Bernard Spitz, auteur de livres sur l'Etat français, son fonctionnement et ses gaspillages, explique que la réforme en trompe-l'oeil des régimes spéciaux de retraite (on remplace les régimes spéciaux par de nouveaux régimes tout aussi spéciaux), ainsi que globalement, l'absence de véritables réformes, par exemple des universités, sont une manière d'organiser la spoliation des générations futures.
A mes yeux, ce diagnostic est tout à fait clair, seuls ne le voient pas ceux qui, par bêtise ou par égoïsme, ont décidé de ne pas le voir.
Ce qui me pose question est différent : l'argument de Bernard Spitz «Des systèmes sociaux qui ne sont pas en équilibre financier ne sont pas pérennes et préparent donc une spoliation des générations futures, qui paieront pour des systèmes dont elles ne pourront bénéficier» est très exactement celui qui a amené un fort consensus au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Suède pour une réformes des systèmes sociaux, avec une dose plus ou moins forte de libéralisation.
Or, je ne vois pas pourquoi les Français seraient plus bêtes que les Canadiens, les Suédois ou les Kiwis. Je ne comprends donc pas pourquoi un argument suffisamment clair et évident pour faire consensus chez les autres n'a pas de prise chez nous.
On a avancé beaucoup de choses pour expliquer cette singularité : méconnaissance de l'économie, persistance d'un sous-marxisme, religion étatiste, lobby fonctionnaire, aboulie due à l'assistanat, égoïsme des soixante-huitards, veulerie des politiciens etc ...
Tout cela peine cependant à emporter ma conviction.
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Et bien moi non plus ! Je déespère de trouver une réponse (simple de préférence) à cette question bête : pourquoi les français refusent la réalité ? Je note que trés souvent, face à des petites mesures simples et plutôt de bons sens (par exemple l'école de 4 jours plutot que l'école de 4.5), il y a toujours ceux-qui-la-ramènent pour être contre. Même s'ils n'ont aucun interêt à être contre.
RépondreSupprimerEt puis je crois qu'il y a un refus de la souffrance et de l'effort (relire Marc Bloch, les pages sur la peur de voir des villages détruits).
Bref ce pays a du charme....mais pourquoi combien de temps encore ?
Autre spécificité bien francaises : la trés forte pré-dominance des "Maîtres du soupcon" (1) Freund, Nietche (me souvient plus de l'orthographe exacte de son nom) et Marx. Freund en particulier, aucun pays au monde ne rabache autant sur Freund que la France !!!!
(1) : expression de Raymond Boudon et .... expression que j'adore
Pierre Robes-Roule: pour l'orthographe de Monsieur N..., c'est facile: ce salopard a eu l'idée perverse de fourrer toutes les consonnes compliquées dans son nom d'un seul coup. T,z,s,c,h. Donc: Nietzsche. Pas étonnant qu'il soit mort dingue.(Je rigole. J'aime beaucoup Nietzsche.)
RépondreSupprimerSur le fond, toutes les raisons données par Franck sont bonnes. Plus une, qui en découle: depuis que je râcle Internet à la recherche d'informations, je suis stupéfait par la quantité de faits objectifs, fondamentaux, essentiels à la compréhension de la réalité française, qui sont totalement absents des médias, et qui ne sont accessibles au public que grâce à Internet (et à quelques livres, aussi).
Tenez, en voici deux, au hasard.
Quarante pour cent des locataires français sont hébergés par l'Etat, en HLM (à quelques points près; je cite de mémoire). Quatre-vingt pour cent des Français remplissent les conditions nécessaires pour loger en HLM.
Ces deux chiffres suffisent à pulvériser la notion, admise par 99% de la population, de la LCR au Front national, selon laquelle la solution au problème du logement serait d'accroître l'intervention de l'Etat, de construire encore plus de HLM.
Dans quels médias avez-vous lu ou entendu ces chiffres?
La vie publique française est un théâtre, un décor de village Potemkine. D'ailleurs, Lionel Jospin l'a reconnu, il y a quelques jours sur France-Culture. La lutte "anti-fasciste" de la gauche, ce n'était que du "théâtre", a-t-il avoué. C'est exactement le mot qu'il a employé. Dans l'indifférence générale. Il n'y avait en réalité aucune menace fasciste.
Un ancien premier ministre avoue avoir menti en compagnie de tous ses camarades de parti, sur un point fondamental de son credo politique, qui a durablement façonné la société française depuis des décennies, et personne ne lui demande des comptes, personne ne s'indigne, personne ne moufte.
Là, il faut bien faire appel à une autre caractéristique de la société française, qui est la suivante: tu m'arnaques? tu te fous de ma gueule? tu me mens effrontément? C'est pas grave, car au prochain virage, c'est moi qui vais arnaquer quelqu'un d'autre. Tout le monde se rattrape aux dépens de quelqu'un d'autre.
De récentes études ont montré que les Français étaient, de tous les peuples, parmi ceux qui se défiaient le plus les uns des autres. Ils sont bien placés pour savoir qu'ils ont raison.
Le tout forme un cercle vicieux indémerdable, une situation où chacun a intérêt au blocage.
Seule une... rupture permet d'en sortir. Quelqu'un doit foutre un grand coup de latte dans la porte pour qu'elle s'ouvre. Ce faisant, il va forcément faire tomber du plâtre du plafond, mettre un peu le dawa dans la carrée.
Mais comment, autrement, réveiller les dormeurs?
Entièrement d'accord.
RépondreSupprimerRassurez-vous, ce moment libérateur finira fatalement par arriver : quand les contraintes accumulées dépasseront les capacités de résistance, le grand tremblement de terre aura lieu. Il n'y aura nul besoin d'homme providentiel.
Ah, par contre ça fera plus mal qu'une rupture bien comprise et acceptée par tous.
J'attends avec impatience que le scénario du bouquin de Jaffré se réalise.
Doc38
"J'attends avec impatience que le scénario du bouquin de Jaffré se réalise."
RépondreSupprimerMoi, vraiment pas : vous ne semblez pas réaliser le potentiel destructeur de tels évènements, et destructeur pour chacun, pas seulement pour les coupables.
Ce n'est pas par hasard que dans le message précédent j'évoque la révolution française et son cortège de meurtres, de massacres, d'émeutes, de vols, de spoliations.
Mirabeau : "La dette a détruit le roi et l'absolutisme. Prenons grade qu'en continuant à vivre, elle ne détruise la Nation et la liberté qu'elle nous a donnée."
Mais puisqu'aucun changement n'est possible ? (En tout cas rapidement).
RépondreSupprimerQuand près d'un quart de la population vit directement des l'Etat, cela signifie que toutes les familles sont contaminées par le cancer collectiviste.
Changer de mentalité dans un pays aussi viscéralement attaché à l'Etat (dont l'histoire montre qu'il a été le moteur de la constitution de notre nation depuis Hugues Capet)me paraît infaisable dans le laps de temps requis pour éviter la banqueroute.
Même si effectivement de petites choses bougent par-ci par-là...
Sincèrement j'espère me tromper.
Doc38
Une maxime me vient à l'esprit :
RépondreSupprimer"L'état ? Cette fiction où tout le monde vit au détriment de tout le monde ?"
Frédric bastiat.
@Robert Marcenoir : je vais essayer de me poscaster l'émission de France-culcul (je rigole , il y a parfois de trés bonne chose sur cett antenne). En effet le Jospin m'a toujours paru être un mec coincé entre son honneteté de protestant (je pense qu'il était honnète en privé) et son propre conscience des gros bobards qu'ils l'avaient amané à Matignon. Ce malaise se voyait pendant la campagne de 2002. Chirac lui en escroc professionnel...pas de problème
La résistance aux réformes n'est pas liée qu'à des facteurs psychologiques.
RépondreSupprimerElle est également et surtout liée à des difficultés techniques, financières, matérielles, etc.
Se réformer est tout simplement difficile.
"Se réformer est tout simplement difficile."
RépondreSupprimerCertes, mais il ne faut pas non plus en exagérer la difficulté : passer après tout le monde a au moins l'avantage de nous permettre de voir ce que les autres ont fait.
On sait bien qu'il faut "acheter" les oppositions, être transparent et honnête sur les sacrifices et dégager un minimum de diagnostics communs.
Sur ce dernier point, primordial, les partis de gouvernement sont tous aussi coupables les uns que les autres : la droite, parce que, prisonnière des dogmes étatistes, elle n'a pas su dire que "l'Etat n'est pas la solution, c'est le problème" ; la gauche parce qu'elle vit dans le fantasme de l"l'autre politique".
"Je ne comprends donc pas pourquoi un argument suffisamment clair et évident pour faire consensus chez les autres n'a pas de prise chez nous."
RépondreSupprimerC'est la faute à Hubert Beuve-Méry.
Je viens de découvrir que la grande conscience morale de la France, le modéré parfait, le maître à penser de toute l'intelligentsia française de la deuxième moitié du XXème siècle, le futur fondateur du Monde, avait écrit ceci:
"Les Américains constituent un véritable danger pour la France. Danger bien différent de celui dont nous menace l'Allemagne, ou dont pourraient éventuellement nous menacer les Russes... Les Américains peuvent nous empêcher de faire une révolution nécessaire et leur matérialisme n'a même pas la grandeur tragique du matérialisme des totalitaires. S'ils conservent un véritable culte pour l'idée de liberté, ils n'éprouvent pas le besoin de se libérer des servitudes qu'entraîne leur capitalisme."
Et cela a été écrit en... mai 1944.
Notez bien l'attraction coupable, volontaire, informée, envers le communisme: "Leur matérialisme n'a même pas la grandeur tragique du matérialisme des totalitaires."
Eh oui. Pour la conscience morale de toute la Gauche d'après guerre, pour le futur créateur du journal devant lequel se prosternait tous les soirs la totalité de la classe intellectuelle et politique, "la grandeur tragique du matérialisme" communiste est préférable à la vulgaire liberté et au capitalisme.
Qu'importent la servitude de centaines de millions de personnes, le massacre de millions d'autres, s'ils permettent de faire passer le délicieux frisson de la "grandeur tragique" dans le slip des gauchistes des beaux quartiers qui fréquentent les allées du pouvoir.
Voilà, aussi, d'où viennent les émeutes des banlieues de novembre 2005: la faute à Beuve-Méry en 1944, vous dis-je.
(Rapporté par Jean-François Revel dans "L'obsession anti-américaine".)
"Certes, mais il ne faut pas non plus en exagérer la difficulté : passer après tout le monde a au moins l'avantage de nous permettre de voir ce que les autres ont fait".
RépondreSupprimerJe vous suis bien, mais leurs problèmes ne sont pas forcément nos problèmes, et pour des problèmes identiques, leurs solutions ne sont pas forcément les nôtres.
La réforme est un art difficile.
A quelles difficultés je me réfère?
Prenons un exemple classique: les réformes coûtent cher. Elles permettent certes de rapporter (économies de charges, gain de productivité) mais elles coûtent cher.
L'idée pour un Etat de se réformer lorsqu'il est en situation de déficit est elle bonne?
Sans doute oui, puisqu'il faut bien juguler le déficit.
Est ce pour autant le bon moment? Sans doute non, car les réformes ayant un coût direct immédiat, elles aggraveront dans un premier temps les déficits avant de produire leurs effets bénéfiques (gain indirect différé).
Il vaut donc mieux se réformer avant d'être en déficit et pas pendant.
Autre remarque: si la réforme a un coût que et l'Etat est en déficit, il n'a tout simplement pas les moyens de se réformer: pour se réformer, il faut pouvoir payer.
Par exemple, l'armée a besoin de VBCI ET de CV 90 (ou équivalent): ce sera seulement VBCI. Les militaires feront le gueule, mais c'est comme ça.
La marine a besoin: frégates+PA+ Rafales+ SNA. Ce sera seulement 1 PA, quelques Rafales et un SNA Baracuda dans 20 ans.
Et ainsi pour toutes choses...
Voilà typiquement le type de difficultés auquel je fais référence.
Une autre: les réformes sont impopulaires immédiatement, mais produisent à la longue leurs effets positifs. Le résultat est simple et invariable: le gouvt qui les mène se fait sanctionner par l'électeur et c'est le gouvt suivant, en général du bord opposé, qui récolte ce qu'un autre a semé pour lui.
Dans ce contexte, pensez vous que cela incite au courage politique, alors qu'en France, depuis 25 ans, l'électeur "sort les sortants" (y-compris à l'intérieur d'une même majorité: Villepin sorti par NS aux dernières élections)?
Si la France ne se réforme pas assez, ce n'est pas parce que les gens sont cons.
C'est parce que nous sommes dans une situation où les réformes sont VRAIMENT difficiles.
Nota: 1 PA en plus
RépondreSupprimerJe ne suis pas d'accord avec vous : quand tout va bien, il n'y a pas besoin de réformes. Les réformes sont donc nécessairement faites quand ça va mal.
RépondreSupprimerBien sûr, il y a des pays très sages, que nous ne sommes pas, comme la Suède où l'on anticipe les problèmes. Mais dans la plupart des pays, je pense en particulier au Canada et à la Grande-Bretagne, où l'on a fait les réformes quand on était dans la mouise.
Si j'interprète correctement ce que vous dites en y ajoutant ma sauce, il y aurait différents stades :
> tout va bien, pas de réformes.
> ça va mal, réformes douloureuses.
> ça va tellement mal que pas de réformes.
A vous suivre, la France serait déjà à ce troisième stade.
Je comprends mais je ne suis pas d'accord : réformer demande des moyens matériels, techniques et humains, mais ce qui est fondamentalement nécessaire, c'est de l'intelligence au sens large, je veux diire une combinaison d'analyse juste et de volonté.
Louis XVI en a manqué. Margaret Thatcher en a eu.
L'expérience de Margaret Thatcher est remarquable car il est clair avec le recul qu'elle avait une certaine méthode. Elle avait aussi une conviction, de type philosophique : les hommes ont vocation à être libres et responsables, les béquilles étatiques déshumanisent, les systèmes collectivistes sont illégitimes.
A partir de là, elle déclinait ce principe en réformes concrètes :
> Que faut-il réformer ?
> Pourquoi ? Pour qui ? Pour quels effets ?
> Qui va s'opposer à cette réforme ? Qui va y gagner ?
> Comment réduire ou acheter les opposants? Comment faire entendre les bénéficiaires ?
A l'inverse, Louis XVI a échoué faute d'avoir eu cette rigueur méthodique.
Comme l'explique remarquablement Edgar Faure dans La disgrâce de Turgot, les hurlements contre la réforme du système des corporations ont atteint Versailles et, pourtant, cette réforme était un bienfait pour le peuple, c'est-à-dire la grosse masse des Français, mais qui parlait pour lui à Versailles à part un ministre esseulé ?
Si Louis XVI avait été thatcherien, c'est-à-dire un analyste froid des rapports de force, des gagnants et des perdants, il n'aurait peut-être pas été raccouci. Mais on ne refait pas l'histoire.
C'est faute de convictions et de principes solides que nos politiciens échouent. Ils en viennentà croire que tout est affaire communication. Mais comment faire une bonne communication sur de mauvaises idées ?
Si les Français "sortent les sortants", comme vous dites, c'est peut-être parce qu'ils ne sont pas satisfaits.
Prenons la dernière campagne présidentielle, il semblerait que le slogan "Travailler plus pour gagner plus" ait eu une certaine popularité.
En pratique, qu'est-ce devenu ? C'est devenu "Pour que tu gagnes un hypothétique pouième de plus, le gouvernement monte une usine à gaz qu'il faut une armée de juristes pour comprendre." Moins attrayant, n'est-ce pas ?
Hé bien, ça marche pas, qui peut honnêtement s'en étonner ?
"Travailler plus pour gagner plus", si ça avait été autre chose qu'un solgan de campagne, si ça avait été une vraie conviction, ça aurait eu des traductions simples : cumul emploi-retraite, baisse des impots gagée sur des réductions d'effectifs publics, libération des heures supplémentaires, dégressivité plus forte des allocations-chomage etc ...
Je suis d'accord avec vous: fondamentalement, ce qui est nécessaire (mais pas suffisant) pour réformer, c'est de l'intelligence au sens large.
RépondreSupprimerUne réserve, toutefois: je ne postule pas que la France serait à tel "stade" de crise plutôt qu'un autre et que toute réforme serait impossible.
Au contraire.
Et je vous rejoins volontiers pour dire que l'intelligence est nécessaire.
Je dis simplement que ce n'est pas aussi simple que cela.
Je prends un exemple de base: on dit, et je crois qu'on a raison, qu'une réforme ne peut être réussie que si ceux auxquels elle s'appliquent sont d'accord.
Conséquence: une réforme doit se faire dans la concertation.
Prenons maintenant l'une de vos solutions: "supprimer les articles du code du travail qui posent problème".
Il faut que vous sachiez que si vous prononcez seulement cette phrase au cours d'une négociation avec en face de vous des syndicats de salariés, les discussions prendront fin dans les 30 secondes qui suivront.
Pourquoi?
Parce que pour une fraction majoritaire des syndicats de salariés, la suppression "sèche" d'articles du code du travail est équivalente à une déclaration de guerre pure et simple.
Donc votre idée n'est pas aussi simple qu'elle en a l'air.
Vous me répondrez: tant pis, on fait sans eux.
je vous répondrai: vous n'en avez pas le droit. Le droit social (qui comprend le droit du travail) est paritaire en France.
C'est à dire que si vous voulez modifier le droit du travail, vous devez réunir les patrons, les salariés, les mettre d'accord sur un projet COMMUN, et à défaut d'accord, constater la carence du "dialogue social".
Vous pourrez alors vous tourner vers l'assemblée nationale et lui demander de voter une loi pour "faire passer en force" la réforme projetée.
A ce moment là, vous aurez des grèves, des manifestations dans la rue.
Un électeur sur deux étant salarié ou fonctionnaire, vos députés finiront par se tourner vers vous et vous demanderont de mettre la pédale douce.
C'est à dire que d'une façon ou d'une autre, vous serez bien obligé de négocier (c'est la démocratie après tout).
Donc, non, on ne peut pas poser le problème en disant "les solutions sont simples, il nous faut seulement un Sauveur pour les mettre en place, un homme ou une femme énergique qui saura se faire obéir".
Réformer n'est pas dominer l'adversaire.
Vous citez Tatcher comme un modèle de Sauveur.
En réalité, les réformes qu'elle a menées ont eu un impact très négatif sur l'économie et son bilan n'est pas aussi élogieux qu'on pourrait le croire.
"Les réformes qu'elle a menées ont eu un impact très négatif sur l'économie et son bilan n'est pas aussi élogieux qu'on pourrait le croire."
RépondreSupprimerCe n'est pas moi qui dis le plus grand bien de M. Thatcher, ce sont des Anglais, y compris blairistes (l'article d'Anthony Giddens, éminence grise de T. Blair, au départ du pouvoir, se terminait par "D'une certaine façon, nous sommes tous des thatcheriens.").
La méthode d'analyse thatcherienne telle qu'exposée dans mon précédent commentaire mérite qu'on s'y arrête. On est très loin du "rentre dedans" de caricature.
Une chose d' actualité - et "amusante" : si, dans "le Papy-krach", Spitz brocarde ma génération pour s' être gobergée sans penser aux suivants, il n' en épingle pas moins la belle jeunesse et son manque de punch, d' ambition et son suivisme des syndicats des "grands".
RépondreSupprimerErick