Il est tout à fait naturel qu'on ressente la nostalgie de ce qui était l'Empire, tout comme on peut regretter la douceur des lampes à huile, la splendeur de la marine à voile, le charme du temps des équipages. Mais quoi ! il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités.
Bien sûr, Charles de Gaulle ne pensait pas à l'économie en disant cela. Mais je trouve que cette citation s'applique parfaitement au "patriotisme" économique, qui n'est à mes yeux qu'un chauvinisme rétrograde.
Il ne s'agit pas de ma part de naïveté, au contraire : peu importe la nationalité des actionnaires et des dirigeants tant que l'argent rentre.
Or, rien de tel pour faire rentrer l'argent que la sécurité juridique (1) et un marché ouvert, tout le contraire du "patriotisme économique".
D'autres que nous pratiquent le chauvinisme économique ? Et alors ? Nous ne sommes pas obligés de les suivre dans leurs erreurs.
(1) : c'est-à-dire le contraire de l'intervention étatique à la tête du client : pourquoi hurler contre Mittal pour défendre Arcelor et pas contre Colony Capital pour défendre Taittinger ? C'est l'arbitraire brut et aléatoire, sans queue ni tête.
mercredi, mai 31, 2006
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire