lundi, août 24, 2009

Encore une bonne année pour la natalité française ? Mon oeil !

"Encore une bonne année pour la natalité française" titre le journal de centre-gauche Le Figaro. C'est de la pure désinformation.

En réalité, c'est une bonne année pour la natalité en France, ce qui est très différent, puisque, comme le montrent les travaux de Michèle Tribalat, le surcroit de natalité est le fait des immigrés et non des Français.

Ca n'est donc en rien un avantage pour la France, puisque les immigrés sont sous-qualifiés, s'intègrent mal et obèrent l'avenir de notre culture.

D'ailleurs, le Figaro l'avoue dans le corps de l'article : "un enfant sur cinq aux racines en partie étrangères". Vous me permettrez de considérer cela comme un drame national et non comme un motif de réjouissances, sauf à tomber ans un ethno-masochisme que je récuse.

Je le dis sans fard : cela me fait peur. Je n'arrive pas à imaginer qu'une telle subtitution de populations puisse ne pas finir par aboutir à des violences extrêmes.

Bien sûr, on peut aussi imaginer que, sans guère de violences, la France disparaisse au profit de la "répoublique du frankistan". La Halde et autres organes de répression anti-française y travaillent.Mais pour moi qui préfère la mini-jupe, le jambon-beurre et Debussy à la burqua, au kebab et au raï, je ne vois pas de motifs de m'en réjouir.

Le jour où l'on m'aura démontré que l'immigration est une chance pour la France, je m'en réjouirai. Mais aujourd'hui, on ne me l'a pas démontré, on me l'affirme, on me l'assène, sans preuves.

Bien au contraire, ce que je vois autour de moi, c'est que l'immigration est un facteur de transformation de la France en un pays du tiers-monde. Ca n'a rien d'étonnant : on en importe les populations, les cultures, la religion, l'éducation, les pratiques. A force d'amener chez nous de vrais morceaux de tiers-monde, il est bien normal que nous nous tiers-mondisions.

Encore quelques années, et on nous expliquera que, pour faire face aux divisions et aux violences raciales,il faut à la France un leader fort, autrement dit un dictateur plus ou moins déguisé, et la boucle sera bouclée : nous ressemblerons à tous les niveaux à l'Algérie ou à la Tunisie. O joie, ô bonheur ! Quel progrès pour la patrie de Pasteur et Curie !

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Nota : il y a d'ailleurs confusion des termes. Je n'ai rien contre les vrais immigrés, c'est-à-dire ceux qui s'intègrent, qui s'appellent Kevin et Samantha à la deuxième génération, comme tout le monde, qu'ils soient d'origine italienne, polonaise, ou moldo-slovaque.

Mais ceux qui s'appellent toujours Mohammed à la troisième génération, emmerdent le monde avec leur ramadan et leur bouffe hallal, et veulent plier nos usages à leurs coutumes. Ce ne sont pas des immigrés, ce sont des envahisseurs.

La responsabilité est partagée : ils nous envahissent, nous nous laissons envahir. Car nulle invasion n'était plus facile à repousser que celle-ci : pas besoin de violences, de l'exigence aurait suffi.

27 commentaires:

  1. Sans compter la fin de l'article sur le métissage qui semble être considérée comme positive...

    Rah, des airs de fin de l'empire romain, l'avènement d'une race de "sans-état" (appelation gabonaise des métis)...

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  2. C'est marrant : je suis justement en train de lire une histoire de la chute de l'empire romain.

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  3. Les honnêtes gens prétendent que l'intégration des immigrés aujourd'hui n'est qu'une affaire de temps, et qu'à l'instar de leurs prédécesseurs du 20e siècle, les immigrés musulmans se rallieront tôt ou tard à la "supériorité de nos valeurs et de notre culture occidentale".

    Je crois comme vous qu'il se mettent le doigt dans l'oeil et que le modèle ne marche plus : pour les raisons religieuses et culturelles que vous mentionnez, mais aussi me semble-t-il à cause du SMIC. Les immigrés, sous-qualifiés, ne peuvent pas être payés à la valeur du SMIC, ils sont donc relégués dans l'assistanat, à l'extérieur de la société, et maintenus dans leur milieu d'origine.
    Cessons d'assister et libérons le marché du travail. Les immigrés devront forcément s'insérer et jouer le jeu.

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  4. Je croyais que la chute de l'empire romain était due à la "sous-traitance" des opérations de guerre à des "mercenaires" dans un empire devenu trop vaste pour être contrôlé.
    Merci d'éclairer ma lanterne!
    Cordialement.

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  5. Etienne,

    Entièrement d'accord. Mis cela fait partie d'un tout : l'assistanat comme l'immigrationnisme sont le résultat d'une perte de repères moraux.

    J'ai un collègue qui pense, comme Maurice Druon, que cette perte de repères moraux est le fruit de la stratégie subversive des communistes du temps de l'URSS.

    Eétant peu adepte des théories du complot, j'étais assez réticent, mai à la réflexion, ça ne me paraît pas idiot.

    Ryner,

    Je vous répondrai quand j'aurai fini de lire le bouquin.

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  6. l'urSS, un bouc émissaire qui aujourd'hui sent bon la naphtaline. Le ver était dans le fruit avant l'urSS, il y demeure après elle.
    Les idées dominantes à la mode actuellement : sanspapiérisme, la diversité, métissage, assistanat généralisé, catastrophisme écologique et sanitaire, ... sont les avatars rocambolesques et dramatiques de la même idéologie de gauche qui depuis 150 ans fait feu de tout bois pour détruire l'économie de marché.
    Tout argument est bon à prendre à partir du moment où il attaque l'individu, sa liberté d'entreprendre et son droit à la propriété, au profit du tout Etat bienveillant et régulateur.

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  7. @Ryner

    Moi j'en ai une idée assez simpliste de cette fin d'empire : des métèques dans l'armée, dans l'administration, dans les organes du pouvoir, prélèvement important d'une grande partie de la population au profits d'une minorité...

    Sans compter les différentes messages subliminaux qu'on nous assène sur nos femmes blanches.

    Je m'explique :
    avez-vous remarqué à la télé des pubs, des séries, des films etc où on a une relation "amoureuse" (ou autres formes de domination) racialement mixte ? j'ai remarqué que la mode est de présenter ça entre un noir/basané et une blanche (voire asiatique). Je ressens cela comme un des malheurs des vaincus d'antan.

    Ca semble sûrement tiré par les cheveux mais le métissage vainqueurs sur les femmes des vaincues est selon moi une constante naturelle de l'Histoire.

    Par exemple, j'ai lu que le chromosome Y des hommes des populations amérindiennes est majoritaire d'origine européenne (les conquistadors)... ça me fait froid dans le dos.

    Bah ! je n'aurais qu'une seule question : on est en train de perdre sans livrer aucune bataille et je suis persuadé que "nos" dirigeants sont au courant... Mais à quel prix nous ont-ils vendus ?

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  8. Excellent texte cher François.

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  9. Très bon texte. Le summum du ridicule de l'article du Figaro a été atteint quand le journal parle de "réalité du métissage" en nous montrant le nombre d'enfants naissant avec au moins un parent étranger : que je sache, qu'un fils d'algérien épouse une algérienne, ce n'est pas vraiment du métissage. La réalité du communautarisme, par contre...

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  10. Je ne suis vraiment pas raciste, et ne croit absolument pas aux superiorité d'une race envers une autre, mais quant même...

    Le Français ne serait-il
    pas un peu con ?

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  11. @Esteban

    Tu penses à un française de souche blanc ?

    Dans ce cas, ce n'est pas raciste.

    D'ailleurs, je suis vraiment étonné de voir l'indolence de mon entourage professionnel à ce sujet (pourtant des gens éduqués et rationnels, étant donné que ce sont des ingénieurs).

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  12. Esteban :
    "Le Français ne serait-il
    pas un peu con ?"

    Considérer le français comme con c'est flatté son intelligence.

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  13. "Je n'ai rien contre les vrais immigrés, c'est-à-dire ceux qui s'intègrent, qui s'appellent Kevin et Samantha à la deuxième génération."

    Ah, non, non ! S'ils s'appellent Kévin ou Samantha, c'est trois ans de bagne pour atteinte au bon goût, confiscation des biens pour usage de prénoms ridicules, puis déportation définitive au bled pour tentative de sabotage de notre héritage culturel millénaire.

    Chuis pas raciste, mais y'a des limites, quand même.

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  14. Bob,

    Il y avait plus qu'un brin d'ironie de ma part dans le choix de ces prénoms.

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  15. "son droit à la propriété"

    Pas à la mais DE. L'homme étant propriétaire de lui-même, il ne peut exiger de l'être sauf s'il est un esclave.

    Un droit A est un droit créance : vous ne pouvez obliger un locataire qui n'en pas du tout l'envie à devenir propriétaire d'un logement.

    "Ca n'a rien d'étonnant : on en importe les populations, les cultures, la religion, l'éducation, les pratiques."

    C'est écrit nulle part en France qu'un étranger doit s'intégrer dans le pays qui l'accueille parce qu'à l'époque ça allait de soi qu'un étranger adopte et respecte les coutumes du pays. Il fallait le mériter. Maintenant, c'est un dû au nom d'une dette imaginaire renforcée par le droit à la différence qui fait que vous n'avez plus aucun effort à faire. Evidemment, si un immigré ne maîtrise pas la langue du pays d'accueil et se contente d'un langage aussi évolué que celui des babouins, il ne doit pas s'étonner de ne jamais obtenir par exemple un emploi de vendeur ou de devoir occuper seulement des postes très peu ou pas qualifiés qui ne permettent pas de s'élever dans la société. En rajoutant la bonne grosse de victimisation distillée par les gauchistes depuis des décennies, le cocktail ne peut être qu'explosif puisque cela crée du communautarisme.

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  16. @Théo2toulouse

    Bien sûr pour les causes des malheurs de nos très chers hôtes. Mais j'avoue que les causes ne m'intéressent pas - pas dans l'immédiat en tout cas - et je n'éprouve aucun espèce de sympathie ou de pitié pour eux.

    Par contre, la question de savoir comment s'en débarrasser m'intéresse plus. Enfin, j'en ai une vague idée mais c'est plutôt comment la faire appliquer qui serait intéressant.

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  17. Je suis d'accord avec Tom.

    Les causes des malheurs de nos envahisseurs m'importent peu.

    Je demande la loi let l'ordre : qu'il n'y ait plus de zones de non-droit, plus de laxisme judiciaire, plus de lois d'exception adaoptées à des minorités agissantes, qu'il yait plus de place dans les prisons, des peines appliquées.

    Pour moi, les trois priorités immédiates :

    > réformer le code de l nationalité : droit du sang. Naturalisation possible mais très exigeate.

    > la loi et l'ordre tels que définis ci-dessus

    > lier les prestations sociales au travail

    Je n'ai absolument aucun espoir que ces mesures de salut public soient prises dans un futur proche.

    On risque donc d'assister au retour des communes, style fin de l'empire romain : les communautés se regroupent pour se défendre contre les autres.

    En France, ce processus pourrait être entravé par le privilège jaloux de la violence que l'Etat se réserve (ainsi qu'aux communautés auxquelles il délègue, de fait, ce privilège). Mais dans l'anarchie, nécessité fait loi.

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  18. Aggression sexuelle de Lille-plage : la mère se fait justice


    C'est exactement ce que je disais : la police et la justice ne font plus leur boulot, mais ne tolèrent pas que quelqu'un d'autre le fasse à leur place, surtout quand ce quelqu'un est un vrai Français.

    C'est une recette assurée pour l'oppression des honnêtes gens par les délinquants (c'est déjà le cas dans les quartiers "sensibles", mais tout le monde s'en fout. Les bobos à la Sarkozy-Bruni, les belles âmes, les syndicalistes et les journalistes n'y vont jamais).

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  19. Nous savions, Franck, que vos valeurs sont fermes, que vous pensez de manière cohérente, on vous perçoit maintenant de plus en plus décidé, homme d'action. Il suffit d'observer votre style :

    "trois priorités immédiates :

    > réformer le code de l nationalité : droit du sang. Naturalisation possible mais très exigeante.

    > la loi et l'ordre tels que définis ci-dessus

    > lier les prestations sociales au travail".

    Il s'agit là d'un vrai programme politique. Vous êtes prêt à aller dans l'arène.

    La ressource du web bien utilisée - comme a su le faire HoBama - permet aujourd'hui de contourner les censures médiatiques, et de toucher directement les électeurs.

    Malheureusement le penseur pessimiste jugule encore l'homme d'action. Ainsi vous poursuivez par :

    "Je n'ai absolument aucun espoir que ces mesures de salut public soient prises dans un futur proche."

    Pourquoi cette tournure au passif ? Pourquoi aucun espoir ?
    Qui peut donner espoir et prendre ces mesures sinon des hommes de bonne volonté ... et de passion.

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  20. Pourquoi aucun espoir ? C'est très simple. Quand un bonhomme est élu, il pense à garder sa place le plus longtemps possible car elle rapporte très très gros (un député gagne en deux mois le salaire d'un smicard en allant dormir sur un banc. Il se réveille pour voter des lois qui lui permettront de s'en mettre encore plus dans la poche (style l'allocation chômage de 5 ans que tous les députés de droite comme de gauche se sont octroyées) et de profiter toujours plus du système. Ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont si bien assis.

    Ces types avec des casquettes dans les banlieues, ce sont leurs créatures. Tant qu'ils faisaient du business à petit niveau, on ne disait rien, sauf que les petits poissons sont devenus des gros requins et ont voulu s'émanciper de leurs parrains. Ils se sont armés pour protéger les territoires sur lesquels ils prospèrent. Pour les tenir tranquilles, les parrains leur donnent de l'argent et envoient leurs gardes du corps jouer au foot avec eux. Les Français paient donc deux fois l'impôt : à Bercy et à Sarcelles. Si rien n'est fait, dans moins d'une génération ce sont des types en casquettes et en BM qui iront lever l'impôt dans les banlieues dites sensibles, pardon dans les nouveaux Etats du Frankistan. Dans une génération, Sarcelles sera une ville entièrement privée et les parrains n'auront plus jamais l'occasion d'y mettre les pieds sauf pour y faire du business.

    Mon programme serait encore plus simple que celui de Franck : respect du droit de propriété. Ca passerait par la privatisation des rues (il y a près de 10 mille morts sur les voies publiques chaque année). Ce sont les habitants qui décideraient qui auraient le droit de vivre avec eux, avec quels étrangers ils souhaiteraient échanger ou travailler. Mais avant d'en arriver là, si l'Etat faisait comme au Canada (on vous demande chez qui vous aller habiter quand vous faites votre passeport) ou en Australie (là, on vous contacte juste avant la fin de votre séjour pour vérifier que vous n'aller pas devenir un sans-papier, pardon un clandestin), on ne passerait pas son temps à envoyer les flics traquer les clandestins alors que tant de crimes et de délits ne sont même pas élucidés.

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  21. Théo : la privatisation des rues est typiquement un fantasme anarcap. C'est rigolo, ça permet d'avoir de saines distractions en faisant de la politique-fiction au coin du feu au lieu d'aller brûler des bagnoles et de faire des tournantes dans les caves, mais c'est idiot.

    Comment peut-il exister une nation où les routes et les rues soient privatisée ? D'ailleurs, c'est bien simple : ça n'a jamais existé.

    Est-ce que les libéraux pourraient arrêter de jouer aux marxistes, une bonne fois pour toutes ? C'est à dire arrêter de faire du constructivisme, libéral peut-être, mais constructiviste avant tout ?

    Répétez après moi : le libéralisme n'est pas une utopie. Ou alors, il n'a aucun intérêt. C'est juste un truc pour faire le malin sur Internet.

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  22. @Robert :

    "D'ailleurs, c'est bien simple : ça n'a jamais existé."

    Pourtant, il existe des villes entièrement privées et gérées en copropriété.

    Quelles solutions proposez-vous pour réduire de manière substantielle la délinquance sur la voie publique ? Demander aux flics de faire enfin leur boulot ? Ca va être dur maintenant qu'ils sont habitués à rester au chaud avec les plantes vertes. Envoyer les trouffions et faire passer le gouvernement pour une bande des crétins incapables de maintenir l'ordre public aux yeux du monde entier ? Déporter les délinquants en Grèce pour les faire jouer avec des allumettes, cramer les forêts et lutter contre la spéculation ?

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  23. "Pourtant, il existe des villes entièrement privées et gérées en copropriété." (Théo)

    Il serait utile que vous en disiez un peu plus, afin que l'on puisse en discuter valablement : quelles villes ? De quelle taille ? Dans quelle mesure, exactement, sont-elles "entièrement privées" ?

    Je pense que si vous donniez ces élements, on verrait que vos exemples sont tout à fait marginaux et n'étayent nullement votre point de vue.

    Il existe évidemment des résidences closes composées de plusieurs villas ou immeubles, dont les rues sont privées. Se servir de ces exemples pour affirmer que les routes et les rues peuvent être privatisées à une échelle autre que micro-locale n'est évidemment pas sérieux.

    Une rue ou une route, c'est par définition public, sinon ce n'est ni une rue ni une route. C'est un couloir, un escalier, une allée d'un château, une rue privative en impasse qui relie quelques résidences privées si vous voulez, mais ce n'est pas une route. Ne jouons pas sur les mots.

    Un rue ou une route, c'est par définition un endroit ou tout le monde peut passer sans aucun contrôle, pour se rendre n'importe où, et sans que personne ait le pouvoir de s'y opposer (moyennant le respect de quelques règles générales : il faut suivre le code de la route ; vous n'avez pas le droit de vous promener tout nu ; ni de passer en tirant des coups de fusil dans tous les coins ; etc).

    Les rues privées dont, je suppose, vous parlez, sont précisément créées afin que personne n'y passe, excepté les habitants des maisons avoisinantes. Elles sont interdites au public. Il s'agit donc, exactement, du contraire d'une rue ou d'une route au sens où l'on entend habituellement ce terme.

    Connaissez-vous un pays où les routes et les rues soient entièrement privées, que ce soit aujourd'hui ou dans le passé ? Moi non.

    Quant aux solutions à l'insécurité, elles existent. Mais ne changez pas de sujet. Ne faites pas comme les gauchistes qui, au bout de deux heures pendant lesquelles ils vous soutiennent les bienfaits de l'immigration, finissent par concéder qu'elle pourrait avoir quelques inconvénients, mais vous disent : de toutes façons, comment ferais-tu pour l'empêcher ?

    L'immigration peut être empêchée.

    L'insécurité peut être abolie, ou en tous cas la délinquance grandement réduite.

    Cela a été fait à New York, ville où l'on se sent désormais plus en sécurité qu'à Paris. Cela a été fait dans une mesure importante à Los Angeles (par le même chef de la police, incidemment, qui a appliqué les mêmes méthodes). Aucune de celles-ci ne comprend la privatisation des rues. Je dirais : bien au contraire.

    Les rues qui avait été privatisées au profit de la racaille ont été reconquises par la police, c'est à dire par la puissance publique.

    La liberté de circulation (au sein d'un pays donné, bien entendu) est un élément fondamental du libéralisme. Imaginer la France sous la forme d'une mosaïque de parcelles où chaque propriétaire aurait le pouvoir d'empêcher le passage de quiconque lui déplairait en bas de chez lui est, bien évidemment, l'exact contraire du libéralisme.

    Comment voulez-vous qu'une économie fonctionne dans ces conditions ? Dans tel pays africain où règne une misère noire, on a calculé le temps que doit mettre un camion pour transporter un chargement agricole entre le lieu de production et le port d'expédition. Il est effroyablement long, non seulement en raison du mauvais état des routes, mais surtout en raison du nombre délirant de barrages et de contrôles que les camionneurs doivent subir, et qui retarde d'autant le trajet.

    Le fait que ces contrôles soient dûs, dans ce cas, à l'Etat (un Etat largement privatisé en raison de la corruption, bien entendu...) ne change rien au raisonnement.

    Si la route en question était privatisée au profit des propriétaires avoisinants, le résultat serait exactement le même. Et probablement pire : il y a tout de même plus de propriétaires au kilomètre que de policiers.

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  24. Bob,

    Vous avez raison en théorie, mais c'est bien la solution préconisée par Tho qui a le vent en poupe, du fait de la carence des pouvoirs publics.

    Carence qui me semble irrécupérable à court et moyen terme (quelques décennies). N'oubliez pas que cette carence a été théorisée (les délinquants sont de pauvres choux victimes de la société, il ne faut pas sévir contre ces malheureux).

    C'est par la base que se fera la réaction, si réaction il y a : les gens qui s'enferment, qui se font justice eux-mêmes, etc .

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  25. "L'immigration peut être empêchée."

    D'accord. Mesure très simple : suppression de toutes les aides fiscales et sociales à l'installation aux immigrés ou exiger par exemple un contrat de travail (valide bien sûr). Ca tarirait de manière conséquente le flux des prétendants aux richesses du pays.

    Le problème des voies publiques c'est qu'elles sont justement publiques. Si vous avez un magasin, vous ne pouvez pas chasser les SDF qui viennent s'aviner devant et vous font perdre une partie de votre clientèle. On vous rétorquera que n'importe qui a le droit de venir se rassembler devant votre échoppe tant qu'il ne fait pas de conneries. Résultat : malgré vos efforts pour demander aux flics de venir faire le ménage devant chez vous, vous perdez de l'argent et votre magasin perd de la valeur.

    En revanche, si le trottoir devant votre magasin vous appartient, vous pouvez exiger que les SDF ne viennent plus sur votre propriété ou exiger qu'ils paient un loyer pour l'occuper, loyer qui compenserait la baisse de recette du magasin. S'ils refusent de payer (ce qui est prévisible) ou de quitter le trottoir (ce qui est prévisible aussi) vous pourriez être en droit de les chasser avec les moyens qui vous conviennent, y compris en sortant un fusil ou en faisant appel à vos voisins. Mais si décidez de ne rien faire, ce n'est plus du ressort de la police. S'ils font chier les magasins avoisinants, ils pourraient se retourner contre vous, demander à leur agence de sécurité de venir mettre un peu d'ordre et vous faire payer la facture de l'intervention puisque les types étaient chez vous et que vous les avez laissés faire.

    Mais comme c'est pas le cas, ils peuvent venir agresser vos clients, pisser sur la porte d'entrée sans pouvoir faire grand chose sinon déménager dans un quartier plus tranquille.

    Il y a quelques années, les flics ne tournaient plus dans les rues du centre-ville de Toulouse. La délinquance a augmenté, surtout celle sur les commerçants. Ces derniers, y compris des types de gauche ont gueulé pour revoir les flics dans les rues.

    "vous n'avez pas le droit de vous promener tout nu"

    C'est vrai, mais les demoiselles qui travaillent aux péages des autoroutes vous diront que l'été, il est courant de voir des gens conduire nus leur voiture.

    Quant aux rues privées, pas question de trier les gens à l'entrée évidemment, surtout s'il y a des commerces ou des services. Mais exiger le respect de certaines règles de bonne conduite fixées par le ou les propriétaires de la rue. Les casinos interdisent l'accès de leurs établissements à certains de leurs clients qui ont triché ou mis la pagaille. pourquoi ne pas interdire certains voyous sur une rue ? Bien sûr techniquement, c'est plus difficile à mettre en oeuvre, mais il y a toujours moyen de trouver une solution plus ou moins satisfaisante.

    Si vous devez vous rendre d'un point A à un point B et que le chemin le plus court est un rue très mal famée ou les gens se font régulièrement agressés, vous avez deux solutions : emprunter cette rue à vos risques et périls ou faire un long détour pour éviter de vous faire des cheveux blancs. Si la rue est privatisée, le propriétaire aura intérêt à y assurer plus la sécurité que l'ancienne municipalité parce que si cette rue reste mal famée, d'éventuels locataires, propriétaires ou gérants de magasins boycotteront votre rue et votre rue perdra de la valeur. Vous pouvez créer toutes les zones franches que vous voulez dans les banlieues, si la sécurité des biens et des personnes n'est pas assurée, une entreprise aura intérêt à rester là où elle même si cela lui coûte un peu plus cher.

    Quant à la délinquance à New York et à sa résorption, certains avancent une hypothèse singulière : elle serait due non aux efforts de la police mais à l'avortement qui aurait permis d'éliminer précocement des délinquants potentiels.

    http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displayArticle.php?articleId=192

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  26. Théo : pourquoi personne, jamais, nulle part dans le monde, n'a mis en pratique la solution que vous préconisez ?

    Si elle était possible, quelqu'un l'aurait forcément tentée à un moment donné de l'histoire de l'humanité.

    Et si elle avait été efficace, on l'aurait imitée, et ça se serait su.

    Si ma tante en avait, on l'appellerait mon oncle.

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