Maintenant que le désastre éducatif peut de moins en moins être maquillé (trop de rapports et trop de livres), le débat se tourne vers les causes et les remèdes.
Bien sûr, il y aura toujours ceux qui nous expliqueront que c'est une question de «moyens». Laissons les pour ce qu'ils sont.
Mais on en vient aussi aux responsabilités et, là, je viens de lire : « Certes, les résultats ne sont pas à hauteurs des espoirs, mais les intentions étaient bonnes. » Si cette phrase vous rappelle l'excuse éculée du communisme, ça n'est pas un hasard.
Il convient donc de préciser :
> l'écart entre les intentions et les résultats s'appelle la bêtise ou l'incompétence. Je ne vois vraiment pas en quoi c'est une excuse. Nul ne peut se prévaloir de ses propres fautes.
> les intentions n'étaient pas si bonnes : faire table rase du passé, niveler les élèves.
Hélas, il faudra encore longtemps pour tourner cette page noire, à supposer que cela soit possible (tous les profs et instits de moins de 35 ans sont formés au pédagogisme et ne savent que d'autres méthodes existent que si ils ont fait par eux-mêmes l'effort de se renseigner.)
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d'accord à 100 %, dans ma promo de futurs instits nombre d'entre nous souffraient du pedagogisme rampant, l'iufm c moscou sous staline, malheureusement les enseignants qui resistent ou font mine de ne pas comprendre les nouvelles methodes et se font sacquer, moi on a essayé de me virer. Et pas possible d'aller voir ailleurs, y a pas d'equivalent d'instit dans le privé ( le privé sous contrat ils ont les mêmes programmes, les mêmes méthodes, la messe en plus).
RépondreSupprimerCe qui ait que plein de profs de droite ou de gauche avec cerveau et esprit critique ( c'est rare mais ça existe) dépriment et ne peuvent rien faire.