Dans les années 2000, Khadafi a renoncé à sa quête de l'arme atomique et s'est rapproché des occidentaux. Dix ans plus tard, nous essayons de le chasser du pouvoir. Serions nous si bravaches si il avait la bombinette ?
Le plus obtus des dictateurs ne peut en tirer qu'une leçon : un tiens vaut mieux que deux tu l'auras. Foin des promesses et des yeux doux des démocrates, ces gens là ne sont pas fiables. Le bouton rouge qui lance la fusée avec les gros champignons, ça, c'est du solide pour qu'on ne vienne pas vous emmerder chez vous.
Nul doute que le message a été reçu cinq sur cinq en Perse et dans les contrées voisines.
jeudi, mars 31, 2011
Vite, un débat sur la laïcité !
Il y a urgence à un débat sur la laïcité en France.
Ne voyez vous vous pas ces hordes de moines bouddhistes qui viennent jusque dans nos bras égorger nos filles et nos compagnes ? Ces flots de rabbins déchainés qui exigent l'écume aux lèvres une loi imposant le sabbbat ? Ces Japonais qui demandent aux communes qu'elles leur construisent des temples shinto aux frais du contribuable ? Ces hindous qui ont réussi à imposer un moratoire sur l'abattage des vaches ? Et les zoroastriens qui foutent le feu aux bâtiments publics ? Les curés fanatiques qui évangélisent les villes et les campagnes, convertissent de force ? Et les orthodoxes qui veulent rendre le carême obligatoire ?
Vraiment, la laïcité est en danger, c'est la priorité Number One. Heureusement que du coté de l'immigration africaine (et qui se trouve être très majoritairement musulmane, mais chut, il ne faut pas le dire), tout va bien, pas besoin de débat. Ca compense.
Ne voyez vous vous pas ces hordes de moines bouddhistes qui viennent jusque dans nos bras égorger nos filles et nos compagnes ? Ces flots de rabbins déchainés qui exigent l'écume aux lèvres une loi imposant le sabbbat ? Ces Japonais qui demandent aux communes qu'elles leur construisent des temples shinto aux frais du contribuable ? Ces hindous qui ont réussi à imposer un moratoire sur l'abattage des vaches ? Et les zoroastriens qui foutent le feu aux bâtiments publics ? Les curés fanatiques qui évangélisent les villes et les campagnes, convertissent de force ? Et les orthodoxes qui veulent rendre le carême obligatoire ?
Vraiment, la laïcité est en danger, c'est la priorité Number One. Heureusement que du coté de l'immigration africaine (et qui se trouve être très majoritairement musulmane, mais chut, il ne faut pas le dire), tout va bien, pas besoin de débat. Ca compense.
La phobie du conflit ?
On trouve à propos de l'inutile débat sur la laïcité (pas besoin de débat mais d'action) un argument qui revient sans cesse : ce débat diviserait les Français. En réalité, les Français sont divisés depuis longtemps.
De même, face à la vague d'immigration venue du Maghreb, on refuse de constater la situation conflictuelle : ses immigrés ne sont pas chez eux chez nous.
On pourrait multiplier les exemples : la phobie du conflit, la hantise de la division. Mais cet argument va toujours dans le même sens : empêcher les Français de se défendre. C'est toujours à eux de faire des concessions pour ne pas briser la concorde de façade.
En revanche, dès qu'il s'agit d'en foutre plein la gueule aux français qui ne se couchent pas, le conflit est permis et même recommandé : censure, boycott, insultes, mélodrame, caricatures, interdiction, amalgames douteux, procès, campagnes de presse.
De même, face à la vague d'immigration venue du Maghreb, on refuse de constater la situation conflictuelle : ses immigrés ne sont pas chez eux chez nous.
On pourrait multiplier les exemples : la phobie du conflit, la hantise de la division. Mais cet argument va toujours dans le même sens : empêcher les Français de se défendre. C'est toujours à eux de faire des concessions pour ne pas briser la concorde de façade.
En revanche, dès qu'il s'agit d'en foutre plein la gueule aux français qui ne se couchent pas, le conflit est permis et même recommandé : censure, boycott, insultes, mélodrame, caricatures, interdiction, amalgames douteux, procès, campagnes de presse.
lundi, mars 28, 2011
D'une guerre à l'autre
D'une guerre à l'autre
Une remarque personnelle : en 2003, j'étais pour le guerre en Irak, au nom de l'universalisme. Ayant évolué sur l'universalisme, je suis nettement moins partisan des «ingérences humanitaires».
Nota : je ne vois qu'une seule bonne raison dans l'intérêt de la France d'intervenir en Afrique du nord : mettre fin à l'invasion migratoire. Mais je ne comprends pas en quoi notre intervention en Libye aide à atteindre ce but.
Une remarque personnelle : en 2003, j'étais pour le guerre en Irak, au nom de l'universalisme. Ayant évolué sur l'universalisme, je suis nettement moins partisan des «ingérences humanitaires».
Nota : je ne vois qu'une seule bonne raison dans l'intérêt de la France d'intervenir en Afrique du nord : mettre fin à l'invasion migratoire. Mais je ne comprends pas en quoi notre intervention en Libye aide à atteindre ce but.
Libellés :
colonisation à rebours,
Libye
L'armée en France est-elle encore une armée française ?
La patriotisme des militaires n'est pas en cause, cependant, je me demande si l'armée de l'Etat français est encore une armée française.
En effet, elle agit de plus en plus souvent sous les ordres ou sous les directives d'organismes internationaux (OTAN, ONU, ...), au nom d'idéaux droits-de-lhommistes qui n'ont rien de spécifiquement français, pour des missions dont on ne voit pas bien en quoi elles sont essentielles pour la défense des intérêts de la France, même envisagés dans une perspective large.
C'est pourquoi le recours à des mercenaires devient possible : à partir du moment où l'armée ne défend plus un pays, peu importe la nationalité de ses membres. On remarquera que l'armée américaine est dans le même cas.
Les opérations libyennes, dont je ne comprends toujours pas l'intérêt pour la France, entretiennent mon doute.
En effet, elle agit de plus en plus souvent sous les ordres ou sous les directives d'organismes internationaux (OTAN, ONU, ...), au nom d'idéaux droits-de-lhommistes qui n'ont rien de spécifiquement français, pour des missions dont on ne voit pas bien en quoi elles sont essentielles pour la défense des intérêts de la France, même envisagés dans une perspective large.
C'est pourquoi le recours à des mercenaires devient possible : à partir du moment où l'armée ne défend plus un pays, peu importe la nationalité de ses membres. On remarquera que l'armée américaine est dans le même cas.
Les opérations libyennes, dont je ne comprends toujours pas l'intérêt pour la France, entretiennent mon doute.
La fausse droite prise au piège des idées de gauche
Vous vous en doutez, j'approuve l'article ci-dessous d'Ivan Rioufol, décrivant la déroute de la fausse droite, qui en est réduite à prendre comme référence, pour ou contre, les idées et les catégories de la gauche.
Je crois qu'en préliminaire, un commentaire est nécessaire : les idées, cela compte. Cette déclaration qui vous paraîtra un truisme n'en est hélas pas un.
La droite française a pour tradition de négliger le combat des idées (Maurras fut une exception : le maurrassisme, quoiqu'on en pense, fut un des très rares corpus intellectuels de droite à avoir un impact politique), certes, mais depuis la dernière guerre mondiale, elle ne néglige plus le combat des idées, elle l'abandonne, purement et simplement. Elle laisse la gauche occuper seule le terrain des idées et des mots.
Les quelques intellectuels de droite ont été marginalisés par les politiciens de droite eux-mêmes. On pense à ce mot de De Gaulle : «ils sous-estiment tellement le pouvoir de l'intelligence qu'ils négligent de s'en servir».
Or, cette victoire de la gauche, avec l'aide du temps, a modelé le vocabulaire, ce qui fait qu'il devient difficile d'exprimer autre chose que des idées de gauche.
Ainsi, «solidarité» signifie désormais «subvention étatique». Plus important, des hommes prétendus de droite ont sempiternellement à la bouche les termes de «justice sociale» et de «redistribution», qui expriment des idées de gauche. Pour un véritable homme de droite, le social est en dehors du champ de la justice et les revenus ne sont pas distribués mais gagnés.
Quand une NKM nous dit qu'elle ne partage pas les idées de la gauche, mais ses valeurs, là encore, elle pense comme une Degôche, en jugeant la politique au trébuchet de la morale de gauche. Je suis de droite : je ne partage ni les idées ni les valeurs de la gauche. Point barre. Je suis d'ailleurs curieux qu'on m'explique précisément, au-delà des vagues formules du prêchi-prêcha bien-pensant, en quoi prôner la préférence national est indigne d'un parti politique.
Après des années de soumission au magistère intellectuel de la gauche, nos petits opportunistes politiques de droite, qui ne sont pas des intellectuels, ne savent pas échapper à la camisole du vocabulaire qu'ils ont accepté et assimilé. C'est pourquoi ils sont si démunis aujourd'hui, ils ignorent même le vocabulaire élémentaire de la droite : je ne me suis pas amusé à compter l'occurrence des «liberté» et «responsabilité», mais je devine qu'elle est faible.
Ceci étant dit, je vous laisse à l'article de Rioufol :
L'UMP a-t-elle vraiment reçu le message des cantonales?
Par Ivan Rioufol le 28 mars 2011 13h43
"Le message a été reçu", a déclaré ce lundi Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, au lendemain du second tour des cantonales. Comme prévu, les abstentions (55,03%) et le FN en sont les vrais vainqueurs, même si le parti de Marine Le Pen ne décroche que deux cantons, ce qui met un bémol à la "vague bleue marine" qui se heurte encore à des digues. Le PS, qui arrive en tête (35,43%) devant l'UMP (20,00%), se garde avec raison de tout triomphalisme. Car si le FN affiche 11,57% au plan national, ce chiffre ne veut rien dire puisque ce mouvement ne se présentait que dans 403 cantons. Il y a fait des scores dépassant les 20% pour atteindre les 40% et plus (1). Le cordon sanitaire a été rompu, et le front républicain enfoncé. La somme des abstentions et des votes FN rappelle, une fois de plus, l'état d'insurrection civique qui s'est installé dans un électorat ne se reconnaissant plus ni dans la droite ni dans la gauche, soudées dans une même préservation du politiquement correct qui interdit pourtant d'aborder l'ensemble des préoccupations des gens.
A dire vrai, je doute que le message des urnes ait été vraiment reçu à droite, même si Copé a reconnu "l'inquiétude des Français" en citant les délocalisations et les questions migratoires. Tandis qu'il s'exprimait sur RTL, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, assurait sur France-Info qu'il fallait "certainement mettre un terme à tous ces débats, comme celui sur la laïcité et l'islam", appelant l'UMP à revenir à des valeurs "profondément républicaines" et à "se concentrer sur l'emploi, les déficits". Une position semblable à celle défendue par Dominique de Villepin qui, sur Canal +, invitait l'UMP à ne pas "braconner" sur les terres du FN. "On revient surtout aux préoccupations des Français : le logement, l'emploi, le pouvoir d'achat ...". Le PS ne dit pas autre chose, quand il assure que la crise est uniquement économique et sociale. Or, ce diagnostic est, à l'évidence, très largement incomplet. L'UMP est-elle décidée à abandonner les réalités au FN ?
C'est cette pensée conformiste et la lâcheté politique qu'elle dissimule qui feront perdre l'UMP en 2012. Car le sentiment d'injustice et d'abandon des Français n'est pas causé uniquement par la perte de leur pouvoir d'achat. Les sondages montrent que l'immigration de peuplement et le communautarisme musulman qui en découle (il se revendique désormais comme tel en exigeant lui-même l'abandon du débat sur l'islam) sont des sujets aussi préoccupants que la paupérisation des classes moyennes. Celles-ci ne comprennent pas qu'un pays sur-endetté, ne pouvant plus offrir ni travail, ni logements, ni protections sociales suffisants à ses propres citoyens, persiste à accueillir légalement tant de monde, sans souci d'intégration contrairement à ce qu'a soutenu Eric Besson, ce matin sur Europe 1 : "Ceux qui croient à l'intégration doivent défendre l'immigration légale et combattre l'immigration illégale",a-t-il dit. Or, les immigrés légaux sont autant dans les ghettos que les clandestins.
L'UMP sera balayée si elle persiste à ne rien comprendre au peuple. Elle aura tout fait pour.
(1) Précision (lundi, 16h): selon le ministère de l'Intérieur, le FN obtient un taux moyen de 35,51% das les cantons où il était présent.
Je crois qu'en préliminaire, un commentaire est nécessaire : les idées, cela compte. Cette déclaration qui vous paraîtra un truisme n'en est hélas pas un.
La droite française a pour tradition de négliger le combat des idées (Maurras fut une exception : le maurrassisme, quoiqu'on en pense, fut un des très rares corpus intellectuels de droite à avoir un impact politique), certes, mais depuis la dernière guerre mondiale, elle ne néglige plus le combat des idées, elle l'abandonne, purement et simplement. Elle laisse la gauche occuper seule le terrain des idées et des mots.
Les quelques intellectuels de droite ont été marginalisés par les politiciens de droite eux-mêmes. On pense à ce mot de De Gaulle : «ils sous-estiment tellement le pouvoir de l'intelligence qu'ils négligent de s'en servir».
Or, cette victoire de la gauche, avec l'aide du temps, a modelé le vocabulaire, ce qui fait qu'il devient difficile d'exprimer autre chose que des idées de gauche.
Ainsi, «solidarité» signifie désormais «subvention étatique». Plus important, des hommes prétendus de droite ont sempiternellement à la bouche les termes de «justice sociale» et de «redistribution», qui expriment des idées de gauche. Pour un véritable homme de droite, le social est en dehors du champ de la justice et les revenus ne sont pas distribués mais gagnés.
Quand une NKM nous dit qu'elle ne partage pas les idées de la gauche, mais ses valeurs, là encore, elle pense comme une Degôche, en jugeant la politique au trébuchet de la morale de gauche. Je suis de droite : je ne partage ni les idées ni les valeurs de la gauche. Point barre. Je suis d'ailleurs curieux qu'on m'explique précisément, au-delà des vagues formules du prêchi-prêcha bien-pensant, en quoi prôner la préférence national est indigne d'un parti politique.
Après des années de soumission au magistère intellectuel de la gauche, nos petits opportunistes politiques de droite, qui ne sont pas des intellectuels, ne savent pas échapper à la camisole du vocabulaire qu'ils ont accepté et assimilé. C'est pourquoi ils sont si démunis aujourd'hui, ils ignorent même le vocabulaire élémentaire de la droite : je ne me suis pas amusé à compter l'occurrence des «liberté» et «responsabilité», mais je devine qu'elle est faible.
Ceci étant dit, je vous laisse à l'article de Rioufol :
L'UMP a-t-elle vraiment reçu le message des cantonales?
Par Ivan Rioufol le 28 mars 2011 13h43
"Le message a été reçu", a déclaré ce lundi Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, au lendemain du second tour des cantonales. Comme prévu, les abstentions (55,03%) et le FN en sont les vrais vainqueurs, même si le parti de Marine Le Pen ne décroche que deux cantons, ce qui met un bémol à la "vague bleue marine" qui se heurte encore à des digues. Le PS, qui arrive en tête (35,43%) devant l'UMP (20,00%), se garde avec raison de tout triomphalisme. Car si le FN affiche 11,57% au plan national, ce chiffre ne veut rien dire puisque ce mouvement ne se présentait que dans 403 cantons. Il y a fait des scores dépassant les 20% pour atteindre les 40% et plus (1). Le cordon sanitaire a été rompu, et le front républicain enfoncé. La somme des abstentions et des votes FN rappelle, une fois de plus, l'état d'insurrection civique qui s'est installé dans un électorat ne se reconnaissant plus ni dans la droite ni dans la gauche, soudées dans une même préservation du politiquement correct qui interdit pourtant d'aborder l'ensemble des préoccupations des gens.
A dire vrai, je doute que le message des urnes ait été vraiment reçu à droite, même si Copé a reconnu "l'inquiétude des Français" en citant les délocalisations et les questions migratoires. Tandis qu'il s'exprimait sur RTL, le porte-parole du gouvernement, François Baroin, assurait sur France-Info qu'il fallait "certainement mettre un terme à tous ces débats, comme celui sur la laïcité et l'islam", appelant l'UMP à revenir à des valeurs "profondément républicaines" et à "se concentrer sur l'emploi, les déficits". Une position semblable à celle défendue par Dominique de Villepin qui, sur Canal +, invitait l'UMP à ne pas "braconner" sur les terres du FN. "On revient surtout aux préoccupations des Français : le logement, l'emploi, le pouvoir d'achat ...". Le PS ne dit pas autre chose, quand il assure que la crise est uniquement économique et sociale. Or, ce diagnostic est, à l'évidence, très largement incomplet. L'UMP est-elle décidée à abandonner les réalités au FN ?
C'est cette pensée conformiste et la lâcheté politique qu'elle dissimule qui feront perdre l'UMP en 2012. Car le sentiment d'injustice et d'abandon des Français n'est pas causé uniquement par la perte de leur pouvoir d'achat. Les sondages montrent que l'immigration de peuplement et le communautarisme musulman qui en découle (il se revendique désormais comme tel en exigeant lui-même l'abandon du débat sur l'islam) sont des sujets aussi préoccupants que la paupérisation des classes moyennes. Celles-ci ne comprennent pas qu'un pays sur-endetté, ne pouvant plus offrir ni travail, ni logements, ni protections sociales suffisants à ses propres citoyens, persiste à accueillir légalement tant de monde, sans souci d'intégration contrairement à ce qu'a soutenu Eric Besson, ce matin sur Europe 1 : "Ceux qui croient à l'intégration doivent défendre l'immigration légale et combattre l'immigration illégale",a-t-il dit. Or, les immigrés légaux sont autant dans les ghettos que les clandestins.
L'UMP sera balayée si elle persiste à ne rien comprendre au peuple. Elle aura tout fait pour.
(1) Précision (lundi, 16h): selon le ministère de l'Intérieur, le FN obtient un taux moyen de 35,51% das les cantons où il était présent.
dimanche, mars 27, 2011
Une citation de Julien Freund à méditer
Une collectivité politique qui n’est plus une patrie pour ses membres, cesse d’être défendue pour tomber plus ou moins rapidement sous la dépendance d’une autre unité politique. Là où il n’y a pas de patrie, les mercenaires ou l’étranger deviennent les maîtres. (Qu’est-ce que la politique ? Julien Freund 1967)
Libellés :
France,
petite guerre d'Algérie
La France est-elle victime du libéralisme ?
On entend souvent que la France est victime de l'«ultra-libéralisme». Est-ce vrai ?
Une réponse lapidaire, juste et imparable : avec 58 % de dépenses publiques dans le PIB, la France est le pays le plus communiste du monde, à part la Corée du nord et Cuba, qu'il faut s'appeler Danielle Mitterrand pour admirer. Donc, autant pour la pauvre victime du libéralisme. Si la France est victime de quelque chose, c'est du social-clientélisme.
Pourtant, à travers la propagande, les mensonges, la distorsion des mots, la mauvaise foi, il y a une part de vérité : nous sommes victimes de l'idéologie mondialiste. A-t-elle un rapport autre que superficielle et anecdotique avec le libéralisme ?
Cette idéologie a l'obsession de la mise en concurrence et de l'ouverture des frontières. Quand on voit qu'il faut l'énorme machine bureaucratique bruxelloise pour l'imposer à l'Europe, on a déjà la puce à l'oreille, on se doute que c'est le contraire du libéralisme. Examinons cela.
Pour les libéraux, le marché, la mise en concurrence, sont des résultats possibles, mais pas systématiques, de la liberté et de la responsabilité. Un libéral tolérera très bien un monopole de fait, si celui-ci s'est dégagé des circonstances et non de la force de la loi, si les nouveaux entrants sont libres de tenter leur chance.
En revanche, pour un mondialiste, la mise en concurrence «pure et parfaite» est un but en soi.
Flora Montcorbier a décrit dans Le communisme de marché ce que cette idéologie mondialiste avait de commun avec le communisme : transformation de l'humanité en une masse d'hommes nouveaux, interchangeables et réduits à leur seule dimension matérialiste (producteur dans un cas, consommateur dans l'autre).
Le libéralisme, qui laisse les hommes libres de vivre leurs singularités et toutes leurs dimensions, n'a rien à voir avec cela. Pour le comprendre, plutôt qu'un long discours, il suffit de se référer à la première mondialisation, celle de la fin du XIXème siècle, qui fut authentiquement libérale. On ne peut pas dire que les hommes y étaient déracinés (1) et interchangeables, réduits à leur seule dimension matérielle.
La France victime du communisme, du mondialisme et de la bruxellose ? Oui. Du libéralisme ? Non.
Dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, avec un vrai libéralisme, où les évolutions viennent du bas et non du haut, nous aurions sans nul doute plus de protection et un rejet partiel de la mondialisation.
Le libéralisme aurait partie liée avec le conservatisme. L'ouverture économique a pour pendant la protection dans les autres domaines. C'est d'ailleurs ainsi que font les pays qui tirent profit de la mondialisation : ouverts quand cela les arrange.
******************
(1) : même si on peut discuter des effets de l'urbanisation.
Une réponse lapidaire, juste et imparable : avec 58 % de dépenses publiques dans le PIB, la France est le pays le plus communiste du monde, à part la Corée du nord et Cuba, qu'il faut s'appeler Danielle Mitterrand pour admirer. Donc, autant pour la pauvre victime du libéralisme. Si la France est victime de quelque chose, c'est du social-clientélisme.
Pourtant, à travers la propagande, les mensonges, la distorsion des mots, la mauvaise foi, il y a une part de vérité : nous sommes victimes de l'idéologie mondialiste. A-t-elle un rapport autre que superficielle et anecdotique avec le libéralisme ?
Cette idéologie a l'obsession de la mise en concurrence et de l'ouverture des frontières. Quand on voit qu'il faut l'énorme machine bureaucratique bruxelloise pour l'imposer à l'Europe, on a déjà la puce à l'oreille, on se doute que c'est le contraire du libéralisme. Examinons cela.
Pour les libéraux, le marché, la mise en concurrence, sont des résultats possibles, mais pas systématiques, de la liberté et de la responsabilité. Un libéral tolérera très bien un monopole de fait, si celui-ci s'est dégagé des circonstances et non de la force de la loi, si les nouveaux entrants sont libres de tenter leur chance.
En revanche, pour un mondialiste, la mise en concurrence «pure et parfaite» est un but en soi.
Flora Montcorbier a décrit dans Le communisme de marché ce que cette idéologie mondialiste avait de commun avec le communisme : transformation de l'humanité en une masse d'hommes nouveaux, interchangeables et réduits à leur seule dimension matérialiste (producteur dans un cas, consommateur dans l'autre).
Le libéralisme, qui laisse les hommes libres de vivre leurs singularités et toutes leurs dimensions, n'a rien à voir avec cela. Pour le comprendre, plutôt qu'un long discours, il suffit de se référer à la première mondialisation, celle de la fin du XIXème siècle, qui fut authentiquement libérale. On ne peut pas dire que les hommes y étaient déracinés (1) et interchangeables, réduits à leur seule dimension matérielle.
La France victime du communisme, du mondialisme et de la bruxellose ? Oui. Du libéralisme ? Non.
Dans le monde tel qu'il est aujourd'hui, avec un vrai libéralisme, où les évolutions viennent du bas et non du haut, nous aurions sans nul doute plus de protection et un rejet partiel de la mondialisation.
Le libéralisme aurait partie liée avec le conservatisme. L'ouverture économique a pour pendant la protection dans les autres domaines. C'est d'ailleurs ainsi que font les pays qui tirent profit de la mondialisation : ouverts quand cela les arrange.
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(1) : même si on peut discuter des effets de l'urbanisation.
Libellés :
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samedi, mars 26, 2011
Nationalisme social, socialisme national, notre avenir ?
Les mots nazi et nazisme viennent d'une abréviation de national-socialisme.
Ce n'est pas un simple jeu de mots. Le socialisme, le communisme et le nazisme sont cousins, le nazisme aura toujours plus de rapports avec le communisme et le socialisme qu'avec le conservatisme et le libéralisme.
Or, aujourd'hui, les programmes à la fois nationaux et socialistes reviennent à la mode en France, tant du coté Le Pen que Mélenchon.
Beaucoup dans les médias trouvent la fille Le Pen moins dangereuse que son père. Ce sont des cons ignares, comme souvent les journalistes et les commentateurs politiques, qui pontifient d'autant plus qu'ils en savent moins.
Ils s'arrêtent à l'écume des choses, les «petites phrases». Jean-Marie Le Pen était provocateur et antisémite, mais ses idées, alliance de nationalisme politique et de libéralisme économique, étaient plutôt bonnes. Finalement, quand on enlevait les provocations, on était dans un conservatisme banal (assez proche de ma ligne politique actuelle).
Or, l'orientation socialiste de sa fille Marine augure de bien autre chose.
Quand le socialiste Adrien Marquet, maire de Bordeaux, exige au congrès de la SFIO de 1933, «l'ordre, l'autorité et la nation», Léon Blum est épouvanté.
Quand on marie libéralisme et nationalisme, les inconvénients s'équilibrent, forces centrifuges et centripètes se combattant.
Mais voilà, les socialistes, qui depuis soixante nous gouvernent, ont réussi à rejeter le libéralisme hors du champ politique français. Ainsi, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite en passant par tout le spectre politique, on ne nous propose plus que des variantes du socialisme.
Comme Léon Blum, mais pour des raisons différentes, je suis épouvanté : le libéralisme est la solution des maux économiques de la France et c'est la seule solution qu'on ne propose pas aux Français. Nous sommes lancés dans une course à l'abime : le seul choix qu'on nous offre est de persister dans l'erreur. Nous crevons du socialisme ? C'est parce que nous n'avons pas encore été assez socialistes.
Or, à force de se désespérer de ne pas voir leurs problèmes pris en main, les Français se réfugient dans le nationalisme. Nos élites dénationalisées, cosmopolites et apatrides, ne peuvent pas le comprendre : la patrie est le refuge de celui qui perd espoir. Pauvre et inquiet, on se console en ayant des compatriotes, en projetant sur soi un peu de la grandeur de la nation à laquelle on appartient.
Ainsi, tous les éléments sont en place pour le cocktail explosif mélangeant socialisme et nationalisme.
Ce n'est pas pour autant le retour du nazisme, il y manque un élément essentiel : le darwinisme. Cependant, j'ai peur de ce brouet qui ne me dit rien qui vaille.
Malgré tout, c'est vrai, je suis tenté de voter pour Marine Le Pen, à cause de son nationalisme, que j'approuve. Jugez de mon désespoir.
Ce n'est pas un simple jeu de mots. Le socialisme, le communisme et le nazisme sont cousins, le nazisme aura toujours plus de rapports avec le communisme et le socialisme qu'avec le conservatisme et le libéralisme.
Or, aujourd'hui, les programmes à la fois nationaux et socialistes reviennent à la mode en France, tant du coté Le Pen que Mélenchon.
Beaucoup dans les médias trouvent la fille Le Pen moins dangereuse que son père. Ce sont des cons ignares, comme souvent les journalistes et les commentateurs politiques, qui pontifient d'autant plus qu'ils en savent moins.
Ils s'arrêtent à l'écume des choses, les «petites phrases». Jean-Marie Le Pen était provocateur et antisémite, mais ses idées, alliance de nationalisme politique et de libéralisme économique, étaient plutôt bonnes. Finalement, quand on enlevait les provocations, on était dans un conservatisme banal (assez proche de ma ligne politique actuelle).
Or, l'orientation socialiste de sa fille Marine augure de bien autre chose.
Quand le socialiste Adrien Marquet, maire de Bordeaux, exige au congrès de la SFIO de 1933, «l'ordre, l'autorité et la nation», Léon Blum est épouvanté.
Quand on marie libéralisme et nationalisme, les inconvénients s'équilibrent, forces centrifuges et centripètes se combattant.
Mais voilà, les socialistes, qui depuis soixante nous gouvernent, ont réussi à rejeter le libéralisme hors du champ politique français. Ainsi, de l'extrême-gauche à l'extrême-droite en passant par tout le spectre politique, on ne nous propose plus que des variantes du socialisme.
Comme Léon Blum, mais pour des raisons différentes, je suis épouvanté : le libéralisme est la solution des maux économiques de la France et c'est la seule solution qu'on ne propose pas aux Français. Nous sommes lancés dans une course à l'abime : le seul choix qu'on nous offre est de persister dans l'erreur. Nous crevons du socialisme ? C'est parce que nous n'avons pas encore été assez socialistes.
Or, à force de se désespérer de ne pas voir leurs problèmes pris en main, les Français se réfugient dans le nationalisme. Nos élites dénationalisées, cosmopolites et apatrides, ne peuvent pas le comprendre : la patrie est le refuge de celui qui perd espoir. Pauvre et inquiet, on se console en ayant des compatriotes, en projetant sur soi un peu de la grandeur de la nation à laquelle on appartient.
Ainsi, tous les éléments sont en place pour le cocktail explosif mélangeant socialisme et nationalisme.
Ce n'est pas pour autant le retour du nazisme, il y manque un élément essentiel : le darwinisme. Cependant, j'ai peur de ce brouet qui ne me dit rien qui vaille.
Malgré tout, c'est vrai, je suis tenté de voter pour Marine Le Pen, à cause de son nationalisme, que j'approuve. Jugez de mon désespoir.
vendredi, mars 25, 2011
Des centrales nucléaires sous la mer
L'idée me semble très intéressante. Elle est un peu incongrue en ces jours d'hystérie nuclérophobe. Si nous n'étudions pas cette d'idée, d'autres plus intelligents que nous, le feront.
DCNS dévoile un étonnant concept de centrale nucléaire sous-marine
DCNS dévoile un étonnant concept de centrale nucléaire sous-marine
C'est officiel : les écolos n'ont pas peur du ridicule
On s'en doutait depuis longtemps, mais là, c'est officiel, inscrit dans l'état civil : les écolos n'ont pas peur du ridicule.
Cécile Duflot est la compagne de Xavier Cantat, le frère du chanteur-tueur (dans ces milieux aux moeurs dissolues, on ne se marie pas, mais on peut tabasser à mort). Ils ont osé baptiser la fille qu'ils ont eu ensemble Térébentine.
Pauvre gosse !
On notera que, depuis que l'officier d'état civil n'a plus que le droit de fermer sa gueule, encore un effet néfaste du soixante-huitisme, aucune barrière n'arrête ces délires. Pourquoi ne pas baptiser votre enfant Mohammed, pendant que vous y êtes ?
Mais le vrai drame est ailleurs : ces gens, abrutis complets, azimuthés à tous les étages, ravagés intérieur extérieur, viennent dans les medias nous dire ce qu'il faut penser de tout et du reste (le nucléaire, l'immigration, l'économie,la politique, etc.) (1). Ils cherchent même à nous gouverner.
Aujourd'hui, ils sont à la télé en «prime time». Il y a cent ans, ils auraient été à l'asile.
*************
(1) : cela me rappelle un entretien de Marie Drucker, qui, d'après ce que j'ai compris, change de compagnon fréquemment, où elle donnait son avis sur la famille et les moeurs. C'est un peu comme un imam qui donne son avis sur le jambon braisé. L'incongruité de la situation n'a sans doute frappé que moi.
Cécile Duflot est la compagne de Xavier Cantat, le frère du chanteur-tueur (dans ces milieux aux moeurs dissolues, on ne se marie pas, mais on peut tabasser à mort). Ils ont osé baptiser la fille qu'ils ont eu ensemble Térébentine.
Pauvre gosse !
On notera que, depuis que l'officier d'état civil n'a plus que le droit de fermer sa gueule, encore un effet néfaste du soixante-huitisme, aucune barrière n'arrête ces délires. Pourquoi ne pas baptiser votre enfant Mohammed, pendant que vous y êtes ?
Mais le vrai drame est ailleurs : ces gens, abrutis complets, azimuthés à tous les étages, ravagés intérieur extérieur, viennent dans les medias nous dire ce qu'il faut penser de tout et du reste (le nucléaire, l'immigration, l'économie,la politique, etc.) (1). Ils cherchent même à nous gouverner.
Aujourd'hui, ils sont à la télé en «prime time». Il y a cent ans, ils auraient été à l'asile.
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(1) : cela me rappelle un entretien de Marie Drucker, qui, d'après ce que j'ai compris, change de compagnon fréquemment, où elle donnait son avis sur la famille et les moeurs. C'est un peu comme un imam qui donne son avis sur le jambon braisé. L'incongruité de la situation n'a sans doute frappé que moi.
Libellés :
lubies et fariboles écolos
jeudi, mars 24, 2011
Libye : avec l'escalade de la violence, l'escalade du désamour ?
Je persiste à trouver cet engagement en Lybie idiot, mais au moins, essayons d'en tirer les fruits. C'est-à-dire qu'il faut faire vite. Plus facile à dire qu'à faire.
Le plus simple est de foutre un Scalp dans le baigneur du frère Guide :
Hélas, il est peu probable, sauf coup de chance, d'y arriver. Alors ?
La tentation est forte de temporiser en espérant un «miracle». Cela présente l'avantage pour MM. Cameron et Sarkozy de pouvoir poser plus longtemps aux chefs de guerre, ce qui n'est pas négligeable, vu leurs motivations électorales.
Cependant, procrastiner est très risqué : bavures, lassitude des opinions occidentales, retournement des Libyens.
Personne n'aime voir son pays bombardé, même pour la bonne cause. Rappelez vous la réaction des Français, y compris résistants, vis-à-vis des bombardements américains de 1944.
Personne n'aime voir non plus son pays envahi, même par des sauveurs. Rappelons que les Israéliens qui sont intervenus au Liban en 1982 ont été accueillis avec joie. La situation s'est renversée en quelques semaines.
Le risque est donc très réel que si les bombardements se prolongent ou si il y a une intervention au sol, les Libyens se retournent contre leurs «libérateurs».
Donc, il faut agir vite, mais comment ?
Armer les rebelles ? Certes, mais ils n'ont pas prouvé leur efficacité, c'est le moins qu'on puisse dire.
Intervenir nous-mêmes ? D'accord, mais à condition de ne pas s'enliser. Mais oserons nous abandonner un pays livré à l'anarchie par notre intervention ?
Bref, nous marchons sur des œufs et aucune option n'emporte l'adhésion.
Le plus simple est de foutre un Scalp dans le baigneur du frère Guide :
Hélas, il est peu probable, sauf coup de chance, d'y arriver. Alors ?
La tentation est forte de temporiser en espérant un «miracle». Cela présente l'avantage pour MM. Cameron et Sarkozy de pouvoir poser plus longtemps aux chefs de guerre, ce qui n'est pas négligeable, vu leurs motivations électorales.
Cependant, procrastiner est très risqué : bavures, lassitude des opinions occidentales, retournement des Libyens.
Personne n'aime voir son pays bombardé, même pour la bonne cause. Rappelez vous la réaction des Français, y compris résistants, vis-à-vis des bombardements américains de 1944.
Personne n'aime voir non plus son pays envahi, même par des sauveurs. Rappelons que les Israéliens qui sont intervenus au Liban en 1982 ont été accueillis avec joie. La situation s'est renversée en quelques semaines.
Le risque est donc très réel que si les bombardements se prolongent ou si il y a une intervention au sol, les Libyens se retournent contre leurs «libérateurs».
Donc, il faut agir vite, mais comment ?
Armer les rebelles ? Certes, mais ils n'ont pas prouvé leur efficacité, c'est le moins qu'on puisse dire.
Intervenir nous-mêmes ? D'accord, mais à condition de ne pas s'enliser. Mais oserons nous abandonner un pays livré à l'anarchie par notre intervention ?
Bref, nous marchons sur des œufs et aucune option n'emporte l'adhésion.
Totalitarian Humanism Versus Qaddafi
Voici un article que vous ne trouverez dans aucun journal français !
Totalitarian Humanism Versus Qaddafi
Totalitarian Humanism Versus Qaddafi
mercredi, mars 23, 2011
Catastrophe au Japon : les Français en dessous de tout
Une catastrophe s'est produite au Japon. Les Japonais ont gardé leur sang-froid. Quant aux Français :
> les écologistes ont été odieux
> les medias ont été hystériques et alarmistes
> les officiels ont donné leur avis à tort et à travers
> les gouvernants ont été lâches et suiveurs
> une part de la population s'est affolée sans raison
> les expatriés se sont carapatés comme en 40 (1)
Inutile de chercher les causes bien loin : l'idéologie du «care» (comme dirait Martine), l'assistanat généralisé, l'antienne comme quoi le moindre problème doit susciter une réponse étatique, a transformé les Français en poules mouillées égoïstes, incapables de faire face aux risques de la vie, même chez les autres.
Nous vivons exactement dans une expérience en vraie grandeur le reproche essentiel des libéraux au socialisme, ce n'est pas un reproche économique mais moral : corrompre les hommes.
******************
(1) Le Figaro : «un malaise s'est installé. Si des cadres et entreprises françaises ont géré avec calme et respect pour leurs employés japonais cette période de risques, d'autres n'ont visiblement pas eu la manière. «Les Français ont souvent donné une impression de fébrilité, voire ont déguerpi de manière peu décente, commente un Français de Tokyo, cela va laisser des traces. Certains cadres vont avoir du mal à revenir devant leurs troupes japonaises. Nous avons une chance, c'est que les Japonais sont larges d'esprit et fidèles.»
> les écologistes ont été odieux
> les medias ont été hystériques et alarmistes
> les officiels ont donné leur avis à tort et à travers
> les gouvernants ont été lâches et suiveurs
> une part de la population s'est affolée sans raison
> les expatriés se sont carapatés comme en 40 (1)
Inutile de chercher les causes bien loin : l'idéologie du «care» (comme dirait Martine), l'assistanat généralisé, l'antienne comme quoi le moindre problème doit susciter une réponse étatique, a transformé les Français en poules mouillées égoïstes, incapables de faire face aux risques de la vie, même chez les autres.
Nous vivons exactement dans une expérience en vraie grandeur le reproche essentiel des libéraux au socialisme, ce n'est pas un reproche économique mais moral : corrompre les hommes.
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(1) Le Figaro : «un malaise s'est installé. Si des cadres et entreprises françaises ont géré avec calme et respect pour leurs employés japonais cette période de risques, d'autres n'ont visiblement pas eu la manière. «Les Français ont souvent donné une impression de fébrilité, voire ont déguerpi de manière peu décente, commente un Français de Tokyo, cela va laisser des traces. Certains cadres vont avoir du mal à revenir devant leurs troupes japonaises. Nous avons une chance, c'est que les Japonais sont larges d'esprit et fidèles.»
Libellés :
Etat-mamma,
Fukushima,
le socialisme partout
mardi, mars 22, 2011
Libye : «un commandement tournant»
Moi, ça m'évoque un truc : pourquoi, en salle d'opération, on ne ferait pas «chirurgie tournante» ? Chacun son coup de bistouri ? Ca serait égalitaire, non ?
Fausse droite : la machine à perdre
En manquant de fermeté dans le refus du «front républicain», la fausse droite fait le jeu de la gauche.
En effet, céder sur le «front républicain», accepter seulement d'en discuter, c'est se soumettre aux catégories morales de la gauche et à ses grilles d'analyse, autrement dit reconnaitre qu'elle détient le magistère moral. Et, une fois qu'on a reconnu publiquement par son comportement que la gauche faisait autorité en matière de morale politique, comment peut-on espérer gagner contre elle ?
En France, même la droite est de gauche.
En effet, céder sur le «front républicain», accepter seulement d'en discuter, c'est se soumettre aux catégories morales de la gauche et à ses grilles d'analyse, autrement dit reconnaitre qu'elle détient le magistère moral. Et, une fois qu'on a reconnu publiquement par son comportement que la gauche faisait autorité en matière de morale politique, comment peut-on espérer gagner contre elle ?
En France, même la droite est de gauche.
lundi, mars 21, 2011
Qu'il est pénible de vivre dans une société décadente !
Dimanche, nous avons participé à une promenade parisienne ayant pour thème les maisons closes.Il n'y a plus grand'chose à voir sur place, tout ayant été vendu à l'encan. Mais le guide avait des photos intéressantes.
La conversation a dérivé vers les drames de la vie et la joie de vivre. Nous sommes arrivés à un accord sur le fait que les deux guerres mondiales, spécialement la seconde, avaient saccagé le fin tissu social et culturel qui constituait l'art de vivre à la française.
Je ne puis m'empêcher d'évoquer Françoise Giroud et son constat que les Français étaient plus heureux dans sa jeunesse d'entre-deux-guerres ; elle attribuait le changement ultérieur d'état d'esprit «à la défaite de 1940 et à la télévision», analyse plus fine qu'il n'y paraît.
Les drames étaient plus poignants et les joies plus vives.
Notre manie moderne de tout raisonner est un signe certain de bêtise et elle concourt à la grossièreté et à la vulgarité de nos vies, il y a tant de choses subtiles et légères qui échappent au raisonnement. Comme les relations de séduction ou d'éducation (1).
Bien sûr, les tenants de la table rase et des mœurs modernes nous expliquent à quel point notre époque est formidable, par contraste avec les âges obscurs, de la même manière que les partisans de la république la font briller en nous dressant un noir tableau de la monarchie.
Mais ces arguments qui se croient définitifs sont un étalage d'ignorance crasse et une preuve de profonde inculture.
Ce comportement est magnifiquement illustré par les propagandistes de la féminisation des noms de fonction. Vous savez les horribles «l'auteure», «la maire», «la ministre» et j'en passe. Ces lubies témoignent d'une méconnaissance de notre langue et de sa logique qui fait passer pour un âne aux yeux des connaisseurs tous les poseurs qui défendent ces préciosités ridicules. Chaque fois que je lis ces absurdités dans l'imMonde, je sais qu'il n'est plus un «journal de référence».
Bien sûr, les imbéciles ne souffrent pas du manque qu'ils ignorent. Ils ne peuvent regretter un bonheur dont ils n'ont jamais entendu parler (2). Mais, d'une part, ils sont toujours guettés par la trahison d'un mauvais livre qui traine dans une bibliothèque poussiéreuse ; d'autre part, si leur cervelle ne leur dit rien de leur vide, il arrive que les plus sensibles en ressentent confusément le malaise, d'où l'attirance de quelques uns pour des sociétés exotiques qui ont su garder leurs nuances traditionnelles.
Et nous qui savons, par hasard ou par fidélité, nous sommes en exil dans notre pays et dans notre époque.
**************
(1) : que penseraient nos modernes raisonneurs de «la libération de la femme» de cette remarque d'Alphonse Boudard, frappée au coin de l'expérience de la vie ? A savoir que la relation entre la fille de joie et le maquereau est bilatérale, qu'une prostituée œuvrant en indépendante finira toujours par se trouver un petit homme à qui donner des sous et à couvrir de cadeaux et qui deviendra, de fait, son souteneur. Remarque de détail, mais qui nous est devenue impensable tellement nos raisonnements sont devenus grossiers.
(2) : il faut dire que l'école les endoctrine à coups d'Hugo et de Zola. Ils connaitraient Feydeau et Offenbach, ils changeraient d'avis.
La conversation a dérivé vers les drames de la vie et la joie de vivre. Nous sommes arrivés à un accord sur le fait que les deux guerres mondiales, spécialement la seconde, avaient saccagé le fin tissu social et culturel qui constituait l'art de vivre à la française.
Je ne puis m'empêcher d'évoquer Françoise Giroud et son constat que les Français étaient plus heureux dans sa jeunesse d'entre-deux-guerres ; elle attribuait le changement ultérieur d'état d'esprit «à la défaite de 1940 et à la télévision», analyse plus fine qu'il n'y paraît.
Les drames étaient plus poignants et les joies plus vives.
Notre manie moderne de tout raisonner est un signe certain de bêtise et elle concourt à la grossièreté et à la vulgarité de nos vies, il y a tant de choses subtiles et légères qui échappent au raisonnement. Comme les relations de séduction ou d'éducation (1).
Bien sûr, les tenants de la table rase et des mœurs modernes nous expliquent à quel point notre époque est formidable, par contraste avec les âges obscurs, de la même manière que les partisans de la république la font briller en nous dressant un noir tableau de la monarchie.
Mais ces arguments qui se croient définitifs sont un étalage d'ignorance crasse et une preuve de profonde inculture.
Ce comportement est magnifiquement illustré par les propagandistes de la féminisation des noms de fonction. Vous savez les horribles «l'auteure», «la maire», «la ministre» et j'en passe. Ces lubies témoignent d'une méconnaissance de notre langue et de sa logique qui fait passer pour un âne aux yeux des connaisseurs tous les poseurs qui défendent ces préciosités ridicules. Chaque fois que je lis ces absurdités dans l'imMonde, je sais qu'il n'est plus un «journal de référence».
Bien sûr, les imbéciles ne souffrent pas du manque qu'ils ignorent. Ils ne peuvent regretter un bonheur dont ils n'ont jamais entendu parler (2). Mais, d'une part, ils sont toujours guettés par la trahison d'un mauvais livre qui traine dans une bibliothèque poussiéreuse ; d'autre part, si leur cervelle ne leur dit rien de leur vide, il arrive que les plus sensibles en ressentent confusément le malaise, d'où l'attirance de quelques uns pour des sociétés exotiques qui ont su garder leurs nuances traditionnelles.
Et nous qui savons, par hasard ou par fidélité, nous sommes en exil dans notre pays et dans notre époque.
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(1) : que penseraient nos modernes raisonneurs de «la libération de la femme» de cette remarque d'Alphonse Boudard, frappée au coin de l'expérience de la vie ? A savoir que la relation entre la fille de joie et le maquereau est bilatérale, qu'une prostituée œuvrant en indépendante finira toujours par se trouver un petit homme à qui donner des sous et à couvrir de cadeaux et qui deviendra, de fait, son souteneur. Remarque de détail, mais qui nous est devenue impensable tellement nos raisonnements sont devenus grossiers.
(2) : il faut dire que l'école les endoctrine à coups d'Hugo et de Zola. Ils connaitraient Feydeau et Offenbach, ils changeraient d'avis.
Libye : je ne comprends toujours pas ce que nous sommes allés y faire
Je ne comprends toujours pas ce que la France est allée faire en Libye et je ne vois toujours pas quels intérêts vitaux nous y défendons.
Maintenant que la connerie est faite, il n'est plus temps de reculer. Essayons d'en tirer parti.
Deux hypothèses :
> la confrontation dure et c'est l'affaire de tous les dangers : les opinions se lassent, les risques de bavure augmentent, l'instabilité peut surgir ailleurs.
> l'affaire est courte et c'est un plus ou moins un triomphe.
Evidemment, la seconde hypothèse est préférable, ne serait-ce que parce qu'elle nous débarrasse de cet emmerdeur de Khadafi.
Alors, que faire pour qu'elle se transforme en réalité ?
> tuer Khadafi. C'est la solution la plus économe. Malheureusement, les destins de Saddam Hussein et d'Oussama Ben Laden prouvent que ce n'est vraiment pas facile. Il faut soit un coup de chance sur lequel on ne peut pas compter soit un traitre d'ans l'entourage du dictateur. Bref, très peu probable.
> armer et instruire les rebelles. Sans informations particulières, je devine qu'on le fait déjà.
> et ensuite ? Je suis emmerdé.
Maintenant que la connerie est faite, il n'est plus temps de reculer. Essayons d'en tirer parti.
Deux hypothèses :
> la confrontation dure et c'est l'affaire de tous les dangers : les opinions se lassent, les risques de bavure augmentent, l'instabilité peut surgir ailleurs.
> l'affaire est courte et c'est un plus ou moins un triomphe.
Evidemment, la seconde hypothèse est préférable, ne serait-ce que parce qu'elle nous débarrasse de cet emmerdeur de Khadafi.
Alors, que faire pour qu'elle se transforme en réalité ?
> tuer Khadafi. C'est la solution la plus économe. Malheureusement, les destins de Saddam Hussein et d'Oussama Ben Laden prouvent que ce n'est vraiment pas facile. Il faut soit un coup de chance sur lequel on ne peut pas compter soit un traitre d'ans l'entourage du dictateur. Bref, très peu probable.
> armer et instruire les rebelles. Sans informations particulières, je devine qu'on le fait déjà.
> et ensuite ? Je suis emmerdé.
Nos insurgés à nous
Nos insurgés à nous :
La tension ne semble toujours pas être retombée à Sevran (Seine-Saint-Denis). Alors que des coups de feu avaient été tirés samedi contre les façades de plusieurs immeubles, allée Jan-Masaryk, ce lundi après-midi, vers 13 h 15, deux hommes ont utilisé une arme de guerre dans le même secteur.
Armés d’une Kalachnikov, les deux inconnus ont tiré à cinq reprises, en direction d’une butte de terre, sous les yeux médusés de plusieurs badauds qui se trouvaient allée Jan-Palach. Aucun blessé n’est à déplorer. Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) ont été chargés des investigations.
L'article ne dit pas s'ils crient «Allahou Akbar».
La tension ne semble toujours pas être retombée à Sevran (Seine-Saint-Denis). Alors que des coups de feu avaient été tirés samedi contre les façades de plusieurs immeubles, allée Jan-Masaryk, ce lundi après-midi, vers 13 h 15, deux hommes ont utilisé une arme de guerre dans le même secteur.
Armés d’une Kalachnikov, les deux inconnus ont tiré à cinq reprises, en direction d’une butte de terre, sous les yeux médusés de plusieurs badauds qui se trouvaient allée Jan-Palach. Aucun blessé n’est à déplorer. Les enquêteurs du service départemental de police judiciaire (SDPJ) ont été chargés des investigations.
L'article ne dit pas s'ils crient «Allahou Akbar».
Libellés :
colonisation à rebours,
petite guerre d'Algérie
dimanche, mars 20, 2011
Libye : le résultat probable ? Encore plus de Libyens en Europe. Et hop ! La colonisation continue (pour la bonne cause)
Libya : Kosovo Redux
Il y a des gens qui disent qu'on ne pouvait pas ne pas intervenir. Mais si, on pouvait très bien, c'était très simple : il suffisait de détourner les yeux, de regarder ailleurs. Vers la Côte d'Ivoire ou vers Bahrein, par exemple (et merde ! j'ai encore dit une connerie).
Bon, maintenant que nous sommes engagés, je ne sais ps où cela va nous mener, mais je n'envisage rien de bon.
Il y a des gens qui disent qu'on ne pouvait pas ne pas intervenir. Mais si, on pouvait très bien, c'était très simple : il suffisait de détourner les yeux, de regarder ailleurs. Vers la Côte d'Ivoire ou vers Bahrein, par exemple (et merde ! j'ai encore dit une connerie).
Bon, maintenant que nous sommes engagés, je ne sais ps où cela va nous mener, mais je n'envisage rien de bon.
Et pendant ce temps, que fait le Guide ?
Khadafi est fou, mais intelligent.
Sa première manœuvre suite à l'ingérence occidentale, qui a été de proposer un cessez-le-feu, était bien vue : elle désamorce en grande partie les raisons que se sont données les interventionnistes.
Si j'étais lui, que ferais-je ?
Rien. En tout cas, rien d'offensif. L'intervention coûte cher, très cher. En cette période de crise économique, ça compte. Autrement dit, tant qu'il arrive à tirer des revenus du gaz et du pétrole, le temps joue pour lui.
J'organiserais quelques perturbations (interceptions de bateaux, par exemple), histoire de rappeler mon pouvoir de nuisance, de faire monter le prix du pétrole et de foutre la merde à Wall Street, mais rien de spectaculaire, que des choses qui puissent être mises sur le compte de partisans exaltés, rien qui justifie que les alliés brusquent la partie.
Pendant que j'y suis, j'utiliserais quelques boucliers humains, des femmes et des petits gnenfants, pour brouiller le message des attaquants humanitaires.
L'opinion publique occidentale a une cervelle de colibri. Si il tient deux mois, il a gagné, comme Gbagbo en Côte d'Ivoire (1).
Dans cette situation, au pire, il y aura partition de la Libye, mais mieux vaut être dictateur d'un demi-pays qu'ex-dictateur poursuivi par un tribunal international à la con pour des crimes imprescriptibles (2).
Dernière minute : alors que j'écrivais ce billet, Khadafi vient d'annoncer une «guerre longue». Je vais proposer ma candidature comme conseiller et me faire payer en valises de pétro-dollars !
Tout de même, courage à nos marins, soldats et aviateurs, ils ne sont pas responsables des engagements dans lesquels des gouvernants inconséquents les fourrent.
*************
(1) : Gbagbo se livre à une épuration ethnique d'Abidjan, sans susciter d'intervention étrangère, de manière à rendre possible une partition de la Cote d'Ivoire. C'est très pénible pour le présent, mais peut-être un gage de stabilité pour l'avenir. On en revient à ma fameuse thèse que faire vivre ensemble des populations de races différentes est une provocation à la guerre civile. Remarquons que la «désintrication» ethnique fut la politique européenne de 1945-1946, avec des déplacements de populations absolument massifs (plusieurs millions d'Allemands, de Polonais et de Tchèques déplacés).
(2) : on baptise n'importe quoi «crime contre l'humanité». L'effet de ces foutaises sentimentales, c'est que les dictateurs prennent des risques en partant en exil et qu'ils sont ainsi poussés à s'accrocher au pouvoir jusqu'au bout, avec toutes les tueries que cela suppose. On ne devrait pas mêler les sentiments à la politique. Mais cette sagesse des rois est perdue par notre époque roturière.
Sa première manœuvre suite à l'ingérence occidentale, qui a été de proposer un cessez-le-feu, était bien vue : elle désamorce en grande partie les raisons que se sont données les interventionnistes.
Si j'étais lui, que ferais-je ?
Rien. En tout cas, rien d'offensif. L'intervention coûte cher, très cher. En cette période de crise économique, ça compte. Autrement dit, tant qu'il arrive à tirer des revenus du gaz et du pétrole, le temps joue pour lui.
J'organiserais quelques perturbations (interceptions de bateaux, par exemple), histoire de rappeler mon pouvoir de nuisance, de faire monter le prix du pétrole et de foutre la merde à Wall Street, mais rien de spectaculaire, que des choses qui puissent être mises sur le compte de partisans exaltés, rien qui justifie que les alliés brusquent la partie.
Pendant que j'y suis, j'utiliserais quelques boucliers humains, des femmes et des petits gnenfants, pour brouiller le message des attaquants humanitaires.
L'opinion publique occidentale a une cervelle de colibri. Si il tient deux mois, il a gagné, comme Gbagbo en Côte d'Ivoire (1).
Dans cette situation, au pire, il y aura partition de la Libye, mais mieux vaut être dictateur d'un demi-pays qu'ex-dictateur poursuivi par un tribunal international à la con pour des crimes imprescriptibles (2).
Dernière minute : alors que j'écrivais ce billet, Khadafi vient d'annoncer une «guerre longue». Je vais proposer ma candidature comme conseiller et me faire payer en valises de pétro-dollars !
Tout de même, courage à nos marins, soldats et aviateurs, ils ne sont pas responsables des engagements dans lesquels des gouvernants inconséquents les fourrent.
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(1) : Gbagbo se livre à une épuration ethnique d'Abidjan, sans susciter d'intervention étrangère, de manière à rendre possible une partition de la Cote d'Ivoire. C'est très pénible pour le présent, mais peut-être un gage de stabilité pour l'avenir. On en revient à ma fameuse thèse que faire vivre ensemble des populations de races différentes est une provocation à la guerre civile. Remarquons que la «désintrication» ethnique fut la politique européenne de 1945-1946, avec des déplacements de populations absolument massifs (plusieurs millions d'Allemands, de Polonais et de Tchèques déplacés).
(2) : on baptise n'importe quoi «crime contre l'humanité». L'effet de ces foutaises sentimentales, c'est que les dictateurs prennent des risques en partant en exil et qu'ils sont ainsi poussés à s'accrocher au pouvoir jusqu'au bout, avec toutes les tueries que cela suppose. On ne devrait pas mêler les sentiments à la politique. Mais cette sagesse des rois est perdue par notre époque roturière.
samedi, mars 19, 2011
Alain Juppé : «Nous allons aider le peuple libyen à se libérer»
Le problème, c'est que le peuple libyen n'existe pas.
C'est marrant, ces bien-pensants qui ont méthodiquement détruit le peuple français en répétant qu'il n'existait pas («Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'immigrés»), inventent chez les autres un peuple qui, lui, n'existe vraiment pas.
Ces gens-là ont un petit problème avec le peuple : ils ne voient pas celui qui existe et voient celui qui n'existe pas. Bref, ils ne savent ce qu'est un peuple. En soi, ce n'est pas une information nouvelle !
Au lieu de s'occuper des affaires des autres, ils feraient mieux de libérer le peuple français (ah non, ce n'est pas possible, ce sont eux qui l'ont enchainé).
C'est marrant, ces bien-pensants qui ont méthodiquement détruit le peuple français en répétant qu'il n'existait pas («Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'immigrés»), inventent chez les autres un peuple qui, lui, n'existe vraiment pas.
Ces gens-là ont un petit problème avec le peuple : ils ne voient pas celui qui existe et voient celui qui n'existe pas. Bref, ils ne savent ce qu'est un peuple. En soi, ce n'est pas une information nouvelle !
Au lieu de s'occuper des affaires des autres, ils feraient mieux de libérer le peuple français (ah non, ce n'est pas possible, ce sont eux qui l'ont enchainé).
Libellés :
anti-France,
dictature du Bien,
Libye
Libye : les dés sont jetés
Les dés sont jetés
Cela me réconforte de voir que je ne suis pas le seul à penser que cette aventure libyenne est folle.
Mais, puisque les opérations sont lancées, bonne chance et bonne chasse à nos soldats, marins et pilotes.
Cela me réconforte de voir que je ne suis pas le seul à penser que cette aventure libyenne est folle.
Mais, puisque les opérations sont lancées, bonne chance et bonne chasse à nos soldats, marins et pilotes.
Libye : quand aura lieu l'invasion ?
Des opérations aériennes n'ont jamais arrêté une guerre civile et ce n'est pas en Libye que nous en aurons le premier exemple.
De deux choses l'une :
> ou bien la fumeuse communauté internationale fait de l'esbroufe.
> ou bien elle cherche vraiment un résultat.
Dans le deuxième cas, il faudra bien envoyer de troupes, mais lesquelles et quand ?
L'idéal serait des troupes arabes. Mais on peut toujours croire au Père Noël.
J'ai bien peur que nous nous soyons lancés dans cette aventure sans réfléchir (évidemment, avec BHL comme conseiller, il ne fallait pas trop compter sur une lueur d'intelligence).
Cependant, comme je l'indiquais, puisque le vin est tiré, buvons le. Nous sommes dans une logique coloniale, poussons la jusqu'au bout : débarquons et plaçons un gouvernement qui sera sympa avec les société françaises, que tout ce barnum ait au moins servi à quelque chose.
De deux choses l'une :
> ou bien la fumeuse communauté internationale fait de l'esbroufe.
> ou bien elle cherche vraiment un résultat.
Dans le deuxième cas, il faudra bien envoyer de troupes, mais lesquelles et quand ?
L'idéal serait des troupes arabes. Mais on peut toujours croire au Père Noël.
J'ai bien peur que nous nous soyons lancés dans cette aventure sans réfléchir (évidemment, avec BHL comme conseiller, il ne fallait pas trop compter sur une lueur d'intelligence).
Cependant, comme je l'indiquais, puisque le vin est tiré, buvons le. Nous sommes dans une logique coloniale, poussons la jusqu'au bout : débarquons et plaçons un gouvernement qui sera sympa avec les société françaises, que tout ce barnum ait au moins servi à quelque chose.
Cinq avions : l'Armée de l'Air au taquet
Libye: 5 avions français engagés
avec Reuters
19/03/2011 | Mise à jour : 17:13
Cinq avions français sont pour l'instant engagé dans des opérations au-dessus de la Libye, a indiqué une source militaire française à l'agence Reuters.
Il s'agit d'un avion-radar Awacs, de deux Rafale et deux Mirage.
Ce n'est pas gentil de se moquer, mais c'est pour ne pas pleurer.
avec Reuters
19/03/2011 | Mise à jour : 17:13
Cinq avions français sont pour l'instant engagé dans des opérations au-dessus de la Libye, a indiqué une source militaire française à l'agence Reuters.
Il s'agit d'un avion-radar Awacs, de deux Rafale et deux Mirage.
Ce n'est pas gentil de se moquer, mais c'est pour ne pas pleurer.
Fukushima : balançons de l'eau sur la tête des medias et des politiciens, cela les refroidira
Voici un commentaire que j'ai laissé sur le blog de Stéphane Montabert et qui, vu sa longueur, peut faire un billet :
Je ne sais pas pour les écologistes suisses, mais, en tout cas, il y a une photographie de Cohn-Bendit et de Duflot qui les montre hilares lors de leur conférence de presse.
Il est permis de trouver cette attitude indécente.
La précipitation des écolos s'explique : le temps joue contre eux. Si, comme tout le monde (à part les écolos fanatiques) l'espère, les japonais parviennent à maitriser l'accident nucléaire de Fukushima, quel sera le bilan ?
Six réacteurs nucléaires en fin de vie, de conception ancienne, ont subi un tremblement de terre et un raz-de-marée exceptionnels. Au final, les victimes seront peu nombreuses, quelques dizaines d'irradiés parmi les travailleurs du site, c'est-à-dire beaucoup moins que l'effondrement du barrage.
On pourra difficilement dire, quand les têtes auront refroidi en même temps que l'uranium, que ceci constitue une condamnation sans appel du nucléaire civil. Si les tenants du nucléaire communiquent habilement, ils pourront même faire valoir cet argument comparatif dans quelques mois.
Si la précipitation des écolos est compréhensible, celle des politiciens prétendument responsables, à commencer par Angela Merkel, l'est beaucoup moins.
Quand on examine sereinement la situation, les anti-nucléaires ont raison sur deux points, un accident nucléaire peut disperser des déchets :
> sur une surface immense (un continent)
> pour longtemps : certains composés radioactifs restent actifs pour des centaines d'années.
Mais ces deux effets nocifs sont compensés par deux effets bénéfiques dont on parle peu :
> à mesure que les déchets radioactifs se dispersent, leur concentration baisse et l'on passe très vite sous les seuils dangereux pour l'homme.
> la plupart des déchets radioactifs ont une vie courte. 7% des produits de fission sont à vie longue (période entre 100 et 100 ans) et 10% très longue (supérieure à 100 ans).
La combinaison de ces quatre paramètres fait qu'en pratique les accidents nucléaires ont peu d'effets au-delà de quelques dizaines de kilomètres autour du lieu du sinistre, comme l'a amplement montré la catastrophe de Tchernobyl.
Qu'en déduire ? Qu'il faut éviter de construire des centrales nucléaires trop près des mégapoles. Mais c'est déjà le cas, non ?
En vérité, le seul danger vraiment hors de proportions du nucléaire civil, c'est son possible détournement pour un usage militaire. Mais, évidemment, cette question ne concerne pas les pays qui ont déjà la bombe atomique ou ceux qui, pour des raisons diverses, ne la recherchent pas (Allemagne, Japon, Suisse, ...).
Notre drame, pas limité au nucléaire, est, du fait de la dictature de l'émotion médiatique que nous subissons, qu'il devient de plus en plus difficile de prendre collectivement des décisions rationnelles.
J'ajoute que j'ai honte de ces Français (environ 10 % des Français vivant au Japon) évacués sous la pression combinée d'une ambassade alarmiste et de sociétés qui veulent se couvrir du risque juridique. Je sais qu'il est mal venu de juger si loin des événements, mais tout de même, je ne peux me déprendre d'une appréciation peu charitable vis-à-vis des évacués, surtout par comparaison avec le sang-froid des Japonais.
Cela suffirait à montrer que lorsqu'on vit dans un pays qu'on ne prend pas pour le sien, on est moins solidaire. A bon entendeur ...
Je ne sais pas pour les écologistes suisses, mais, en tout cas, il y a une photographie de Cohn-Bendit et de Duflot qui les montre hilares lors de leur conférence de presse.
Il est permis de trouver cette attitude indécente.
La précipitation des écolos s'explique : le temps joue contre eux. Si, comme tout le monde (à part les écolos fanatiques) l'espère, les japonais parviennent à maitriser l'accident nucléaire de Fukushima, quel sera le bilan ?
Six réacteurs nucléaires en fin de vie, de conception ancienne, ont subi un tremblement de terre et un raz-de-marée exceptionnels. Au final, les victimes seront peu nombreuses, quelques dizaines d'irradiés parmi les travailleurs du site, c'est-à-dire beaucoup moins que l'effondrement du barrage.
On pourra difficilement dire, quand les têtes auront refroidi en même temps que l'uranium, que ceci constitue une condamnation sans appel du nucléaire civil. Si les tenants du nucléaire communiquent habilement, ils pourront même faire valoir cet argument comparatif dans quelques mois.
Si la précipitation des écolos est compréhensible, celle des politiciens prétendument responsables, à commencer par Angela Merkel, l'est beaucoup moins.
Quand on examine sereinement la situation, les anti-nucléaires ont raison sur deux points, un accident nucléaire peut disperser des déchets :
> sur une surface immense (un continent)
> pour longtemps : certains composés radioactifs restent actifs pour des centaines d'années.
Mais ces deux effets nocifs sont compensés par deux effets bénéfiques dont on parle peu :
> à mesure que les déchets radioactifs se dispersent, leur concentration baisse et l'on passe très vite sous les seuils dangereux pour l'homme.
> la plupart des déchets radioactifs ont une vie courte. 7% des produits de fission sont à vie longue (période entre 100 et 100 ans) et 10% très longue (supérieure à 100 ans).
La combinaison de ces quatre paramètres fait qu'en pratique les accidents nucléaires ont peu d'effets au-delà de quelques dizaines de kilomètres autour du lieu du sinistre, comme l'a amplement montré la catastrophe de Tchernobyl.
Qu'en déduire ? Qu'il faut éviter de construire des centrales nucléaires trop près des mégapoles. Mais c'est déjà le cas, non ?
En vérité, le seul danger vraiment hors de proportions du nucléaire civil, c'est son possible détournement pour un usage militaire. Mais, évidemment, cette question ne concerne pas les pays qui ont déjà la bombe atomique ou ceux qui, pour des raisons diverses, ne la recherchent pas (Allemagne, Japon, Suisse, ...).
Notre drame, pas limité au nucléaire, est, du fait de la dictature de l'émotion médiatique que nous subissons, qu'il devient de plus en plus difficile de prendre collectivement des décisions rationnelles.
J'ajoute que j'ai honte de ces Français (environ 10 % des Français vivant au Japon) évacués sous la pression combinée d'une ambassade alarmiste et de sociétés qui veulent se couvrir du risque juridique. Je sais qu'il est mal venu de juger si loin des événements, mais tout de même, je ne peux me déprendre d'une appréciation peu charitable vis-à-vis des évacués, surtout par comparaison avec le sang-froid des Japonais.
Cela suffirait à montrer que lorsqu'on vit dans un pays qu'on ne prend pas pour le sien, on est moins solidaire. A bon entendeur ...
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La Libye sans alibi
Ainsi, nous allons faire la guerre à la Libye à la suite d'une décision folle, prise dans des conditions qui feraient évoquer une procédure de destitution dans des pays moins mithridatisés que la France à la folie de ses dirigeants.
Bien sûr, tout cela se fait au nom des drouâd'loumes, comme l'intervention américaine en Irak à laquelle la France s'est farouchement opposée. Comprenne qui pourra.
D'ailleurs, les pantalonnades ont toujours une part d'incompréhensible.
La dure réalité est que nous n'avons aucun intérêt à défendre en Libye et aucun gain à attendre de notre immixtion dans une guerre tribale (car c'est de cela qu'il s'agit(1)). Nous nous sommes suffisamment mêlés des affaires des autres par le passé, généralement au nom des fameux (et fumeux) drouâd'loumes, pour savoir que ça ne rapporte que des emmerdes.
Alors, guerre sans raison ? Que nenni ! Vous oubliez la raison qui, dans nos belles démocraties que le monde entier est censé nous envier, surpasse, domine et surplombe toutes les autres : la raison électorale.
David Cameron a une crise économique à faire oublier et Nicolas Sarkozy a une crise tous azimuths à mettre sous le boisseau.
Ah, que c'est bon ! Voir tant de noblesse, tant d'esprit chevaleresque, tant d'intelligence, tant de souci de l'Etat, à l'œuvre, ça réjouit le cœur ! C'est beau comme l'antique.
Cela serait dommage qu'il n'y ait pas quelques uns de nos militaires qui meurent pour magnifier une si grande cause (et pour la plus grande gloire de notre industrie d'armement -cette publicité gratuite sera peut-être le seul bénéfice que nous tirerons de cette affaire).
***********
(1) : les medias, en nous rapportant la fable du méchant Khadafi contre les gentils rebelles, font leur boulot de vendeur de sornettes. Nous ne sommes pas obligés d'acheter ces foutaises. Si Khadafi est le méchant, c'est simplement parce qu'il est le plus armé. Donnez les mêmes armes aux rebelles et ils se feront un plaisir d'être aussi méchants que Khadafi.
Bien sûr, tout cela se fait au nom des drouâd'loumes, comme l'intervention américaine en Irak à laquelle la France s'est farouchement opposée. Comprenne qui pourra.
D'ailleurs, les pantalonnades ont toujours une part d'incompréhensible.
La dure réalité est que nous n'avons aucun intérêt à défendre en Libye et aucun gain à attendre de notre immixtion dans une guerre tribale (car c'est de cela qu'il s'agit(1)). Nous nous sommes suffisamment mêlés des affaires des autres par le passé, généralement au nom des fameux (et fumeux) drouâd'loumes, pour savoir que ça ne rapporte que des emmerdes.
Alors, guerre sans raison ? Que nenni ! Vous oubliez la raison qui, dans nos belles démocraties que le monde entier est censé nous envier, surpasse, domine et surplombe toutes les autres : la raison électorale.
David Cameron a une crise économique à faire oublier et Nicolas Sarkozy a une crise tous azimuths à mettre sous le boisseau.
Ah, que c'est bon ! Voir tant de noblesse, tant d'esprit chevaleresque, tant d'intelligence, tant de souci de l'Etat, à l'œuvre, ça réjouit le cœur ! C'est beau comme l'antique.
Cela serait dommage qu'il n'y ait pas quelques uns de nos militaires qui meurent pour magnifier une si grande cause (et pour la plus grande gloire de notre industrie d'armement -cette publicité gratuite sera peut-être le seul bénéfice que nous tirerons de cette affaire).
***********
(1) : les medias, en nous rapportant la fable du méchant Khadafi contre les gentils rebelles, font leur boulot de vendeur de sornettes. Nous ne sommes pas obligés d'acheter ces foutaises. Si Khadafi est le méchant, c'est simplement parce qu'il est le plus armé. Donnez les mêmes armes aux rebelles et ils se feront un plaisir d'être aussi méchants que Khadafi.
vendredi, mars 18, 2011
Notre ami Sarkozy est-il fou ?
La France se dirige vers une guerre avec la Libye. C'est ce qu'il y a de mieux à faire après que la France se soit engagée inconsidérément aux cotés des rebelles. Comme disait Napoléon, on s'engage et puis on voit.
J'aurais préféré qu'il en fût autrement, mais le vin est tiré, il faut le boire.
Mais dans quelles conditions épouvantables cette décision lourde a-t-elle été prise ! En présence d'un histrion médiatique (Bernard-Henri Lévy) et en l'absence des ministres des Affaires Etrangères et de la Défense.
Khadafi, qui s'y connaît en folie, accuse Nicolas Sarkozy d'être atteint d'une maladie psychique. Je me pose sérieusement la question.
En tous les cas, au minimum, notre président montre une incompétence à gouverner que je trouve rien moins que terrifiante. Je n'oublie pas que cet homme, par notre constitution et par nos pratiques, détient d'énormes pouvoirs.
L'article de Claude Reichman (Sarkozy, l'homme qui ne sait pas gouverner) va finir par apparaître comme un gentil euphémisme.
J'aurais préféré qu'il en fût autrement, mais le vin est tiré, il faut le boire.
Mais dans quelles conditions épouvantables cette décision lourde a-t-elle été prise ! En présence d'un histrion médiatique (Bernard-Henri Lévy) et en l'absence des ministres des Affaires Etrangères et de la Défense.
Khadafi, qui s'y connaît en folie, accuse Nicolas Sarkozy d'être atteint d'une maladie psychique. Je me pose sérieusement la question.
En tous les cas, au minimum, notre président montre une incompétence à gouverner que je trouve rien moins que terrifiante. Je n'oublie pas que cet homme, par notre constitution et par nos pratiques, détient d'énormes pouvoirs.
L'article de Claude Reichman (Sarkozy, l'homme qui ne sait pas gouverner) va finir par apparaître comme un gentil euphémisme.
Politiquement correct : surtout ne pas voir
Xavier Beauvois, lors de la remise de son César du meilleur film, a fait un discours tout à fait convenu sur la «tolérance», «ne pas avoir peur des autres» et critiquant Zemmour. Pour quiconque a vu son film Des hommes et des Dieux, de tels propos sont grotesques, en opposition avec le récit dramatique du massacre des moines.
Commentant ce passage, Alain Finkielkraut a eu le mot juste : «Xavier Beauvois ne voit pas ce qu'il montre». J'ai fait le même constat il y a peu à propos de Bertrand Tavernier.
Les cinéastes français sont tellement imprégnés jusqu'à la moelle de politiquement correct qu'ils en arrivent à s'aveugler sur ce que leur sens artistique leur fait montrer dans leurs œuvres (quand celles-ci sont bonnes).
C'est dramatique, pitoyable. Des gens comme Tavernier ou Beauvois sont à plaindre du point de vue artistique.
Mais nous tenons là une bonne définition du politiquement correct : «Surtout ne pas se fier à ses sens et à son intelligence, surtout ne pas voir ce qu'on voit. Répéter en fermant bien les yeux le discours autorisé.»
C'est une définition possible de la bêtise la plus crasse. Et de la lâcheté.
Commentant ce passage, Alain Finkielkraut a eu le mot juste : «Xavier Beauvois ne voit pas ce qu'il montre». J'ai fait le même constat il y a peu à propos de Bertrand Tavernier.
Les cinéastes français sont tellement imprégnés jusqu'à la moelle de politiquement correct qu'ils en arrivent à s'aveugler sur ce que leur sens artistique leur fait montrer dans leurs œuvres (quand celles-ci sont bonnes).
C'est dramatique, pitoyable. Des gens comme Tavernier ou Beauvois sont à plaindre du point de vue artistique.
Mais nous tenons là une bonne définition du politiquement correct : «Surtout ne pas se fier à ses sens et à son intelligence, surtout ne pas voir ce qu'on voit. Répéter en fermant bien les yeux le discours autorisé.»
C'est une définition possible de la bêtise la plus crasse. Et de la lâcheté.
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jeudi, mars 17, 2011
Nucléaire et pétrole : les Allemands sont complètement cons
Thilo Sarrazin, le mal nommé, soutient que l'afflux d'immigrés fait baisser le niveau intellectuel de l'Allemagne. Pour ma part, j'accuserais plutôt le socialisme et l'assistanat. De toute façon, ces explications ne sont pas contradictoires. De plus, la démocratie sondagière favorise à outrance le règne des cons, très majoritaires ou, en tout cas, très affirmatifs.
Bref, il est clair que l'intelligence collective est en baisse.
On en voit encore un exemple avec les histoires actuelles de nucléaire, car enfin, il ne faut par être Einstein pour comprendre qu'il n'y a qu'une alternative au nucléaire pour produire de l'électricité : les hydrocarbures, charbon, fuel, gaz.
Tout le reste, c'est un amusement pour les médias. Aucune des énergie dite alternatives n'est une véritable alternative, en coût, en quantité et en qualité. Qu'est-ce qu'on n'en a foutre d'une éolienne qui ne tourne pas quand on en a le plus besoin ?
On peut certes diminuer notre consommation électrique, mais on ne peut pas la réduire à rien. Donc il restera toujours la question : nucléaire ou hydrocarbures ?
Si l'on pèse les raisons politiques, économiques et écologiques, le nucléaire l'emporte de très loin. Le nucléaire est quasi-inépuisable et nous ne dépendons de personne (les sources de matériaux fissiles sont diversifiées).
Le nucléaire pourrait-il être plus sûr ? Oui, il y a toujours moyen de faire mieux.
Il faudra tirer la leçon de ce qui s'est passé au Japon pour améliorer encore la sécurité, mais c'est un travail d'ingénieur classique. Le nucléaire n'est pas source de catastrophes dans les pays avancés, comme le Japon est en train de le démontrer (cela peut sembler étrange dans le présent contexte d'hystérie médiatique, mais réfléchissez-y à tête reposée).
Rappelons, afin de revenir à la rationalité, qu'un barrage qui s'est rompu lors du séisme a fait plus de morts que le réacteur de Fukushima jusqu'à maintenant.
La vraie question du nucléaire n'est pas en France, en Allemagne, en Suisse ou au Japon. Elle est en Inde, en Chine, en Jordanie, aux Emirats Arabes Unis, en Iran, au Qatar, en Egypte, tous ces pays qui s'équipent ou envisagent de s'équiper en centrales nucléaires et dont il n'est pas certain qu'ils auraient les moyens de faire face à un accident grave.
Laissons l'avant dernier mot à François d'Orcival :
«On est d’autant plus frappé du contraste qui existe entre ce sang-froid chez les Japonais et l’espèce de panique qui s’est emparée de certains cercles ici, pour des motifs évidemment politiques. Nous, Français, n’avons connu ni Hiroshima ni Tchernobyl, et entendre Nicolas Hulot, Daniel Cohn-Bendit ou Eva Joly perdre leurs nerfs en nous annonçant l’apocalypse nucléaire – les mêmes qui n’hésitent pas à accuser Nicolas Sarkozy « de jouer sur les peurs des Français » lorsqu’il parle d’islam ou d’immigration – est, pour tout dire, assez pathétique. L’opinion publique a besoin de renseignements vrais, d’explications claires, nullement d’agitation. Les pouvoirs publics, les autorités compétentes, les ministres chargés de ces dossiers (Éric Besson à l’Industrie, Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Écologie) informent avec compétence et sens des responsabilités. Devant l’épreuve, l’exemple vient de Tokyo.»
Et je prends le dernier mot : quelle est la décision rationnelle pour les Français ? Construire encore plus de centrales nucléaires pour exporter de l'électricité vers l'Allemagne.
De toute façon, les vents dominants sont d'ouest : si il y a un Tchernobyl en France, les Allemands se le prendront sur la gueule et, en plus, ils nous auront grassement payés.
Bref, il est clair que l'intelligence collective est en baisse.
On en voit encore un exemple avec les histoires actuelles de nucléaire, car enfin, il ne faut par être Einstein pour comprendre qu'il n'y a qu'une alternative au nucléaire pour produire de l'électricité : les hydrocarbures, charbon, fuel, gaz.
Tout le reste, c'est un amusement pour les médias. Aucune des énergie dite alternatives n'est une véritable alternative, en coût, en quantité et en qualité. Qu'est-ce qu'on n'en a foutre d'une éolienne qui ne tourne pas quand on en a le plus besoin ?
On peut certes diminuer notre consommation électrique, mais on ne peut pas la réduire à rien. Donc il restera toujours la question : nucléaire ou hydrocarbures ?
Si l'on pèse les raisons politiques, économiques et écologiques, le nucléaire l'emporte de très loin. Le nucléaire est quasi-inépuisable et nous ne dépendons de personne (les sources de matériaux fissiles sont diversifiées).
Le nucléaire pourrait-il être plus sûr ? Oui, il y a toujours moyen de faire mieux.
Il faudra tirer la leçon de ce qui s'est passé au Japon pour améliorer encore la sécurité, mais c'est un travail d'ingénieur classique. Le nucléaire n'est pas source de catastrophes dans les pays avancés, comme le Japon est en train de le démontrer (cela peut sembler étrange dans le présent contexte d'hystérie médiatique, mais réfléchissez-y à tête reposée).
Rappelons, afin de revenir à la rationalité, qu'un barrage qui s'est rompu lors du séisme a fait plus de morts que le réacteur de Fukushima jusqu'à maintenant.
La vraie question du nucléaire n'est pas en France, en Allemagne, en Suisse ou au Japon. Elle est en Inde, en Chine, en Jordanie, aux Emirats Arabes Unis, en Iran, au Qatar, en Egypte, tous ces pays qui s'équipent ou envisagent de s'équiper en centrales nucléaires et dont il n'est pas certain qu'ils auraient les moyens de faire face à un accident grave.
Laissons l'avant dernier mot à François d'Orcival :
«On est d’autant plus frappé du contraste qui existe entre ce sang-froid chez les Japonais et l’espèce de panique qui s’est emparée de certains cercles ici, pour des motifs évidemment politiques. Nous, Français, n’avons connu ni Hiroshima ni Tchernobyl, et entendre Nicolas Hulot, Daniel Cohn-Bendit ou Eva Joly perdre leurs nerfs en nous annonçant l’apocalypse nucléaire – les mêmes qui n’hésitent pas à accuser Nicolas Sarkozy « de jouer sur les peurs des Français » lorsqu’il parle d’islam ou d’immigration – est, pour tout dire, assez pathétique. L’opinion publique a besoin de renseignements vrais, d’explications claires, nullement d’agitation. Les pouvoirs publics, les autorités compétentes, les ministres chargés de ces dossiers (Éric Besson à l’Industrie, Nathalie Kosciusko-Morizet à l’Écologie) informent avec compétence et sens des responsabilités. Devant l’épreuve, l’exemple vient de Tokyo.»
Et je prends le dernier mot : quelle est la décision rationnelle pour les Français ? Construire encore plus de centrales nucléaires pour exporter de l'électricité vers l'Allemagne.
De toute façon, les vents dominants sont d'ouest : si il y a un Tchernobyl en France, les Allemands se le prendront sur la gueule et, en plus, ils nous auront grassement payés.
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mercredi, mars 16, 2011
Nucléaire au Japon : c'est la fête du slip en Europe
Les technocrates européens sont mis dans un état de transe extatique par la catastrophe nippone. Je ne suis pas sûr qu'ils jouissent encore, mais ils bandent déjà.
Pierre Gadonneix (ex-PDG d'EDF): «L'accident nucléaire au Japon plaide en faveur de la définition de règles mondiales en matière de sûreté nucléaire».
Quand j'entends le mot «accident», je sors ma «gouvernance mondiale» ? Gouvernance mondiale, l'orgasme pour tout technocrate : un gros machin avec plein de sinécures dedans grassement payées où cette saloperie de démocratie ne met jamais son nez.
Par ailleurs, le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a réaffirmé que la situation n'était plus sous contrôle à ses yeux.
De quoi je me mêle ? De ce qui ne me regarde pas, mais c'est si bon, sous prétexte de sécurité, de se mêler des affaires des autres.
Et je ne vous parle pas des écolos et autres guignols (NKM, Borloo, etc ...)qui se sont précipités pour exploiter l'émotion avec une indécence rare.
Et ainsi de suite.
Les Japonais sont impressionnants dans cette affaire mais les Européens en général et les politiciens en particulier n'en sortent pas grandis.
Addendum
Sondage Le Figaro : Radiations au Japon : êtes-vous inquiet pour votre santé ?
16/03/2011 | Mise à jour : 20:07 Réagir | Votants 3877
Oui : 30.15%
.
Non : 69.85%
Nous sommes donc cernés par 30.15 % de connards.
Pierre Gadonneix (ex-PDG d'EDF): «L'accident nucléaire au Japon plaide en faveur de la définition de règles mondiales en matière de sûreté nucléaire».
Quand j'entends le mot «accident», je sors ma «gouvernance mondiale» ? Gouvernance mondiale, l'orgasme pour tout technocrate : un gros machin avec plein de sinécures dedans grassement payées où cette saloperie de démocratie ne met jamais son nez.
Par ailleurs, le commissaire européen à l'Energie Günther Oettinger a réaffirmé que la situation n'était plus sous contrôle à ses yeux.
De quoi je me mêle ? De ce qui ne me regarde pas, mais c'est si bon, sous prétexte de sécurité, de se mêler des affaires des autres.
Et je ne vous parle pas des écolos et autres guignols (NKM, Borloo, etc ...)qui se sont précipités pour exploiter l'émotion avec une indécence rare.
Et ainsi de suite.
Les Japonais sont impressionnants dans cette affaire mais les Européens en général et les politiciens en particulier n'en sortent pas grandis.
Addendum
Sondage Le Figaro : Radiations au Japon : êtes-vous inquiet pour votre santé ?
16/03/2011 | Mise à jour : 20:07 Réagir | Votants 3877
Oui : 30.15%
.
Non : 69.85%
Nous sommes donc cernés par 30.15 % de connards.
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mardi, mars 15, 2011
Et la Libye ?
Une actualité chasse l'autre. On ne parle pratiquement plus de la Libye. C'est bien les journalistes dans toute leur splendeur.
Je me réjouis tout de même d'avoir montré plus de finesse que notre président, qui doit être bien marri d'avoir reconnu des opposants qui sont en train de se faire laminer. Je me demande si je ne vais pas me présenter en 2012.
Je me réjouis tout de même d'avoir montré plus de finesse que notre président, qui doit être bien marri d'avoir reconnu des opposants qui sont en train de se faire laminer. Je me demande si je ne vais pas me présenter en 2012.
lundi, mars 14, 2011
Nucléaire : la politique de l'émotion
La politique est soumise à au diktat de l'émotion.
Quand on examine les choses calmement, on se dit que ce qui se passe au Japon est une validation du choix nucléaire : voilà un pays qui subit un très violent séisme et les dégâts radioactifs sur la population sont restreints.
Certes, c'est une grosse perte industrielle et économique, mais rien de plus.
Mais, c'est tout le contraire qu'on entend dans les medias. Le plus extrême est dans les commentaires des sites des journaux gauchistes. D'une manière générale, nous nageons en plein irrationnel.
Je pense que l'invisibilité de ces radiations qui peuvent pénétrer dans leurs victimes fait beaucoup pour créer cette peur irrationnelle.
Addendum du 15/03 : j'ignore à l'heure qu'il est si la situation au Japon va dégénérer en catstrophe nucléaire. Mais si cela était, cela indiquerait qu'une vieille centrale en bord de mer ne résiste pas à un séïsme de magnitude 8,9 et au tsunami qui suit. C'est un peu léger pour remettre en cause le nucléaire partout dans le monde, notamment en France, dans des régions non sismiques.
La décision d'Angela Merkel d'arrêter les plus vieux réacteurs n'est pas frappée au coin de la rationalité, c'est le moins qu'on puisse dire.
«C'est avec chagrin que nous voyons ces hommes éminents se faire, en vertu d'une sorte de loyalisme à l'envers, non point des guides exigeants, mais des porte-paroles rassurants.»
Zemmour est sur la même longueur d'onde. Quant à H16, il est carrément saignant.
Cependant, je rappelle cette statistique : le nucléaire civil a fait moins de morts dans toute son histoire que les mines de charbon chinoises en un an.
Quand on examine les choses calmement, on se dit que ce qui se passe au Japon est une validation du choix nucléaire : voilà un pays qui subit un très violent séisme et les dégâts radioactifs sur la population sont restreints.
Certes, c'est une grosse perte industrielle et économique, mais rien de plus.
Mais, c'est tout le contraire qu'on entend dans les medias. Le plus extrême est dans les commentaires des sites des journaux gauchistes. D'une manière générale, nous nageons en plein irrationnel.
Je pense que l'invisibilité de ces radiations qui peuvent pénétrer dans leurs victimes fait beaucoup pour créer cette peur irrationnelle.
Addendum du 15/03 : j'ignore à l'heure qu'il est si la situation au Japon va dégénérer en catstrophe nucléaire. Mais si cela était, cela indiquerait qu'une vieille centrale en bord de mer ne résiste pas à un séïsme de magnitude 8,9 et au tsunami qui suit. C'est un peu léger pour remettre en cause le nucléaire partout dans le monde, notamment en France, dans des régions non sismiques.
La décision d'Angela Merkel d'arrêter les plus vieux réacteurs n'est pas frappée au coin de la rationalité, c'est le moins qu'on puisse dire.
«C'est avec chagrin que nous voyons ces hommes éminents se faire, en vertu d'une sorte de loyalisme à l'envers, non point des guides exigeants, mais des porte-paroles rassurants.»
Zemmour est sur la même longueur d'onde. Quant à H16, il est carrément saignant.
Cependant, je rappelle cette statistique : le nucléaire civil a fait moins de morts dans toute son histoire que les mines de charbon chinoises en un an.
Résilience et immigration
Je vous signale ce billet d'Ivan Rioufol : Du Japon à la France : Quelle nation voulons-nous ?
Bien sûr, ce qu'il raconte est conforme au bon sens, mais comme le bon sens n'a plus le droit de cité parce qu'il contredit trop souvent la dictature du Bien, nous nous trouvons sommés de démontrer des évidences qui mériteraient pas, chez des peuples moins touchés par la folie, qu'on perde du temps à les démontrer. Sachez donc que des études américaines montrent que trop d'hétérogénéité ethnique d'un voisinage fait baisser la sociabilité et le sens civique.
Bien sûr, ce qu'il raconte est conforme au bon sens, mais comme le bon sens n'a plus le droit de cité parce qu'il contredit trop souvent la dictature du Bien, nous nous trouvons sommés de démontrer des évidences qui mériteraient pas, chez des peuples moins touchés par la folie, qu'on perde du temps à les démontrer. Sachez donc que des études américaines montrent que trop d'hétérogénéité ethnique d'un voisinage fait baisser la sociabilité et le sens civique.
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dimanche, mars 13, 2011
samedi, mars 12, 2011
Les forces du gros bisou peinent à rétablir l'ordre câlin
Échauffourées hier soir à Nanterre
AFP
12/03/2011 | Mise à jour : 19:07
Des échauffourées ont opposé hier soir des policiers du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) à des dizaines de jeunes [vous avez traduit, inutile que je vous fasse un dessin], conduisant à une quinzaine d'interpellations, a-t-on appris auprès de la préfecture. Vers 19H00, des policiers qui interpellaient deux personnes pour trafic de stupéfiants [un point Zemmour, un ]et violences volontaires sur agent de la force publique, dans le quartier Pablo-Picasso de Nanterre, ont été pris à partie par une quarantaine de jeunes qui leur ont jeté des projectiles. Les policiers se sont dégagés en utilisant des grenades de désencerclement et des flash-balls. Deux policiers ont été légèrement blessés. [bref, c'est la guerre]
Tro1is heures plus tard, des policiers et des pompiers intervenant dans le même quartier pour un feu de véhicule ont de nouveau été la cible d'un "groupe d'une quarantaine de jeunes armés de barres de fer, dans ce qui ressemble à un guet-apens" [c'est encore la guerre], indique-t-on de même source. Les policiers, qui ont reçu des renforts, ont de nouveau utilisé des grenades de désencerclement et des flash-balls[c'est toujours la guerre].
Une quinzaine de personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue. Elles ont toutes été relâchées aujourd'hui [c'est la guerre, mais quand on capture l'ennemi, on le relâche. Voilà une guerre que nous ne sommes pas près de gagner. Les forces prétendues de l'ordre sont fermement décidées à ce que force reste non pas à la loi mais au désordre].
Le jour où les français décideront de reprendre la direction de leur pays, cela sera terrible de revenir sur des années de lâcheté.
AFP
12/03/2011 | Mise à jour : 19:07
Des échauffourées ont opposé hier soir des policiers du commissariat de Nanterre (Hauts-de-Seine) à des dizaines de jeunes [vous avez traduit, inutile que je vous fasse un dessin], conduisant à une quinzaine d'interpellations, a-t-on appris auprès de la préfecture. Vers 19H00, des policiers qui interpellaient deux personnes pour trafic de stupéfiants [un point Zemmour, un ]et violences volontaires sur agent de la force publique, dans le quartier Pablo-Picasso de Nanterre, ont été pris à partie par une quarantaine de jeunes qui leur ont jeté des projectiles. Les policiers se sont dégagés en utilisant des grenades de désencerclement et des flash-balls. Deux policiers ont été légèrement blessés. [bref, c'est la guerre]
Tro1is heures plus tard, des policiers et des pompiers intervenant dans le même quartier pour un feu de véhicule ont de nouveau été la cible d'un "groupe d'une quarantaine de jeunes armés de barres de fer, dans ce qui ressemble à un guet-apens" [c'est encore la guerre], indique-t-on de même source. Les policiers, qui ont reçu des renforts, ont de nouveau utilisé des grenades de désencerclement et des flash-balls[c'est toujours la guerre].
Une quinzaine de personnes ont été interpellées et placées en garde-à-vue. Elles ont toutes été relâchées aujourd'hui [c'est la guerre, mais quand on capture l'ennemi, on le relâche. Voilà une guerre que nous ne sommes pas près de gagner. Les forces prétendues de l'ordre sont fermement décidées à ce que force reste non pas à la loi mais au désordre].
Le jour où les français décideront de reprendre la direction de leur pays, cela sera terrible de revenir sur des années de lâcheté.
vendredi, mars 11, 2011
Les généraux français de la première guerre mondiale étaient-ils des idiots sanguinaires ?
Les généraux français de la première guerre mondiale étaient-ils des idiots sanguinaires ?
La thèse est connue. Elle a été popularisée par Pierre Miquel dans Le gâchis des généraux, par exemple. Elle a le charme d'un fort parfum de lutte des classes (comme c'est confortable, un monde manichéen). On la voit aussi au cinéma, dans Les sentiers de la gloire.
Résiste-elle à l'examen ?
L'acte d'accusation a le mérite d'être simple : au moyen d'offensives répétées et inutiles, les généraux ont saigné la France. Ils ont eu le tort de lancer des offensives massives et très meurtrières pour des percées que les lacunes des techniques de l'époque (communications sans fil, transports tout-terrain) ne permettaient pas d'exploiter.
C'est bien beau de critiquer, mais quelles étaient les alternatives ?
1) Temporiser en attendant l'évolution des techniques. Mais il fallait une sacrée confiance dans nos scientifiques pour prendre le risque de confier tous nos espoirs de victoire à la recherche, face aux Allemands qui n'étaient pas des manches en la matière. Ou alors, il fallait être sacrément défaitiste, comme Pétain.
2) Essayer d'améliorer les tactiques dans le cadre des techniques existantes. Les Allemands l'ont fait avec succès lors des offensives du printemps 1918. Mais les Français aussi, puisqu'il fallait environ dix fois plus de balles et d'obus pour tuer un homme en 1917 qu'en 1914.
Deux paramètres d'un poids immense, qui dominent les décisions, sont systématiquement négligés par les accusateurs, et pour cause, puisqu'ils innocentent les généraux presque complètement, ne laissant que les erreurs humaines habituelles :
1) Dans une guerre, la pression psychologique et politique pour vaincre au plus vite et à tout prix est quasi-insupportable. C'est Stimson, le secrétaire à la guerre de Roosevelt, horrifié, qui explique qu'il faut mettre fin à la guerre le plus vite possible, par tous les moyens, que même les moyens les plus dégueulasses sont moins horribles qu'une prolongation de la guerre. L'attente est une option désespérée, de dernier recours.
2) La nécessité d'une guerre d'alliance fait qu'il y a des offensives politiques : on attaque non pour vaincre, mais pour montrer à l'allié qu'on ne flanche pas. Ce fut le cas pendant les deux guerres mondiales. Des offensives inutiles militairement pouvaient avoir leur utilité politique.
Pour régler cette question, nous cherchons trop loin : nous avons des experts qui ont déjà répondu. Ce sont les soldats, dans leur comportement et dans leurs témoignages du moment (ceux d'après-guerre ne sont pas valables, nous y reviendrons).
Les critiques abondent sur les généraux, notamment sur leur ganacherie (mais la compassion n'est pas une vertu militaire). Cependant, celles qui mettent en cause la compétence des généraux sont assez tardives. Les mutineries de 1917 ont une cause militaire, comme l'a bien compris Pétain : les soldats accusent les généraux d'incompétence. Il leur a donc fallu trois ans pour faire ce constat.
A tout le moins, cela incite à nuancer l'accusation.
En réalité, l'accusation d'incompétence de nos généraux découle du péché majeur de l'historien : l'anachronisme. Nous pouvons accuser l'activisme des généraux parce que nous connaissons la fin de l'histoire, mais eux, au contraire, étaient dans l'incertitude radicale.
On commet la même erreur quand on met en cause les bombardements de Dresde ou d'Hiroshima. A trois mois de la fin de la guerre, pourquoi bombarder Dresde ? Mais, nous, nous savons que la guerre allait finir trois mois plus tard, pas Churchill : tant que la guerre n'est pas finie, elle continue, jusqu'au dernier jour.
Alors pourquoi cette accusation récurrente ?
La guerre de 14 fut une folie.
Deux solutions pour l'expliquer : ce fut une folie collective qui entraina notre pays en entier dans un conflit suicidaire ou ce fut la folie de méchants généraux qui expédièrent le gentil peuple à la boucherie.
Le choix est vite fait : les généraux seront donc les boucs-émissaires de notre folie collective. Cela permet de comprendre le succès continu de niaiseries comme les BDs de Tardi ou le film Joyeux Noël. L'alternative, à savoir qu'un peuple entier peut être pris d'une pulsion belliqueuse suicidaire, est trop horrible à examiner. C'est plus facile de mettre en cause les généraux, cela circonscrit le désastre moral.
C'est pourquoi les témoignages d'après-guerre ne sont pas fiables : après coup, devant l'étendue des dégâts, chacun avait intérêt, même inconsciemment, à se présenter comme une victime. Papy allait-il raconter à ses petits-enfants qu'il mettait d'enthousiasme la baïonnette au canon pour aller crever du Boche ? Bien sûr que non. Même Genevoix, pourtant monument d'honnêteté, a effacé de la première édition de ses carnets l'épisode où, dans une transe exaltée, il court après des Allemands et leur tire dans le dos à bout portant.
Mais la vérité de la culpabilité collective a néanmoins transpiré dans le dégoût de nous-mêmes et de notre civilisation qui s'est emparé de nos âmes.
Revenons un moment à l'image d'Epinal des généraux sanguinaires, il y en a eu, comme celui (un colonel, en fait, le colonel Bernard) qui a ordonné de fusiller sans jugement le lieutenant Herduin (réhabilité en 1921). Voici la mort d'Herduin :
Herduin, officier d'active comptant 17 années de service, titulaire de la médaille militaire et de la médaille coloniale, demande à commander lui-même le peloton d’exécution pour éviter au capitaine Gude le déshonneur et la douleur d’avoir à le faire.
Le capitaine Delaruelle s’approche d’Herduin et l'implore de s’adresser aux soldats désemparés, accablés, au bord de la révolte :
Herduin accepte et se tourne vers les soldats qui vont le fusiller :
Mes enfants,
Nous ne sommes pas des lâches.
Il paraît que nous n’avons pas assez tenu [sur les 600 montés en ligne, il reste 36 survivants].
Il faut tenir jusqu’au bout pour la France.
Je meurs en brave et en Français.
Et maintenant Visez bien !
Joue ! Feu !
Il est difficile de juger, en 2011, une époque qui fabriquent de tels hommes, si différents des nôtres.
La véritable accusation qu'on peut porter contre les généraux n'est pas l'incompétence, mais de ne pas avoir respecté plus ces citoyens en armes. Imbus de leur esprit de caste, ils n'ont pas su voir, à quelques exceptions près, la qualité de l'instrument qui leur était confié.
La thèse est connue. Elle a été popularisée par Pierre Miquel dans Le gâchis des généraux, par exemple. Elle a le charme d'un fort parfum de lutte des classes (comme c'est confortable, un monde manichéen). On la voit aussi au cinéma, dans Les sentiers de la gloire.
Résiste-elle à l'examen ?
L'acte d'accusation a le mérite d'être simple : au moyen d'offensives répétées et inutiles, les généraux ont saigné la France. Ils ont eu le tort de lancer des offensives massives et très meurtrières pour des percées que les lacunes des techniques de l'époque (communications sans fil, transports tout-terrain) ne permettaient pas d'exploiter.
C'est bien beau de critiquer, mais quelles étaient les alternatives ?
1) Temporiser en attendant l'évolution des techniques. Mais il fallait une sacrée confiance dans nos scientifiques pour prendre le risque de confier tous nos espoirs de victoire à la recherche, face aux Allemands qui n'étaient pas des manches en la matière. Ou alors, il fallait être sacrément défaitiste, comme Pétain.
2) Essayer d'améliorer les tactiques dans le cadre des techniques existantes. Les Allemands l'ont fait avec succès lors des offensives du printemps 1918. Mais les Français aussi, puisqu'il fallait environ dix fois plus de balles et d'obus pour tuer un homme en 1917 qu'en 1914.
Deux paramètres d'un poids immense, qui dominent les décisions, sont systématiquement négligés par les accusateurs, et pour cause, puisqu'ils innocentent les généraux presque complètement, ne laissant que les erreurs humaines habituelles :
1) Dans une guerre, la pression psychologique et politique pour vaincre au plus vite et à tout prix est quasi-insupportable. C'est Stimson, le secrétaire à la guerre de Roosevelt, horrifié, qui explique qu'il faut mettre fin à la guerre le plus vite possible, par tous les moyens, que même les moyens les plus dégueulasses sont moins horribles qu'une prolongation de la guerre. L'attente est une option désespérée, de dernier recours.
2) La nécessité d'une guerre d'alliance fait qu'il y a des offensives politiques : on attaque non pour vaincre, mais pour montrer à l'allié qu'on ne flanche pas. Ce fut le cas pendant les deux guerres mondiales. Des offensives inutiles militairement pouvaient avoir leur utilité politique.
Pour régler cette question, nous cherchons trop loin : nous avons des experts qui ont déjà répondu. Ce sont les soldats, dans leur comportement et dans leurs témoignages du moment (ceux d'après-guerre ne sont pas valables, nous y reviendrons).
Les critiques abondent sur les généraux, notamment sur leur ganacherie (mais la compassion n'est pas une vertu militaire). Cependant, celles qui mettent en cause la compétence des généraux sont assez tardives. Les mutineries de 1917 ont une cause militaire, comme l'a bien compris Pétain : les soldats accusent les généraux d'incompétence. Il leur a donc fallu trois ans pour faire ce constat.
A tout le moins, cela incite à nuancer l'accusation.
En réalité, l'accusation d'incompétence de nos généraux découle du péché majeur de l'historien : l'anachronisme. Nous pouvons accuser l'activisme des généraux parce que nous connaissons la fin de l'histoire, mais eux, au contraire, étaient dans l'incertitude radicale.
On commet la même erreur quand on met en cause les bombardements de Dresde ou d'Hiroshima. A trois mois de la fin de la guerre, pourquoi bombarder Dresde ? Mais, nous, nous savons que la guerre allait finir trois mois plus tard, pas Churchill : tant que la guerre n'est pas finie, elle continue, jusqu'au dernier jour.
Alors pourquoi cette accusation récurrente ?
La guerre de 14 fut une folie.
Deux solutions pour l'expliquer : ce fut une folie collective qui entraina notre pays en entier dans un conflit suicidaire ou ce fut la folie de méchants généraux qui expédièrent le gentil peuple à la boucherie.
Le choix est vite fait : les généraux seront donc les boucs-émissaires de notre folie collective. Cela permet de comprendre le succès continu de niaiseries comme les BDs de Tardi ou le film Joyeux Noël. L'alternative, à savoir qu'un peuple entier peut être pris d'une pulsion belliqueuse suicidaire, est trop horrible à examiner. C'est plus facile de mettre en cause les généraux, cela circonscrit le désastre moral.
C'est pourquoi les témoignages d'après-guerre ne sont pas fiables : après coup, devant l'étendue des dégâts, chacun avait intérêt, même inconsciemment, à se présenter comme une victime. Papy allait-il raconter à ses petits-enfants qu'il mettait d'enthousiasme la baïonnette au canon pour aller crever du Boche ? Bien sûr que non. Même Genevoix, pourtant monument d'honnêteté, a effacé de la première édition de ses carnets l'épisode où, dans une transe exaltée, il court après des Allemands et leur tire dans le dos à bout portant.
Mais la vérité de la culpabilité collective a néanmoins transpiré dans le dégoût de nous-mêmes et de notre civilisation qui s'est emparé de nos âmes.
Revenons un moment à l'image d'Epinal des généraux sanguinaires, il y en a eu, comme celui (un colonel, en fait, le colonel Bernard) qui a ordonné de fusiller sans jugement le lieutenant Herduin (réhabilité en 1921). Voici la mort d'Herduin :
Herduin, officier d'active comptant 17 années de service, titulaire de la médaille militaire et de la médaille coloniale, demande à commander lui-même le peloton d’exécution pour éviter au capitaine Gude le déshonneur et la douleur d’avoir à le faire.
Le capitaine Delaruelle s’approche d’Herduin et l'implore de s’adresser aux soldats désemparés, accablés, au bord de la révolte :
Herduin accepte et se tourne vers les soldats qui vont le fusiller :
Mes enfants,
Nous ne sommes pas des lâches.
Il paraît que nous n’avons pas assez tenu [sur les 600 montés en ligne, il reste 36 survivants].
Il faut tenir jusqu’au bout pour la France.
Je meurs en brave et en Français.
Et maintenant Visez bien !
Joue ! Feu !
Il est difficile de juger, en 2011, une époque qui fabriquent de tels hommes, si différents des nôtres.
La véritable accusation qu'on peut porter contre les généraux n'est pas l'incompétence, mais de ne pas avoir respecté plus ces citoyens en armes. Imbus de leur esprit de caste, ils n'ont pas su voir, à quelques exceptions près, la qualité de l'instrument qui leur était confié.
Libellés :
Ceux de 14,
Histoire,
pilier,
Première guerre mondiale
Ernst Jünger, un autre destin européen (D. Venner)
L'essentiel est dans le titre.
Ernst Jünger a vécu 103 ans.
Titulaire de l'Ordre pour le Mérite, blessé douze fois dont deux blessures graves (il fait un récit hallucinant de sa fuite en courant pour rejoindre ses lignes avec un poumon transpercé par une balle anglaise). Il fut un guerrier extraordinaire, dans le genre de ceux qu'on voit dans Capitaine Conan.
Devenu écrivain, il s'oppose au nazisme par conservatisme (1). Il passe la seconde guerre mondiale à Paris.
Toute sa vie, ses écrits et ses idées peuvent se résumer en un mot : droiture. J'ai écrit ailleurs que je trouvais que rigueur était un joli mot. Droiture aussi.
Ses convictions sont totalement opposées au monde actuel : il est nationaliste, viril, libre. Il est écrit des choses totalement inaudibles aujourd'hui. L'idéal de la belle mort, depuis Achille, travaille les Européens. Tout homme doit mourir un jour, mieux vaut mourir pour quelque chose que de prolonger une vie vide de sens qui, de toute façon, cessera.
Jünger était aussi très européen par sa grande curiosité et sa soif d'expériences.
Il ne me semble pas impossible que, dans une ou deux générations, des Européens, pas tous, mais ceux qui suffiront à sauver l'essentiel, retrouvent ces valeurs et, ce faisant, construisent une autre Europe que notre Europe du bisou qui cogne, à la fois mollassonne et oppressante, une Europe pour les hommes libres et courageux.
***********
(1) : étonnant pour les anti-fascistes avec 70 ans de retard qui ne comprennent rien à rien, mais pas pour lecteurs de La Lime®.
Ernst Jünger a vécu 103 ans.
Titulaire de l'Ordre pour le Mérite, blessé douze fois dont deux blessures graves (il fait un récit hallucinant de sa fuite en courant pour rejoindre ses lignes avec un poumon transpercé par une balle anglaise). Il fut un guerrier extraordinaire, dans le genre de ceux qu'on voit dans Capitaine Conan.
Devenu écrivain, il s'oppose au nazisme par conservatisme (1). Il passe la seconde guerre mondiale à Paris.
Toute sa vie, ses écrits et ses idées peuvent se résumer en un mot : droiture. J'ai écrit ailleurs que je trouvais que rigueur était un joli mot. Droiture aussi.
Ses convictions sont totalement opposées au monde actuel : il est nationaliste, viril, libre. Il est écrit des choses totalement inaudibles aujourd'hui. L'idéal de la belle mort, depuis Achille, travaille les Européens. Tout homme doit mourir un jour, mieux vaut mourir pour quelque chose que de prolonger une vie vide de sens qui, de toute façon, cessera.
Jünger était aussi très européen par sa grande curiosité et sa soif d'expériences.
Il ne me semble pas impossible que, dans une ou deux générations, des Européens, pas tous, mais ceux qui suffiront à sauver l'essentiel, retrouvent ces valeurs et, ce faisant, construisent une autre Europe que notre Europe du bisou qui cogne, à la fois mollassonne et oppressante, une Europe pour les hommes libres et courageux.
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(1) : étonnant pour les anti-fascistes avec 70 ans de retard qui ne comprennent rien à rien, mais pas pour lecteurs de La Lime®.
Europe : le naufrage est long et douloureux
Voici une phrase saisie sur Secret Défense :
La perspective de pouvoir imposer une zone d'exclusion aérienne (no-fly-zone) au dessus de la Libye s'éloigne d'heure en heure. Il s'agirait d'un dispositif très lourd, nécessitant des dizaines d'avions (chasseurs, Awacs, ravitailleurs, Resco, etc...) Sans les Américains, cela s'avère pour le moins difficile...
Est-ce que j'ai bien compris ? L'Europe, peuplée de 700 millions d'habitants, au niveau de vie parmi les plus élevés du monde (encore pour quelques temps), est incapable de maitriser seule l'armée d'un pays arriéré de 6 millions d'habitants à 500 kilomètres de ses côtes ?
Rappelons qu'il y a cinquante ans, une telle opération aurait été à la portée d'une fraction de l'armée de n'importe quel pays européen.
Evidemment, nous avons choisi de mettre toutes nos ressources dans la subvention à la paresse, d'ici ou d'ailleurs. Nous ne pouvons pas en plus trouver de l'argent pour nous défendre ou défendre nos intérêts.
Et un pays qui ne se défend pas cessera, un jour ou l'autre, d'exister.
La perspective de pouvoir imposer une zone d'exclusion aérienne (no-fly-zone) au dessus de la Libye s'éloigne d'heure en heure. Il s'agirait d'un dispositif très lourd, nécessitant des dizaines d'avions (chasseurs, Awacs, ravitailleurs, Resco, etc...) Sans les Américains, cela s'avère pour le moins difficile...
Est-ce que j'ai bien compris ? L'Europe, peuplée de 700 millions d'habitants, au niveau de vie parmi les plus élevés du monde (encore pour quelques temps), est incapable de maitriser seule l'armée d'un pays arriéré de 6 millions d'habitants à 500 kilomètres de ses côtes ?
Rappelons qu'il y a cinquante ans, une telle opération aurait été à la portée d'une fraction de l'armée de n'importe quel pays européen.
Evidemment, nous avons choisi de mettre toutes nos ressources dans la subvention à la paresse, d'ici ou d'ailleurs. Nous ne pouvons pas en plus trouver de l'argent pour nous défendre ou défendre nos intérêts.
Et un pays qui ne se défend pas cessera, un jour ou l'autre, d'exister.
Egalité homme-femme : cette saloperie de réalité résiste, mais on aura sa peau
Malgré tous les efforts pour transformer les femmes en hommes comme les autres et vice-versa, cette saloperie de réalité résiste : par rapport aux hommes,les femmes ont moins d'accidents de voitures, font plus souvent le ménage, achètent plus de cosmétiques, sont moins présentes dans les conseils d'administration, se passionnent moins pour la guerre, ont des seins plus gros, un pénis plus petit, vivent plus longtemps que les hommes, sont plus souvent enceintes ...
Heureusement, notre société du bisou qui cogne (1) et de la caresse qui éradique les différences va y mettre bon ordre.
Déjà, la manœuvre consistant à transformer les pères en mères comme les autres est bien avancée, comme celle consistant à transformer les garçons en filles.
*************
(1) : copyright H16
Heureusement, notre société du bisou qui cogne (1) et de la caresse qui éradique les différences va y mettre bon ordre.
Déjà, la manœuvre consistant à transformer les pères en mères comme les autres est bien avancée, comme celle consistant à transformer les garçons en filles.
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(1) : copyright H16
Libellés :
dictature du Bien,
éradication des différences
La haine des Français
Pourquoi nos dirigeants haïssent-t-ils tant les Français ?
Quel que soit leur bord et quels que soient leurs discours, nos politiciens encouragent, pratiquent ou laissent pratiquer une politique qui fait entrer 200 000 à 300 000 Africains en France par an et qui aboutit à une substitution de population, c'est-à-dire la disparition du peuple français.
Cette politique est poursuivie avec une constance remarquable depuis quarante ans. (La seule autre politique qui soit poursuivie avec autant de constance est la socialisation du pays).
Pourquoi tant de haine ? Avez vous une explication ?
Jeaan Raspail, dans sa préface au Camp des Saints, intitulée Big Other pose la même question mais n'y répond pas.
Quel que soit leur bord et quels que soient leurs discours, nos politiciens encouragent, pratiquent ou laissent pratiquer une politique qui fait entrer 200 000 à 300 000 Africains en France par an et qui aboutit à une substitution de population, c'est-à-dire la disparition du peuple français.
Cette politique est poursuivie avec une constance remarquable depuis quarante ans. (La seule autre politique qui soit poursuivie avec autant de constance est la socialisation du pays).
Pourquoi tant de haine ? Avez vous une explication ?
Jeaan Raspail, dans sa préface au Camp des Saints, intitulée Big Other pose la même question mais n'y répond pas.
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anti-France,
racisme anti-blanc
jeudi, mars 10, 2011
J'adopte Disqus
J'ai tergiversé parce que Disqus est moins pratique pour certains commentateurs équipés de navigateurs ouzbeks. Mais il dispose d'un remarquable filtre à cons.
Donc, adopté !
Donc, adopté !
mardi, mars 08, 2011
Yves crame Martine
Les divagations de Martine Aubry
Par Yves Kerdrel (dans Le Figaro du 8/03/2011)
En France, quand on ne sait pas de quoi parler, on sort le mot civilisation. C'est arrivé à Nicolas Sarkozy, qui est parti, il y a quelques années, sur la piste d'un projet de civilisation, avant de vite le ranger aux oubliettes. On ne peut pas en dire autant de Martine Aubry qui vient de démarrer sa campagne pour la présidentielle de 2012 en publiant un livre qu'elle préface et dont le titre est Pour changer de civilisation. Rien que cela!
Je recommande vivement aux lecteurs qui seraient tentés par la découverte de cet ouvrage de consacrer les 16,50 euros qu'il coûte à un don aux Restaurants du cœur. À moins qu'ils recherchent vraiment un somnifère efficace. Non seulement cette somme de contributions est ennuyeuse, mal écrite et incohérente. Mais, une fois avalées les 440 pages de ce livre, on n'apprend pas grand-chose sur ce que pourrait devenir la France, si, par malheur, elle devait être un jour présidée par la «dame des 35 heures». Jusqu'à présent, on connaissait les fameuses «élucubrations» du chanteur Antoine. Avec ce «pavé», on découvre les «divagations de Martine». Et ce n'est peut-être pas un lapsus si elle a déclaré récemment, sur France 2, que «le PS a un programme extrêmement vague» avant de se reprendre pour préciser qu'il était «vaste».
De la lecture des seules pages écrites par Martine Aubry, il est donc difficile de retenir des idées concrètes. François Mitterrand voulait «changer la vie» avec 110 propositions. Elle veut «changer de civilisation». Mais sans entrer dans le détail. Son but est simplement de créer «une société solidaire qui prend soin de chacun, où chacun prend soin des autres et où, ensemble, nous prenons soin de l'avenir et de la planète». Voilà la France transformée en gigantesque sanatorium, rempli de plantes vertes et où tout le monde se donne la main… Exaltant, comme projet!
Àdéfaut de trouver dans ce poncif quelques idées neuves, le chroniqueur n'a pas d'autres moyens de s'en sortir qu'en y cherchant ce qui est délibérément nié ou passé sous silence, voire banni. C'est là où le lapsus devient vraiment révélateur. Car les quelques pages signées par Martine Aubry sont une triple négation: d'abord de la croissance, ensuite de l'individu et enfin de l'initiative.
S'agissant de la croissance, la première secrétaire du PS ne se cache pas derrière son petit doigt. C'est pour elle une idée dépassée. «Nous avons longtemps assimilé croissance, progrès et bonheur. Ce temps est révolu.» Qu'on se le dise! Quelques pages plus loin, l'économiste de salon, Daniel Cohen, conseiller de la Banque Lazard, a beau rappeler, à juste titre, que «les sociétés modernes sont avides de croissance», Martine Aubry plaide, elle, pour une «croissance sélective» qui ressemble beaucoup à la fameuse décroissance, vantée en 1972 par le Club de Rome. Ce qui l'amène à parler de la consommation comme d'un phénomène «d'addiction» avec lequel il faut rompre de toute urgence. Première étape de l'entrée dans le sanatorium.
Deuxième négation subliminale de cette préface: l'individu. Pas une seule fois, ce mot est utilisé, alors que celui de «société» revient toutes les trois lignes. Martine Aubry y parle abondamment d'une société du respect. Mais le premier des respects ne consiste-t-il pas à reconnaître la liberté individuelle: liberté d'agir, d'entreprendre, de créer, d'innover, de gagner de l'argent, de le consommer à sa guise. Non, tout cela n'est pas seulement grossier. C'est, pour elle, contre-nature. Si l'individu existe, c'est seulement comme victime d'un «capitalisme vorace qui broie les vies réelles» (sic). D'où la nécessité de compléter les allocations en tous genres avec de la dignité. Deuxième étape du sanatorium. Et dire que beaucoup d'entre nous croyons encore que la première des dignités, c'est d'avoir un travail, d'en vivre et de faire vivre sa famille, voire de s'épanouir dans son travail.
Enfin, la dernière négation de Martine Aubry porte sur l'initiative. Dans son projet, tout relève de la société, donc de l'État. La France souffre de désindustrialisation, à cause, notamment, des 35 heures imposées par l'auteur de ce projet. Le problème sera résolu par «la création d'un pôle public d'investissement industriel». Avec quel argent? Mystère! Jamais il n'est donc question d'initiative individuelle. Et c'est logique, puisque, pour la patronne de la Rue de Solferino, la justice sociale passe par l'égalité. Une rhétorique que tous les socialistes du monde ont abandonnée depuis longtemps, pour reconnaître que le progrès social découle du progrès économique, qui ne saurait exister sans l'encouragement de l'initiative individuelle. Décidément, aux «divagations de Martine», je préfère «les élucubrations d'Antoine». C'est peut-être moins sérieux. Mais aussi beaucoup moins dangereux!
Par Yves Kerdrel (dans Le Figaro du 8/03/2011)
En France, quand on ne sait pas de quoi parler, on sort le mot civilisation. C'est arrivé à Nicolas Sarkozy, qui est parti, il y a quelques années, sur la piste d'un projet de civilisation, avant de vite le ranger aux oubliettes. On ne peut pas en dire autant de Martine Aubry qui vient de démarrer sa campagne pour la présidentielle de 2012 en publiant un livre qu'elle préface et dont le titre est Pour changer de civilisation. Rien que cela!
Je recommande vivement aux lecteurs qui seraient tentés par la découverte de cet ouvrage de consacrer les 16,50 euros qu'il coûte à un don aux Restaurants du cœur. À moins qu'ils recherchent vraiment un somnifère efficace. Non seulement cette somme de contributions est ennuyeuse, mal écrite et incohérente. Mais, une fois avalées les 440 pages de ce livre, on n'apprend pas grand-chose sur ce que pourrait devenir la France, si, par malheur, elle devait être un jour présidée par la «dame des 35 heures». Jusqu'à présent, on connaissait les fameuses «élucubrations» du chanteur Antoine. Avec ce «pavé», on découvre les «divagations de Martine». Et ce n'est peut-être pas un lapsus si elle a déclaré récemment, sur France 2, que «le PS a un programme extrêmement vague» avant de se reprendre pour préciser qu'il était «vaste».
De la lecture des seules pages écrites par Martine Aubry, il est donc difficile de retenir des idées concrètes. François Mitterrand voulait «changer la vie» avec 110 propositions. Elle veut «changer de civilisation». Mais sans entrer dans le détail. Son but est simplement de créer «une société solidaire qui prend soin de chacun, où chacun prend soin des autres et où, ensemble, nous prenons soin de l'avenir et de la planète». Voilà la France transformée en gigantesque sanatorium, rempli de plantes vertes et où tout le monde se donne la main… Exaltant, comme projet!
Àdéfaut de trouver dans ce poncif quelques idées neuves, le chroniqueur n'a pas d'autres moyens de s'en sortir qu'en y cherchant ce qui est délibérément nié ou passé sous silence, voire banni. C'est là où le lapsus devient vraiment révélateur. Car les quelques pages signées par Martine Aubry sont une triple négation: d'abord de la croissance, ensuite de l'individu et enfin de l'initiative.
S'agissant de la croissance, la première secrétaire du PS ne se cache pas derrière son petit doigt. C'est pour elle une idée dépassée. «Nous avons longtemps assimilé croissance, progrès et bonheur. Ce temps est révolu.» Qu'on se le dise! Quelques pages plus loin, l'économiste de salon, Daniel Cohen, conseiller de la Banque Lazard, a beau rappeler, à juste titre, que «les sociétés modernes sont avides de croissance», Martine Aubry plaide, elle, pour une «croissance sélective» qui ressemble beaucoup à la fameuse décroissance, vantée en 1972 par le Club de Rome. Ce qui l'amène à parler de la consommation comme d'un phénomène «d'addiction» avec lequel il faut rompre de toute urgence. Première étape de l'entrée dans le sanatorium.
Deuxième négation subliminale de cette préface: l'individu. Pas une seule fois, ce mot est utilisé, alors que celui de «société» revient toutes les trois lignes. Martine Aubry y parle abondamment d'une société du respect. Mais le premier des respects ne consiste-t-il pas à reconnaître la liberté individuelle: liberté d'agir, d'entreprendre, de créer, d'innover, de gagner de l'argent, de le consommer à sa guise. Non, tout cela n'est pas seulement grossier. C'est, pour elle, contre-nature. Si l'individu existe, c'est seulement comme victime d'un «capitalisme vorace qui broie les vies réelles» (sic). D'où la nécessité de compléter les allocations en tous genres avec de la dignité. Deuxième étape du sanatorium. Et dire que beaucoup d'entre nous croyons encore que la première des dignités, c'est d'avoir un travail, d'en vivre et de faire vivre sa famille, voire de s'épanouir dans son travail.
Enfin, la dernière négation de Martine Aubry porte sur l'initiative. Dans son projet, tout relève de la société, donc de l'État. La France souffre de désindustrialisation, à cause, notamment, des 35 heures imposées par l'auteur de ce projet. Le problème sera résolu par «la création d'un pôle public d'investissement industriel». Avec quel argent? Mystère! Jamais il n'est donc question d'initiative individuelle. Et c'est logique, puisque, pour la patronne de la Rue de Solferino, la justice sociale passe par l'égalité. Une rhétorique que tous les socialistes du monde ont abandonnée depuis longtemps, pour reconnaître que le progrès social découle du progrès économique, qui ne saurait exister sans l'encouragement de l'initiative individuelle. Décidément, aux «divagations de Martine», je préfère «les élucubrations d'Antoine». C'est peut-être moins sérieux. Mais aussi beaucoup moins dangereux!
Libellés :
le socialisme partout,
saloperies gauchistes
A quand la déchéance de nationalité des députés centristes ?
Le Figaro:
Devant la fronde d'une partie de la majorité, le gouvernement a décidé d'abandonner l'idée d'étendre la déchéance de nationalité aux assassins de policiers, une des mesures-phare du projet de loi sur l'immigration en débat à l'Assemblée.
Une fois de plus, on apprend que la droite a une grande gueule, mais que, dès qu'il s'agit de faire, et non plus d'en parler, une vraie politique de droite, pfouu ... Plus personne, ni au parlement, ni au gouvernement.
Et tous ces gens prétendus de droite de justifier leur fuite éperdue en invoquant des valeurs de gauche.
En 1790, nous avions les sans-culottes ; en 2010, nous avons les sans-couilles.
Devant la fronde d'une partie de la majorité, le gouvernement a décidé d'abandonner l'idée d'étendre la déchéance de nationalité aux assassins de policiers, une des mesures-phare du projet de loi sur l'immigration en débat à l'Assemblée.
Une fois de plus, on apprend que la droite a une grande gueule, mais que, dès qu'il s'agit de faire, et non plus d'en parler, une vraie politique de droite, pfouu ... Plus personne, ni au parlement, ni au gouvernement.
Et tous ces gens prétendus de droite de justifier leur fuite éperdue en invoquant des valeurs de gauche.
En 1790, nous avions les sans-culottes ; en 2010, nous avons les sans-couilles.
Libellés :
bien-pensance,
dictature du Bien
La Libye façon Sergio Leone
Ca y est, la presse occidentale nous fait la Libye façon western : les bons insurgés contre le méchant Khadafi.
Bien sûr, elle ignore totalement qu'il s'agit d'une guerre civile, avec toute la complexité de ces situations. Je ne serais pas surpris qu'on découvre dans quelques mois des exactions peu ragoutantes des gentils insurgés.
Mais, pour l'instant, fidèle à son schéma manichéen habituel qui permet de scotcher le peuple-consommateur devant la télévision, la presse prépare les esprits à une superbe interventioncoloniale humanitaire.
Je n'aurai donc pas la cruauté de rappeler que dessouder le méchant tyran et apporter la démocratie aux arabes était le prétexte invoqué par GW Bush pour son intervention en Irak.
Je ne rappellerai pas non plus que les interventionscoloniales humanitaires se sont toujours faites au nom des sentiments les plus nobles et qu'elles finissent en général en faisant plus de dégâts qu'elles ne règlent de problèmes.
Alors, que faire ? C'est simple : rien. Prendre le peu pétrole qu'ils nous envoient encore, arrêter de livrer des armes (sauf si ils payent comptant)et laisser les Libyens se débrouiller entre eux.
Et j'oubliais : refouler à nos frontières les immigrés.
Bien sûr, elle ignore totalement qu'il s'agit d'une guerre civile, avec toute la complexité de ces situations. Je ne serais pas surpris qu'on découvre dans quelques mois des exactions peu ragoutantes des gentils insurgés.
Mais, pour l'instant, fidèle à son schéma manichéen habituel qui permet de scotcher le peuple-consommateur devant la télévision, la presse prépare les esprits à une superbe intervention
Je n'aurai donc pas la cruauté de rappeler que dessouder le méchant tyran et apporter la démocratie aux arabes était le prétexte invoqué par GW Bush pour son intervention en Irak.
Je ne rappellerai pas non plus que les interventions
Alors, que faire ? C'est simple : rien. Prendre le peu pétrole qu'ils nous envoient encore, arrêter de livrer des armes (sauf si ils payent comptant)et laisser les Libyens se débrouiller entre eux.
Et j'oubliais : refouler à nos frontières les immigrés.
Libellés :
Connerie journalistique,
le printemps des matraques
La médecine moderne est-elle un progrès humain ?
Dans le sillage de Never let me go, je continue à me poser les questions qui me turlupinent depuis un certain temps.
J'ai commencé par mettre en cause la médecine par ses effets démographiques et politiques.
Avant l'arrivée des colons blancs, l'Afrique était en équilibre démographique. Comme disait un vieux colon dans Les racines du ciel : «On y baisait comme des lapins et on y mourait comme des mouches.» Aujourd'hui, on y baise toujours comme des lapins, mais on a cessé d'y mourir comme des mouches.
Or, les effets de cette explosion démographique sont dévastateurs : dissolution des liens traditionnels, tensions interethniques, inflation, pénuries, famines, ... Les révoltes arabes, dont je suis loin d'être enthousiaste (j'espère un happy end, mais je n'en suis pas persuadé), ne sont qu'un signe parmi d'autres.
A l'autre bout de la vie, chez nous, l'inflation continue de la tranche d'âge entre 70 ans et 120 ans est à mes yeux un grand malheur collectif (même si il réserve des bonheurs individuels). En effet, nos sociétés y perdent le goût de l'aventure, le souci de l'avenir, l'attirance pour la découverte.
Nous vivons dans des sociétés vieilles qui saccagent les qualités humaines à force de rabougrissement, de frilosité et de nombrilisme.
Les Romains, qui vivaient deux fois moins longtemps que nous, faisaient des lois pour l'éternité. Nous faisons des lois de circonstance, pour l'événement de la semaine dernière et qui ne dureront pas cinq ans.
Ceci, pour la collectivité, mais pour les individus ?
Nous mourrons tous un jour, mais la médecine moderne, en masquant cette inéluctabilité de la mort sous la froideur technicienne, nous empêche d'apprivoiser notre propre mort. Nous sommes loin du Que philosopher, c'est apprendre à mourir, de Montaigne.
Et la peur panique de la mort débouche sur l'instrumentalisation de l'homme : bébé-éprouvette, bébé-médicament, cellules-souches, embryons-médicaments, trafic d'organes, etc.
Les nazis utilisaient l'humain comme matière (on connaît les abats-jour en peau de juifs). Nous n'en sommes pas là mais nous suivons une pente inquiétante.
Le tableau philosophique de la médecine contemporaine n'est pas rose. Mais je ne sais pas comment y parer.
J'ai commencé par mettre en cause la médecine par ses effets démographiques et politiques.
Avant l'arrivée des colons blancs, l'Afrique était en équilibre démographique. Comme disait un vieux colon dans Les racines du ciel : «On y baisait comme des lapins et on y mourait comme des mouches.» Aujourd'hui, on y baise toujours comme des lapins, mais on a cessé d'y mourir comme des mouches.
Or, les effets de cette explosion démographique sont dévastateurs : dissolution des liens traditionnels, tensions interethniques, inflation, pénuries, famines, ... Les révoltes arabes, dont je suis loin d'être enthousiaste (j'espère un happy end, mais je n'en suis pas persuadé), ne sont qu'un signe parmi d'autres.
A l'autre bout de la vie, chez nous, l'inflation continue de la tranche d'âge entre 70 ans et 120 ans est à mes yeux un grand malheur collectif (même si il réserve des bonheurs individuels). En effet, nos sociétés y perdent le goût de l'aventure, le souci de l'avenir, l'attirance pour la découverte.
Nous vivons dans des sociétés vieilles qui saccagent les qualités humaines à force de rabougrissement, de frilosité et de nombrilisme.
Les Romains, qui vivaient deux fois moins longtemps que nous, faisaient des lois pour l'éternité. Nous faisons des lois de circonstance, pour l'événement de la semaine dernière et qui ne dureront pas cinq ans.
Ceci, pour la collectivité, mais pour les individus ?
Nous mourrons tous un jour, mais la médecine moderne, en masquant cette inéluctabilité de la mort sous la froideur technicienne, nous empêche d'apprivoiser notre propre mort. Nous sommes loin du Que philosopher, c'est apprendre à mourir, de Montaigne.
Et la peur panique de la mort débouche sur l'instrumentalisation de l'homme : bébé-éprouvette, bébé-médicament, cellules-souches, embryons-médicaments, trafic d'organes, etc.
Les nazis utilisaient l'humain comme matière (on connaît les abats-jour en peau de juifs). Nous n'en sommes pas là mais nous suivons une pente inquiétante.
Le tableau philosophique de la médecine contemporaine n'est pas rose. Mais je ne sais pas comment y parer.
lundi, mars 07, 2011
Never let me go
C'est un film poignant et terrifiant.
On suit en Angleterre un trio amoureux des années 70 aux années 2000. Ces jeunes gens ont une particularité : ce sont des clones humains dont le destin est de mourir dans la fleur de l'âge comme fournisseurs d'organes pour transplantation.
Si c'était totalement une fiction, cela passerait sans trop de mal, mais on sent bien que ce film décrit une pente que nous suivons (trafic d'organes couvert par l'ONU en ex-Yougoslavie, bébé-médicament ...). Ces circonstances en font une film angoissant, mais on peut espérer qu'il donnera à réfléchir.
Le problème est bien connu : si il n'y a plus rien de sacré, si il n'y a plus rien qui soit supérieur à sa propre vie (Dieu, la patrie, l'honneur, ...), alors la mort devient si terrible qu'on est prêt à tout pour rester en vie, y compris à considérer les autres humains comme une marchandise dont on peut faire usage pour se soigner.
Je vous conseille ce film. Sa retenue et sa pudeur en augmentent l'effet, vous n'en sortirez pas indemnes
On suit en Angleterre un trio amoureux des années 70 aux années 2000. Ces jeunes gens ont une particularité : ce sont des clones humains dont le destin est de mourir dans la fleur de l'âge comme fournisseurs d'organes pour transplantation.
Si c'était totalement une fiction, cela passerait sans trop de mal, mais on sent bien que ce film décrit une pente que nous suivons (trafic d'organes couvert par l'ONU en ex-Yougoslavie, bébé-médicament ...). Ces circonstances en font une film angoissant, mais on peut espérer qu'il donnera à réfléchir.
Le problème est bien connu : si il n'y a plus rien de sacré, si il n'y a plus rien qui soit supérieur à sa propre vie (Dieu, la patrie, l'honneur, ...), alors la mort devient si terrible qu'on est prêt à tout pour rester en vie, y compris à considérer les autres humains comme une marchandise dont on peut faire usage pour se soigner.
Je vous conseille ce film. Sa retenue et sa pudeur en augmentent l'effet, vous n'en sortirez pas indemnes
dimanche, mars 06, 2011
Eloge de la discrimination
La discrimination, c'est l'intelligence. Du moins, nos Anciens en étaient ils persuadés, qui tenaient distinguo pour la maxime fondamentale de l'intelligence.
La capacité à séparer, à trier et à classer correctement le flux des sensations et des idées, puis à prendre des décisions en conséquence est à la racine de toute intelligence.
D'aussi loin qu'on remonte, les grands hommes se sont toujours distingués par leur capacité à ordonner et à hiérarchiser, à se concentrer sur l'essentiel et à négliger l'accessoire.
La discrimination n'est pas seulement nécessaire dans l'ordre intellectuel, elle l'est, par l'intermédiaire de la décision, dans l'ordre de l'action.
Or, aujourd'hui, la loi nous oblige à ne pas utiliser certains critères de discrimination, l'origine, la race, le sexe, l'âge. Dans l'infinie diversité des situations que rencontrent les hommes au cours d'une vie, qui peut garantir que ces critères ne sont absolument jamais pertinents ? Bien évidemment, personne.
Autrement dit, la loi actuelle nous oblige parfois à choisir entre prendre une décision idiote ou l'enfreindre. Ainsi, l'impossibilité de choisir les hôtesses de l'air européennes sur des critères physiques et comportementaux. Le résultat est que tous les grands voyageurs que je connais mettent le service sur les compagnies asiatiques bien au-dessus de leurs concurrentes de chez nous.
A quand les publicités pour skate-boards avec des septuagénaires, la publicité pour crème solaire avec des Africains ?
Bien sûr, certaines discriminations sont idiotes : si la discrimination est l'exercice de l'intelligence, il arrive que des gens peu intelligents fassent des discriminations inappropriées. Mais est-ce à la loi, avec ses gros sabots, d'encadrer des millions de décisions individuelles prises chacune sur des centaines de critères subjectifs ? Ne peut-on simplement considérer qu'une mauvaise décision donne de mauvais résultats et que c'est une punition suffisante ?
Eric Zemmour a été condamné pour avoir déclaré à la télévision que les employeurs avaient le droit de discriminer. Je ne peux donc ignorer que le présent billet tombe probablement sous le coup de la loi. Mais quoi ? Dois-je être bête parce que la loi me l'ordonne ? Quand la loi sort de son son lit et inonde des zones qui devraient rester hors de son atteinte, le coupable est-il celui qui lui contrevient ou ceux qui ont fait cette loi qu'ils n'auraient jamais du faire ?
La capacité à séparer, à trier et à classer correctement le flux des sensations et des idées, puis à prendre des décisions en conséquence est à la racine de toute intelligence.
D'aussi loin qu'on remonte, les grands hommes se sont toujours distingués par leur capacité à ordonner et à hiérarchiser, à se concentrer sur l'essentiel et à négliger l'accessoire.
La discrimination n'est pas seulement nécessaire dans l'ordre intellectuel, elle l'est, par l'intermédiaire de la décision, dans l'ordre de l'action.
Or, aujourd'hui, la loi nous oblige à ne pas utiliser certains critères de discrimination, l'origine, la race, le sexe, l'âge. Dans l'infinie diversité des situations que rencontrent les hommes au cours d'une vie, qui peut garantir que ces critères ne sont absolument jamais pertinents ? Bien évidemment, personne.
Autrement dit, la loi actuelle nous oblige parfois à choisir entre prendre une décision idiote ou l'enfreindre. Ainsi, l'impossibilité de choisir les hôtesses de l'air européennes sur des critères physiques et comportementaux. Le résultat est que tous les grands voyageurs que je connais mettent le service sur les compagnies asiatiques bien au-dessus de leurs concurrentes de chez nous.
A quand les publicités pour skate-boards avec des septuagénaires, la publicité pour crème solaire avec des Africains ?
Bien sûr, certaines discriminations sont idiotes : si la discrimination est l'exercice de l'intelligence, il arrive que des gens peu intelligents fassent des discriminations inappropriées. Mais est-ce à la loi, avec ses gros sabots, d'encadrer des millions de décisions individuelles prises chacune sur des centaines de critères subjectifs ? Ne peut-on simplement considérer qu'une mauvaise décision donne de mauvais résultats et que c'est une punition suffisante ?
Eric Zemmour a été condamné pour avoir déclaré à la télévision que les employeurs avaient le droit de discriminer. Je ne peux donc ignorer que le présent billet tombe probablement sous le coup de la loi. Mais quoi ? Dois-je être bête parce que la loi me l'ordonne ? Quand la loi sort de son son lit et inonde des zones qui devraient rester hors de son atteinte, le coupable est-il celui qui lui contrevient ou ceux qui ont fait cette loi qu'ils n'auraient jamais du faire ?
Discrimination of the essence of insurance
Dans la ligne de mon billet Quand on fait de mauvaises lois ... :
Discrimination of the essence of insurance
Discrimination of the essence of insurance
samedi, mars 05, 2011
Le problème de la gauche, c'est la France
La gauche actuelle a poussé l'universalisme à un paroxysme d'imbécilité : blancs, noirs, jaunes, jeunes, vieux, hommes, femmes, nous sommes tous pareils.
Le droit à la différence subsiste juste pour ceux qui n'ont pas encore su s'élever jusqu'à cette fusion humanitaire et dont on espère qu'ils vont être illuminés par la générosité de nos continuelles concessions et finiront par dépouiller leurs vieilles racines et par devenir aussi indifférenciés que nous, à qui il est interdit d'exalter le moindre particularisme.
Evidemment, dans ce schéma de pensée, la moindre mention de notre pays, de nos frontières, de nos coutumes, de notre histoire, est un obstacle inadmissible à la fusion universelle, à condamner toutes affaires cessantes, avec le maximum de bruit et de fureur.
Bref, le problème de la gauche, c'est la France.
Or, il n'est même pas besoin d'avoir des antennes pour sentir la force du mouvement conservateur, et, même, plus identitaire que conservateur, qui s'amplifie en France et en Europe.
Bien sûr, la gauche vise l'électorat des déracinés : les Français qui n'ont jamais été français et ceux qui ont oublié l'avoir été. Mais ces faux Français sont encore (pour combien de temps ?) largement minoritaires.
C'est pourquoi je suis persuadé que la gauche va perdre les élections de 2012. Je ne sais pas en quelles circonstances, sous quelle forme et suivant quels mécanismes, mais elle perdra.
A moins que, par miracle ou par un coup de génie, la gauche se choisisse in extremis un candidat capable de concilier gauche et patriotisme. Mais il n'y a alors que François Hollande qui pourait remplir ce rôle, à condition d'avoir soudain une révélation patriotique que rien n'annonce pour l'instant.
Le droit à la différence subsiste juste pour ceux qui n'ont pas encore su s'élever jusqu'à cette fusion humanitaire et dont on espère qu'ils vont être illuminés par la générosité de nos continuelles concessions et finiront par dépouiller leurs vieilles racines et par devenir aussi indifférenciés que nous, à qui il est interdit d'exalter le moindre particularisme.
Evidemment, dans ce schéma de pensée, la moindre mention de notre pays, de nos frontières, de nos coutumes, de notre histoire, est un obstacle inadmissible à la fusion universelle, à condamner toutes affaires cessantes, avec le maximum de bruit et de fureur.
Bref, le problème de la gauche, c'est la France.
Or, il n'est même pas besoin d'avoir des antennes pour sentir la force du mouvement conservateur, et, même, plus identitaire que conservateur, qui s'amplifie en France et en Europe.
Bien sûr, la gauche vise l'électorat des déracinés : les Français qui n'ont jamais été français et ceux qui ont oublié l'avoir été. Mais ces faux Français sont encore (pour combien de temps ?) largement minoritaires.
C'est pourquoi je suis persuadé que la gauche va perdre les élections de 2012. Je ne sais pas en quelles circonstances, sous quelle forme et suivant quels mécanismes, mais elle perdra.
A moins que, par miracle ou par un coup de génie, la gauche se choisisse in extremis un candidat capable de concilier gauche et patriotisme. Mais il n'y a alors que François Hollande qui pourait remplir ce rôle, à condition d'avoir soudain une révélation patriotique que rien n'annonce pour l'instant.
Libellés :
2012 année chiatique,
anti-France
Visite du métro
Visite du métro
Je vous conseille cette visite, qui dure plutôt 4h que 3 comme indiqué dans le prospectus.
Porte blindée étanche aux gaz pour transformer la station Place des fêtes en abri anti-aérien (1939).
Un escalier fermé depuis 1945 de la station Place des fêtes. Cet escalier servait d'accès à l'abri anti-aérien, ce qui explique que, encore de nos jours, l'entrée de la station est en béton.
Entrée Place des fêtes.
Réclame en faïence de l'immédiat après-guerre, dans une station fermée en 1939(la station est gardée «secrète» pour ne pas attirer les vandales) qui a servi jusqu'en 1950 pour des tests de publicité. On perçoit mal sur la photo que cette publicité superbe est en bas relief.
Réclame raciste ;- ) en faïence de l'immédiat après-guerre, dans une station fermée en 1939.
Le procès de Jacques Chirac
Paraît-il qu'il va y avoir un procès de Jacques Chirac devant la justice française. C'est de la petite bière par rapport au procès que lui fera l'histoire. Jugez en :
> premier ministre du regroupement familial, le 16 juin 1940 de la colonisation à rebours.
> allié objectif permettant l'élection de François Mitterrand en 1981, et les malheurs qui ont suivi.
> premier ministre veule faisant rater le tournant reagano-tahtcherien à la France en 1986.
> président inerte entre 1995 et 2007 à la période ultime où la France aurait pu s'en sortir sans trop de douleurs.
De plus, il a montré que l'immobilisme pouvait être électoralement payant et il a promu la fausse droite conformiste, style Juppé.
L'acte d'accusation est chargé de crimes contre la France, de trahisons de ses devoirs. Son image sympathique, qui n'est qu'une image, ne résistera pas à l'acide de l'analyse distanciée.
Rome mettait à mort ses généraux vaincus. Si nous étions si implacables, Jacques Chirac aurait mérité plusieurs fois la mort, car il s'est rendu avant même d'avoir livré bataille.
> premier ministre du regroupement familial, le 16 juin 1940 de la colonisation à rebours.
> allié objectif permettant l'élection de François Mitterrand en 1981, et les malheurs qui ont suivi.
> premier ministre veule faisant rater le tournant reagano-tahtcherien à la France en 1986.
> président inerte entre 1995 et 2007 à la période ultime où la France aurait pu s'en sortir sans trop de douleurs.
De plus, il a montré que l'immobilisme pouvait être électoralement payant et il a promu la fausse droite conformiste, style Juppé.
L'acte d'accusation est chargé de crimes contre la France, de trahisons de ses devoirs. Son image sympathique, qui n'est qu'une image, ne résistera pas à l'acide de l'analyse distanciée.
Rome mettait à mort ses généraux vaincus. Si nous étions si implacables, Jacques Chirac aurait mérité plusieurs fois la mort, car il s'est rendu avant même d'avoir livré bataille.
vendredi, mars 04, 2011
Les critiques de cinéma sont merdiques
Étant abonné à un forfait, je vais voir, je me soucie assez peu des critiques. Néanmoins, je les lis par acquis de conscience. A part de temps en temps ceux du Figaro, je les trouve pédants et précieux, voire malhonnêtes à force de snobisme.
Un cadeau pour les riches ?
Je lis, à propos de la réformette de l'ISF : «un cadeau pour les riches». Ainsi, le fait de leur prendre un peu moins d'argent, c'est un cadeau !
Heureusement que mes amis me font des cadeaux plus consistants.
Heureusement que mes amis me font des cadeaux plus consistants.
La dhimmitude se porte en sautoir sur le revers de la chasuble
Mgr Barbarin, primat des Gaules, a récemment déclaré qu'il avait appris la profession de foi musulmane afin de pouvoir la réciter à un mourant.
Rappelons qu'elle commence par «il n'y a d'autre Dieu que Dieu», en complète contradiction avec la profession de foi trinitaire du christianisme.
Réciter cette profession de foi, de la part d'un chrétien, a fortiori d'un évêque, est donc une apostasie. Ce n'est plus de «ouverture à l'autre», c'est de la soumission. Le prétexte de l'assistance à un mourant est fallacieux : il n'y a pas besoin d'apostasier pour assister un mourant.
On comparera cette saloperie barbaresque à la scène bouffonne du Camp des Saints, où les moines se précipitent pour baptiser les noyés.
Il sera dit que pas une seule des institutions françaises ne défendra les Français.
Rappelons qu'elle commence par «il n'y a d'autre Dieu que Dieu», en complète contradiction avec la profession de foi trinitaire du christianisme.
Réciter cette profession de foi, de la part d'un chrétien, a fortiori d'un évêque, est donc une apostasie. Ce n'est plus de «ouverture à l'autre», c'est de la soumission. Le prétexte de l'assistance à un mourant est fallacieux : il n'y a pas besoin d'apostasier pour assister un mourant.
On comparera cette saloperie barbaresque à la scène bouffonne du Camp des Saints, où les moines se précipitent pour baptiser les noyés.
Il sera dit que pas une seule des institutions françaises ne défendra les Français.
jeudi, mars 03, 2011
Le bouclier et le coup de massue
Le gouvernement garde l'ISF (remanié) et abroge le bouclier fiscal. Bien entendu, il aurait fallu faire exactement le contraire.
Le bouclier fiscal est une mesure de bon sens élémentaire : ne pas prendre à quelqu'un plus de la moitié de ses revenus est un scrupule qui honore celui qui l'a. Mais il est vrai que nous sommes gouvernés par des voleurs avec une authentique mentalité de voleurs. Bien entendu, la gauche n'en aura aucune reconnaissance
Quant à l'ISF, tout le monde est d'accord (sauf à l'extrême gauche) que c'est un impôt imbécile, mais pour la minable satisfaction de se donner l'illusion de punir les riches, on maintient cette imbécilité.
Les vrais riches y échappent, c'est idiot de vouloir punir ceux qui créent de la richesse, mais non, on continue.
C'est désespérant. Rien de nouveau : nous sommes gouvernés par des cons de la fausse droite.
Nous boirons le calice du socialisme jusqu'à la lie.
Addendum : dans l'émission les Experts, de BFM, ce matin, il était dit de deux sources concordantes (les notaires et les gestionnaires de fortunes) que l'exil fiscal des gens fortunés connaissait une recrudescence. Ce qui est est tout à fait naturel.
Le drame, c'est que nous avons besoin des riches.
Le bouclier fiscal est une mesure de bon sens élémentaire : ne pas prendre à quelqu'un plus de la moitié de ses revenus est un scrupule qui honore celui qui l'a. Mais il est vrai que nous sommes gouvernés par des voleurs avec une authentique mentalité de voleurs. Bien entendu, la gauche n'en aura aucune reconnaissance
Quant à l'ISF, tout le monde est d'accord (sauf à l'extrême gauche) que c'est un impôt imbécile, mais pour la minable satisfaction de se donner l'illusion de punir les riches, on maintient cette imbécilité.
Les vrais riches y échappent, c'est idiot de vouloir punir ceux qui créent de la richesse, mais non, on continue.
C'est désespérant. Rien de nouveau : nous sommes gouvernés par des cons de la fausse droite.
Nous boirons le calice du socialisme jusqu'à la lie.
Addendum : dans l'émission les Experts, de BFM, ce matin, il était dit de deux sources concordantes (les notaires et les gestionnaires de fortunes) que l'exil fiscal des gens fortunés connaissait une recrudescence. Ce qui est est tout à fait naturel.
Le drame, c'est que nous avons besoin des riches.
mercredi, mars 02, 2011
En écoutant Marc de Scitivaux ...
C'est toujours un plaisir d'écouter Marc de Scitivaux sur BFM. Il a un style allègre et franc qui est fort réjouissant.
On peut ne pas être toujours d'accord avec lui mais il s'exprime avec un alliage de simplicité et d'intelligence qui est devenu rare, on retrouve quelquefois ce trait chez Zemmour. A coté, les autres invités paraissent ternes.
J'aime le style clair, il me manque.
En deux phrases, il défend George W. Bush contre «l'autre clown» (tout le monde aura reconnu Dominique de V.), ce qui, vu la caricature qui a été faite de W. de ce bord-ci de l'Atlantique, est méritoire.
Puis, une petite latte pour DSK et pour nos politiciens.
On peut ne pas être toujours d'accord avec lui mais il s'exprime avec un alliage de simplicité et d'intelligence qui est devenu rare, on retrouve quelquefois ce trait chez Zemmour. A coté, les autres invités paraissent ternes.
J'aime le style clair, il me manque.
En deux phrases, il défend George W. Bush contre «l'autre clown» (tout le monde aura reconnu Dominique de V.), ce qui, vu la caricature qui a été faite de W. de ce bord-ci de l'Atlantique, est méritoire.
Puis, une petite latte pour DSK et pour nos politiciens.
Quand on fait de mauvaises lois ...
L'Europe n'a plus besoin de nous pour se ridiculiser, elle le fait très bien toute seule.
Le Figaro : [Les conductrices] payaient leur assurance automobile jusqu'à 45% moins cher que les hommes, ayant moins d'accidents. L'Europe interdira cette discrimination dès fin 2012, pour l'automobile, mais aussi la santé, la retraite et la vie.
Les assureurs vont devoir revoir entièrement leurs chères tables statistiques. Au nom de la lutte contre les discriminations, la Cour de justice européenne leur interdira à compter du 21 décembre 2012 de pratiquer une différenciation de prix en fonction du sexe des assurés. Cette pratique, fondée sur des données actuarielles, se concentre sur l'assurance automobile, santé, retraite et vie. Autant de secteurs où les compagnies vont revoir leurs grilles de tarifs.
Si je comprends bien, les hommes n'ont pas de race, pas de couleur, pas de sexe, pas de culture, pas de racines. Et, si par le plus grand malheur, ils en avaient quand même, il est interdit d'en parler ou d'agir en conséquence. Bref, nous sommes tous des êtres consommateurs interchangeables, insipides et dépersonnalisés.
Et le droit à la différence, bordel ! Ah, j'oubliais : le droit à la différence, c'est toujours pour les autres.
Bien entendu, quand on fait de mauvaises lois (la discrimination est une pratique élémentaire de l'humain. La non-discrimination rendue obligatoire par la loi est, dans son principe, grotesque), on obtient ce genre de conneries.
N'oublions pas que la logique de la non-discrimination, c'est le pilote aveugle et le chirurgien manchot.
Le Figaro : [Les conductrices] payaient leur assurance automobile jusqu'à 45% moins cher que les hommes, ayant moins d'accidents. L'Europe interdira cette discrimination dès fin 2012, pour l'automobile, mais aussi la santé, la retraite et la vie.
Les assureurs vont devoir revoir entièrement leurs chères tables statistiques. Au nom de la lutte contre les discriminations, la Cour de justice européenne leur interdira à compter du 21 décembre 2012 de pratiquer une différenciation de prix en fonction du sexe des assurés. Cette pratique, fondée sur des données actuarielles, se concentre sur l'assurance automobile, santé, retraite et vie. Autant de secteurs où les compagnies vont revoir leurs grilles de tarifs.
Si je comprends bien, les hommes n'ont pas de race, pas de couleur, pas de sexe, pas de culture, pas de racines. Et, si par le plus grand malheur, ils en avaient quand même, il est interdit d'en parler ou d'agir en conséquence. Bref, nous sommes tous des êtres consommateurs interchangeables, insipides et dépersonnalisés.
Et le droit à la différence, bordel ! Ah, j'oubliais : le droit à la différence, c'est toujours pour les autres.
Bien entendu, quand on fait de mauvaises lois (la discrimination est une pratique élémentaire de l'humain. La non-discrimination rendue obligatoire par la loi est, dans son principe, grotesque), on obtient ce genre de conneries.
N'oublions pas que la logique de la non-discrimination, c'est le pilote aveugle et le chirurgien manchot.
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L'estimé commentateur Robert Marchenoir (alias Bob) se plaint du nouveau service de commentaires Disqus, que j'ai mis en place à l'incitation de serial technopathes (ça ne veut rien dire mais ça me plaît).
Il décrit des problèmes que je ne rencontre pas.
Qu'en pensez vous ? (Commentez sur Disqus !)
Nota : ce blog n'est pas une démocratie (Ein Reich, Ein Blog, Ein Führer). Je tiendrai compte de votre avis avec prudence.
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mardi, mars 01, 2011
Libye : Raspail, reviens, ils sont devenus ... ben non, ils sont comme d'habitude.
Le Figaro 11h30 : L'Union européenne est prête à faire face à un afflux massif de réfugiés en provenance de Libye, assure Pierre Vimont le numéro deux de la diplomatie européenne. La commissaire en charge de l'immigration et de la sécurité, Cecilia Malmström, a précisé qu' «un fonds d'urgence de 25 millions d'euros est à disposition». «En cas de crise humanitaire majeure, nous devrons trouver des fonds supplémentaires», a-t-elle ajouté en affirmant que les personnes fuyant la Libye «ne seront pas repoussées» . La commissaire a en revanche reconnu que les États de l'UE étaient en désaccord sur le partage de la prise en charge des éventuels arrivants, dont le statut devra être déterminé.
Libellés :
Le Camp des Saint tous les jours
H16 fait son cinéma
Seulement 3 films français rentables (en salle) en 2010
Encore une preuve que :
> les subventions créent des clientèles qui rendent impensable la suppression des dites subventions.
> les subventions sont un détournement de fonds cousin du vol à main armée en forêt de Bondy.
> les subventions sont les ennemis de l'art.
Encore une preuve que :
> les subventions créent des clientèles qui rendent impensable la suppression des dites subventions.
> les subventions sont un détournement de fonds cousin du vol à main armée en forêt de Bondy.
> les subventions sont les ennemis de l'art.
Galliano : la double peine
John Galliano est (peut-être) antisémite, c'est mal (en plus d'être ridicule). Mais était-ce une raison pour en faire un chômeur ? L'antisémitisme empêche-t-il la couture ?
Il y a là un mélange des genres dont notre époque est de plus en plus familière.
Mais, dites-moi, vous trouveriez scandaleux que je sois viré parce que je suis voleur en dehors du boulot mais que je fais bien mon boulot et que je n'ai jamais volé mon employeur, alors pourquoi virer Galliano toutes affaires cessantes parce qu'il lui arrive peut-être de tenir des propos antisémites ?
Je m'aperçois que Marc Cohen est sur la même longueur d'onde :
Antisémitisme : Galliano porte le chapeau
Les raisonnables lecteurs de La Lime sauront ne pas travailler du chapeau et raison garder : Galliano, jusqu'à plus ample informé, ne mérite ni excès d'honneur ni excès d'indignité.
Il y a là un mélange des genres dont notre époque est de plus en plus familière.
Mais, dites-moi, vous trouveriez scandaleux que je sois viré parce que je suis voleur en dehors du boulot mais que je fais bien mon boulot et que je n'ai jamais volé mon employeur, alors pourquoi virer Galliano toutes affaires cessantes parce qu'il lui arrive peut-être de tenir des propos antisémites ?
Je m'aperçois que Marc Cohen est sur la même longueur d'onde :
Antisémitisme : Galliano porte le chapeau
Les raisonnables lecteurs de La Lime sauront ne pas travailler du chapeau et raison garder : Galliano, jusqu'à plus ample informé, ne mérite ni excès d'honneur ni excès d'indignité.
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