Ca y est, la livraison de Commentaire automne 2006 est arrivée ; comme d'habitude, avec son lot d'articles qui changent de la bouillie médiatique quotidienne.
Une féministe fait l'éloge de la galanterie. Ses collègues féministes ont eu tort de considérer la galanterie comme un symbole d'infériorité : c'est aux femmes d'apprendre la galanterie aux hommes, c'est un moyen de signifier qu'elles ne sont pas qu'une proie du désir masculin.
La galanterie sous-entend que les hommes sont capables d'être apprivoisés, civilisés, par les femmes.
Notre galant auteur remarque très justement, je le constate tous les jours, que les jeunes filles d'aujourd'hui, ayant perdu toute notion de ce qu'est la galanterie et ne l'apprenant donc plus aux garçons, perdent ainsi un instrument de pacification et de contrôle des relations avec les garçons.
Je suis étonné de la violence, de la brutalité des relations entre les jeunes gens que je vois autour de moi, le mot le plus doux que j'ai entendu récemment étant "connard".
Ce détour par la galanterie m'a permis de comprendre pourquoi je ne suis absolument pas dérangé par le turban sikh ou la kippa juive mais que je suis choqué par le voile musulman : le voile signifie que toute femme est potentiellement une proie pour les hommes, qui ne sont pas capables de maîtriser leurs pulsions, d'où le besoin d'une protection symbolique.
Le voile est donc l'opposé de la galanterie. Or, contrairement à tout ce qu'on nous raconte sur l'oppression des femmes en Occident, il y a dans la culture occidentale une veine courtoise très ancienne et très ancrée (ce qui ne veut pas dire que tous les Français sont galants !)
Je me sens insulté à juste raison par le symbole du voile : je ne suis pas un satyre, même potentiel !
Enfin, est-ce un hasard si gallant signifie courageux en Anglais ?
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