De l'intervention de J. Chirac, je retiens que le CPE est mort , puisque la non-justification du licenciement, qui constituait une sécurité juridique pour l'employeur, disparaît.
Or, ce n'est pas du tout ce que j'entends des commentateurs, qui prédisent que la crise va se prolonger.
Vous allez me dire que la crise ayant commencé sans raison, elle peut bien se prolonger sans motif. Je ne m'étonne plus de rien.
samedi, avril 01, 2006
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C'est un vaste n'importe quoi (fallait il attendre autre chose ?...) dans la mesure ou la loi est promulgée (tout employeur peut donc désormais utiliser le CPE) mais une seconde loi (à écrire puis voter donc) va limiter le champ du "fameux" contrat.
RépondreSupprimerDans le même temps Mr Sarkosy "affirmerait" (ma source est au conditionnel) que cette loi n'est, en fait, pas applicable et que les employeurs n'ont pas à l'appliquer/utiliser.
Du n'importe quoi vous dis-je...
Pour rester dans l'absurde, bien que tout cela reste que des mots, on a vu fleurir les slogans anti "loi sur l'égalité des chances" (le CPE est l'article n° 8)
Alors ? serait-ce un aveux des droits aux privilèges.
Parlez en aux banlieusards... :-/
Denis
Ce simple nom de "loi sur l'égalité des chances" aurait du mettre en garde et hérisser n'importe quel amoureux de la liberté.
RépondreSupprimerA-t-on à ce point perdu de vue quelques valeurs élémentaires, pour ne même plus relever ce qu'il y a de choquant dans le fait que la loi se mêle "d'égaliser les chances" ?
prôner naïvement la discrimination positive est malheureusement une des seules (mauvaises) solutions actuelles pour faire croire que les choses changes (ou peuvent changer). Si le fameux ascenseur social et la politique d'intégration marchait, on en serait pas là... mais je sais qu'il est facile de faire des constats
RépondreSupprimerA propos du, des, noms "égalité des chances", "rupture" vs réforme, il est intéressant de constater que la rethorique est devenue une arme de self défense, une fois encore on préfère la forme au fond.
Denis