'est fait. Les mesures technocrates s'accumulent mais les résultats ne sont tristement pas à la hauteur. Il convient donc de repenser tout ceci.
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La polémique sur le 80 km/h rebondit

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Par le biais de ce nouvel amendement qui devrait être adopté, c’est la ligne d’Édouard Philippe qui s’impose. En dépit de quelques déclarations laissant croire à un fléchissement, le premier ministre a toujours défendu le 80 km/h qui doit sauver 400 vies par an, selon les experts. « Je ne me résigne pas à abandonner cette ambition en matière de sécurité routière », avait-il déclaré en avril.
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Le 80 km/h attise à nouveau les colères

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Pour embrouiller encore un peu plus les automobilistes au sein d’un millefeuille de limitations et rendre encore un peu plus incompréhensible la réglementation, des abaissements ponctuels à 70 km/h seront possibles dans les zones jugées dangereuses des départementales.

Le gouvernement s’est placé dans une impasse. Le voici de nouveau contraint de gérer une nouvelle polémique, faute d’avoir tiré les leçons de la colère des Français dont l’origine se trouve dans la limitation à 80 km/h. Une mesure qui devait, selon les éternels experts cités par la sécurité routière, économiser 400 vies par an. Cette évaluation est-elle fondée ? Malgré la destruction de la grande majorité des radars par les gilets jaunes fin 2018, aucune explosion de la mortalité routière n’a été constatée depuis. Le roi-radar serait-il nu ? Pendant ce temps, les chirurgiens orthopédiques n’en peuvent plus d’opérer les blessés consécutifs aux accidents de trottinettes.
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