Le microcosme politico-médiatique français est une immense et très productive usine à conneries.
Aujourd'hui, la mode est de voir dans l'ascension de Ségolène Royal comme un mystère "électoral" fascinant.
Or, ça n'est en rien mystérieux : quand l'envie de maternage est si forte et la maternité si puissamment incarnée, il n'y a aucun mystère, la rencontre des deux est redoutable.
J'ai même la stratégie pour y faire face (à défaut d'avoir la tactique et les slogans) : ne pas essayer de faire concurrence sur le terrain de l'émotionnel et de l'humanité (c'est se placer sur le terrain de l'adversaire, ce qui est toujours une faute), jouer le rationnel, l'analyse, la vérité, le "je n'ai à vous offrir que du sang de la sueur et des larmes", la virilité, le détachement. Nicolas Sarkozy, ménageant le chou dirigiste et la chèvre libérale, est très mal parti.
Non, là où il y a un mystère Ségolène Royal, c'est dans ses capacités (ou ses incapacités).
Sa présidence de Poitou-Charentes et ses passages ministériels nous éclairent très peu et ce très peu n'est guère rassurant. Aujourd'hui, elle fait bien attention à ne pas laisser d'indices dans ce domaine.
Mais cette volonté d'évitement n'est déjà pas en soi bon signe.
Mais bah, Mitterrand, Chirac, Hitler, Mussolini n'ont pas été élus sur leurs compétences. (Un peu de provoc', juste pour le plaisir).
mercredi, novembre 29, 2006
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