samedi, décembre 31, 2011
L'humour est-il masculin ?
Zemmour face à François Cavanna par prince_de_conde
Ecoutez à partir de 6:10.
L'humour est-il masculin ? Si on a la candeur et l'innocence de se fier à ce qu'on voit, la réponse ne fait aucun doute : oui. Depuis que notre société se féminise , adopte les valeurs féminines, trouve que les hommes sont géniaux quand ils se comportent comme des femmes, ce n'est pas tous les jours qu'on rigole, on prend tout au sérieux, pour ne pas dire au tragique.
Tiens, je parie qu'il va bien y avoir un corniaud pour me les briser avec ce billet, m'expliquer que je suis un affreux macho, que les femmes sont le sel de la terre etc, etc.
Finalement, je suis de droite parce que la gauche m'emmerde, elle est toujours en train de sauver le peuple, la planète, le monde, et elle y croit et elle fonce, les lèvres serrées, sans un sourire, prête à faire passer le goût de la plaisanterie aux rigolos et aux comiques qui moquent de ses grandes causes et foncent vers le premier bistro (d'ailleurs, pour éviter ces dérives malsaines et pour la santé la santé publique, on va supprimer les bistros).
Marcel Aymé me fait plus rire que BHL, je dois être anormal, je vais me faire soigner.
Crise de l'Euro, crise de l'Etat, crise religieuse
La crise de l'Euro est le paroxysme d'une crise de religion.
Cette affirmation peut sembler farfelue au premier abord, mais on peut la comprendre en reconstituant le cheminement.
La crise de l'Euro provient du fait que des technocrates ont persuadé les peuples européens, qui l'ont approuvé par référendum (en France, le référendum dit de Maastricht), que la politique et son instrument, l'Etat, pouvaient nier les réalités, unir dans une même monnaie Français et Allemands, autrement dit, que l'Etat avait le pouvoir divin de changer l'essence des choses et des êtres.
Cette divinisation de la politique date de la révolution française et de sa sauvagerie déchristianisatrice (1). Au salut dans l'au-delà et au monde meilleur après la mort, on a substitué l'idée que la politique pouvait changer la vie et faire advenir le paradis dans ce monde-ci.
La suite logique, c'est l'Etat-providence, celui-là même dont nous vivons le naufrage, chargé, à la place de la religion, de prendre en charge les difficultés de la vie, suscitant des espérances toujours déçues, puisqu'il n'est pas donné à l'Etat de changer la condition humaine.
Ensuite, pourquoi ne pas croire, en s'enfonçant dans l'erreur, que la politique pouvait transformer les Grecs en Allemands ?
Nous sommes au bout de ce chemin, la religion de l'Etat mourant faute d'argent, la place est libre pour des superstitions, comme l'écologisme (qui est une religion de l'Etat de substitution), ou pour d'autres religions, comme l'Islam.
Je ne suis guère optimiste. Il est vrai que la religion est spécifiquement humaine et que nos contemporains, modernes consommateurs compulsifs, sont de moins en moins humains, de plus en plus zombies. Et je ne connais pas la religion des zombies.
****************
(1) : cette folie massacreuse de notre antique religion n'aurait pas été possible si celle-ci n'avait déjà été atteinte par un relâchement de la foi.
Cette affirmation peut sembler farfelue au premier abord, mais on peut la comprendre en reconstituant le cheminement.
La crise de l'Euro provient du fait que des technocrates ont persuadé les peuples européens, qui l'ont approuvé par référendum (en France, le référendum dit de Maastricht), que la politique et son instrument, l'Etat, pouvaient nier les réalités, unir dans une même monnaie Français et Allemands, autrement dit, que l'Etat avait le pouvoir divin de changer l'essence des choses et des êtres.
Cette divinisation de la politique date de la révolution française et de sa sauvagerie déchristianisatrice (1). Au salut dans l'au-delà et au monde meilleur après la mort, on a substitué l'idée que la politique pouvait changer la vie et faire advenir le paradis dans ce monde-ci.
La suite logique, c'est l'Etat-providence, celui-là même dont nous vivons le naufrage, chargé, à la place de la religion, de prendre en charge les difficultés de la vie, suscitant des espérances toujours déçues, puisqu'il n'est pas donné à l'Etat de changer la condition humaine.
Ensuite, pourquoi ne pas croire, en s'enfonçant dans l'erreur, que la politique pouvait transformer les Grecs en Allemands ?
Nous sommes au bout de ce chemin, la religion de l'Etat mourant faute d'argent, la place est libre pour des superstitions, comme l'écologisme (qui est une religion de l'Etat de substitution), ou pour d'autres religions, comme l'Islam.
Je ne suis guère optimiste. Il est vrai que la religion est spécifiquement humaine et que nos contemporains, modernes consommateurs compulsifs, sont de moins en moins humains, de plus en plus zombies. Et je ne connais pas la religion des zombies.
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(1) : cette folie massacreuse de notre antique religion n'aurait pas été possible si celle-ci n'avait déjà été atteinte par un relâchement de la foi.
vendredi, décembre 30, 2011
Sans commentaire
L'introduction de la TVA à 7% vire au casse-tête pour certaines professions :
© AFP
Loic Venance
Des livres à réétiqueter chez les libraires aux produits vendus par les boulangers à des taux différents, en passant par les devis obsolètes des artisans du bâtiment, l'application de la nouvelle TVA à 7% en 2012 vire au casse-tête pour nombre de professionnels.
Ce nouveau taux décidé le 7 novembre dans le cadre du deuxième plan de rigueur du gouvernement s'appliquera en remplacement du taux de 5,5% à un grand nombre de produits et services.
Parmi eux: la restauration, les travaux dans les logements, les livres, certains spectacles, les abonnements à des services de télévision, l'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, camping...), mais aussi les titres de transport, les cantines d'entreprises, les sandwiches...
Ce point et demi de hausse qui représente, selon le ministère du Budget, environ 10% de l'effort budgétaire des deux plans de rigueur du 24 août et du 7 novembre, n'est pas des plus faciles à mettre en place.
Trois professions --les libraires, les boulangers et les artisans du bâtiment-- ont eu plus encore que les autres cet automne des discussions intenses avec le ministère sur les conditions de mise en oeuvre de cette TVA, indique-t-on à Bercy.
Les libraires ont ainsi obtenu un délai supplémentaire de trois mois jusqu'au 1er avril. En effet, pour la grande majorité des ouvrages, le prix est imprimé sur la couverture, une mesure destinée à éviter les guerres des prix et à protéger les petits commerçants du secteur.
Une solution va devoir être trouvée pour les stocks importants, parfois de plusieurs années, existant chez certains éditeurs: nouvel étiquetage ou affichettes dans les magasins.
"Moi j'ai 22.000, 25.000 ou 30.000 bouquins en stock, selon la période. Je ne vais pas réétiqueter tous les livres. Je n'en ai ni les moyens, ni le temps", a déclaré à l'AFP Georges Abib, membre du conseil d'administration du Syndicat des libraires et gérant d'une librairie dans le 20e arrondissement de Paris.
Il ne voit que la solution des affichettes mais celles-ci devront respecter certaines normes pour ne pas provoquer de litiges ou malentendus. "J'espère que des outils seront mis en place et le fait d'avoir trois mois va nous permettre de pouvoir assumer ça", a-t-il déclaré.
Les artisans du bâtiment ont, eux, une autre contrainte: le devis précède parfois de loin les travaux. Ils ont obtenu que pour les devis signés avant le 20 décembre avec un acompte encaissé avant cette même date, la totalité des travaux serait facturée au taux ancien de 5,5%, a expliqué à l'AFP Patrick Liébus, président de la Confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB).
En revanche, si l'acompte est versé le 30 décembre par exemple, il se verra appliquer le taux de 5,5%, mais le reste des travaux passera à 7%.
"Ce sera simple à gérer encore cette affaire-là !", a ironisé M. Liébus. "Certains clients ne versent jamais d'acompte, nous serons alors obligés de facturer au taux de 7% et ils vont nous demander une ristourne", s'inquiète-t-il. Avec pour effet une pression sur les marges qu'il estime dans la profession à 3% environ.
Concernant les boulangeries, le pain, les viennoiseries et les pâtisseries resteront soumis au taux de TVA de 5,5% tandis que les sandwichs et les produits servis chauds (quiches, pizzas...) seront soumis au taux de 7%, a précisé le ministère du Budget.
A quelques heures de l'entrée en vigueur de la mesure, nombre de boulangers s'inquiétaient encore de savoir si la répartition entre les deux taux serait clairement comprise à l'ouverture de leurs magasins le 1er janvier.
Parmi eux, Jean-Pierre Crouzet, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, qui affirmait encore jeudi (à tort) que les aliments, même non réchauffés, consommés sur place seraient vendus au taux de 7%.
Le projet d'instruction fiscale sera disponible sur le site www.impots.gouv.fr à compter de mardi, a précisé le ministère.
© AFP
Loic Venance
Des livres à réétiqueter chez les libraires aux produits vendus par les boulangers à des taux différents, en passant par les devis obsolètes des artisans du bâtiment, l'application de la nouvelle TVA à 7% en 2012 vire au casse-tête pour nombre de professionnels.
Ce nouveau taux décidé le 7 novembre dans le cadre du deuxième plan de rigueur du gouvernement s'appliquera en remplacement du taux de 5,5% à un grand nombre de produits et services.
Parmi eux: la restauration, les travaux dans les logements, les livres, certains spectacles, les abonnements à des services de télévision, l'hébergement (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, camping...), mais aussi les titres de transport, les cantines d'entreprises, les sandwiches...
Ce point et demi de hausse qui représente, selon le ministère du Budget, environ 10% de l'effort budgétaire des deux plans de rigueur du 24 août et du 7 novembre, n'est pas des plus faciles à mettre en place.
Trois professions --les libraires, les boulangers et les artisans du bâtiment-- ont eu plus encore que les autres cet automne des discussions intenses avec le ministère sur les conditions de mise en oeuvre de cette TVA, indique-t-on à Bercy.
Les libraires ont ainsi obtenu un délai supplémentaire de trois mois jusqu'au 1er avril. En effet, pour la grande majorité des ouvrages, le prix est imprimé sur la couverture, une mesure destinée à éviter les guerres des prix et à protéger les petits commerçants du secteur.
Une solution va devoir être trouvée pour les stocks importants, parfois de plusieurs années, existant chez certains éditeurs: nouvel étiquetage ou affichettes dans les magasins.
"Moi j'ai 22.000, 25.000 ou 30.000 bouquins en stock, selon la période. Je ne vais pas réétiqueter tous les livres. Je n'en ai ni les moyens, ni le temps", a déclaré à l'AFP Georges Abib, membre du conseil d'administration du Syndicat des libraires et gérant d'une librairie dans le 20e arrondissement de Paris.
Il ne voit que la solution des affichettes mais celles-ci devront respecter certaines normes pour ne pas provoquer de litiges ou malentendus. "J'espère que des outils seront mis en place et le fait d'avoir trois mois va nous permettre de pouvoir assumer ça", a-t-il déclaré.
Les artisans du bâtiment ont, eux, une autre contrainte: le devis précède parfois de loin les travaux. Ils ont obtenu que pour les devis signés avant le 20 décembre avec un acompte encaissé avant cette même date, la totalité des travaux serait facturée au taux ancien de 5,5%, a expliqué à l'AFP Patrick Liébus, président de la Confédération de l'Artisanat et des petites entreprises du bâtiment (CAPEB).
En revanche, si l'acompte est versé le 30 décembre par exemple, il se verra appliquer le taux de 5,5%, mais le reste des travaux passera à 7%.
"Ce sera simple à gérer encore cette affaire-là !", a ironisé M. Liébus. "Certains clients ne versent jamais d'acompte, nous serons alors obligés de facturer au taux de 7% et ils vont nous demander une ristourne", s'inquiète-t-il. Avec pour effet une pression sur les marges qu'il estime dans la profession à 3% environ.
Concernant les boulangeries, le pain, les viennoiseries et les pâtisseries resteront soumis au taux de TVA de 5,5% tandis que les sandwichs et les produits servis chauds (quiches, pizzas...) seront soumis au taux de 7%, a précisé le ministère du Budget.
A quelques heures de l'entrée en vigueur de la mesure, nombre de boulangers s'inquiétaient encore de savoir si la répartition entre les deux taux serait clairement comprise à l'ouverture de leurs magasins le 1er janvier.
Parmi eux, Jean-Pierre Crouzet, président de la Confédération nationale de la boulangerie-pâtisserie française, qui affirmait encore jeudi (à tort) que les aliments, même non réchauffés, consommés sur place seraient vendus au taux de 7%.
Le projet d'instruction fiscale sera disponible sur le site www.impots.gouv.fr à compter de mardi, a précisé le ministère.
Libellés :
Naufrage de l'Etat-mamma
La lie : «Le mal remontait à loin ...»
Le mal remontait à loin et tenait à la décadence du milieu parlementaire. André Tardieu, observant que les considérations matérielles pesaient fortement sur des députés sans fortune, cherchant un salut social dans l'élection, avait déploré que le métier remplaçât le mandat parlementaire.
La démocratisation de la vie politique explique le changement de mentalité et de comportement. La plupart des parlementaires en 1940 ne se retirent pas sur leurs terres, comme le firent les légitimistes après la révolution de 1830 et nombre d'officiers se refusant au sacrilège de l'inventaire des biens ecclésiastiques, simplement parce qu'ils n'en possèdent pas ou tiennent trop à leurs prébendes.
Le député du nord Henri Becquart dépeint sans indulgence ses pairs : «On avait l'impression qu'ils sacrifiaient d'un coeur léger la moitié de la France, pourvu qu'ils fussent assurés de garder, dans l'autre moitié, leur conscription, leurs indemnités, leur titre et la possibilité de ces paroles où, en parlant, souvent avant d'avoir pensé, ils se donnaient l'illusion de l'action.» Pierre Laval connaît les égoïstes préoccupations de ses pairs qui le suivent parce qu'il donne l'impression de comprendre leurs inquiétudes inavouables sur leur situation personnelle.
L'indemnité parlementaire ? Elle sera maintenue. Leurs retraites ? L'Etat les prendra en charge : «Plus d'un a gobé avidement l'hameçon», constate Jules Jeanneney. La questure a reçu l'ordre de leur verser deux mois d'avance, plus les indemnités extraordinaires. Chez ces hommes avides et inquiets, les mirifiques promesses de Laval et de ses amis laminent les scrupules, étouffent les consciences.
[...]
Faut-il attendre d'un Parlement sans leader un sursaut de dignité ? Les politiciens ont en général la prudence de suivre l'opinion plutôt que de la précéder. Ils sont certains que leurs électeurs n'auraient pas compris un refus de confiance au maréchal Pétain, entrainant une crise politique et laissant la France, en de telles circonstances, sans gouvernement. L'habitude de fuir les responsabilités en les déléguant au gouvernement état prise depuis des années.
Nouvelle Histoire de Vichy, Michèle Cointet
La démocratisation de la vie politique explique le changement de mentalité et de comportement. La plupart des parlementaires en 1940 ne se retirent pas sur leurs terres, comme le firent les légitimistes après la révolution de 1830 et nombre d'officiers se refusant au sacrilège de l'inventaire des biens ecclésiastiques, simplement parce qu'ils n'en possèdent pas ou tiennent trop à leurs prébendes.
Le député du nord Henri Becquart dépeint sans indulgence ses pairs : «On avait l'impression qu'ils sacrifiaient d'un coeur léger la moitié de la France, pourvu qu'ils fussent assurés de garder, dans l'autre moitié, leur conscription, leurs indemnités, leur titre et la possibilité de ces paroles où, en parlant, souvent avant d'avoir pensé, ils se donnaient l'illusion de l'action.» Pierre Laval connaît les égoïstes préoccupations de ses pairs qui le suivent parce qu'il donne l'impression de comprendre leurs inquiétudes inavouables sur leur situation personnelle.
L'indemnité parlementaire ? Elle sera maintenue. Leurs retraites ? L'Etat les prendra en charge : «Plus d'un a gobé avidement l'hameçon», constate Jules Jeanneney. La questure a reçu l'ordre de leur verser deux mois d'avance, plus les indemnités extraordinaires. Chez ces hommes avides et inquiets, les mirifiques promesses de Laval et de ses amis laminent les scrupules, étouffent les consciences.
[...]
Faut-il attendre d'un Parlement sans leader un sursaut de dignité ? Les politiciens ont en général la prudence de suivre l'opinion plutôt que de la précéder. Ils sont certains que leurs électeurs n'auraient pas compris un refus de confiance au maréchal Pétain, entrainant une crise politique et laissant la France, en de telles circonstances, sans gouvernement. L'habitude de fuir les responsabilités en les déléguant au gouvernement état prise depuis des années.
Nouvelle Histoire de Vichy, Michèle Cointet
jeudi, décembre 29, 2011
Les USA inoculent-ils le cancer ?
Pour Chavez, les États-Unis peuvent «inoculer le cancer»
Hugo Chavez est un provocateur. Je ne crois pas une minute que les USA provoquent une épidémie de cancers chez les dirigeants sud-américains : cela n'a aucun intérêt, on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne.
Cependant, pour revenir à un point de vue purement technique, est-il possible de provoquer un cancer chez une personne ?
Oui, rien de plus facile, surtout pour une puissance nucléaire. On met dans l'environnement de la cible un matériau hautement radioactif : sous le lit, sous le siège de la voiture, sous le fauteuil de bureau, les possibilités sont infinies. Puis, il suffit de de le retirer, ni vu ni connu.
Paraît-il que les soviétiques étaient coutumiers du fait.
Hugo Chavez est un provocateur. Je ne crois pas une minute que les USA provoquent une épidémie de cancers chez les dirigeants sud-américains : cela n'a aucun intérêt, on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on gagne.
Cependant, pour revenir à un point de vue purement technique, est-il possible de provoquer un cancer chez une personne ?
Oui, rien de plus facile, surtout pour une puissance nucléaire. On met dans l'environnement de la cible un matériau hautement radioactif : sous le lit, sous le siège de la voiture, sous le fauteuil de bureau, les possibilités sont infinies. Puis, il suffit de de le retirer, ni vu ni connu.
Paraît-il que les soviétiques étaient coutumiers du fait.
dimanche, décembre 25, 2011
Histoire de l'Indochine 1624_1954 (P. Héduy)
Je ne connaissais pas Philippe Héduy (sauf en tant que collaborateur occasionnel de la NRF). Il a un franc-parler rafraîchissant. Ainsi, à propos de l'expulsion des jésuites du Japon et de Cochinchine : «L'expulsion est une habitude des jésuites. De nos jours, ils ont trouvé un moyen de rester en place : l'expulsion de la tradition de leurs rangs».
Il raconte la longue histoire d'amour entre la France et l'Indochine.
Je sais bien que, pour les décervelés-endoctrinés, les zombies intellectuels, que sont devenus nos concitoyens, pour la plupart, l'idée de concilier la colonisation et l'amour est incompréhensible.
Néanmoins, furent écrites en Indochine de belles pages de l'histoire de France.
Il raconte la longue histoire d'amour entre la France et l'Indochine.
Je sais bien que, pour les décervelés-endoctrinés, les zombies intellectuels, que sont devenus nos concitoyens, pour la plupart, l'idée de concilier la colonisation et l'amour est incompréhensible.
Néanmoins, furent écrites en Indochine de belles pages de l'histoire de France.
samedi, décembre 24, 2011
Nos ancêtres étaient-ils d'une autre trempe que nous ? L'exemple de Francis Garnier
Francis Garnier a 34 ans en 1873 :
Francis Garnier ne se laisse pas intimider et avec seulement 120 hommes, attaque la forteresse de Hanoi, défendue par 7.000 soldats annamites au service de l'empereur Tu Duc. Il réussit contre toute attente à s'en emparer. Il n'en reste pas là. Au terme d'une campagne de trois semaines et avec le concours des 140.000 chrétiens locaux, il s'empare également de toutes les forteresses du delta.
Le gouverneur Dupré finit par s'inquiéter de son activisme. Il ne lui envoie pas les renforts qu'il attend. Finalement, le jeune officier de marine trouve la mort aux portes de Hanoi, au cours d'une embuscade tendue par des mercenaires chinois au service des Annamites, les terribles «Pavillons noirs».
Je me demande quel Français aurait aujourd'hui la trempe de tels exploits. Il est vrai qu'on ne leur demande rien, aux Français.
Francis Garnier ne se laisse pas intimider et avec seulement 120 hommes, attaque la forteresse de Hanoi, défendue par 7.000 soldats annamites au service de l'empereur Tu Duc. Il réussit contre toute attente à s'en emparer. Il n'en reste pas là. Au terme d'une campagne de trois semaines et avec le concours des 140.000 chrétiens locaux, il s'empare également de toutes les forteresses du delta.
Le gouverneur Dupré finit par s'inquiéter de son activisme. Il ne lui envoie pas les renforts qu'il attend. Finalement, le jeune officier de marine trouve la mort aux portes de Hanoi, au cours d'une embuscade tendue par des mercenaires chinois au service des Annamites, les terribles «Pavillons noirs».
Je me demande quel Français aurait aujourd'hui la trempe de tels exploits. Il est vrai qu'on ne leur demande rien, aux Français.
La mairie de Paris, peuplée par les cons, ce n'est pas une nouvelle, mais cela reste navrant
Un rapport remis au Maire de Paris préconise un encadrement des loyers dans la capitale. Il est question de permettre au locataire de contester un loyer trop élevé (comme c'est déjà le cas pour les bailleurs face à un loyer sous-évalué), mais aussi de plafonner les loyers dans les zones les plus tendues en cas de relocation. Pour l'UNPI, représentant des propriétaires, une telle mesure « fera fuir les bailleurs privés »
Rappelons que, depuis que le monde est monde, l'encadrement des prix par la puissance publique a toujours les deux mêmes effets :
> la pénurie
> le marché noir
Mais il est vrai que les gens de la mairie de Paris sont tellement supérieurs qu'ils laissent le bon sens aux vulgaires pékins.
Rappelons que, depuis que le monde est monde, l'encadrement des prix par la puissance publique a toujours les deux mêmes effets :
> la pénurie
> le marché noir
Mais il est vrai que les gens de la mairie de Paris sont tellement supérieurs qu'ils laissent le bon sens aux vulgaires pékins.
Libellés :
cerné par les cons,
La lie
Euro : ça sent le sapin (pas de Noël)
Au moins 2 grandes banques internationales ont préparé une fin de l'euro (presse) :
AFP 24 décembre 2011
Au moins deux banques d'envergure mondiales ont pris des mesures pour se préparer à mener des transactions dans d'anciennes monnaies de pays de la zone euro, alors que la crise de la dette européenne s'est intensifiée ces derniers mois, écrit le Wall Street Journal vendredi.
Ces banques ont tenté de mettre en place des systèmes pour pouvoir mener des transactions dans des monnaies comme la lire ou le drachme, mais se sont heurtées à des difficultés, explique le quotidien financier, citant des sources proches du dossier.
Des responsables techniques de ces banques ont contacté Swift, la firme belge qui gère le réseau utilisé pour les transations financières internationales, afin d'obtenir son aide technologique et des codes de devises nécessaires pour préparer des systèmes de secours, au cas où la zone euro exploserait, ont détaillé ces sources.
Mais Swift a refusé de donner ces informations, en partie par crainte que cela alimente les spéculations et fragilise encore plus la zone euro.
Selon le quotidien, les banques étudient tous les aspects de l'impact qu'aurait la sortie d'un ou plusieurs pays de la zone euro, des accords de prêts à la sécurité de leurs effectifs sur place.
Cette nouvelle ne modifie pas ce que je pense : l'Euro survivra encore quelques années après que tout le monde ou presque sera convaincu de sa fin prochaine. En effet, je pense que nos dirigeants façon Merkozy-Barroso-Van Rompuy-Verhofstadt sont prêts à toutes les atrocités économiques plutôt que d'admettre que l'Euro fut une horreur.
AFP 24 décembre 2011
Au moins deux banques d'envergure mondiales ont pris des mesures pour se préparer à mener des transactions dans d'anciennes monnaies de pays de la zone euro, alors que la crise de la dette européenne s'est intensifiée ces derniers mois, écrit le Wall Street Journal vendredi.
Ces banques ont tenté de mettre en place des systèmes pour pouvoir mener des transactions dans des monnaies comme la lire ou le drachme, mais se sont heurtées à des difficultés, explique le quotidien financier, citant des sources proches du dossier.
Des responsables techniques de ces banques ont contacté Swift, la firme belge qui gère le réseau utilisé pour les transations financières internationales, afin d'obtenir son aide technologique et des codes de devises nécessaires pour préparer des systèmes de secours, au cas où la zone euro exploserait, ont détaillé ces sources.
Mais Swift a refusé de donner ces informations, en partie par crainte que cela alimente les spéculations et fragilise encore plus la zone euro.
Selon le quotidien, les banques étudient tous les aspects de l'impact qu'aurait la sortie d'un ou plusieurs pays de la zone euro, des accords de prêts à la sécurité de leurs effectifs sur place.
Cette nouvelle ne modifie pas ce que je pense : l'Euro survivra encore quelques années après que tout le monde ou presque sera convaincu de sa fin prochaine. En effet, je pense que nos dirigeants façon Merkozy-Barroso-Van Rompuy-Verhofstadt sont prêts à toutes les atrocités économiques plutôt que d'admettre que l'Euro fut une horreur.
vendredi, décembre 23, 2011
Français : les plus pessimistes du monde, pas sans raison
Les Français, les plus pessimistes du monde : pas sans raison.
Cette question n'est pas neuve, j'en parlais déjà en 2005 :
En lisant Commentaire : Pourquoi les Français ont-ils peur ?
Cette question n'est pas neuve, j'en parlais déjà en 2005 :
En lisant Commentaire : Pourquoi les Français ont-ils peur ?
Libellés :
France,
Naufrage de l'Etat-mamma
Quand Lévy et Rioufol lattent la gauche bien pensante, je me marre
Lévy se fait Bedos
La défaite des idéologues est la bonne nouvelle de 2011
Par Ivan Rioufol
Mis à jour le 22/12/2011 à 21:13 Le Figaro
En arrière toute! Les progressistes, ces idéologues qui ont dominé la vie politique ces trente dernières années, finissent 2011 sur les genoux [Rioufol prend ses rêves pour la réalité : les progressistes ont perdu tout magistère moral, pas le pouvoir. La récente affaire Lugan vient encore de la prouver]. Ils sortent éreintés par l'entêtement des réalités et les réticences des Français à suivre plus avant leurs lubies. Cette bonne nouvelle (elles se font rares) annonce une année 2012 sous le signe du rétropédalage et de la fin du «bougisme»: une claque pour les agités du relativisme, de la table rase et de l'homme nouveau. Il est amusant d'observer, ces jours-ci, les prises de distance avec la candidate écologiste Eva Joly, qui récite encore le credo du politiquement correct quand elle critique le sentiment national, la patrie ou ses commémorations tout en défendant un monde plat et ouvert à tous. Le PS tenait il y a peu ce langage. Mais il vire sa cuti.
Terminées les odes au citoyen du monde et tutti quanti. Les socialistes se convertissent en catastrophe au patriotisme économique, au roman national, à la baguette et au béret du populo. C'est du moins ce qu'ils disent pour tenter de renouer avec un électorat qui, affolé par la gauche prolophobe, file vers Marine Le Pen. Mais la volte-face improvisée se heurte aux vieux réflexes universalistes qui défendent, en même temps, le fédéralisme européen et le droit de vote des étrangers. L'indécision de François Hollande, incapable d'être limpide sur les grands sujets, illustre la difficulté qu'il éprouve à répondre à une société en mutation.
Toutefois les socialistes ne sont pas les seuls à ne plus maîtriser sur la durée un projet politique. Même à droite, les discours accrochent mal tant l'immédiat est devenu imprévisible et échappe au volontarisme. Non seulement Nicolas Sarkozy ne pourra «sauver le monde», mais la zone euro peut exploser demain. Ceux qui, sous les sarcasmes, mettaient en garde contre «la France qui tombe» (Nicolas Baverez) avaient raison: le pays est confronté à la récession, à la rigueur, à la dégradation de son crédit; sans parler du communautarisme et de la montée des tensions identitaires. Plus question de rêver.
Pas étonnant, dans cette grande désillusion, de lire dans le rapport de l'institut Médiascopie que le pays est à bout de nerfs. Cela fait longtemps que cette colère est évoquée ici. Mais il est vain de voir un répugnant «populisme» dans la satisfaction qu'ont eue les Français, selon l'enquête, à l'entrée en vigueur en 2011 de la loi contre la burqa ou à l'interdiction des prières dans les rues. C'est ce même qualificatif dont usent les syndicats des agents de sécurité, bloqueurs d'aéroports, pour contester le projet d'instituer un service minimum dans le transport aérien. Si le populisme est de vouloir résister aux abus de droits des minorités et d'aller à contre-courant d'une pensée dominante qui additionne les échecs, alors il est urgent de rejoindre cette réactivité.
La grande lessive
Le rejet d'un monde politique jugé inefficace et isolé est un risque qui se profile pour 2012, si les grandes formations ne parviennent pas à retrouver la confiance des citoyens oubliés. Le plus grand parti est celui des mécontents et des abstentionnistes. Marine Le Pen et François Bayrou vont exploiter, frontalement pour l'une et par sous-entendus pour l'autre, les revendications éruptives des anti-système. Ceux-là réfutent autant le centrisme incolore que la droite et la gauche. C'est la France du «non» à la Constitution européenne, cette majorité méprisée, qu'il faut reconquérir, comme Henri Guaino, conseiller auprès du chef de l'État, en fait ces jours-ci l'analyse pour la droite. Julien Dray partage cette évidence quand il demande au PS de «parler au peuple». Reste que cet électorat raisonnable, qui a vu juste quand il a rejeté en 2005 une Union européenne construite de bric et de broc, n'est plus disposé à gober n'importe quoi.
Plus que jamais, les politiques sont condamnés à être modestes et exemplaires, tant les Français sont excédés. La tolérance pour les hâbleurs et les roublards atteint ses limites quand il revient aux citoyens de supporter les erreurs de leurs dirigeants. La condamnation de Jacques Chirac à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de Paris dépasse ce seul dossier pour symboliser la descente obligée du pouvoir dans l'arène pour y répondre de ses actes. Ceci explique qu'Arnaud Montebourg presse le PS, parangon de vertu affichée, de «faire le ménage» dans les fédérations corrompues des Bouches-du-Rhône et du Pas-de-Calais. La grande lessive fera partie, autre bonne nouvelle, des caractéristiques de 2012.
Slogans débilitants
Un univers de carton-pâte s'écroule. Les slogans débilitants sur l'indépassable modèle social, la merveilleuse immigration, le fraternel islam, l'exemplaire intégration laissent voir des réalités plus complexes. À ceux qui jurent des succès de la mixité et de la sécularisation de la diversité, la démographe Michèle Tribalat répond (revue Commentaire) que, majoritairement, «les musulmans se marient avec des musulmans», et confirme une «réislamisation» des jeunes générations. Quant au discours automatique réfutant le choc des cultures à l'aune du printemps arabe et de son aspiration démocratique, il se heurte, partout au Maghreb, aux victoires des «islamistes modérés» et des Frères musulmans ayant la charia pour référence. Au Caire, c'est l'Institut d'Égypte, fondé par les Français en 1798 et qui abritait près de 200 000 livres rares, qui vient d'être incendié…
Le génocide oublié
Autre chose: avant de vouloir sanctionner inutilement la négation des génocides, notamment celui de la Turquie contre les Arméniens, la France ferait mieux de reconnaître le génocide vendéen de 1793 (voir mon blog). L'historien Reynald Secher en apporte les preuves (Vendée, du génocide au mémoricide, Éditions du Cerf). Le silence autour de ce livre est troublant [mais pas surprenant].
Joyeux Noël et bonne année!
La défaite des idéologues est la bonne nouvelle de 2011
Par Ivan Rioufol
Mis à jour le 22/12/2011 à 21:13 Le Figaro
En arrière toute! Les progressistes, ces idéologues qui ont dominé la vie politique ces trente dernières années, finissent 2011 sur les genoux [Rioufol prend ses rêves pour la réalité : les progressistes ont perdu tout magistère moral, pas le pouvoir. La récente affaire Lugan vient encore de la prouver]. Ils sortent éreintés par l'entêtement des réalités et les réticences des Français à suivre plus avant leurs lubies. Cette bonne nouvelle (elles se font rares) annonce une année 2012 sous le signe du rétropédalage et de la fin du «bougisme»: une claque pour les agités du relativisme, de la table rase et de l'homme nouveau. Il est amusant d'observer, ces jours-ci, les prises de distance avec la candidate écologiste Eva Joly, qui récite encore le credo du politiquement correct quand elle critique le sentiment national, la patrie ou ses commémorations tout en défendant un monde plat et ouvert à tous. Le PS tenait il y a peu ce langage. Mais il vire sa cuti.
Terminées les odes au citoyen du monde et tutti quanti. Les socialistes se convertissent en catastrophe au patriotisme économique, au roman national, à la baguette et au béret du populo. C'est du moins ce qu'ils disent pour tenter de renouer avec un électorat qui, affolé par la gauche prolophobe, file vers Marine Le Pen. Mais la volte-face improvisée se heurte aux vieux réflexes universalistes qui défendent, en même temps, le fédéralisme européen et le droit de vote des étrangers. L'indécision de François Hollande, incapable d'être limpide sur les grands sujets, illustre la difficulté qu'il éprouve à répondre à une société en mutation.
Toutefois les socialistes ne sont pas les seuls à ne plus maîtriser sur la durée un projet politique. Même à droite, les discours accrochent mal tant l'immédiat est devenu imprévisible et échappe au volontarisme. Non seulement Nicolas Sarkozy ne pourra «sauver le monde», mais la zone euro peut exploser demain. Ceux qui, sous les sarcasmes, mettaient en garde contre «la France qui tombe» (Nicolas Baverez) avaient raison: le pays est confronté à la récession, à la rigueur, à la dégradation de son crédit; sans parler du communautarisme et de la montée des tensions identitaires. Plus question de rêver.
Pas étonnant, dans cette grande désillusion, de lire dans le rapport de l'institut Médiascopie que le pays est à bout de nerfs. Cela fait longtemps que cette colère est évoquée ici. Mais il est vain de voir un répugnant «populisme» dans la satisfaction qu'ont eue les Français, selon l'enquête, à l'entrée en vigueur en 2011 de la loi contre la burqa ou à l'interdiction des prières dans les rues. C'est ce même qualificatif dont usent les syndicats des agents de sécurité, bloqueurs d'aéroports, pour contester le projet d'instituer un service minimum dans le transport aérien. Si le populisme est de vouloir résister aux abus de droits des minorités et d'aller à contre-courant d'une pensée dominante qui additionne les échecs, alors il est urgent de rejoindre cette réactivité.
La grande lessive
Le rejet d'un monde politique jugé inefficace et isolé est un risque qui se profile pour 2012, si les grandes formations ne parviennent pas à retrouver la confiance des citoyens oubliés. Le plus grand parti est celui des mécontents et des abstentionnistes. Marine Le Pen et François Bayrou vont exploiter, frontalement pour l'une et par sous-entendus pour l'autre, les revendications éruptives des anti-système. Ceux-là réfutent autant le centrisme incolore que la droite et la gauche. C'est la France du «non» à la Constitution européenne, cette majorité méprisée, qu'il faut reconquérir, comme Henri Guaino, conseiller auprès du chef de l'État, en fait ces jours-ci l'analyse pour la droite. Julien Dray partage cette évidence quand il demande au PS de «parler au peuple». Reste que cet électorat raisonnable, qui a vu juste quand il a rejeté en 2005 une Union européenne construite de bric et de broc, n'est plus disposé à gober n'importe quoi.
Plus que jamais, les politiques sont condamnés à être modestes et exemplaires, tant les Français sont excédés. La tolérance pour les hâbleurs et les roublards atteint ses limites quand il revient aux citoyens de supporter les erreurs de leurs dirigeants. La condamnation de Jacques Chirac à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de Paris dépasse ce seul dossier pour symboliser la descente obligée du pouvoir dans l'arène pour y répondre de ses actes. Ceci explique qu'Arnaud Montebourg presse le PS, parangon de vertu affichée, de «faire le ménage» dans les fédérations corrompues des Bouches-du-Rhône et du Pas-de-Calais. La grande lessive fera partie, autre bonne nouvelle, des caractéristiques de 2012.
Slogans débilitants
Un univers de carton-pâte s'écroule. Les slogans débilitants sur l'indépassable modèle social, la merveilleuse immigration, le fraternel islam, l'exemplaire intégration laissent voir des réalités plus complexes. À ceux qui jurent des succès de la mixité et de la sécularisation de la diversité, la démographe Michèle Tribalat répond (revue Commentaire) que, majoritairement, «les musulmans se marient avec des musulmans», et confirme une «réislamisation» des jeunes générations. Quant au discours automatique réfutant le choc des cultures à l'aune du printemps arabe et de son aspiration démocratique, il se heurte, partout au Maghreb, aux victoires des «islamistes modérés» et des Frères musulmans ayant la charia pour référence. Au Caire, c'est l'Institut d'Égypte, fondé par les Français en 1798 et qui abritait près de 200 000 livres rares, qui vient d'être incendié…
Le génocide oublié
Autre chose: avant de vouloir sanctionner inutilement la négation des génocides, notamment celui de la Turquie contre les Arméniens, la France ferait mieux de reconnaître le génocide vendéen de 1793 (voir mon blog). L'historien Reynald Secher en apporte les preuves (Vendée, du génocide au mémoricide, Éditions du Cerf). Le silence autour de ce livre est troublant [mais pas surprenant].
Joyeux Noël et bonne année!
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jeudi, décembre 22, 2011
Un triple ban pour François Berléand
La charge de F. Berléand contre Eva Joly
AFP Publié le 22/12/2011
Eva Joly "ne devrait pas être candidate" à la présidentielle car elle n'est pas née en France, a déclaré aujourd'hui le comédien François Berléand sur RMC, disant ne pas comprendre qu'elle "ne parle pas le français sans accent", une opinion suscitant de vives réactions sur le net.
Interrogé au cours de l'émission des "Grandes Gueules !" sur l'accent norvégien de l'ancienne magistrate et des polémiques que cela a déjà suscité, François Berléand a d'abord répondu sur un ton apparemment léger: "Ma grand-mère était russe et elle avait un accent russe. Mon père est né en Russie, il n'en avait pas. Il y a des gens qui s'intègrent plus ou moins bien en France".
"Cela fait quand même quarante ans qu'elle est en France. Comme Jane Birkin, elle n'est pas douée pour les langues", a-t-il continué. "Mon père est arrivé à 18 ans en France, et au bout de dix ans, il parlait le français sans absolument aucun accent. Quand on a envie de s'intégrer, on s'intègre".
Puis le comédien, actuellement à l'affiche de "Quadrille" de Sacha Guitry au Théâtre Edouard VII à Paris, a continué: "On va encore me traiter d'affreux machin, mais je ne comprends pas qu'une candidate à la présidentielle ne parle pas le français sans accent. C'est vraiment quelque chose qui me choque (...)". "Aux Etats-Unis, dans la Constitution, si quelqu'un n'est pas né sur le territoire américain, il ne peut pas accéder à la présidence. Ca me gêne un peu. Je trouve qu'elle ne devrait pas être candidate. Ca me choque vraiment profondément", a-t-il également souligné.
Un des animateurs lui fait alors remarquer qu'il avait plaidé pour l'Europe quelques minutes auparavant. "La Norvège n'est pas dans l'Europe (au sens de l'UE, ndlr). Si elle était italienne, elle aurait le droit", rétorque-t-il. Au cours de l'émission, François Berléand a assuré qu'il voterait pour François Bayrou au 1er tour de la présidentielle.
Au début du mois, une chronique de Patrick Besson dans Le Point qui contrefaisait phonétiquement l'accent norvégien d'Eva Joly avait fait polémique. "C'est une attaque raciste, une forme d'ostracisme", avait alors dénoncé la candidate écologiste".
AFP Publié le 22/12/2011
Eva Joly "ne devrait pas être candidate" à la présidentielle car elle n'est pas née en France, a déclaré aujourd'hui le comédien François Berléand sur RMC, disant ne pas comprendre qu'elle "ne parle pas le français sans accent", une opinion suscitant de vives réactions sur le net.
Interrogé au cours de l'émission des "Grandes Gueules !" sur l'accent norvégien de l'ancienne magistrate et des polémiques que cela a déjà suscité, François Berléand a d'abord répondu sur un ton apparemment léger: "Ma grand-mère était russe et elle avait un accent russe. Mon père est né en Russie, il n'en avait pas. Il y a des gens qui s'intègrent plus ou moins bien en France".
"Cela fait quand même quarante ans qu'elle est en France. Comme Jane Birkin, elle n'est pas douée pour les langues", a-t-il continué. "Mon père est arrivé à 18 ans en France, et au bout de dix ans, il parlait le français sans absolument aucun accent. Quand on a envie de s'intégrer, on s'intègre".
Puis le comédien, actuellement à l'affiche de "Quadrille" de Sacha Guitry au Théâtre Edouard VII à Paris, a continué: "On va encore me traiter d'affreux machin, mais je ne comprends pas qu'une candidate à la présidentielle ne parle pas le français sans accent. C'est vraiment quelque chose qui me choque (...)". "Aux Etats-Unis, dans la Constitution, si quelqu'un n'est pas né sur le territoire américain, il ne peut pas accéder à la présidence. Ca me gêne un peu. Je trouve qu'elle ne devrait pas être candidate. Ca me choque vraiment profondément", a-t-il également souligné.
Un des animateurs lui fait alors remarquer qu'il avait plaidé pour l'Europe quelques minutes auparavant. "La Norvège n'est pas dans l'Europe (au sens de l'UE, ndlr). Si elle était italienne, elle aurait le droit", rétorque-t-il. Au cours de l'émission, François Berléand a assuré qu'il voterait pour François Bayrou au 1er tour de la présidentielle.
Au début du mois, une chronique de Patrick Besson dans Le Point qui contrefaisait phonétiquement l'accent norvégien d'Eva Joly avait fait polémique. "C'est une attaque raciste, une forme d'ostracisme", avait alors dénoncé la candidate écologiste".
«Déconstruire» qu'ils disent
Mes oreilles sont écorchées tous les jours par le jargon médiatique. Je ne réagis généralement pas. Cela en vaudrait la peine mais j'y passerais ma vie.
De temps en temps, il m'arrive cependant de céder à la colère, comme aujourd'hui.
A propos du cargo échouéen Bretagne, on nous parle de le «déconstruire», vocabulaire ampoulé, escouillé et ridicule. Ce navire va être détruit ou démantelé, au choix. C'est la langue française qui est «déconstruite» par les cuistres.
Cette colère aurait du venir à propos de la grotesque féminisation des noms de fonction, j'en ai plus que ma claque d'entendre «la» maire de Lille, mais on ne commande pas ses pulsions
De temps en temps, il m'arrive cependant de céder à la colère, comme aujourd'hui.
A propos du cargo échouéen Bretagne, on nous parle de le «déconstruire», vocabulaire ampoulé, escouillé et ridicule. Ce navire va être détruit ou démantelé, au choix. C'est la langue française qui est «déconstruite» par les cuistres.
Cette colère aurait du venir à propos de la grotesque féminisation des noms de fonction, j'en ai plus que ma claque d'entendre «la» maire de Lille, mais on ne commande pas ses pulsions
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mercredi, décembre 21, 2011
Merkozy a des poches sous les yeux
L'article qui suit, sur la grande fatigue de nos dirigeants, n'est pas aussi anecdotique qu'il y paraît.
La grande fatigue
Le sommeil de Napoléon est resté célèbre. Il a bien dormi la veille d'Austerlitz et très mal la veille de Waterloo. Paul Reynaud s'est plusieurs fois plaint, dans le tourbillon du terrible printemps 1940, de ne pas pouvoir se reposer autant que de besoin. De Gaulle, reçu avant-guerre par Léon Blum, raconte son malaise de la frénésie qui l'entourait.
Dans ses journées démentes, Churchill savait prendre des pauses.
L'histoire est faite par des hommes. Il n'est pas indifférent qu'ils sachent se ménager ou non. Et j'ai bien peur que la fatigue de Nicolas Sarkozy soit le symptôme de son incapacité à prendre de la distance vis-à-vis des détails du quotidien.
Il s'agite pour de se donner l'illusion de gouverner. Il «fait des choses», ainsi il pourra venir nous expliquer, quand tout aura échoué, qu'il s'est démené comme un beau diable, mais il ne fait pas les choses qu'il devrait, celles qui nécessitent de la réflexion, de la méditation, du recul.
On notera également que faire écrire ses discours par des nègres n'aide pas à appréhender la situation : on n'imagine pas les deux discours du 18 juin 1940, celui de Churchill et celui de De Gaulle, écrits par quelqu'un d'autre qu'eux-mêmes.
Alors, évidemment, quand il s'agit d'utiliser le pouvoir pour autre chose que susciter les flatteries, sauter les femmes faciles qui gravitent autour des puissants et faire ouin-ouin avec les motards en bleu, N. Sarkozy doute de lui-même, et il a bien raison, il perd le sommeil.
Il paye là, et nous payons avec lui, sa faute originelle : la politique politicienne, la recherche du pouvoir pour jouir des attributs du pouvoir. Il n'a jamais médité sur ce qu'il voulait faire du pouvoir.
Claude Reichman soutient la même idée dans Sarkozy, l'homme qui ne sait pas gouverner.
La grande fatigue
Le sommeil de Napoléon est resté célèbre. Il a bien dormi la veille d'Austerlitz et très mal la veille de Waterloo. Paul Reynaud s'est plusieurs fois plaint, dans le tourbillon du terrible printemps 1940, de ne pas pouvoir se reposer autant que de besoin. De Gaulle, reçu avant-guerre par Léon Blum, raconte son malaise de la frénésie qui l'entourait.
Dans ses journées démentes, Churchill savait prendre des pauses.
L'histoire est faite par des hommes. Il n'est pas indifférent qu'ils sachent se ménager ou non. Et j'ai bien peur que la fatigue de Nicolas Sarkozy soit le symptôme de son incapacité à prendre de la distance vis-à-vis des détails du quotidien.
Il s'agite pour de se donner l'illusion de gouverner. Il «fait des choses», ainsi il pourra venir nous expliquer, quand tout aura échoué, qu'il s'est démené comme un beau diable, mais il ne fait pas les choses qu'il devrait, celles qui nécessitent de la réflexion, de la méditation, du recul.
On notera également que faire écrire ses discours par des nègres n'aide pas à appréhender la situation : on n'imagine pas les deux discours du 18 juin 1940, celui de Churchill et celui de De Gaulle, écrits par quelqu'un d'autre qu'eux-mêmes.
Alors, évidemment, quand il s'agit d'utiliser le pouvoir pour autre chose que susciter les flatteries, sauter les femmes faciles qui gravitent autour des puissants et faire ouin-ouin avec les motards en bleu, N. Sarkozy doute de lui-même, et il a bien raison, il perd le sommeil.
Il paye là, et nous payons avec lui, sa faute originelle : la politique politicienne, la recherche du pouvoir pour jouir des attributs du pouvoir. Il n'a jamais médité sur ce qu'il voulait faire du pouvoir.
Claude Reichman soutient la même idée dans Sarkozy, l'homme qui ne sait pas gouverner.
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Les Turcs vont-ils légiférer sur le génocide vendéen ?
Un député dont il est inutile de citer le nom, cette dame ne méritant aucune publicité, vient de déposer un projet de loi créant et punissant un délit d'opinion supplémentaire par rapport à ceux qui existent déjà. En l'occurrence, il s'agit de la négation du génocide arménien.
C'était déjà une atteinte criminelle à la liberté d'expression de rendre obligatoire une vérité officielle sur notre propre histoire. Voilà que nous avons l'outrecuidance d'édicter une vérité légale sur l'histoire d'un autre pays. Cela donne un spectacle ridicule et navrant.
J'espère que nos gouvernants, politiciens et parlementaires réunis, sauront trouver un moyen de nous redonner un peu de notre dignité perdue en repoussant cette proposition grotesque, mais je n'y crois guère : les politiciens prouvent chaque jour qu'ils sont la lie de notre société.
C'était déjà une atteinte criminelle à la liberté d'expression de rendre obligatoire une vérité officielle sur notre propre histoire. Voilà que nous avons l'outrecuidance d'édicter une vérité légale sur l'histoire d'un autre pays. Cela donne un spectacle ridicule et navrant.
J'espère que nos gouvernants, politiciens et parlementaires réunis, sauront trouver un moyen de nous redonner un peu de notre dignité perdue en repoussant cette proposition grotesque, mais je n'y crois guère : les politiciens prouvent chaque jour qu'ils sont la lie de notre société.
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mardi, décembre 20, 2011
Les iraniens ont-ils capturé un drone américain ?
Les Iraniens ont-ils capturé un drone américain ?
La réponse est simple : je n'en sais fichtre rien et je défie quiconque d'être affirmatif.
En effet, dans cette guerre de l'ombre entre l'Iran et ses ennemis, tout est imaginable et rien n'est franc. Le spectre des hypothèses est large et nous n'avons pas d'éléments pour trancher : cela va de la prise de contrôle iranienne (en laquelle je ne crois guère, cela relèverait du miracle) à l'intoxication américaine (dont je ne comprends pas le mécanisme).
L'hypothèse la plus simple (ce qui ne veut pas dire que c'est la vérité) : les Iraniens ont descendu le drone et ont mis en scène ce barnum pour se faire mousser au maximum. C'est facile de descendre un drone : pendant la guerre du Kosovo, les Serbes montaient dans des hélicos, volaient à 20 m du drone et foutaient un coup de kalachnikov (la même arme qui sert dans les banlieues françaises aux gentils discriminés à se défendre contre la police sarko-fasciste). La coalition a été obligée de faire escorter les drones par des chasseurs (on se demande alors quel est l'intérêt du drone, passons). Les Iraniens avaient l'avantage de connaître l'objectif du drone, il suffisait de l'attendre au coin du bois. Après, tout est affaire de maquillage et de crédulité médiatique.
Si mon hypothèse est juste, ça n'est pas glorieux pour les Américains, mais ce n'est pas non plus une catastrophe : les drones existent justement parce que c'est moins ennuyeux de perdre un drone qu'un avion.
lundi, décembre 19, 2011
Bernard Lugan censuré sur I-Télé
Bernard Lugan sur son blog :
Après un véritable psychodrame, la direction d’I-Télé a censuré un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne « Ménard sans interdit ». Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai « Décolonisez l’Afrique » qui vient de paraître chez Ellipses.
Cette décision relève de la censure et de l’atteinte à la liberté d’expression dont se réclament pourtant les journalistes. Une telle mesure montre que ceux qui se permettent de donner des leçons de démocratie, de tolérance et de « droits de l’homme » au monde entier ne supportent pas le parler vrai.
Quelle était donc la teneur des propos « scandaleux » tenus par Bernard Lugan ? Robert Ménard, avait posé à ce dernier quatre grandes questions :
1) Dans votre livre vous écrivez que les Africains ne sont pas des « Européens pauvres à la peau noire » ; selon vous, c’est pourquoi toutes les tentatives de développement ont échoué en Afrique ?
Le refus de reconnaître les différences entre les hommes fait que nous avons imposé à l’Afrique des modèles qui ne lui sont pas adaptés. Nous l’avons fait avec arrogance, comme des jardiniers fous voulant greffer des prunes sur un palmier et noyant ensuite le porte-greffe sous les engrais. C’est ainsi que depuis 1960, 1000 milliards de dollars d’aides ont été déversés sur l’Afrique, en vain. De plus, nous avons voulu européaniser les Africains, ce qui est un génocide culturel. De quel droit pouvons-nous en effet ordonner à ces derniers de cesser d’être ce qu’ils sont pour les sommer d’adopter nos impératifs moraux et comportementaux ? L’ethno-différentialiste que je suis refuse cette approche relevant du plus insupportable suprématisme. Contre Léon Blum qui déclarait qu’il était du devoir des « races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races, je dis avec Lyautey qu’il s’agit de pure folie car les Africains ne sont pas inférieurs puisqu’ils sont « autres ».
2) Dans votre livre vous proposez de supprimer l’aide.
Oui, car l’aide, en plus d’être inutile, infantilise l’Afrique en lui interdisant de se prendre en main, de se responsabiliser. Dans la décennie 1950-1960, les Africains mangeaient à leur faim et connaissaient la paix tandis que l’Asie subissait de terribles conflits et d’affreuses famines. Un demi siècle plus tard, sans avoir été aidées, la Chine et l’Inde sont devenues des « dragons » parce qu’elles ont décidé de ne compter que sur leurs propres forces, en un mot, de se prendre en charge. Au même moment, le couple sado-masochiste composé de la repentance européenne et de la victimisation africaine a enfanté d’une Afrique immobile attribuant tous ses maux à la colonisation.
3) Vous dénoncez l’ingérence humanitaire que vous définissez comme un hypocrite impérialisme et une forme moderne de la « guerre juste », mais n’était-il pas nécessaire d’intervenir en Libye pour y sauver les populations ?
Parlons-en. Nous sommes en principe intervenus pour « sauver » les populations civiles de Benghazi d’un massacre « annoncé ». En réalité, nous avons volé au secours de fondamentalistes islamistes, frères de ceux que nous combattons en Afghanistan. Cherchez la logique ! Violant le mandat de l’ONU et nous immisçant dans une guerre civile qui ne nous concernait pas, nous nous sommes ensuite lancés dans une entreprise de renversement du régime libyen, puis dans une véritable chasse à l’homme contre ses dirigeants. Or, le point de départ de notre intervention reposait sur un montage et nous le savons maintenant. Que pouvaient en effet faire quelques chars rouillés contre des combattants retranchés dans la ville de Benghazi ? On nous a déjà « fait le coup » avec les cadavres de Timisoara en Roumanie, avec les « couveuses » du Koweït ou encore avec les « armes de destruction massive » en Irak. A chaque fois, la presse est tombée dans le panneau, par complicité, par bêtise ou par suivisme.
Mais allons plus loin et oublions un moment les incontournables et fumeux « droits de l’homme » pour enfin songer à nos intérêts nationaux et européens, ce qui devrait tout de même être la démarche primordiale de nos gouvernants. Nos intérêts étaient-ils donc menacés en Libye pour que nos dirigeants aient pris la décision d’y intervenir ? Etaient-ils dans le maintien au pouvoir d’un satrape certes peu recommandable mais qui, du moins, contrôlait pour notre plus grand profit 1900 kilomètres de littoral faisant face au ventre mou de l’Europe ? Nos intérêts étaient-ils au contraire dans la déstabilisation de la Libye puis son partage en autant de territoires tribaux livrés aux milices islamistes ? Sans parler des conséquences de notre calamiteux interventionnisme dans toute la zone sahélienne où, désormais, nos intérêts vitaux sont effectivement menacés, notamment au Niger, pays qui fournit l’essentiel de l’uranium sans lequel nos centrales nucléaires ne peuvent fonctionner…
4) Votre conception du monde n’a-t-elle pas une influence sur vos analyses et prises de positions ?
J’ai une conception aristocratique de la vie, je dis aristocratique et non élitiste, la différence est de taille, et alors ? Depuis 1972, soit tout de même 40 ans, je parcours toutes les Afriques, et cela du nord au sud et de l’est à l’ouest, ce qui me donne une expérience de terrain unique dans le monde africaniste ; c’est d’ailleurs pourquoi mes analyses ont du poids. Dès le mois de décembre 2010, dans ma revue, l’Afrique Réelle, j’ai annoncé ce qui allait se passer Egypte trois mois plus tard. De même, dès le début, j’ai expliqué que le « printemps arabe » n’était qu’un mirage, un miroir aux alouettes autour duquel tournaient les butors de la sous-culture journalistique cependant que, méthodiquement et dans l’ombre, les Frères musulmans préparaient la construction du califat supranational qui est leur but ultime.
Voilà les propos que les téléspectateurs d’I-Télé n’ont pas eu le droit d’entendre.
Comment riposter à cette censure ?
1) En rejoignant les centaines de milliers d’internautes qui ont visité le blog officiel de Bernard Lugan : www.bernard-lugan.com
2) En s’abonnant à la revue mensuelle par PDF L’Afrique Réelle, la seule publication africaniste libre.
3) En achetant « Décolonisez l’Afrique » (Ellipses, novembre 2011).
4) En faisant savoir autour de vous que dans la « Patrie des droits de l’homme », un directeur de chaîne de télévision peut impunément censurer un universitaire auteur de plusieurs dizaines de livres consacrés à l’Afrique, conférencier international et expert de l’ONU.
Publié par Administrateur à l'adresse 18:34 0 commentaires
Après un véritable psychodrame, la direction d’I-Télé a censuré un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne « Ménard sans interdit ». Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai « Décolonisez l’Afrique » qui vient de paraître chez Ellipses.
Cette décision relève de la censure et de l’atteinte à la liberté d’expression dont se réclament pourtant les journalistes. Une telle mesure montre que ceux qui se permettent de donner des leçons de démocratie, de tolérance et de « droits de l’homme » au monde entier ne supportent pas le parler vrai.
Quelle était donc la teneur des propos « scandaleux » tenus par Bernard Lugan ? Robert Ménard, avait posé à ce dernier quatre grandes questions :
1) Dans votre livre vous écrivez que les Africains ne sont pas des « Européens pauvres à la peau noire » ; selon vous, c’est pourquoi toutes les tentatives de développement ont échoué en Afrique ?
Le refus de reconnaître les différences entre les hommes fait que nous avons imposé à l’Afrique des modèles qui ne lui sont pas adaptés. Nous l’avons fait avec arrogance, comme des jardiniers fous voulant greffer des prunes sur un palmier et noyant ensuite le porte-greffe sous les engrais. C’est ainsi que depuis 1960, 1000 milliards de dollars d’aides ont été déversés sur l’Afrique, en vain. De plus, nous avons voulu européaniser les Africains, ce qui est un génocide culturel. De quel droit pouvons-nous en effet ordonner à ces derniers de cesser d’être ce qu’ils sont pour les sommer d’adopter nos impératifs moraux et comportementaux ? L’ethno-différentialiste que je suis refuse cette approche relevant du plus insupportable suprématisme. Contre Léon Blum qui déclarait qu’il était du devoir des « races supérieures » d’imposer la civilisation aux autres races, je dis avec Lyautey qu’il s’agit de pure folie car les Africains ne sont pas inférieurs puisqu’ils sont « autres ».
2) Dans votre livre vous proposez de supprimer l’aide.
Oui, car l’aide, en plus d’être inutile, infantilise l’Afrique en lui interdisant de se prendre en main, de se responsabiliser. Dans la décennie 1950-1960, les Africains mangeaient à leur faim et connaissaient la paix tandis que l’Asie subissait de terribles conflits et d’affreuses famines. Un demi siècle plus tard, sans avoir été aidées, la Chine et l’Inde sont devenues des « dragons » parce qu’elles ont décidé de ne compter que sur leurs propres forces, en un mot, de se prendre en charge. Au même moment, le couple sado-masochiste composé de la repentance européenne et de la victimisation africaine a enfanté d’une Afrique immobile attribuant tous ses maux à la colonisation.
3) Vous dénoncez l’ingérence humanitaire que vous définissez comme un hypocrite impérialisme et une forme moderne de la « guerre juste », mais n’était-il pas nécessaire d’intervenir en Libye pour y sauver les populations ?
Parlons-en. Nous sommes en principe intervenus pour « sauver » les populations civiles de Benghazi d’un massacre « annoncé ». En réalité, nous avons volé au secours de fondamentalistes islamistes, frères de ceux que nous combattons en Afghanistan. Cherchez la logique ! Violant le mandat de l’ONU et nous immisçant dans une guerre civile qui ne nous concernait pas, nous nous sommes ensuite lancés dans une entreprise de renversement du régime libyen, puis dans une véritable chasse à l’homme contre ses dirigeants. Or, le point de départ de notre intervention reposait sur un montage et nous le savons maintenant. Que pouvaient en effet faire quelques chars rouillés contre des combattants retranchés dans la ville de Benghazi ? On nous a déjà « fait le coup » avec les cadavres de Timisoara en Roumanie, avec les « couveuses » du Koweït ou encore avec les « armes de destruction massive » en Irak. A chaque fois, la presse est tombée dans le panneau, par complicité, par bêtise ou par suivisme.
Mais allons plus loin et oublions un moment les incontournables et fumeux « droits de l’homme » pour enfin songer à nos intérêts nationaux et européens, ce qui devrait tout de même être la démarche primordiale de nos gouvernants. Nos intérêts étaient-ils donc menacés en Libye pour que nos dirigeants aient pris la décision d’y intervenir ? Etaient-ils dans le maintien au pouvoir d’un satrape certes peu recommandable mais qui, du moins, contrôlait pour notre plus grand profit 1900 kilomètres de littoral faisant face au ventre mou de l’Europe ? Nos intérêts étaient-ils au contraire dans la déstabilisation de la Libye puis son partage en autant de territoires tribaux livrés aux milices islamistes ? Sans parler des conséquences de notre calamiteux interventionnisme dans toute la zone sahélienne où, désormais, nos intérêts vitaux sont effectivement menacés, notamment au Niger, pays qui fournit l’essentiel de l’uranium sans lequel nos centrales nucléaires ne peuvent fonctionner…
4) Votre conception du monde n’a-t-elle pas une influence sur vos analyses et prises de positions ?
J’ai une conception aristocratique de la vie, je dis aristocratique et non élitiste, la différence est de taille, et alors ? Depuis 1972, soit tout de même 40 ans, je parcours toutes les Afriques, et cela du nord au sud et de l’est à l’ouest, ce qui me donne une expérience de terrain unique dans le monde africaniste ; c’est d’ailleurs pourquoi mes analyses ont du poids. Dès le mois de décembre 2010, dans ma revue, l’Afrique Réelle, j’ai annoncé ce qui allait se passer Egypte trois mois plus tard. De même, dès le début, j’ai expliqué que le « printemps arabe » n’était qu’un mirage, un miroir aux alouettes autour duquel tournaient les butors de la sous-culture journalistique cependant que, méthodiquement et dans l’ombre, les Frères musulmans préparaient la construction du califat supranational qui est leur but ultime.
Voilà les propos que les téléspectateurs d’I-Télé n’ont pas eu le droit d’entendre.
Comment riposter à cette censure ?
1) En rejoignant les centaines de milliers d’internautes qui ont visité le blog officiel de Bernard Lugan : www.bernard-lugan.com
2) En s’abonnant à la revue mensuelle par PDF L’Afrique Réelle, la seule publication africaniste libre.
3) En achetant « Décolonisez l’Afrique » (Ellipses, novembre 2011).
4) En faisant savoir autour de vous que dans la « Patrie des droits de l’homme », un directeur de chaîne de télévision peut impunément censurer un universitaire auteur de plusieurs dizaines de livres consacrés à l’Afrique, conférencier international et expert de l’ONU.
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dimanche, décembre 18, 2011
L'histoire de France dans les catacombes
On a enlevé l'histoire de la filière élitiste S (ancienne C), on a remplacé l'étude de Louis XIV et de Napoléon par celle d'un empire africain n'ayant aucun rapport avec l'histoire de France. Avec ses décisions destructrices, fruits d'années d'effort pour saper la transmission du savoir, l'enseignement institutionnel de l'histoire de France est mis à mort. L'histoire de France rejoint les catacombes. C'est un crime de haute trahison, passible du peloton d'exécution dans les fossés de Vincennes.
La majorité, bien endoctrinée, continuera à être constituée de zombies déracinés, d'autant plus disponibles pour toutes les exaltations de masse qu'ils n'auront aucun recul.
Mais tout espoir est-il perdu ? Le dernier mot est-il dit ?
Non, heureusement, l'imprimerie bon marché et internet font qu'on ne peut pas faire croire que ce qui a été n'a pas existé. On fermerait aujourd'hui internet et on n'imprimerait plus un livre que les bibliothèques des particuliers contiennent suffisamment de livres d'histoire de France pour garantir que la continuité de l'enseignement ne sera pas rompue, au moins pour quelques uns.
Cependant, cette expulsion des institutions et ce refuge privé sont une défaite pour tous les Français fidèles.
Mais toutes les dettes se paieront un jour, et pas seulement les dettes financières.
La majorité, bien endoctrinée, continuera à être constituée de zombies déracinés, d'autant plus disponibles pour toutes les exaltations de masse qu'ils n'auront aucun recul.
Mais tout espoir est-il perdu ? Le dernier mot est-il dit ?
Non, heureusement, l'imprimerie bon marché et internet font qu'on ne peut pas faire croire que ce qui a été n'a pas existé. On fermerait aujourd'hui internet et on n'imprimerait plus un livre que les bibliothèques des particuliers contiennent suffisamment de livres d'histoire de France pour garantir que la continuité de l'enseignement ne sera pas rompue, au moins pour quelques uns.
Cependant, cette expulsion des institutions et ce refuge privé sont une défaite pour tous les Français fidèles.
Mais toutes les dettes se paieront un jour, et pas seulement les dettes financières.
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samedi, décembre 17, 2011
Les Français aiment-ils encore la liberté ?
L'absence de réaction des Français à la dérive anti-démocratique que nous subissons provoque chez moi un profond malaise.
Les Français, depuis 2005, sont dépossédés de leur souveraineté. Ce mouvement a commencé bien avant 2005 mais il s'est accéléré depuis cette date.
Je ne reconnais pas les Français. Où est le peuple maillotinier, frondeur, râleur, gaulois ? Ca serait le bon moment de gueuler.
Ce peuple, on l'a dissous dans la colonisation à rebours, on l'a décébré dans les écoles progressistes, on l'a abruti avec la télé. Mais tout de même, c'est triste.
Nous sommes de plus en plus dans un monde orwellien.
Les Français, depuis 2005, sont dépossédés de leur souveraineté. Ce mouvement a commencé bien avant 2005 mais il s'est accéléré depuis cette date.
Je ne reconnais pas les Français. Où est le peuple maillotinier, frondeur, râleur, gaulois ? Ca serait le bon moment de gueuler.
Ce peuple, on l'a dissous dans la colonisation à rebours, on l'a décébré dans les écoles progressistes, on l'a abruti avec la télé. Mais tout de même, c'est triste.
Nous sommes de plus en plus dans un monde orwellien.
vendredi, décembre 16, 2011
The Artist : preuve par le muet que le cinéma français est trop bavard ?
The Artist : preuve par le muet que le cinéma français est trop bavard ?
Je suis désespéré par l'état du cinéma français, maintenant entièrement soviétisé. Je suis beaucoup moins positif que le critique que je vous ai mis en lien : je trouve le cinéma français bavard, prétentieux, cérébral, politisé.
Je suis désespéré par l'état du cinéma français, maintenant entièrement soviétisé. Je suis beaucoup moins positif que le critique que je vous ai mis en lien : je trouve le cinéma français bavard, prétentieux, cérébral, politisé.
Les banques françaises vont plus que bien
Vous avez remarqué ? Pas un jour sans qu'une grande (mais en voie de rapetissement) banque française nous annonce des licenciements, des cessions d'actifs, des changements subits dans la direction.
Tout va bien. Plus, ça serait trop ... Puisqu'on vous le dit ...
Surtout ne pas paniquer. Surtout ne pas paniquer ...
Tout va bien. Plus, ça serait trop ... Puisqu'on vous le dit ...
Surtout ne pas paniquer. Surtout ne pas paniquer ...
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éclatement de l'Euro
jeudi, décembre 15, 2011
mercredi, décembre 14, 2011
Oslo-Liège : le parti-pris journalistique à découvert
Dans le cas du drame de Liège, le tueur est présenté comme un spécialiste des armes.
Dans le cas du drame d'Osmo, le tueur est présenté comme un obsédé politique, d'extrême-droite, évidemment.
Or, dans les deux cas il s'agit d'un détraqué politique et d'un collectionneur d'armes. Mais, suivant ce qui arrange l'orientation politique des journalistes, on insiste plus sur un aspect que sur l'autre.
Cette partialité journalistique n'est une surprise pour personne, mais il m'amusait de faire cette juxtaposition qui se passe de commentaires.
Dans le cas du drame d'Osmo, le tueur est présenté comme un obsédé politique, d'extrême-droite, évidemment.
Or, dans les deux cas il s'agit d'un détraqué politique et d'un collectionneur d'armes. Mais, suivant ce qui arrange l'orientation politique des journalistes, on insiste plus sur un aspect que sur l'autre.
Cette partialité journalistique n'est une surprise pour personne, mais il m'amusait de faire cette juxtaposition qui se passe de commentaires.
Jusqu'où Sciences-Po ne descendra-t-il pas ?
Sciences Po Paris choisit la table rase
A l'article d'Ivan Rioufol, j'ajoute ceci : qu'on le veuille ou non, les diplomes sont en concurrence. L'effet de la politique de Richard Descoings va donc être de dévaluer le diplome de Sciences Po Paris.
Ca ne serait pas grave si une réputation n'était pas plus facile à détruire qu'à construire, si Richard Descoings était propriétaire de Sciences Po et payait ses lubies de ses deniers, si il n'y avait pas des élèves pris en otages.
Mais voilà, Richard Descoings n'est pas propriétaire de Sciences Po, il en a reçu la charge provisoirement et ce sont les moutontribuables qui payent.
Signalons par ailleurs que le bobo en chef n'est pas seul, un conseil d'administration approuve toutes ses déconnades. Le naufrage est donc collectif.
A l'article d'Ivan Rioufol, j'ajoute ceci : qu'on le veuille ou non, les diplomes sont en concurrence. L'effet de la politique de Richard Descoings va donc être de dévaluer le diplome de Sciences Po Paris.
Ca ne serait pas grave si une réputation n'était pas plus facile à détruire qu'à construire, si Richard Descoings était propriétaire de Sciences Po et payait ses lubies de ses deniers, si il n'y avait pas des élèves pris en otages.
Mais voilà, Richard Descoings n'est pas propriétaire de Sciences Po, il en a reçu la charge provisoirement et ce sont les moutontribuables qui payent.
Signalons par ailleurs que le bobo en chef n'est pas seul, un conseil d'administration approuve toutes ses déconnades. Le naufrage est donc collectif.
Enfin quelqu'un qui s'attaque à Maitre Eolas
La face cachée de Maître Eolas
L'article en lien est faible. J'espère que le procès sera plus roboratif.
Maitre Eolas me tape sur les nerfs :
> sous couvert de technicité, il est partisan.
> il est tolérant pour tous ceux qui sont d'accord avec lui. Quant aux autres, c'est une histoire différente.
> il est de mauvaise foi. Souvent, il sous-entend (il est assez intelligent pour ne pas le dire ouvertement) «c'est juste puisque c'est légal», mais il lui arrive d'utiliser l'argument inverse «ce n'est pas parce que c'est légal que c'est juste».
> pour lui, tout problème est un problème de droit comme le cordonnier pour qui tout problème est un problème de chaussures. Cette vision étroite est particulièrement irritante.
L'honnêteté m'oblige à dire qu'il m'a mouché plusieurs fois, après quoi je n'y suis pas retourné : ce n'était jamais de bonne foi, jamais il ne m'a mis en situation de me dire «ha oui, là j'avais tort, il m'a appris quelque chose». Je me disais est «il est fort, le bougre, mais il n'a pas vraiment répondu». Et en plus, son public de fayots en rajoutait.
Alors j'ai adopté la position de Montaigne : Il est impossible de traitter de bonne foy avec un sot. Mon jugement ne se corrompt pas seulement à la main d'un maistre si impetueux : mais aussi ma conscience. Cependant, Maitre Eolas est pire qu'un sot, c'est bonimenteur, un Laval, un Mitterrand ; un type qui cherche non la vérité mais à avoir raison, à vaincre par les mots son interlocuteur. C'est un avocat de caricature.
Il est sain que quelqu'un remette ce personnage dans la dimension polémique et partisane qui est la sienne, que quelqu'un l'arrache à sa posture technicienne usurpée.
L'article en lien est faible. J'espère que le procès sera plus roboratif.
Maitre Eolas me tape sur les nerfs :
> sous couvert de technicité, il est partisan.
> il est tolérant pour tous ceux qui sont d'accord avec lui. Quant aux autres, c'est une histoire différente.
> il est de mauvaise foi. Souvent, il sous-entend (il est assez intelligent pour ne pas le dire ouvertement) «c'est juste puisque c'est légal», mais il lui arrive d'utiliser l'argument inverse «ce n'est pas parce que c'est légal que c'est juste».
> pour lui, tout problème est un problème de droit comme le cordonnier pour qui tout problème est un problème de chaussures. Cette vision étroite est particulièrement irritante.
L'honnêteté m'oblige à dire qu'il m'a mouché plusieurs fois, après quoi je n'y suis pas retourné : ce n'était jamais de bonne foi, jamais il ne m'a mis en situation de me dire «ha oui, là j'avais tort, il m'a appris quelque chose». Je me disais est «il est fort, le bougre, mais il n'a pas vraiment répondu». Et en plus, son public de fayots en rajoutait.
Alors j'ai adopté la position de Montaigne : Il est impossible de traitter de bonne foy avec un sot. Mon jugement ne se corrompt pas seulement à la main d'un maistre si impetueux : mais aussi ma conscience. Cependant, Maitre Eolas est pire qu'un sot, c'est bonimenteur, un Laval, un Mitterrand ; un type qui cherche non la vérité mais à avoir raison, à vaincre par les mots son interlocuteur. C'est un avocat de caricature.
Il est sain que quelqu'un remette ce personnage dans la dimension polémique et partisane qui est la sienne, que quelqu'un l'arrache à sa posture technicienne usurpée.
lundi, décembre 12, 2011
L'Europe aide la Chine de 500 M€, on croit rêver !
C'est mon camarade h16 qui a trouvé ça.
La Chine, plus grosse réserve mondiale de devises, reçoit un prêt de 500 M€ de l'Europe, vous savez cette pointe du continent surendettée.
Evidemment, une telle connerie ne pouvait avoir pour prétexte que le climat qui se réchauffe ouh là là c'est grave on va tous mourir grillés : l'Union européenne prête 500 millions d'euros à la Chine.
Les bridés nous prennent pour des crétins. Le pire est que nous leur donnons raison.
Nous sommes vraiment dirigés par des truffes et nous l'acceptons sans broncher.
La Chine, plus grosse réserve mondiale de devises, reçoit un prêt de 500 M€ de l'Europe, vous savez cette pointe du continent surendettée.
Evidemment, une telle connerie ne pouvait avoir pour prétexte que le climat qui se réchauffe ouh là là c'est grave on va tous mourir grillés : l'Union européenne prête 500 millions d'euros à la Chine.
Les bridés nous prennent pour des crétins. Le pire est que nous leur donnons raison.
Nous sommes vraiment dirigés par des truffes et nous l'acceptons sans broncher.
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dimanche, décembre 11, 2011
Contre l'argent roi !
Contre l'argent roi !
Par Chantal Delsol
Publié le 09/12/2011 dans Le Figaro
TRIBUNE - Le philosophe Chantal Delsol s'élève contre le mépris des convictions spirituelles qui domine notre société.
Contre l'argent roi: voilà un discours qui emporte tous les suffrages. Il n'est pas un détour de conversation, pas une péroraison de journaliste, pas un discours politique où l'on n'entende cette ardente récusation du matérialisme. De l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par les centrismes les plus fades, tous s'indignent contre la «tyrannie des marchés».
Curieux consensus, qui exprime un dégoût de soi. Car il n'y a pas plus matérialistes que nous. À preuve : nous réduisons tout à l'économique, nos problèmes sociaux comme nos problèmes politiques. Qu'on regarde de plus près.
S'agit-il de faire face à une crise économique majeure dans l'ensemble de la zone euro ? Nous mettons en place des gouvernements de salut public, comme si nous étions en guerre. Autrement dit, la crise économique équivaut à une situation de guerre, parce que la question économique est devenue la seule cruciale, par défaut de tout le reste. On utilise alors pour parler des chutes de la Bourse le même ton dramatique qu'on utilisait quand Hitler envahissait la Pologne. En imposant des gouvernements techniciens dans les pays sinistrés, l'Europe indique bruyamment qu'elle est en train d'effacer la politique, et de couronner l'économie à sa place. Nous avons voulu remplacer la guerre par le commerce, et nous y sommes parvenus. Oui, nous pouvons bien injurier l'argent: mais nous n'avons rien d'autre.
S'agit-il de considérer le drame des pauvretés renaissantes, le drame de l'illettrisme au sein de l'Éducation nationale, le drame de la délinquance des mineurs ? Nos experts se penchent sur ces catastrophes et s'écrient immanquablement : de l'argent! Il faut plus d'argent ! Sans jamais s'aviser qu'il faudrait peut-être davantage de famille unie, davantage de temps pris par les parents pour l'éducation, davantage de courage ou d'énergie pour travailler, davantage de sens de l'honneur pour assumer son sort, etc.; autrement dit: davantage de biens spirituels.
Peut-être détestons-nous l'argent. Mais sans conteste nous détestons encore plus les biens spirituels: depuis déjà longtemps nous ne cessons de les dénigrer. Les mêmes qui fustigent avec le plus d'ardeur le matérialisme ambiant se sont efforcés d'anéantir les idéaux; ils ont vilipendé les croyances; ils ont discrédité fanatiquement les espérances du salut; ils ont considéré la défense de n'importe quelle «cause» comme l'expression d'un provincialisme ridicule; ils ont traqué sans pitié tout ce qui n'était pas comptable, mesurable et pesable; ils ont ridiculisé, à l'usage des jeunes générations, les héros et les saints. La passion matérialiste résulte de la destruction des croyances, idéologies, religions et autres, toutes jugées infréquentables. L'argent roi a occupé la place laissée libre par toutes les ferveurs sacrifiées.
La passion de l'argent et du confort, signe de l'esprit bourgeois depuis le XVIIIe siècle, a été déployée avec les Trente Glorieuses et consacrée avec la fin des idéologies. Les passions religieuses, idéologiques, militantes, nous ont fait trop de mal et, du coup, c'est toute adhésion immatérielle que nous détestons. Oui, mais voilà, la nature a horreur du vide: quand un citoyen n'a plus d'idéaux, il tombe amoureux de son écran plat. Notre passion pour l'argent, contre laquelle nous nous élevons avec véhémence, ne nous a pas été imposée sournoisement par quelque classe de banquiers diaboliques: notre matérialisme provient directement de notre mépris des convictions spirituelles.
Derrière cette récusation de l'argent, il y a dans nos sociétés un appel de l'austérité, comme une nausée du confort des Trente Glorieuses. Acheter peu, mépriser le superflu, prendre son temps, honnir l'ambition: certains d'entre nous se sont mis volontairement en mode survie. Mais c'est une austérité sans projets, sans passion, sans ferveur, sans espérance. Elle est vide, parce que tissée autour de la haine - haine des banquiers, haine de soi. Et l'austérité ne peut être fastueuse que si elle se tisse autour de valeurs positives. On ne renonce pas à l'argent par aversion pour les riches, mais pour couronner quelque idéal plus élevé. Un peuple doté de spiritualité peut vivre pauvrement: c'est comme manger des topinambours dans une assiette en vermeil. Pourtant les idéaux nous font peur : ils suscitent le conflit et, en même temps, exigent le lien. Or nous sommes individualistes et pacifistes. Notre aversion de l'argent n'est qu'une rodomontade contre l'argent roi, certes, et qui donc sera le roi?
Par Chantal Delsol
Publié le 09/12/2011 dans Le Figaro
TRIBUNE - Le philosophe Chantal Delsol s'élève contre le mépris des convictions spirituelles qui domine notre société.
Contre l'argent roi: voilà un discours qui emporte tous les suffrages. Il n'est pas un détour de conversation, pas une péroraison de journaliste, pas un discours politique où l'on n'entende cette ardente récusation du matérialisme. De l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par les centrismes les plus fades, tous s'indignent contre la «tyrannie des marchés».
Curieux consensus, qui exprime un dégoût de soi. Car il n'y a pas plus matérialistes que nous. À preuve : nous réduisons tout à l'économique, nos problèmes sociaux comme nos problèmes politiques. Qu'on regarde de plus près.
S'agit-il de faire face à une crise économique majeure dans l'ensemble de la zone euro ? Nous mettons en place des gouvernements de salut public, comme si nous étions en guerre. Autrement dit, la crise économique équivaut à une situation de guerre, parce que la question économique est devenue la seule cruciale, par défaut de tout le reste. On utilise alors pour parler des chutes de la Bourse le même ton dramatique qu'on utilisait quand Hitler envahissait la Pologne. En imposant des gouvernements techniciens dans les pays sinistrés, l'Europe indique bruyamment qu'elle est en train d'effacer la politique, et de couronner l'économie à sa place. Nous avons voulu remplacer la guerre par le commerce, et nous y sommes parvenus. Oui, nous pouvons bien injurier l'argent: mais nous n'avons rien d'autre.
S'agit-il de considérer le drame des pauvretés renaissantes, le drame de l'illettrisme au sein de l'Éducation nationale, le drame de la délinquance des mineurs ? Nos experts se penchent sur ces catastrophes et s'écrient immanquablement : de l'argent! Il faut plus d'argent ! Sans jamais s'aviser qu'il faudrait peut-être davantage de famille unie, davantage de temps pris par les parents pour l'éducation, davantage de courage ou d'énergie pour travailler, davantage de sens de l'honneur pour assumer son sort, etc.; autrement dit: davantage de biens spirituels.
Peut-être détestons-nous l'argent. Mais sans conteste nous détestons encore plus les biens spirituels: depuis déjà longtemps nous ne cessons de les dénigrer. Les mêmes qui fustigent avec le plus d'ardeur le matérialisme ambiant se sont efforcés d'anéantir les idéaux; ils ont vilipendé les croyances; ils ont discrédité fanatiquement les espérances du salut; ils ont considéré la défense de n'importe quelle «cause» comme l'expression d'un provincialisme ridicule; ils ont traqué sans pitié tout ce qui n'était pas comptable, mesurable et pesable; ils ont ridiculisé, à l'usage des jeunes générations, les héros et les saints. La passion matérialiste résulte de la destruction des croyances, idéologies, religions et autres, toutes jugées infréquentables. L'argent roi a occupé la place laissée libre par toutes les ferveurs sacrifiées.
La passion de l'argent et du confort, signe de l'esprit bourgeois depuis le XVIIIe siècle, a été déployée avec les Trente Glorieuses et consacrée avec la fin des idéologies. Les passions religieuses, idéologiques, militantes, nous ont fait trop de mal et, du coup, c'est toute adhésion immatérielle que nous détestons. Oui, mais voilà, la nature a horreur du vide: quand un citoyen n'a plus d'idéaux, il tombe amoureux de son écran plat. Notre passion pour l'argent, contre laquelle nous nous élevons avec véhémence, ne nous a pas été imposée sournoisement par quelque classe de banquiers diaboliques: notre matérialisme provient directement de notre mépris des convictions spirituelles.
Derrière cette récusation de l'argent, il y a dans nos sociétés un appel de l'austérité, comme une nausée du confort des Trente Glorieuses. Acheter peu, mépriser le superflu, prendre son temps, honnir l'ambition: certains d'entre nous se sont mis volontairement en mode survie. Mais c'est une austérité sans projets, sans passion, sans ferveur, sans espérance. Elle est vide, parce que tissée autour de la haine - haine des banquiers, haine de soi. Et l'austérité ne peut être fastueuse que si elle se tisse autour de valeurs positives. On ne renonce pas à l'argent par aversion pour les riches, mais pour couronner quelque idéal plus élevé. Un peuple doté de spiritualité peut vivre pauvrement: c'est comme manger des topinambours dans une assiette en vermeil. Pourtant les idéaux nous font peur : ils suscitent le conflit et, en même temps, exigent le lien. Or nous sommes individualistes et pacifistes. Notre aversion de l'argent n'est qu'une rodomontade contre l'argent roi, certes, et qui donc sera le roi?
Tout vaut mieux que l'assistanat !
Tout vaut mieux que l'assistanat !
Par Yves Kerdrel dans Le Figaro
Publié le 05/12/2011 à 17:14
Au commencement était, non pas le verbe, mais Martin Hirsch ! Ce donneur de leçons présomptueux [le mot est faible ] avait convaincu Nicolas Sarkozy de créer le revenu de solidarité active, appelé RSA. L'idée était de faire en sorte que tout chômeur qui reprend un travail soit vraiment incité à le faire et ne soit pas pénalisé sur le plan financier. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, le RSA a été élaboré avec quelques vices de fabrication. Si bien qu'il coûte aujourd'hui 8 milliards d'euros par an à la collectivité… Surtout, il continue de participer au «millefeuille» de l'assistanat, qui va de la «prime de Noël» à la couverture maladie universelle en passant par l'aide pour le fioul.
Il y a quelques mois, lorsqu'un homme politique, fût-il démocrate-chrétien comme Laurent Wauquiez, a soulevé publiquement la question de cet assistanat qui «ronge les classes moyennes», quel tollé ! Ce ministre a été sommé de présenter sa démission au locataire de Matignon, qui l'a heureusement refusée. Il faut dire qu'un sondage avait alors révélé que deux tiers des français partageaient l'indignation du maire du Puy-en-Velay.
Depuis, le climat s'est nettement décomplexé autour de ce sujet. D'abord, les caisses sont vides, et personne ne peut dire qu'il n'est pas au courant de la situation des finances publiques, après deux plans consécutifs de rigueur. Ensuite, sur la proposition de l'ex-ministre Marc-Philippe Daubresse, le gouvernement est convenu de demander aux bénéficiaires du RSA une contrepartie sous la forme de sept heures de travail par semaine. Proposition qui ne choque personne, même pas les habituelles bonnes consciences de gauche, pour lesquelles «une allocation est toujours un dû». Enfin, à l'approche de l'élection présidentielle, tous ceux qui aiment d'habitude à «faire du social» ou à «faire pleurer dans les chaumières» hésitent quelque peu devant l'exaspération des 43 millions de Français qui constituent ces classes moyennes, trop aisées pour être aidées, et pas assez payées pour être sereines.
C'est ce moment qu'a choisi Laurent Wauquiez pour revenir sur le débat qu'il avait suscité il y a quelques mois, dans un excellent ouvrage, où il prend le temps de décrire tous les symptômes de cette terrible maladie de notre époque qu'est l'assistanat, en la distinguant bien de l'assistance. Car ce sont deux notions bien différentes, mais qui ont suscité tant de confusions abusives !
Dans ce livre, La Lutte des classes moyennes (éd. Odile Jacob), il y a trois idées, peut-être banales, mais si agréables à lire sous la plume d'un homme politique, de surcroît jeune. La première, c'est que «nous sommes arrivés au bout de la logique du système de protection sociale, tel qu'il a été conçu dans l'après-guerre». Laurent Wauquiez démontre comment nos États-providence sont devenus des machines à faire des chèques en ignorant totalement le mot «social». Ce qui l'amène à dire que «l'assistanat est au fond le pire ennemi du social. Si nous ne pouvons pas apporter la preuve que l'argent public est utilisé pour aider ceux qui en ont vraiment besoin, alors je suis convaincu qu'il se produira un rejet d'ensemble de notre contrat social». Quel diagnostic à la fois lucide et terrible !
Deuxième idée chère à Laurent Wauquiez: quel que soit le système de redistribution mis en place, il est d'une complexité incroyable et malsaine à cause d'un empilement d'aides diverses et variées. À l'heure actuelle, un couple peut recevoir, avec le RSA, 1 030 euros chaque mois (soit l'équivalent d'un smic net), auxquels s'ajouteront des transports gratuits, une couverture maladie universelle (coût : 6 milliards par an pour la collectivité), des tarifs sociaux pour l'eau, le gaz et l'électricité, une aide pour le fioul, la prise en charge des frais de cantine et la prime de Noël (coût : 400 millions d'euros). Mais pourquoi ne pas supprimer ce «millefeuille» et le remplacer par une allocation unique ?
Enfin, troisième suggestion de Laurent Wauquiez, une fois mise en place cette «ressource unique», celle-ci ne doit jamais dépasser 80 % du smic. Car «la solidarité nationale est un devoir, mais elle ne doit pas s'exercer au point de troubler les repères : l'argent du travail doit toujours être supérieur à l'argent des allocations».
Certains trouveront sans doute qu'il y a de la naïveté dans les propos du ministre. Il s'agit plutôt de fraîcheur dans le débat politique qui s'entrouvre, à quelques mois des élections. Ces quelques rappels sont d'un tel bon sens qu'ils expliquent le silence assourdissant des socialistes sur ce grand sujet de société, dont ils ont pourtant fait, pendant des années, leur petit fonds de commerce.
Par Yves Kerdrel dans Le Figaro
Publié le 05/12/2011 à 17:14
Au commencement était, non pas le verbe, mais Martin Hirsch ! Ce donneur de leçons présomptueux [le mot est faible ] avait convaincu Nicolas Sarkozy de créer le revenu de solidarité active, appelé RSA. L'idée était de faire en sorte que tout chômeur qui reprend un travail soit vraiment incité à le faire et ne soit pas pénalisé sur le plan financier. L'enfer étant pavé de bonnes intentions, le RSA a été élaboré avec quelques vices de fabrication. Si bien qu'il coûte aujourd'hui 8 milliards d'euros par an à la collectivité… Surtout, il continue de participer au «millefeuille» de l'assistanat, qui va de la «prime de Noël» à la couverture maladie universelle en passant par l'aide pour le fioul.
Il y a quelques mois, lorsqu'un homme politique, fût-il démocrate-chrétien comme Laurent Wauquiez, a soulevé publiquement la question de cet assistanat qui «ronge les classes moyennes», quel tollé ! Ce ministre a été sommé de présenter sa démission au locataire de Matignon, qui l'a heureusement refusée. Il faut dire qu'un sondage avait alors révélé que deux tiers des français partageaient l'indignation du maire du Puy-en-Velay.
Depuis, le climat s'est nettement décomplexé autour de ce sujet. D'abord, les caisses sont vides, et personne ne peut dire qu'il n'est pas au courant de la situation des finances publiques, après deux plans consécutifs de rigueur. Ensuite, sur la proposition de l'ex-ministre Marc-Philippe Daubresse, le gouvernement est convenu de demander aux bénéficiaires du RSA une contrepartie sous la forme de sept heures de travail par semaine. Proposition qui ne choque personne, même pas les habituelles bonnes consciences de gauche, pour lesquelles «une allocation est toujours un dû». Enfin, à l'approche de l'élection présidentielle, tous ceux qui aiment d'habitude à «faire du social» ou à «faire pleurer dans les chaumières» hésitent quelque peu devant l'exaspération des 43 millions de Français qui constituent ces classes moyennes, trop aisées pour être aidées, et pas assez payées pour être sereines.
C'est ce moment qu'a choisi Laurent Wauquiez pour revenir sur le débat qu'il avait suscité il y a quelques mois, dans un excellent ouvrage, où il prend le temps de décrire tous les symptômes de cette terrible maladie de notre époque qu'est l'assistanat, en la distinguant bien de l'assistance. Car ce sont deux notions bien différentes, mais qui ont suscité tant de confusions abusives !
Dans ce livre, La Lutte des classes moyennes (éd. Odile Jacob), il y a trois idées, peut-être banales, mais si agréables à lire sous la plume d'un homme politique, de surcroît jeune. La première, c'est que «nous sommes arrivés au bout de la logique du système de protection sociale, tel qu'il a été conçu dans l'après-guerre». Laurent Wauquiez démontre comment nos États-providence sont devenus des machines à faire des chèques en ignorant totalement le mot «social». Ce qui l'amène à dire que «l'assistanat est au fond le pire ennemi du social. Si nous ne pouvons pas apporter la preuve que l'argent public est utilisé pour aider ceux qui en ont vraiment besoin, alors je suis convaincu qu'il se produira un rejet d'ensemble de notre contrat social». Quel diagnostic à la fois lucide et terrible !
Deuxième idée chère à Laurent Wauquiez: quel que soit le système de redistribution mis en place, il est d'une complexité incroyable et malsaine à cause d'un empilement d'aides diverses et variées. À l'heure actuelle, un couple peut recevoir, avec le RSA, 1 030 euros chaque mois (soit l'équivalent d'un smic net), auxquels s'ajouteront des transports gratuits, une couverture maladie universelle (coût : 6 milliards par an pour la collectivité), des tarifs sociaux pour l'eau, le gaz et l'électricité, une aide pour le fioul, la prise en charge des frais de cantine et la prime de Noël (coût : 400 millions d'euros). Mais pourquoi ne pas supprimer ce «millefeuille» et le remplacer par une allocation unique ?
Enfin, troisième suggestion de Laurent Wauquiez, une fois mise en place cette «ressource unique», celle-ci ne doit jamais dépasser 80 % du smic. Car «la solidarité nationale est un devoir, mais elle ne doit pas s'exercer au point de troubler les repères : l'argent du travail doit toujours être supérieur à l'argent des allocations».
Certains trouveront sans doute qu'il y a de la naïveté dans les propos du ministre. Il s'agit plutôt de fraîcheur dans le débat politique qui s'entrouvre, à quelques mois des élections. Ces quelques rappels sont d'un tel bon sens qu'ils expliquent le silence assourdissant des socialistes sur ce grand sujet de société, dont ils ont pourtant fait, pendant des années, leur petit fonds de commerce.
Racines
Racines : j'ai une réelle affection pour ce restaurant.
Pourtant, je ne vous cache pas qu'il a des inconvénients : il est outrageusement cher (plus de 100 € à deux dans un petit resto, c'est de l'attaque à main armée, mais ce n'est pas pire que le fisc et c'est plus plaisant), il est serré et bruyant, fermé le week-end.
Et pourtant, je vous le recommande : il est situé passage des Panoramas à Paris, c'est déjà le début du bonheur. Ensuite, c'est un vrai restaurant, avec de la vraie cuisine, pas un piège à touristes. Deux entrées, deux plats, deux desserts : ce choix limité est une garantie de fraicheur. D'ailleurs, si vous voulez avoir le choix, il vaut mieux arriver tôt.
Ensuite, sans être de la haute gastronomie, la cuisine y a de la personnalité : je me souviens d'avoir mangé des couteaux, coquillages rarissimes à Paris et une cocotte de porc aux vieux légumes croquants, eux aussi originaux dans notre moderne Babylone.
Le mieux est de vous organiser un après-midi de semaine (les RTT, c'est fait pour ça) : déjeuner aux Racines, puis visite du musée Grévin ou film au Max Linder ou au Grand Rex (je préfère le Max Linder, mais les goûts les couleurs ...).
Pourtant, je ne vous cache pas qu'il a des inconvénients : il est outrageusement cher (plus de 100 € à deux dans un petit resto, c'est de l'attaque à main armée, mais ce n'est pas pire que le fisc et c'est plus plaisant), il est serré et bruyant, fermé le week-end.
Et pourtant, je vous le recommande : il est situé passage des Panoramas à Paris, c'est déjà le début du bonheur. Ensuite, c'est un vrai restaurant, avec de la vraie cuisine, pas un piège à touristes. Deux entrées, deux plats, deux desserts : ce choix limité est une garantie de fraicheur. D'ailleurs, si vous voulez avoir le choix, il vaut mieux arriver tôt.
Ensuite, sans être de la haute gastronomie, la cuisine y a de la personnalité : je me souviens d'avoir mangé des couteaux, coquillages rarissimes à Paris et une cocotte de porc aux vieux légumes croquants, eux aussi originaux dans notre moderne Babylone.
Le mieux est de vous organiser un après-midi de semaine (les RTT, c'est fait pour ça) : déjeuner aux Racines, puis visite du musée Grévin ou film au Max Linder ou au Grand Rex (je préfère le Max Linder, mais les goûts les couleurs ...).
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Enseignez le latin à vos enfants
Ce n'est pas un hasard si les vandales qui ont détruit l'école se sont acharnés sur le latin.
Ils ont argué que latin était bourgeois et démodé, mis en avant l'inutilité de cet enseignement, puis, ayant commencé à casser la filière, ils ont prétexté les difficultés budgétaires.
En réalité, le latin les gênait car il était un ennemi redoutable. De leur point de vue, ces Attila du savoir ont bien fait de s'attaquer à lui et de mettre en oeuvre tous les moyens pour le vaincre :
> la grammaire est la première pensée structurée qu'apprend un enfant et le latin est le roi des langues à grammaire. Autrement dit, un latiniste a toutes les chances d'avoir un esprit structuré et raisonneur, donc protégé contre les endoctrinements. C'est évidemment une horreur pour les pédagogistes.
> le latin requiert une extrême attention aux nuances, il ouvre donc la voie à l'esprit de finesse, là encore c'est anathème pour les pédagogistes, car la propagande ne peut être que grossière.
> le latin n'est pas une fille facile, il permet donc une sélection des élèves et la distinction.
> le latin est la langue de nos ancêtres, mais qui nous sont étrangers. C'est à la fois notre langue et une langue étrangère. Cette ouverture radicale vers l'altérité est profondément choquante pour des gens qui, tout en ayant le respect des différences à la bouche, ne souhaitent rien tant que des hommes interchangeables.
> le latin nous rappelle nos racines. C'est Satan, c'est le diable.
> le latin était la langue de l'Eglise. C'est à vomir !
Bref, toutes ces raisons font qu'il était hors de question que le latin survive dans notre école orwellienne.
Ils ont argué que latin était bourgeois et démodé, mis en avant l'inutilité de cet enseignement, puis, ayant commencé à casser la filière, ils ont prétexté les difficultés budgétaires.
En réalité, le latin les gênait car il était un ennemi redoutable. De leur point de vue, ces Attila du savoir ont bien fait de s'attaquer à lui et de mettre en oeuvre tous les moyens pour le vaincre :
> la grammaire est la première pensée structurée qu'apprend un enfant et le latin est le roi des langues à grammaire. Autrement dit, un latiniste a toutes les chances d'avoir un esprit structuré et raisonneur, donc protégé contre les endoctrinements. C'est évidemment une horreur pour les pédagogistes.
> le latin requiert une extrême attention aux nuances, il ouvre donc la voie à l'esprit de finesse, là encore c'est anathème pour les pédagogistes, car la propagande ne peut être que grossière.
> le latin n'est pas une fille facile, il permet donc une sélection des élèves et la distinction.
> le latin est la langue de nos ancêtres, mais qui nous sont étrangers. C'est à la fois notre langue et une langue étrangère. Cette ouverture radicale vers l'altérité est profondément choquante pour des gens qui, tout en ayant le respect des différences à la bouche, ne souhaitent rien tant que des hommes interchangeables.
> le latin nous rappelle nos racines. C'est Satan, c'est le diable.
> le latin était la langue de l'Eglise. C'est à vomir !
Bref, toutes ces raisons font qu'il était hors de question que le latin survive dans notre école orwellienne.
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samedi, décembre 10, 2011
Euro : moi aussi, je suis fasciné
Bourdin 2012 : Emmanuel Todd par BFMTV
Je suis assez peu souvent d'accord avec Emmanuel Todd, mais là je n'ai que quatre point à reprendre :
> moi, j'aimerais bien être cerné par les riches
> sa défense du parti PS bobo et de Hollande est absolument ridicule.
> son attaque de l'UMP est également ridicule puisque PS et IUMP se valent.
> tout ce qu'il raconte, c'est des conneries, à part sa fascination pour l'histoire en cours.
Bref, je suis comme lui fasciné de voir l'histoire se faire sous nos yeux, de voir l'idéologie européiste faire naufrage sous l'assaut des réalités, malgré son quasi-monopole dans les medias.
Dalrymple sur l'Euro
Dalrymple Speaks on the Euro Crisis
Je me désole de vous présenter beaucoup de textes et de conférences en anglais, mais, sur l'Euro et l'européisme, ce sont seuls des anglo-saxons s'expriment honnêtement.
Dalrymple a comme toujours beaucoup d'humour («la seule vraie frontière en Europe est celle entre la Wallonie et la Flandre», «M. Van Rompuy est aussi excitant qu'un samedi après-midi dans un club de botanistes», «Une journaliste m'a demandé ce que je pensais du projet européen, j'ai demandé ce qu'était le projet européen, elle m'a répondu que ce n'était pas une question de gentleman», «le projet européen, pour ce que j'en ai compris, c'est la construction de la Yougoslavie post-Tito»).
Et à propos des émeutiers, en France comme en Grande -Bretagne : «Le problème n'est pas qu'ils n'ont rien. C'est qu'ils ne méritent rien. C'est une position existentielle terrible et ils le savent au fond d'eux-mêmes. Ils n'ont jamais eu faim, ils ont reçu une (mauvaise) éducation à 80 000 $, ils ont des téléphones portables et des écrans plats, sans lesquels, nous le savons bien, la vie est impossible. Mais leur avenir est bouché, 75 % ont un casier judiciaire. La cause de toutes ces émeutes est en grande partie le laxisme du système judiciaire. 1 voleur sur 100 va en prison : la question n'est donc pas pourquoi il y a tant de voleurs, mais pourquoi il y en a si peu. C'est une excellent raison de ne plus enseigner l'arithmétique aux enfants».
Je me désole de vous présenter beaucoup de textes et de conférences en anglais, mais, sur l'Euro et l'européisme, ce sont seuls des anglo-saxons s'expriment honnêtement.
Dalrymple a comme toujours beaucoup d'humour («la seule vraie frontière en Europe est celle entre la Wallonie et la Flandre», «M. Van Rompuy est aussi excitant qu'un samedi après-midi dans un club de botanistes», «Une journaliste m'a demandé ce que je pensais du projet européen, j'ai demandé ce qu'était le projet européen, elle m'a répondu que ce n'était pas une question de gentleman», «le projet européen, pour ce que j'en ai compris, c'est la construction de la Yougoslavie post-Tito»).
Et à propos des émeutiers, en France comme en Grande -Bretagne : «Le problème n'est pas qu'ils n'ont rien. C'est qu'ils ne méritent rien. C'est une position existentielle terrible et ils le savent au fond d'eux-mêmes. Ils n'ont jamais eu faim, ils ont reçu une (mauvaise) éducation à 80 000 $, ils ont des téléphones portables et des écrans plats, sans lesquels, nous le savons bien, la vie est impossible. Mais leur avenir est bouché, 75 % ont un casier judiciaire. La cause de toutes ces émeutes est en grande partie le laxisme du système judiciaire. 1 voleur sur 100 va en prison : la question n'est donc pas pourquoi il y a tant de voleurs, mais pourquoi il y en a si peu. C'est une excellent raison de ne plus enseigner l'arithmétique aux enfants».
jeudi, décembre 08, 2011
mardi, décembre 06, 2011
Pétage de plombs de Guy Verhofstadt
Cette video a fait le tour d'internet. Voici la démocratie telle que l'envisagent les eurocrates :
Pour ceux qui ne parlent pas la langue de Shakespeare branche bruxelloise, un résumé : Guy Verhofstadt explique avec colère que l'Euro est en danger parce que le gouvernement allemand (démocratiquement élu, je vous le rappelle) n'est pas assez intelligent pour suivre l'avis de cinq experts que, visiblement, il affectionne.
Voir un eurocrate en proie à la panique (car il y a à l'évidence beaucoup de panique dans cette colère) est réjouissant pour tout démocrate.
Pour ceux qui ne parlent pas la langue de Shakespeare branche bruxelloise, un résumé : Guy Verhofstadt explique avec colère que l'Euro est en danger parce que le gouvernement allemand (démocratiquement élu, je vous le rappelle) n'est pas assez intelligent pour suivre l'avis de cinq experts que, visiblement, il affectionne.
Voir un eurocrate en proie à la panique (car il y a à l'évidence beaucoup de panique dans cette colère) est réjouissant pour tout démocrate.
Rioufol : Les syndicats: une oligarchie que le pouvoir protège
C'est à des petits faits comme celui-ci qu'on voit que la droite française est aussi socialiste que le Parti Officiellement Socialiste :
Les syndicats: une oligarchie que le pouvoir protège
Les syndicats: une oligarchie que le pouvoir protège
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Rioufol
dimanche, décembre 04, 2011
Philippe Nemo et la catastrophe scolaire
Dans La France aveuglée par le socialisme, P. Nemo récapitule ses travaux.
De l'école, il a une analyse intéressante. Comme tous ceux qui ont des yeux pour voir, il constate que le système scolaire français est un échec pédagogique ruineux.
Il s'interroge donc de savoir pourquoi aucune des tentatives diverses n'a permis d'enrayer ce naufrage à prix d'or. Longtemps, il a cru pouvoir accuser l'organisation mammouthesque soviétiforme de la bête.
Mais il a maintenant une réponse plus profonde. Et scandaleuse, comme souvent la vérité : l'EN telle qu'elle est, en échec pédagogique radical, satisfait les acteurs organisés.
Les syndicats y trouvent des cohortes d'imbéciles frustrés, profs et étudiants, pour manifester, faire grève et renforcer leur pouvoir (à propos d'un étudiant de Sciences-Po scandalisé par Vichy mais incapable de citer quelques faits articulés sur ce régime, P. Nemo remarque que cette indignation sans substance est du bois dont on fait les fascismes. Cette réflexion a été mienne trop souvent pour ma quiétude d'esprit. Sur ce blog, j'ai régulièrement affaire à de grands courroucés fumants incapables d'argumenter leur colère mais très capables de taper si l'occasion se présentait). Quant aux gouvernements de droite et de gauche, ils se satisfont pleinement de ce parking à jeunesse. Mieux vaut des étudiants aux études inutiles et sans valeur que des chômeurs.
Les forces qui pourraient s'opposer et vouloir rétablir l'efficacité de l'EN, parents d'élèves soucieux de leurs enfants, étudiants ne voulant pas perdre leur temps et moutontribuables en voulant pour leur argent, ne sont pas organisées. Donc c'est la fuite dans les solutions individuelles.
Nous sommes encore dans un cas de trahison de leurs devoirs par les élites. Car la force organisée qui devrait promouvoir une bonne école, au-delà des satisfactions immédiates, ce sont les gouvernants, en charge, paraît-il, de l'intérêt général.
De l'école, il a une analyse intéressante. Comme tous ceux qui ont des yeux pour voir, il constate que le système scolaire français est un échec pédagogique ruineux.
Il s'interroge donc de savoir pourquoi aucune des tentatives diverses n'a permis d'enrayer ce naufrage à prix d'or. Longtemps, il a cru pouvoir accuser l'organisation mammouthesque soviétiforme de la bête.
Mais il a maintenant une réponse plus profonde. Et scandaleuse, comme souvent la vérité : l'EN telle qu'elle est, en échec pédagogique radical, satisfait les acteurs organisés.
Les syndicats y trouvent des cohortes d'imbéciles frustrés, profs et étudiants, pour manifester, faire grève et renforcer leur pouvoir (à propos d'un étudiant de Sciences-Po scandalisé par Vichy mais incapable de citer quelques faits articulés sur ce régime, P. Nemo remarque que cette indignation sans substance est du bois dont on fait les fascismes. Cette réflexion a été mienne trop souvent pour ma quiétude d'esprit. Sur ce blog, j'ai régulièrement affaire à de grands courroucés fumants incapables d'argumenter leur colère mais très capables de taper si l'occasion se présentait). Quant aux gouvernements de droite et de gauche, ils se satisfont pleinement de ce parking à jeunesse. Mieux vaut des étudiants aux études inutiles et sans valeur que des chômeurs.
Les forces qui pourraient s'opposer et vouloir rétablir l'efficacité de l'EN, parents d'élèves soucieux de leurs enfants, étudiants ne voulant pas perdre leur temps et moutontribuables en voulant pour leur argent, ne sont pas organisées. Donc c'est la fuite dans les solutions individuelles.
Nous sommes encore dans un cas de trahison de leurs devoirs par les élites. Car la force organisée qui devrait promouvoir une bonne école, au-delà des satisfactions immédiates, ce sont les gouvernants, en charge, paraît-il, de l'intérêt général.
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Nemo
Vers un 4ème Reich gentil et doux ?
Désolé de vous infliger un article de 18 pages en anglais :
Toward a Gentler, Kinder German Reich?
Mais la question que pose cet article est si importante que cela me semble valoir l'effort.
Le titre peut être traduit par «Vers un Reich allemand gentil et doux ?»
L'auteur voit une stratégie allemande en deux temps :
> imposition d'un Euro sur le modèle du Mark.
> étranglement des possibles opposants du sud à l'hégémonie allemande par le refus de monétiser les dettes.
Cette thèse est celle de Charles Gave. C'était également l'opinion de feu Philippe Seguin qui disait que son père et son grand-père ne s'étaient pas battus pour que lui voie la France dirigée de Berlin à travers un gouvernement de collabos.
J'ai longtemps été perplexe, mais j'avoue que le déroulement des événements me pousse à remettre en cause le mol oreiller du doute sur lequel je me repose vis-à-vis de cette thèse. Trop d'éléments convergent.
L'auteur fait remarquer que l'Allemagne tente d'établir avec les autres pays européens les relations que la Prusse avait au XIXème siècle avec les autres Länder. Coïncidence plus que troublante ! Il n'y a pas besoin d'imaginer un complot pangermaniste : l'atavisme suffit.
Reste à savoir si les Français se soumettront, même de mauvais gré, au Reich allemand, doux, gentil, écolo et démocratique (démocratique pour les Allemands).
J'espère que non. L'Euro étant l'instrument diabolique de cette prise de pouvoir allemande, il est d'autant plus urgent d'en sortir.
samedi, décembre 03, 2011
La lutte entre l'Euro et la démocratie continue
Les idées de fédéralisme européen sans demander directement l'avis des peuples se concrétisent petit à petit.
La suite va être intéressante : comment les peuples vont-ils réagir ?
Je crains la montée aux extrêmes : puisqu'on ne demande pas poliment son avis au peuple, il va être tenté de se faire entendre malgré tout, donc de crier très fort.
La suite va être intéressante : comment les peuples vont-ils réagir ?
Je crains la montée aux extrêmes : puisqu'on ne demande pas poliment son avis au peuple, il va être tenté de se faire entendre malgré tout, donc de crier très fort.
jeudi, décembre 01, 2011
C'était mieux avant
Ragardez ces ouvrières et ces employés de 1895.
Les Frères Lumière - 1895 - La Sortie Des Usines... par CoffeeShopShop
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