Vous trouverez au lien ci-dessous un article expliquant pourquoi il est urgent de passer de la retraite par répartition à la retraite par capitalisation.
La solidarité entre les générations a-t-elle un avenir?
On nous vante la soi-disant solidarité du système par répartition ; en sous-entendant évidemment un chantage moral : celui qui trouve le sytème par répartition néfaste est un égoïste opposé à la "solidarité". C'est un détestable mensonge : la solidarité est par essence volontaire et en mesure de s'adapter aux circonstances.
Le système par répartition est obligatoire et rigide. Il n'a aucune qualité morale. C'est le système qui a été choisi après-guerre parmi d'autres possibles, voilà tout.
Aujourd'hui, il n'est plus adapté puisqu'il revient, du fait de la pyramide des âges, à appauvrir les jeunes, sans leur consentement explicite, pour maintenir le niveau de vie des vieux (Jacques Marseille a calculé que, compte-tenu de son espérance de vie et du calcul des retraites très avantageux des fonctionnaires, il touchera probablement, sur l'ensemble de sa vie, plus de pension de retraite que de revenus d'activité) ; perspective contraire à tout progrès.
Si nous restons dans ce système, nous nous enfermons dans un dilemme dramatique :
> soit les jeunes finissent par ne plus vouloir payer et ne tiennent plus les promesses faites aux vieux et le magnifique système censé être solidaire aura abouti à créer une fracture générationnelle qui ira bien au-delà de la question des retraites. Succés sur lequel il n'est pas besoin d'épiloguer.
> soit les vieux maintiennent leur niveau de vie aux dépens des jeunes et du pays et ils auront trahi leur mission de passeurs.
Par dogmatisme, par paresse intellectuelle et, pour les plus cyniques, par intérêt bien compris, nous nous refusons à remettre en cause un système mauvais alors que des solutions existent (voir l'exemple du Chili).
samedi, juin 24, 2006
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