Il n'empêche qu'on n'a pas le droit de tout dire, et ce droit limité est en train de se transformer en interdiction de rien dire en dehors du conformisme le plus crétin.
Bref, on est libre, libre de dire comme tout le monde, de ne déranger et de ne choquer personne (sauf les curés et les riches ni footballeurs ni artistes populaires).
La chose est exprimée ici avec plus de talent :
La liberté d'expression soleil couchant
Comme les comiques sont sensibles, la disparition des comiques cinglants (je pense à Desproges), remplacés par des gnangnans sans intérêt, est un signe avancé de notre décadence : l'humour, l'ironie, l'exercice de la liberté, sont des moyens de ne pas se prendre au sérieux, de se mettre à distance des gens et des choses, une manière d'être intelligent.
Aujourd'hui, nous vivons dans une société qui se prend tellement au sérieux («Sauvons la planète») que ça en devient comique, mais c'est un comique, ennuyeux, affligeant, triste, un comique de fin du monde.
Je suis globalement d'accord, mais je ne pense pas qu'il faille être catégorique à ce point. Il y a du bon et du mauvais dans cette "surveillance" médiatique (dans la judiciaire : rien de bon).
RépondreSupprimerPour prendre l'exemple de la blague de Timsit citée dans l'article, j'essaie d'imaginer comment ça pourrait être ressenti par un trisomique assis sur le canapé avec ses parents. Pour moi, ce n'est pas de l'humour, mais de la bêtise. On peut raconter ça en privé. Mais le feriez vous devant une personne dont vous savez que l'enfant est "mongolien" ?
Vous parlez de Desproges, il avait une phrase à ce sujet.
Quant à M. Vanneste, cité également dans l'article, qu'il ait été relaxé, bonne chose. Que l'opprobre "bien pensante" lui tombe sur la gueule, bonne chose également.
Est-ce que c'est un progrès pour la société de ne plus laisser dire ce genre de choses ?
Je ne sais pas trop. Le fait qu'on puisse rire de quelque chose montre que le malaise n'existe pas, ou plus. Et inversement. Mais en rire, justement, permet de dissiper ce malaise... (enfin pour ce qui est de Vanneste, rien de drôle, il est juste con).
«Mais le feriez vous devant une personne dont vous savez que l'enfant est "mongolien" ?7
RépondreSupprimerEn fonction des circonstances et des relations que j'ai avec eux, ça ne me parait pas totalement impossible : la pitié, qui sous-tend, votre retenue, peut être une forme de mépris.
«Que l'opprobre "bien pensante" lui tombe sur la gueule, bonne chose également.»
Je suis d'accord avec lui !
intéressante discussion, et qui a plusieurs niveau d'implication.
RépondreSupprimerIl y a l'aspect souligné par l'article de causeur. Et puis il y a l'auto-censure (manipulée ou non), qui consiste à ne plus penser les choses différemment. C'est le cas sur le sujet de l'islam, que les plus durs sont en train de réussir à faire passer pour un déli raciste. Critiquer l'islam sera bientôt un déli raciset pour l'ONU.
Les pantalonades de TImsit ou DIeudonné n'ont aucune espèce d'importance par rapport à cela, il me semble.
Attention.
Les causes de la restriction de la liberté d'expression sont multiples et complexes.
RépondreSupprimerMais parmi celles-ci, il y en a une qui me tient à coeur : le règne des demi-intellectuels, assez instruits pour avoir la vanité d'émettre une opinion tranchée sur tout, pas assez intelligents pour avoir une pensée originale.
Je classe par exemple les journalistes et les enseignants dans cette catégorie (1).
Ceux-là ont besoin d'être dans un troupeau pour se sentir confortés et d'imposer leurs idées pour satisfaire leur vanité.
La racine du mal est dans l'instruction : ils ont appris des choses mais pas à réfléchir. On en revient toujours à cette cause première du malaise de la pédagogie : le refus dogmatique de toute structuration de l'enseignement, de toute pensée construite.
J'ai eu la chance (car il s'agit bien de chance) d'avoir de vieux professeurs, de ces professeurs qui n'avaient pas appris le mépris de l'exigence et de la rigueur. Un de ces professeurs, de physique, répétait que lea première démarche intelligente consistait à faire le tri de ce que l'on sait et de ce que l'on ne sait pas, quitte à changer d'avis ultérieurement.
C'est une des raisons pour lesquelles je radote un peu (beaucoup ?) sur ce blog : je parle de mes sujets de prédilection, qui sont aussi ceux que je maitrise (et vice-versa). Mes capacités intellectuelles limitées ne me donnent pas un savoir infini, je ne suis ni Alain Minc ni Jacques Attali !
(1) : ce qui ne veut évidemment pas dire que tous les profs et tous les journalistes sont ainsi !
"Pour prendre l'exemple de la blague de Timsit citée dans l'article, j'essaie d'imaginer comment ça pourrait être ressenti par un trisomique assis sur le canapé avec ses parents. Pour moi, ce n'est pas de l'humour, mais de la bêtise. On peut raconter ça en privé. Mais le feriez vous devant une personne dont vous savez que l'enfant est 'mongolien' ?"
RépondreSupprimerArgument rejeté, Votre Honneur. Je suis très étonné de la fréquence avec laquelle ce raisonnement est invoqué un peu partout. Il est pourtant clair que si on l'accepte, la liberté d'expression disparaît ipso facto.
Il y a toujours quelqu'un, quelque part dans le monde, susceptible d'être mortellement offensé par quelque chose que quelqu'un va dire.
La réponse à votre question est simple: les parents d'un trisomique ne sont pas obligés de regarder la télévision. Ou de regarder Timsit. Ils peuvent aussi faire preuve d'un minimum d'intelligence, de recul et de sens de l'humour: ce n'est pas interdit.
Demander, de façon réthorique, si l'on dirait "cela" devant un trisomique n'a pas de sens. Bien sûr qu'on ne le dirait pas. Mais justement: les relations personnelles, privées, n'ont rien à voir avec les déclarations publiques, avec ce qui se dit à la télévision.
Les parents d'un trisomique doivent être capables de se rendre compte que ce que dit Timsit à la télévision ne les vise pas personnellement. A moins d'être des handicapés mentaux eux-mêmes, hypothèse que j'envisage de plus en plus concernant mes contemporains, à l'instar de Franck.
Une chose peut être parfaitement vraie, et pour autant, l'on se retiendra de la dire en privé devant des personnes concernées. Cela s'appelle la politesse.
Mais la politesse concerne les relations personnelles, individuelles, privées. Pas les opinions politiques, générales, les déclarations publiques, les spectacles, les oeuvres d'art.
Les fonctionnaires grévistes peuvent être de gros cons, si vous êtes invité à dîner chez un fonctionnaire gréviste, vous vous retiendrez de lui dire que c'est un gros con. Il n'empêche que les fonctionnaires grévistes sont de gros cons, et qu'il faut le dire à la télé, même si cela est susceptible de les offenser mortellement (et d'autant plus dans ce cas).
Ce qui a été reproché à Vanneste, c'est d'être intolérant avec une certaine catégorie de personnes. Les associations qui lui sont tombées sur la gueule ont elles-fait preuve de tolérance pour l'occasion ?
RépondreSupprimerC'est oublier que les propos de Vanneste n'engageaient que lui-même. Si des gens le croient sur parole, c'est leur problème, pas celui de Vanneste.
Mais là ça devient très gênant voire dégueulasse, c'est que des groupes de gens qui se disent offusqués par les propos de X ou Y sur tel sujet essaient d'en tirer de substantiels profits financiers.
Rappel : en droit naturel, la diffamation un n'est pas un crime, pas plus que de siffler un président lors d'une cérémonie.
@ Franck : "Je suis d'accord avec lui !"
RépondreSupprimerVous êtes d'accord avec Vanneste ou avec moi ?
@ Lomig : en effet il ne faut pas tout mélanger.
@ Robert : ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit. J'ai bien dit que j'étais contre toute forme de poursuite judiciaire. La liberté d'expression doit être absolue.
J'ai dit que ça ne me choquait pas que Timsit ou Vanneste subissent le contrecoup de ce qu'ils disent. Il n'est pas anormal que ceux qui racontent publiquement des imbécilités ou des choses inutilement choquantes soient mis à l'écart.
Le problème, c'est que par ailleurs des gens tout aussi idiots que Vanneste, comme Besancenot par exemple, sont sollicités par les médias et les français...
Paul Guignard: j'ai cité vos propos textuellement. Je ne vois pas comment vous pouvez vous plaindre que je les déforme.
RépondreSupprimerVous n'avez pas parlé de poursuites judiciaires dans votre précedent commentaire, et moi non plus. La liberté d'expression ne veut pas simplement dire: absence de poursuites judiciaires. Elle veut dire l'absence de ce que vous préconisez pour Timsit et Vanneste, à savoir leur "mise à l'écart". (Ce sont bien vos propos, n'est-ce pas?)
La plus grande partie de la pression idéologique, en France, ne se fait pas par le biais de la justice. Elle se fait, précisément, par cette "mise à l'écart" qui vous paraît si désirable. Aucun débat public, aucune base légale, aucune décision prise par des élus contrôlés par le peuple, ou par leurs serviteurs: simplement l'arbitraire d'une corporation, qui musèle en silence.
Un universitaire se voit interdire toute promotion parce qu'il ne pense pas dans les clous: économiste, il a le tort d'être libéral. Un autre est l'objet d'une campagne de diffamation médiatique parce qu'il écrit un livre qui ne caresse pas les musulmans dans le sens du poil, qu'ils ont fort sensible. Un démographe, employé de l'Etat, se voit mis au placard parce qu'il a le tort de faire des recherches dont les résultats contredisent la vulgate officielle sur l'immigration. Un journaliste, un artiste sont mis au ban de leur corporation parce qu'ils ne souscrivent pas au gauchisme obligatoire et au droit-de-l'hommisme de rigueur dans leurs milieux.
Le voilà, le fascisme mou.
D'ailleurs j'aimerais bien que vous m'expliquiez en quoi Christian Vanneste a dit des choses choquante ou idiotes. Ce qu'il a dit sur l'homosexualité tombe sous le sens.
Votre conception de la liberté d'expression est incohérente. D'un côté, vous estimez "qu'elle doit être absolue". De l'autre, vous trouvez "problématique" que Besancenot ou Vanneste soient "sollicités par les médias", parce que, d'après vous, ces personnages seraient "idiots".
Autrement dit, les médias sont libres de laisser s'exprimer qui ils veulent, tant que ces personnes ont des opinions compatibles avec les vôtres.
Je crois que vous n'avez pas bien compris ce qu'est la liberté d'expression.
Je suis d'accord avec Vanneste.
RépondreSupprimerLa différenciation hétérosexuels / homosexuels, comme si les deux concepts étaient équivalents est une tromperie propagée par les homosexuels.
En réalité (relisez Philippe Muray), il y a une sexualité normale, qui permet la reproduction de l'espèce, l'éducation des enfants, la stabilisation de la société, et une sexualité déviante.
C'est ainsi, chacun ses caractéristiques, ses choix, mais il faut les assumer et, notamment, ne pas interdire aux autres de dire que ce qui est anormal est anormal.
Je m'en fous des homosexuels (l'indifférence est aussi une forme de respect), ce n'est pas moi qui irais leur interdire quoi que ce soit.
Par contre, quand ils viennent m'emmerder en essayant d'imposer à la société de dire que ce qui est blanc est noir, là, je ne suis plus d'accord.
@ Robert :
RépondreSupprimerLa liberté d'expression n'est pas un droit à l'expression ! La liberté d'expression n'est pas le droit pour tout le monde d'avoir accès à la tribune.
Que ceux qui racontent des bêtises soient exclus du débat public, ce n'est pas choquant. Les médias veulent faire des émissions de qualité, ils ont donc tendance à privilégier les gens qui tiennent un discours de qualité.
Le conformisme et la "bien-pensance" ne sont pas une fatalité, seulement une exagération regrettable de ce mécanisme.
@ Franck :
Tout d'abord il y a une différence entre anormal et inférieur (Vanneste a dit "inférieur"). Tout comportement qui n'est pas "normale" est inférieur ?
Ensuite, si la sexualité normale est celle qui permet la reproduction, alors sont des comportements déviants la fellation et la sodomie hétérosexuelles. Ou tout simplement, la contraception.
Diriez-vous que des rapports sexuels qui usent de moyens de contraception sont déviants ? Ou inférieurs ? Une menace pour la survie de l'humanité ?
@ Paul Guignard:
RépondreSupprimer"La liberté d'expression n'est pas un droit à l'expression !"
Bien sûr que si. Qu'est-ce qu'un droit, si vous n'avez pas la possibilité de l'exercer?
Vous jouez une fois de plus sur les mots en affirmant, en substance, que les médias ne peuvent pas (et ne doivent pas) donner la parole à tout le monde. Dit ainsi, c'est juste. Il n'y aucune raison, par exemple, et sauf erreur de ma part, pour que France 2 vous accorde cinq minutes de parole au journal de 20 heures.
Mais le débat n'est pas là. Vous préconisez de retirer la parole à ceux qui l'ont déjà: Besancenot, Vanneste, Timsit...
Vous préconisez d'interdire, dans les médias, des courants de pensée entiers (et non seulement des individus): celui qui affirme que l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité, celui qui affirme que le prolétariat doit faire la révolution pour faire cesser l'exploitation capitaliste...
Besancenot fait 10% d'intentions de vote. Ne pas lui donner la parole, de la part des médias, serait un acte de censure et un déni de démocratie. De même qu'est un déni de démocratie le boycott longtemps assumé, par les médias, de Jean-Marie Le Pen.
Venneste est député de la République française. Il fait des déclarations qui soulèvent la controverse, et même le mènent en justice. Ce serait un acte de censure de la part des médias que de ne pas y faire écho.
"Que ceux qui racontent des bêtises soient exclus du débat public, ce n'est pas choquant."
Qui sera juge du degré de bêtise? Vous?
"Les médias veulent faire des émissions de qualité, ils ont donc tendance à privilégier les gens qui tiennent un discours de qualité."
Vous êtes bien l'un des seuls à faire une telle constatation. Par ailleurs, qu'est-ce qu'un "discours de qualité"? Ce qui sera "de qualité" à vos yeux sera "nauséabond" aux yeux d'un autre, et vice-versa.
Paul,
RépondreSupprimerCe qui menace la survie de l'humanité est l'absence d'envie d'avoir plus de deux enfants. Dans cette situation, la contraception peut être une menace car
elle prévient les accidents qui font un troisième ou un quatrième enfant, qui sont toute la différence entre une population stable et une population en régression.
La sexualité en soi n'est pas le problème de la société (mis à part qu'elle doit tenter de controler la violence de la pulsion sexuelle afin d'assurer la pérennité des familles, nous post-modernes avons perdu cette sagesse élémentaire, d'où nos pitoyables familles décomposées). Le problème de la société, c'est la reproduction et l'éducation. Peu importent la sodomie et la fellation hétérosexuelles si l'on finit, en remettant les choses à l'endroit, par faire des enfants.
Par contre, à moins que j'ai raté des choses, un couple homosexuel est toujours stérile, quoiqu'on en dise et quels que soient les subterfuges qu'on emploie.
J'ai oublié de préciser que j'étais évidemment d'accord avec Bob : s'interdire ou réprouver toute parole choquante pour qui que ce soit, c'est se priver de parole.
Ensuite, il ne faut pas en faire trop dans l'hypersensibilité. Ca m'agace cette victimolâtrie. Que chacun s'assume comme il est et sache éventuellement en rire.
Je pense que la victimolâtrie geignarde fait partie du mouvement général d'infantilisation de la société : quand on est méchant avec lui, un enfant pleure à gosses larmes et donne des coups de pieds, un adulte, au choix, méprise, rit, discute.
Je me souviens d'un prof de physique en prépa qui, dans un mouvement de colère, avait mis les imbéciles (c'est-à-dire nous, ses élèves) et les boiteux dans le même sac comme des erreurs de la nature. Il s'était ensuite excusé auprès du boiteux de la classe, qui lui avait répondu qu'il ne se sentait pas personnellement visé et qu'il n'y avait pas lieu de s'excuser. Celui-ci eût il mieux fait de fondre en larmes et de faire un procès ?
@ Robert :
RépondreSupprimerEncore une fois, je n'ai jamais dit qu'il fallait interdire qui que ce soit d'antenne. Les médias ne sont pas un service public, et ils font passer qui ils veulent.
Je n'ai jamais "préconisé" de retirer la parole à Timsit et Vanneste. J'ai dit que ça ne me choquait pas s'ils étaient mis à l'index.
Que des critiques de l'islam ne passent pas dans les médias parce qu'ils sont menacés de mort, c'est une atteinte à la liberté d'expression.
Que personne ne veuille écouter ceux qui racontent des bêtises, c'est un processus normal et qui n'a rien de scandaleux.
Sachant qu'au final, ce ne sont pas les "médias" mais leurs consommateurs qui sélectionnent qui est désirable dans le débat public et qui ne l'est pas.
Quand je vois Besancenot à la télé, soit je reste pour me payer une bonne tranche de rire, soit je zappe. Si tout le monde était intelligent, CAD libéral, et zappait les interventions extrémistes, ceux-ci seraient progressivement exclus du débat.
(je n'ai pas de télé, mais c'est pour l'exemple)
@ Franck :
Ce que je trouve idiot dans les propos de Vanneste c'est d'abord le jugement de valeur. Dire que le comportement homosexuel est inférieur, ça me choque.
Dire que ça ne correspond pas à la sexualité naturelle de l'homme, par contre, c'est tout à fait juste. Il y a une différence entre les deux non ?
Ensuite, dire que l'homosexualité est une menace pour la survie de l'humanité, c'est faux. Il y a de l'homosexualité dans tous les pays et à toutes les époques. Le progrès, le comportement "supérieur", c'est lorsqu'on accepte cette réalité.
Vous pensez sérieusement que le Nigéria est plus fécond que l'Allemagne parce qu'il y a moins d'homosexuels ?
Franck : vous sentiriez-vous menacé par environ 5 % de la population ?
RépondreSupprimerIl faut savoir que beaucoup d'homosexuels sont d'anciens hétéros qui n'étaient pas au clair avec eux-mêmes et que donc nombreux sont ceux qui ont épousé des femmes et eu des enfants avec ? Faudrait-il leur retirer la garde dans ces conditions ?
D'autre part, s'ils ne peuvent pas adopter, ils peuvent quand même avoir des enfants - l'argument de la stérilité ne tient donc pas, encore moins s'il s'agit de lesbiennes : il suffit d'accepter de coucher un nombre limité de fois avec des femmes qui acceptent alors de jouer aux mères porteuses et inversement. Il y a donc toujours moyen de contourner la legislation.
"J'ai dit que ça ne me choquait pas s'ils étaient mis à l'index."
Et mis à l'index sur quels critères ? Qui aurait l'honneur de jouer aux ayatollahs du bon goût ?
Ca me dérangerais justement qu'ils le soient. Comme la colonisation, un handicap n'est pas une excuse pour être con et jouer à la pauvre petite victime qui a des airs de vierge effarouchée. Pas question d'accepter la tolérance pour certains quand on la refuse à d'autres.
«ils peuvent quand même avoir des enfant»
RépondreSupprimerPremière nouvelle ! On me cache des choses !
Je suis désolé, ce que vous appelez «avoir des enfants» est pour un couple homosexuel un subterfuge, un mensonge.
@ Franck : il existe des personnes qui sont été conçues et/ou élevées par des homosexuels. Ces gens là sont des subterfuges ? Des mensonges ?
RépondreSupprimer@ Théo : le fait que les gens indésirables soient "mis à l'index" est une conséquence du marché libre des médias. Il s'agit donc du choix des consommateurs, qui sont quelques millions ; les "critères" sont donc multiples et divers.
Le problème étant, en France, que le marché des médias est tout sauf libre bien entendu.
@paul : on est d'accord alors si ce sont les clients qui boycottent les produits ou les spectacles, non le législateur, répondant à l'action de divers lobbies.
RépondreSupprimerMais pour le boycott soit effectif, il faudrait supprimer toutes les subventions à la culture ou à la représentation parlementaire.
@ Théo : je dirais plutôt que ce sont les fournisseurs de services qui boycottent, anticipant la réaction des clients ;-)
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